Rechercher:
Présentation des Abstracts
- Accueil
- Ateliers Structures
- AFMG
- CNGE
- FAYR-GP
- fmc Action
- FORMUNOF
- GROUPE REPERES
- IFED MG
- IRMG
- MG FORM
- RESEAU DES GROGS
- SFDRMG
- SFMG
- SFTG
- SM BALINT
- USMCS
- Communications Orales
- Accès aux soins pour tous: avec quels dispositifs?
- évaluation qualitative d'un programme d'ETP sur le diabète en soins primaires en ZUS : adhésion et perception des patients concernant le programme et ses apports
- L'absence de carte vitale des patients en situation de précarité ne modifie-t-elle pas l'offre de soins auprès des professionnels de santé?
- Mise en place d'une PASS extra-hospitalière à Montreuil : méthode et premiers résultats
- Pourquoi les patients socialement vulnérables ne parlent pas de leurs symptômes dépressifs à leur médecin traitant ?
- Anxiété: modalités de prise en charge
- Guide de la première prescription des benzodiazépines dans les troubles anxieux et l'insomnie : une revue systématique de la littérature
- Intérêt de la cure thermale dans le trouble anxiété généralisée (TAG)
- L'anxiété dans tous ses états
- Prise en charge de la souffrance psychique au travail : enquête auprès de 314 maîtres de stage universitaires
- BPCO: dépister et prendre en charge
- Comment les patients atteints de BPCO sont-ils pris en charge par leur généraliste ?
- Pratiques, vécu et attentes des kinésithérapeutes libéraux du Val de Marne et de la Seine-et-Marne concernant la réhabilitation respiratoire ambulatoire des patients atteints de BPCO
- Prise en charge des patients BPCO en médecine générale ambulatoire
- QualiEFR : étude qualitative des déterminants de la détection précoce de la BPCO en médecine générale
- Cancer: dépistage et organisation des soins
- Circonstances de délivrance du test Hemoccult, une étude ancillaire du projet ECOGEN
- Inégalités sociales de dépistage en population guadeloupéenne : l'exemple du frottis cervicovaginal
- Pourquoi des patients à haut risque de mélanome ne suivent-ils pas une proposition de consulter un dermatologue ?
- Regards de patients atteints de cancer sur la pratique de la pluridisciplinarité durant la phase thérapeutique initiale
- Collaborations interprofessionnelles: des expériences et des questions
- Cohabiter avec les médecines alternatives et complémentaires
- Grossesse et expositions professionnelles : anticiper les risques par une communication efficace entre la femme, son médecin généraliste et le médecin du travail.
- La réunion de concertation pluriprofessionelle (RCP) :un outil possible pour dynamiser un pôle de santé
- Les attentes des Professionnels de Santé et des patients concernant l'utilisation d'un cahier de liaison de cancérologie distribué en région : étude qualitative.
- Partage des tâches entre médecins généralistes et infirmiers en première ligne de soins: recherche de pistes applicables à un centre de santé
- Conduites addictives, évaluation et prise en charge
- Caractéristiques des personnes utilisant la cigarette électronique
- Efficacité d'un outil d'évaluation des consommations de substances pour la prise en charge des patients sous buprénorphine en médecine générale. Etude ESUB-MG. Protocole d'un essai randomisé en cluster.
- Intérêt des tests urinaires de dépistage des substances psychoactives (TUD) pour la prise en charge médicale des patients consommant des substances ou des médicaments psychoactifs : une revue systématique de la littérature
- Les jeunes de 15 ans qui passent le plus de temps devant les écrans ont il des conduites à risques ? Une enquête auprès de 2 000 adolescents.
- Conduites alimentaires: des regards différents
- Le dépistage de la surcharge pondérale chez les collégiens à M'saken
- Comment fonctionne l'interactionnisme symboliques entre médecins et patients diabétiques de type 2 lors d'une démarche éducative d'approche centrée patient ? (Etude qualitative)
- Perceptions par les médecins généralistes de leur rôle dans le diagnostic et la prise en charge des patients atteints de troubles des conduites alimentaires
- Quelle est la place du médecin généraliste dans le repérage et le parcours de soins des adolescents atteints de troubles des conduites alimentaires (hors obésité) en soins secondaires en Indre et Loire ?
