Nous ne sommes pas impuissants face au cancer puisque 4 cancers sur 10 pourraient être évités en modifi ant les habitudes de vie. Leur prévention passe notamment par une meilleure prise en compte du poids respectif des différents facteurs de risque connus et des actions pouvant être mises en œuvre afi n de réduire ces risques. Or, un tiers des personnes pensent que l’on ne peut rien faire ou ont une mauvaise perception des différents facteurs de risque. Le rôle du médecin généraliste est déterminant car il contribue à contrecarrer les idées reçues et à apporter aux patients un discours clair sur les sujets de prévention qui font débat. Cette table ronde proposera de faire le point sur l’état des connaissances sur les principaux facteurs de risque comportementaux à travers des sujets d’actualité (vapotage, vaccination HPV, jeûne thérapeutique, alcool, viande rouge…) et d’éclairer sur le rôle du médecin généraliste pour accompagner leurs patients.
En France les premiers cas de COVID-19 ont été diagnostiqué à partir du 29 Janvier 2020. Très vite la médecine générale a été écartée de la prise charge des malades suspects, les autorités de santé conseillant d’appeler le 15. Le 15 mars 2020, la France est passée au stade 3 de l’épidémie. Les messages de autorités de santé ont commencé à proposer aux Français de contacter leur médecin en cas de signes évocateurs de Covid, tout en déconseillant « de ne pas se rendre chez le médecin » …. Malgré l’absence de stratégie impliquant la médecine de première ligne dans la gestion de cette crise sanitaire ; malgré ces messages démobilisateurs, l’état d’impréparation et le manque, voir l’absence d’équipement, les médecins généralistes se sont organisés et ont pris en charge une part importante des patients de COVID-19 . Cette session montrera comment les médecins généralistes : ont réorganisé leurs cabinets et ont mis en place des organisations territoriales adaptées pour prendre en charge les patients COVID et les autres patients ont construit un outil d’information et de formation (CORONACLIC) facile d’accès, au moment ou se déversaient quotidiennement pléthore d’avis divers émanant de sources différentes ont participés à l’élaboration de recommandations pour la prise en charge des patients suspects de COVID en médecine générale pour permettre à tous les médecins généralistes de disposer d’information validées, claires et adaptées à notre pratique
Under specifi ed circumstances, physicians in the Netherlands are allowed to perform euthanasia and assisted suicide at the request of a patient. In the Netherlands, 147,000 people die each year, of whom 6,760 (4.6%) die through euthanasia or assisted suicide. The number of patients who die through euthanasia is growing each year. With the rising population of elderly people it is important to think about our point of view on euthanasia. In our workshop we will pay attention to what euthanasia entails in the Netherlands. What do the guidelines say? And what is the role of the GP? During an interactive discussion we will compare the different views between the countries and talk about the pros and cons of euthanasia. Our aim is to inform, discuss and learn from each other.
Le paradigme de la santé fait intervenir la notion de « care » à côté du « cure ». La prévention est considérée comme bénéfi que. Mais plus est-il mieux ? Sur quels critères « décider » qu’un dépistage est utile ? Comment construire avec le patient une décision informée et partagée sur le choix et la réalisation de ces dépistages ? Et après le dépistage ? Quels outils utiliser en consultation pour faciliter ces stratégies? Faut-il consacrer une consultation dédiée aux dépistages ? Si non, pourquoi ? Si oui, comment ?
■ Quels dépistages sont recommandés ? Pourquoi ?Le numérique envahit de plus en plus notre vie quotidienne, mais quand on le confronte à la réalité de notre pratique, il y a loin de la coupe aux lèvres. Que faire des fl ux d’informations issus des objets connectés ? Quelle valeur attribuer aux algorithmes qui veulent nous aider à décider ? Quelles données soumettre aux outils d’intelligence artificielle pour en extraire la substantifi que moelle ? Un point de l’état de l’art, entre phantasmes et réalités
■ Ceci est une IA.European countries are facing with antimicrobial resistance (AMR) whatever the other responsibles, we have to sweep on our threshold. How to explain to our patients that it is not relevant to prescribe a antibiotic?
La pandémie liée au SARS-CoV-2 a permis aux fausses informations de se propager, comme c’est le cas dans la vaccination par exemple. Des propos assénés sans données scientifiques probantes comme ceux de Ph Douste-Blazy, et D. Raoult ont une capacité de nuisance qui porte atteinte à l’intégrité de la science. La réfutation est inaudible quand le public confond croyances et connaissances. Cette situation est comparable aux propos d’A. Walefield qui, à partir de données fraudées, propage le risque d’autisme chez les personnes vaccinées par le ROR.
La prévalence des IST est en augmentation depuis quelques années, leur dépistage et leur traitement évolue. La perspective d’en fi nir avec l’épidémie de VIH/SIDA semble diffi cilement atteignable actuellement. Dans le même temps de nouveaux outils viennent étoffer l’offre de prévention. La PrEP, qui doit être aujourd’hui initiée par un médecin hospitalier pourrait bientôt être accessible à tout médecin en primo-prescription. Ces thématiques peuvent s’inscrire dans une approche globale de réduction des risques centrée sur le patient et dans une démarche de décision partagée. L’objectif de cette session est de donner des informations directement utilisables dans la pratique d’un médecin généraliste pour aborder la santé sexuelle, dépister, prévenir et traiter les IST en médecine générale.