- Regards des médecins généralistes sur la prise en charge des patients en excès de poids
- De nouveaux tests pour la pratique?
- évaluation d'une surveillance de l'INR en Ehpad par dispositif d'auto-mesure
- DEPITROD: étude de faisabilité d'un Test d'Orientation Diagnostic du VIH en médecine ambulatoire
- Intérêt limité des TROD dans le dépistage du VIH en Médecine Générale
- Le KIT BLSE : outil d'aide à la prise en charge des infections urinaires communautaires (IUC) à Escherichia coli producteurs d'une béta-lactamase à spectre étendu (ECBLSE).
- Décision et incertitude: aides et stratégies
- Consensus d'un panel d'experts pluridisciplinaire sur la prise en charge de la maladie lithiasique urinaire en médecine générale.
- Décision médicale partagée : état des pratiques et aides destinées aux patients
- Développer un corpus scientifique spécifique des soins primaires
- Gérer l'incertitude en Médecine générale
- Douleur: soulagez-moi, docteur
- DPC: des éléments pour choisir la qualité
- « Le practicien face à l'annonce de mauvaises nouvelles. » Exemple d'une formation à visée psychologique réussie.
- Le DPC : outil de développement individuel ou collectif ?
- Organisation d'un parcours qualité des programmes de Développement Professionnel Continu (DPC) au sein d'un Organisme de DPC (ODPC)
- Relation médecin-patient : Apports d'une formation par le clown pour les médecins généralistes
- ETP: nouvelles expériences de collaboration
- ETP: soignants et aidants, une éducation partagée
- Impact d'un programme de formation sur la qualité de vie des aidants familiaux de malades atteints de Maladie d'Alzheimer
- Les interventions dédiées aux aidants familiaux de patients déments par le médecin généraliste : Revue de la littérature
- Quels sont les facteurs prioritaires à mettre en uvre pour développer une démarche éducative en médecine générale ?
- Retour d'expérience d'ETP territorialisée et graduée selon les niveaux de recours aux soins.
- Exercice professionnel: quid des indicateurs ?
- étude des déterminants du choix de l'exercice ambulatoire des internes de Médecine Générale au terme de leurs études.
- Qu'apporteraient les exceptions à la mesure des indicateurs conventionnels ?
- Représentations et ressentis des médecins généralistes sur les normes de pratiques médicales auxquelles ils sont confrontés.
- T.B.M.G et ROSP : les Maîtres de Stage Universitaires ont-ils des spécificités ?
- Femmes: dépistage du cancer du col
- Comment optimiser le dépistage du cancer du col de l'utérus ? Revue narrative de la littérature
- Les frottis avant 25 ans : étude d'un échantillon de 26 304 frottis du col de l'utérus réalisés en 2010.
- Représentations des femmes sur le frottis cervico-utérin et sa réalisation par le médecin généraliste.
- Test de deux stratégies d'invitation au dépistage du cancer du col de l'utérus, avec ou sans implication du médecin traitant.
- Femmes: la contraception au quotidien
- Les adolescents et la contraception : place du médecin généraliste dans l'information et la prévention
- Les craintes et les représentations des patientes concernant les hormones contraceptives
- Les femmes choisissent-elle de prendre la pilule ?
- Oubli de pilule : quel est l'intérêt d'une information écrite ?
- Fin de vie: soulager le patient et son entourage
- De l'utiisation des PCA de morphine en médecine générale. L'exemple du Douaisis.
- Identification précoce et approche proactive des situations de fin de vie dans les soins primaires. Le programme SCoP3.
- Mourir à domicile qu'en pensent les aidants ?
- Rôle du médecin généraliste au sein d'un hospice :Chemin éthiquement périlleux entre soins palliatifs, sédation et/ou euthanasie
- FMI: autour de l'interne
- étude qualitative de la représentation par les internes de la relation entre empathie et burnout.
- Construction d'un questionnaire d'évaluation du stress chez les internes en médecine générale
- Facteurs prédictifs d'empathie chez les internes de médecine générale
- Pédagogie de l'erreur médicale au cours de l'Internat en Médecine Générale
- FMI: autour de la filière universitaire
- Changement de représentation de la médecine générale après le stage long des étudiants en médecine en cabinet libéral
- Chefs de Clinique des Universités de Médecine Générale : CCU , que sont-ils devenus ?
- Le jeu de rôles dans le cadre de la formation à la relation médecin-patient : quel vécu pour les internes de Médecine Générale ?
- Supervision d'internes avec enregistrement audio au cabinet du maître de stage
- Inégalités Sociales de Santé: ne pas les aggraver
- Construction et validation d'un score individuel de précarité utilisable en soins primaires: une étude à partir de la cohorte Santé, Inégalités et Ruptures sociales.
- Etude CERESO : Ce que renoncer aux soins veut dire
- L'impact des évènements de vie difficiles dans l'enfance sur la dépression est-il identique dans tous les milieux sociaux ?
- Pourquoi et comment enregistrer la situation sociale du patient dans le dossier en médecine générale ?
- Infections: usage raisonné de l'antibiothérapie
- étude Druti : Epidémiologie et prise en charge des infections urinaires en médecine générale en France métropolitaine
- Comment améliorer la prise en charge ambulatoire de la pneumopathie aiguë communautaire ?
- Faisabilité d'une question brève sur le nombre de partenaires sexuels préalablement au dépistage en médecine générale de l'infection à Chlamydia trachomatis. Etude Dépichla
- Intérêt d'explorer une allergie à la pénicilline pour les patients et leur médecin généraliste
- Les nouvelles technologies de l'information: nouveaux sites Internet pour la pratique
- Maladies chroniques: multimorbidité et risques cardio-vasculaires
- évolution à un an du profil clinique, du parcours de soin, des comportements et des démarches éducatives de patients à haut risque cardiovasculaire suivis en médecine générale
- Automesure tensionnelle : les patients l'exploitent-ils dans de bonnes conditions ?
- Prévalence de l'hypertension artérielle masquée dans une population diabétique de type 2 en soins primaires
- Quels sont les critères de multi-morbidité reconnus par les médecins généralistes? Différent-ils de la littérature?
- Médecine communautaire: des expériences innovantes
- équipement en Informatique connectée, opportunité pour l'accès à la Formation Médicale Continue en zone rurale/brousse isolée
- Formation universitaire des médecins généralistes communautaires en Afrique de l'Ouest
- Médicalisation des aires de santé rurales au Mali
- Organisation territoriale des soins primaires en brousse en Nouvelle Calédonie, un exemple à mutualiser pour les zones désertifiées en France?
- Nourrissons et enfants: quelques particularités
- évaluation de l'impact d'une formation à l'utilisation de l'outil ERTL4 sur les pratiques de repérage des Troubles du Langage oral
- Dépistage de la précocité intellectuelle chez l'enfant: quel ressenti pour les familles?
- Les déterminants de l'application, par les médecins généralistes, des récentes recommandations de l'AFSSAPS sur la prise en charge de la toux aiguë chez le nourrisson
- Les pleurs excessifs du nourrisson : proposition de conduite à tenir à partir du vécu des mamans et d'une revue narrative de la littérature.
- Prise en charge des troubles du sommeil du petit enfant.
- Organisation des soins: qualité et continuité
- Etats des lieux de la permanence de soins ambulatoires en ile de France
- Intérêt des médecins généralistes et des internes pour un dispositif de continuité des soins en milieu urbain.
- Le centre de ressources pour Mini Réseaux de Proximité
- Nouvelle organisation de la permanence des soins ambulatoire et Centre 15
- Santé des médecins et système de soins dédié : une étude des besoins dans l'arc alpin
- Organisation des soins : regroupements pluri professionnels
- Le GPS – Groupement de Professionnels de Santé : structure territoriale intégrant soins de santé, formation initiale et continue et recherche en santé
- Organisation professionnelle et projet de soins en médecine générale: état des lieux des maisons de santé pluri-professionnelles en Rhône-Alpes.
- Pôle territorial de santé et fonction de coordination des soins : évaluation à 10 ans.
- Quel management pour les structures pluriprofessionnelles de premier recours ?