■ Épidémiologie et actualités des IST.The aim of this workshop is to exchange about what is a burn out and also what is not, the premonitory signs and what to do to prevent the burn out at an individual and a community level.
L’objectif général de cette session est de proposer aux médecins généralistes des données claires sur ce développement et ses particularités ou anomalies, ainsi que d’apporter les éléments nécessaires à la compréhension des démarches de remédiation et de rééducation permettant à l’enfant présentant des troubles du neurodéveloppement de trouver d’autres stratégies et de diminuer le risque de handicap.
■ Maturation cérébrale, neurodéveloppement de l’enfant et de l’adolescentLes problématiques de santé au travail sont fréquentes en médecine générale. Dans beaucoup de ces situations, la collaboration avec le médecin du travail et le médecin conseil s’avère nécessaire. Or, cette collaboration semble limitée par des enjeux pratiques et les représentations respectives des professionnels. Cette session aura pour objectifs d’aborder les obstacles à la collaboration entre ces trois acteurs du retour au travail et du maintien en emploi et de faire émerger des pistes de solutions pour améliorer la prise en charge socioprofessionnelle de nos patients. Nous aborderons également les recommandations de 2019 concernant la prévention de la désinsertion professionnelle.
■ Collaboration médecins généralistes, médecins du travail et médecins conseils : état des lieux et représentations.Il y a beaucoup d’incertitudes dans les « dépistages ». Les attentes des patients ainsi que les propositions faites par certains spécialistes ou parfois par nous, médecins généralistes, ne sont pas souvent en concordance avec les données scientifi ques. De plus, on sous-estime l’impact négatif (santé physique voire psychique) que peuvent avoir certains examens de dépistage. Il faut également savoir entendre la crainte des patients. Comment gérer ces incertitudes et aider le patient dans sa décision, le faire participer à la discussion et arriver à une solution négociée ?
Nous sommes régulièrement confrontés à l’indisponibilité de médicaments que ce soit en lien avec un défaut d’approvisionnement ou la constatation d’un défaut du médicament ou autre. Pourquoi ces problèmes récurrents ? Comment y faire face ? Quels besoins d’informations pour les professionnels de santé ? Quels risques et quelles conséquences pour les patients ? C’est à toutes ces questions que cette session répondra
La cancérologie est un domaine qui connaît aujourd’hui d’immenses progrès diagnostiques et thérapeutiques, améliorant ainsi la survie et la qualité de vie des patients atteints de cancer. L’amélioration continue de la qualité des organisations en place a été au coeur de l’action des pouvoirs publics. Autant d’évolutions que le médecin de premier recours doit suivre pour informer et orienter ses patients, en lien avec les différents spécialistes. Cette table ronde proposera de faire le point sur les dernières avancées en la matière et abordera le rôle du médecin généraliste tout au long du parcours de soins en cancérologie.
De nombreuses informations, contradictoires pour certaines, circulent sur les risques sanitaires des différentes expositions environnementales. Cette session propose de faire un point sur les principaux facteurs de risque environnementaux de cancer, qu’ils soient avérés ou suspectés, de présenter les défi s de la recherche concernant l’étude de l’impact des expositions environnementales (effet cocktail-exposome) et de mettre en lumière, au travers d’un exemple concret (accident industriel de Lubrizol) la place du médecin généraliste face à la gestion du risque et de son incertitude. Cette table ronde proposera des éclairages pour ces problèmes sanitaires et sociétaux d’actualité emblématiques.
■ Perceptions et épidémiologie des facteurs de risque environnementaux de cancer.Les recommandations pour la pratique clinique sont des outils performants pour optimiser la qualité des soins. Leur mise en oeuvre en médecine générale se heurte parfois à des diffi cultés en relation avec leur adéquation imparfaite aux soins de santé primaires. Des solutions existent pour faciliter le recours aux recommandations dans l’exercice quotidien. L’objectif de cette session est d’analyser le processus d’élaboration, de diffusion et d’utilisation des recommandations pour permettre leur application plus opérante dans la pratique de terrain.
■ Mode d’élaboration des recommandations et soins de santé primaires.Le généraliste dispose aujourd’hui d’outils valides et acceptables pour dépister une consommation à risque d’alcool, diagnostiquer un trouble de l’usage et accompagner - si besoin – le patient dans un traitement. Cependant, comment s’en servir dans le colloque singulier en combinant les données de la recherche clinique, l’expertise de soignant et les choix du patient ?