- Prescriptions: le patient et ses médicaments
- élaboration d'un score prédictif de la capacité d'autonomie de prise médicamenteuse des patients âgés de plus de 75 ans polymédiqués
- Efficacité du Tartrate Acide de Potassium chez des patients souffrant d'une dyschésie. Résultats d'une étude randomisée versus placebo en double-insu (Etude EDUCDYS)
- Estimation des prescriptions inappropriées d'antiémétiques antidopaminergiques durant les épidémies de gastroentérites en France
- Perception de l'utilisation de la mention non substituable par les médecins généralistes et les pharmaciens d'officines
- Usage des anthelminthiques en vente libre
- Prévention et dépistage: attitudes et perceptions des Médecins Généralistes
- Accessibilité au dépistage en médecine générale de facteurs de risque d'exposition potentiels à la survenue d'une grossesse imprévue chez les 14-25 ans. Revue systématique de la littérature et technique Delphi
- Développement d'un document d'information à destination des femmes enceintes, à propos du dépistage prénatal de la trisomie 21
- Modélisation de l'attitude des médecins généralistes envers la prévention
- Parcours de soins des personnes avant un voyage dans un pays en développement.
- Recherche: du protocole à la mise en œuvre
- A quoi sert une commission des thèses dans un département de médecine générale?L'exemple de Paris-Diderot.
- difficultés d'inclusion au cours d'une étude européenne en soins primaires — Astrolab —: analyse, discussion, réflexions...et pistes d'amélioration
- La cohorte Constances: une infrastructure pour la recherche et la santé publique
- Optimiser un projet de PHRC-National en Médecine Générale!
- Relation médecin-patient: s'adapter au contexte
- Aborder l'éjaculation prématurée en consultation de médecine générale : des stratégies efficaces, étude par méthode mixte
- Influence du médecin généraliste dans la promotion du primo don du sang selon les patients.
- Quels sont les obstacles à la pratique d'une activité physique chez les personnes Transgenres MTF
- Relation médecin-@patient: étude qualitative sur le ressenti du médecin généraliste face à l'évocation par le patient d'informations de santé collectées sur internet et influence de ce ressenti sur la relation m
- Santé des populations migrantes: une démarche
- Santé des populations migrantes: une démarche spécifique
- Sécurité des soins: prévenir les effets indésirables
- Hémorragie grave et scores prédictifs : étude longitudinale sur 1 an de patients ambulatoires, éduqués, sous AVK.
- Incidence des événements indésirables associés aux soins en médecine générale
- Nouveaux anticoagulants : dabigatran et rivaroxaban. Notifications auprès de cinq centres de pharmacovigilance
- Perception par les patients de leur prise en charge médicale en soins primaires
- Suivi des femmes
- Dépistage par frottis et type de médecin assurant le suivi gynécologique Enquête FECOND
- Les principales difficultés rencontrées par les médecins généralistes d'Indre-et-Loire dans leur pratique gynéco-obstétricale
- Quelles sont les femmes dont le suivi gynécologique est assuré par un médecin généraliste ? Enquête FECOND
- Représentations de l'examen gynécologique et du frottis cervico-utérin par les femmes non-participantes au dépistage du cancer du col utérin
- Vaccination: améliorer la couverture
- étude Prativac : Perceptions des médecins généralistes et des pédiatres sur un changement de parcours vaccinal en France
- Couverture vaccinale contre l'hépatite B des enfants parisiens entrant en classe préparatoire (CP) entre 2002 et 2008.
- Impact de la pandémie grippale de 2009 sur la promotion du vaccin antigrippal par les médecins généralistes de Franche-Comté
- Vaccination anti-HPV : évaluation de la couverture vaccinale et des facteurs ayant une influence sur sa réalisation en région PACA,
- Vaccination: autour du patient
- état des lieux des connaissances des patients sur le tetanos
- CABIPIC 2 : évaluation des risques d'accident d'exposition au sang et de la couverture vaccinale des internes de médecine générale de l'Université Paris Diderot.
- La modification d'avis du HCSP sur le vaccin Cervarix a-t-elle généré une variation de délivrance de ce vaccin?
- La pandémie de grippe A(H1N1) de 2009 a-t-elle ébranlé les piliers de la vaccination saisonnière ?
- Vaccination du nourrisson et douleur à l'injection : évaluation de la zone ventroglutéale en ambulatoire – Une étude prospective entre 2011 et 2013
- Ville-Hôpital: mieux communiquer
- Ville-Hôpital: mieux communiquer
- Accès aux soins pour tous: avec quels dispositifs?
- Forum nutrition santé
- Posters
- GROUPE 1
- étude qualitative sur le vécu des femmes de l'IVG en ambulatoire.
- évaluation des besoins de formation des médecins généralistes pour la prise en charge des nouveau-nés en sortie précoce de maternité au sens de la HAS.
- A quelles conditions les adolescents à risques confient-ils leurs problèmes à leur généraliste ? Une enquête auprès de 2 000 adolescents.
- Comment est vécu l'abord ou l'absence d'abord du poids en consultation de Médecine Générale pour les patients de plus de 18 ans ?
- Construction et évaluation d'un nouveau dossier prénatal papier intégrant des check-lists pour une meilleure sécurisation des soins à l'île de la Réunion
- Déterminants de la prescription d'implants contraceptifs, étude qualitative auprès de médecins généralistes d'Ile de France.
- Des outils éducatifs, pour l'enfant asthmatique, utilisables en médecine générale: revue de la bibliographie
- Diagnostic de la BPCO : la relation médecin généraliste-cardiologue , un axe fort de la détection.
- Impact du vécu maternel sur les représentations de l'enfant « faux positif » du dépistage de la trisomie 21. Etude qualitative à partir de 17 entretiens semi-dirigés.
- L' avortement médicamenteux jusqu'à 9 semaines d'aménorrhée au centre de la santé de la reproduction de Mahdia Revue de 148 cas
- La dépendance à la nicotine en milieu scolaire selon l'échelle de Fagerstrom
- Médecin généraliste et interruption volontaire de grossesse : place dans les recommandations cliniques professionnelles
- Mayotte : expérimentation d'un nouveau mode d'invitation dans le cadre du dépistage organisé du cancer du col de l'utérus.
- Modalités du diagnostic de l'anorexie mentale de l'adolescent par le médecin généraliste en ambulatoire
- Obstacle à la prévention, au repérage et à l'accompagnement des mineurs en danger par les médecins généralistes: revue narrative de littérature
- Prévalence et caractéristiques associées à l'utilisation de la contraception chez les mineurs: une étude auprès de 430 lycéens de Seine-et-Marne et de Seine-Saint-Denis suite à la mise en place du Pass' Santé Contracept
- Pratiques de dépistage du diabète gestationnel en Sarthe
- Quelle est la place du médecin généraliste dans le repérage et le parcours de soin des adolescents atteints de troubles des conduites alimentaires en soins secondaires en Indre et Loire ?
- Repérage par le médecin généraliste des violences sexuelles faites aux femmes
- Représentations de l'alimentation par les femmes enceintes
- Surcharge pondérale et mode de vie chez le jeune tunisien
- GROUPE 2
- Activités du Réseau Epilepsie Madagascar (REM) 2008 à 2012
- Apport du stage de Médecine de Famille dans l'acquisition des habilités techniques des étudiants en médecine
- Apports d'une initiation au groupe Balint dans la formation à la relation médecin-patient des étudiants en SASPAS en DES de Médecine Générale. Etude qualitative par entretien semi-directif.
- Appropriation d'un dossier de liaison en cancérologie régional par les professionnels de santé après une phase de diffusion test
- Attitudes des patients envers les stagiaires en médecine dans le CHU de Monastir (Tunisie)
- Datasantémada, premiers résultats sur 19 551 actes de médecine générale communautaire (MGC)
- Deux outils en ligne pour un réel développement professionnel, personnel et collectif
- Empathie chez les étudiants en médecine et stage chez le médecin généraliste
- Facteurs déterminant l'équilibre de vie des médecins généralistes
- Facteurs favorisants et freins à la réalisation de la thèse de médecine générale dans une Université d'Ile de France
- Impact d'une formation type DPC sur la prise en charge de la dépression en Médecine Générale
- Interdisciplinarité et BPCO : le pharmacien d'officine peut-il être un acteur du dépistage?
- L'exercice de la Médecine Générale en couple: l'exemple de la Basse Normandie
- Le carré de White revisité en 2013: pour quoi les patients décident-ils de ne pas nous consulter ?
- Le DPC, un observatoire de pratiques.