■ Les nouveaux repères de consommation : une aide pour dépister les consommations à risque.La France est dans le top 3 des pays consommateurs de cannabis en Europe. Deux populations sont particulièrement exposées directement ou indirectement aux effets nocifs de sa consommation : les adolescents et les bébés via la consommation des femmes enceintes. Le médecin généraliste peut repérer et envisager des propositions ciblées de sevrage, en intégrant la problématique associée du tabagisme. Un regard pluri-professionnel et international nous permettront de débattre, suivi d’un éclairage institutionnel. Un des freins majeurs identifi é pour lutter contre la consommation d’une substance réside dans les représentations qui lui sont associées : faire un point sur les expérimentations des cannabinoïdes thérapeutiques en France permettra aux médecins généralistes de délivrer à leurs patients des messages de prévention des risques liés à l’usage non médical clairs tout en leur donnant accès au cannabis médical quand c’est nécessaire.
■ Le « défi cannabis » : position institutionnelle.La téléconsultation a explosé en France pendant l’épidémie de coronavirus. 5,5 des 5,8 millions de téléconsultations remboursées par l’Assurance maladie entre le 15 septembre 2018 et le 30 avril 2020, ont été effectuées entre mars et avril 2020. Sept généralistes sur dix ont adopté cette solution pour limiter les risques de contamination pendant cette période. S’il est un peu retombé, l’engouement pour ce nouveau mode de consultation demeure important avec 600 000 actes par semaine, soit 30 fois plus qu’avant l’épidémie. Cet attrait pour la téléconsultation est-il un feu de paille ou va-t-il durer ? Après la présentation d’une enquête en ligne menée par Le Généraliste, Nicolas Revel, directeur de l‘Assurance-Maladie, le Dr Paul Frappé, président du Collège de la Médecine générale, et le Dr Thomas Bammert, généraliste à Guérande, nous diront s’ils estiment que la téléconsultation peut défi nitivement s’ancrer dans la pratique des médecins de famille.
Le rejet, la discrimination sont des mécanismes qui reposent en partie sur la mise en exergue d’un stigmate. Celui-ci a pour conséquence un écartement voire une exclusion d’un ensemble social dont le système de valeurs, de représentations du monde, ne reconnait pas le stigmate comme sien, et soumet le stigmatisé à une probation. Dans la relation de soin il s’engage un jeu de représentations individuelles entre le médecin et le patient. L’alliance thérapeutique se réalise lorsque les valeurs respectives du praticien et du patient trouvent à s’accorder dans un espace de communication et de représentations communes. La symbiose n’est possible qu’en l’absence de discrimination. Nous nous proposons d’approcher les mécanismes de construction qui conduisent à la discrimination dans la relation de soins.
À partir d’une étude française et de l’expérience de nos confrères suisse cette plénière permettra de défi nir ce qu’est le choisir avec soin, de le situer dans le cadre d’une campagne internationale, de préciser son intérêt en termes de santé publique, d’envisager la nécessaire implication des patients et d’aborder les modalités de sa mise en oeuvre pour les professionnels de santé, pour les patients et pour les institutions.
La qualité nutritionnelle est une préoccupation de plus en plus présente. Mais qu’est qu’une alimentation de qualité ? Les applications, les outils pour évaluer la qualité nutritionnelle de nos aliments se multiplient : Yuka, Nutriscore, … Mais qu’estce qu’un « bon » outil ? A quoi servent-ils vraiment ? Comment les utiliser en consultation ? Comment peuvent-ils servir à une information fondée sur les preuves ? Comment peuvent-ils être des outils de l’éducation nutritionnelle et thérapeutique ? Cette session est co-organisée par le Collège de la Médecine Générale et la Société Française de nutrition.
■ La qualité nutritionnelle : c’est quoi ?My patient has a cancer or a chronic disease, when and how to collaborate with alternative and complementary medicines? The workshop will explore: advantages, disadvantages and risks.
Cette session abordera la place complexe de la cigarette électronique : entre preuves d’effi cacité et risque d’effets indésirables graves. Ensuite, devant les nombreuses alertes de pharmacovigilance adressées aux médecins généralistes, cette session s’intéressera à comment réagir devant les risques suspectés pour des molécules courantes. Enfi n, les controverses autour de la pandémie de COVID-19 seront exposées pour être débattues.
■ La cigarette électronique : entre preuves d’effi cacité et risque d’effets indésirables graves .Le Collège de la Médecine Générale veut promouvoir un système de santé organisé centré sur les soins de santé primaires, associé à un modèle organisationnel pertinent et opérationnel. Comment les « briques » existantes et/ou promues par la loi peuvent-elles prendre du sens ? Comment derrières ces briques, se joue la « vraie vie » ? à partir de cas concrets, nous analyserons avec des professionnels engagés et des décideurs institutionnels comment les différents outils peuvent servir à répondre aux besoins de santé (accès aux soins, demande de soins non programmés, PDSA, parcours de soins et de santé, réponse aux problématiques complexes), et quelle complémentarité est à construire ?
Présenter les différents travaux menés en partenariat avec le CMG, dans le cadre du 4ème plan autisme au sein des TND : - Nouvelle grille de repérage des TND réalisée en groupe de travail pluri professionnel. - Retours de terrain sur la mise en place des premières plateformes et la coordination avec la médecine générale. - Point sur la sortie des nouvelles recommandations HAS à sortir en 2020.
■ TND : définitions, retours de terrain de parents et d’enseignants, retour sur le travail mené et méthodes de travail