- Le management des équipes en santé
- Les médecins généralistes et le conseil en activité physique
- Organisation régionale et actions collectives des médecins généralistes enseignants en Ile-de-France en 2010: une enqu^te qualitative auprès des acteurs
- Perceptions, attentes et attitudes des pharmaciens d'officine du Val de Marne et Seine et Marne concernant les patients atteints de BPCO
- Pertinence de la lettre de transfert vers le service des urgences de l'hôpital régional de Djerba en Tunisie
- Pour une meilleure prise en charge des patients multi morbides: 3 nouveaux concepts en Médecine Générale.
- Quelle est la satisfaction des médecins généralistes libéraux concernant leur rémunération ?
- Satisfaction des médecins généralistes : une revue systématique de la littérature.
- T.B.M.G ou l'utilisation des ROSP pour une analyse réflexive des pratiques
- Temps de travail et attractivité des maisons et pôles de santé pour l'installation des jeunes médecins
- GROUPE 3
- éducation thérapeutique en soins de premier recours : Intérêt d'un outil d'aide au diagnostic éducatif intégré au logiciel métier
- étude d'un outil de téléexpertise entre médecins généralistes correspondant SAMU et médecins régulateurs en Lozère
- étude EVAG : Acceptabilité du vaccin contre la grippe saisonnière dans la population générale
- évaluation d'un Programme de Prévention de la Transmission Mère-Enfant du VIH dans les Centres de Traitement Ambulatoire en République du Congo
- évaluation de la fonction rénale chez le sujet agé diabétique : A propos de 96 cas.
- évaluation qualitative d'un programme d'ETP sur le diabète en soins primaires : implication et perception des professionnels, impact sur la dynamique interprofessionnelle
- Apprentissages informels des patients atteints de maladies chroniques
- Connaissances, attitudes et pratiques des femmes Tunisiennes vis-à-vis du dépistage des cancers du sein et du col utérin
- Dépistage de l'infection par le VIH dans les cabinets de Médecine Générale parisiens en 2013, une étude épidémiologique observationnelle
- Dysfonction érectile (DE)chez les patients diabétiques en France, étude ENTRED 2007
- Epidémiologie des plaies prises en charge en médecine générale en France Métropolitaine.
- Impact d'une formation sur le dépistage du mélanome en médecine libérale
- Impact de la grippe B en soins ambulatoires : résultats d'une étude rétrospective menée en France de 2003 à 2013
- Implication des Médecines Généralistes dans le repérage des troubles visuels chez l'enfant
- Intérêt de la réhabilitation des patients déments et Alzheimer
- L'Education Thérapeutique de proximité : Un modèle coordonné avec le médecin traitant
- La médiation interculturelle dans la prise en charge des patients migrants vivant avec le VIH
- Le Médecin Généraliste face à la dénutrition de la personne âgée
- Le non-recours au dépistage VIH dans l'agglomération parisienne. Etudier le rôle de la proximité aux médecins de ville et aux CDAG.
- Les médecins généralistes et les dépistages organisés des cancers
- Les otites externes en médecine semi-rurale : étude cas-témoins et épidémiologie à Penne-d'Agenais (Lot-et-Garonne)
- Perceptions des médecins généralistes au sujet de la fragilité des personnes âgées : une étude qualitative
- Place de l'antibiothérapie dans la prise en charge de la rhinopharyngite de l'enfant pour les parents consultant en Médecine Générale
- Prise en charge du diabète de type 2 en soins ambulatoires des sujets de plus de 65 ans : cohorte S.AGES. Données à l'inclusion
- Rougeole : la vaccination en action, 3 ans de suivi dans les quartiers de Montpellier
- Saisonnalité des infections urinaires en France et dans le monde
- GROUPE 4
- étude des motifs de consultation dans les services d'accueil des urgences pour les patients adultes suivis par un réseau de soins palliatifs à domicile de Seine Saint Denis
- étude FPDM (Family Practice Depression and multimorbidity): traduction aller retour et analyse méta-ethnographique de la définition de la multimorbidité en Allemand, Bosniaque, Bulgare, Croate, Français, Grec, Italien et Polonais.
- Apport du monitoring de qualité de la prise en charge des maladies chroniques (HTA + diabète) (circonscription sanitaire de Kerkennah 2011/2012)
- Dépistage précoce de l'artériopathie oblitérante des membres inférieures: pratiques des médecins généralistes.
- Document d'information destiné aux victimes de violences pour les inciter à faire établir un certificat médical initial
- Enquête Eclair : les enseignements d'une étude sur les anticoagulants oraux
- L'index de pression systolique (IPS), outil de dépistage de l'artériopathie oblitérante des membres inferieurs (AOMI) : étude des causes de la faible utilisation par le médecin généraliste (MG) de cet examen en soins ambulato
- L'état bucco-dentaire est-il un bon indicateur pour évaluer la précarité des patients? Quel est le rôle du généraliste dans ectte prise en charge?
- L'abord du poids en consultation de Médecine Générale avec un patient adulte. A partir d'une observation des consultations.
- Liste de BEERS dans notre consultation
- Lombalgie communes : création d'un aide mémoire simple à l'usage du patient lombalgique utilisable en cabinet de Médecine Générale.
- Pharmacovigilance en médecine générale
- PICKPILL : un logiciel pour smartphones pour l'aide à l'observance thérapeutique et l'application des recommandations en cas d'oubli des contraceptifs hormonaux oraux
- Place de la réadaptation cardiaque et de l'éducation thérapeutique du patient coronarien en médecine générale. Etude prospective du suivi post-Syndrome Coronarien Aigu à 6 mois de 52 patients et 30 médecins génér
- Prévention de la dépendance de la personne âgée et soins de premier recours
- Prescription: je t'aime...moi non plus
- Reconnaitre et prendre en charge les gammapathies monoclonales de signification indéterminée en médecine générale. Revue systématique et analyse de la littérature.
- Recrutement de volontaires au don de cellules souches hématopoïétiques : les médecins généralistes prennent toute leur place.
- Un guide d'intervention en santé-voyage aussi pour le médecin généraliste
- GROUPE 1
- Programme Scientifique
- Aide à la publication
- Applications pour tablettes et smartphones
- Atelier Le Généraliste
- Autour de la rémunération
- Comment créer une maison de santé?
- Gestes techniques
- Les propositions Recherches du comité interface INSERM/Médecine Gén
- Sessions Francophones
- Atelier Franco-Maghrébin
- Session Franco-Belge
- Baclofène, prescription en Belgique: expérience et formations.
- Collaboration entre médecins généralistes et spécialistes dans la prise en charge des patients atteints de cancer.
- Mise en place d'un programme d'amélioration de la qualité des formations pour médecins généralistes
- Utilisation de l'électrocardiographie en Médecine Générale, une enquête par questionnaire.
- Vers un système de concepts pour la médecine de famille. Utilisation de la Classification Internationale pour les Soins Primaires (CISP) et de la Core Content Classification of General Practice (3CGP) pour l'indexation des communications lors des congrès de M
- Session Franco-Maghrébine
- Session Franco-Maghrébine
- Session Franco-Maghrébine
- Session Franco-Maghrébine
- Session Franco-Maghrébine
- Session Franco-Suisse
- Sessions Plénières
- Certificat de non contre indication au sport: pour protéger qui?
- Examens complémentaires au cabinet en France et en Europe
- Le Patient diabétique en MG. Mythes et réalités
- Les maladies chroniques: le livre blanc du Collège de la Médecine Générale
- Les modes d'exercice de la Médecine Générale de demain
- Modes et polémiques
- Vacciner les immunodéprimés
- Sessions Transdisciplinaires
- Alimentation de l'enfant
- Dépistage, diagnostic et prise en charge des patients ayant une IST
- Inégalités Sociales de Santé: du constat à l'intervention
- Médecine de la personne
- Prise en charge des violences faites aux femmes
- Télémédecine
- Symposia
- Symposium IPSEN / MENARINI
- Pathologies uratiques : de l'environnement à l'adhésion des patients à la prise en charge thérapeutique, tour d'horizon autour de cas concrets
- Symposium Laboratoire Gallia
- Du désir de grossesse aux premières années de vie. Nouveautés, débats, hypothèses en matière de prise en charge hygieno-diététique
- Symposium Médecine Thermale
- Médecine thermale et éducation thérapeutique du patient
- Symposium MAYOLY SPINDLER
- Helicobacter pylori : la pratique en médecine générale en 2014
- Symposium Mc Donald's
- Une nouvelle approche méthodologique de mesure du profil nutritionnel des menus et produits consommés chez McDonald's et de leur évolution de 2009 à 2012 : le Bilan Nutritionnel de McDonald'
- Symposium MSD
- Regards croisés sur l'Anthropologie et maladies métaboliques
- Symposium Nestlé Waters
- Constipation : une eau minérale à l'épreuve du double aveugle
- Symposium IPSEN / MENARINI
- TABLE RONDE LE GENERALISTE
- Généralistes et fin de vie
Accueil
Présentation : Ateliers Structures
Thème : AFMG
Titre : L'empathie élément essentiel de l'efficacité thérapeutique
Auteur : Annie CATU-PINAULT, AFMG
Co-Auteurs : Louis Velluet; Annie Catu-Pinault
Souvent utilisé de façon approximative dans le langage courant le mot empathie, recouvre en réalité des processus biologiques dont la connaissance est essentielle. Cette fonction constitutive de l'être humain permet au thérapeute, non seulement de déceler les modes de fonctionnement psychologiques des patients rencontrés, mais les variations de leurs équilibres vitaux. L'efficacité de toutes les thérapeutiques en dépend nécessairement. Du fait des disparités génétiques et environnementales nous ne sommes pas tous égaux dans ce domaine, c'est pourquoi le développement de l'empathie et son entretien doivent être un objectif prioritaire dans le domaine de la formation et de l'exercice de la Médecine de Famille. L'atelier étudiera les différents aspects des processus physiologiques en jeu. Il illustrera à l'aide d'exemples cliniques, pris dans différents domaines de la pathologie, le rôle thérapeutique primordial joué par les mécanismes empathiques. Nous discuterons en particulier de l'attention nécessaire à accorder au symptôme tout en élargissant la consultation au contexte, en naviguant entre écoute et « directivité empathique ». Nous discuterons comment les éléments intuitifs et objectifs qui découlent de cette approche peuvent être réinjectés dans la consultation, pour améliorer la compréhension de ce qui est en jeu pour le patient. Les cas cliniques permettront de montrer comment cette démarche progressive et interactive a des effets thérapeutiques.
Présentation : Ateliers Structures
Thème : CNGE
Titre : Qu'est-ce qu'une « revue de référence de la discipline Médecine Générale » ? Pourquoi et comment faut-il la lire ?
Auteur : Jean-Pierre LEBEAU, CNGE
Co-Auteurs : J.S Cadwallader, H. Vaillant
Les missions d'une revue de référence de la discipline sont multiples : donner aux chercheurs de la discipline un espace de publication francophone de haut niveau d'exigence scientifique, faire partager aux enseignants l'expertise pédagogique actuelle pour la formation initiale de la MG, et fournir à tous les médecins généralistes la base quotidienne d'un exercice de qualité. L'exercice de la médecine générale, comme celui de toutes les autres spécialités est fondé sur un corpus de connaissance spécifique. C'est ce contenu, validé dans le champ de l'exercice, qui définit la discipline. La recherche d'une information à la fois pertinente et fiable est un exercice difficile et chronophage. La mission d'une revue de référence est de la rendre facilement accessible et identifiable pour le médecin généraliste. Les Maîtres de Stages des Universités sont devenus les acteurs essentiels de la formation initiale en médecine générale. Leur expertise progresse sans cesse, et une revue de la discipline doit être l'espace d'échange qui permet de développer un corpus spécifique de cette formation au sein des sciences de l'éducation. La recherche en médecine générale est le socle scientifique de la discipline. Les résultats de recherche obtenus en soins primaires sont les seuls à même de fournir une assise scientifique aux décisions de soins. Les produire et les diffuser est une nécessité pour la médecine générale, savoir les lire et les appliquer en est une pour le médecin généraliste. L'élaboration d'une revue de référence de la discipline doit être un processus d'échanges entre ceux qui l'écrivent et ceux qui la lisent. C'est le sens de cet atelier.
Présentation : Ateliers Structures
Thème : FAYR-GP
Titre : Le Poster, une méthode efficace de communication
Auteur : Shérazade KINOUANI, FAYR-GP
Co-Auteurs : Emmanuel Allory
Le poster est un moyen efficace de communiquer les résultats d'un travail de recherche à un congrès. Plusieurs règles essentielles existent afin de diffuser un message de façon attractive et pertinente pour le public cible. L'objectif général de l'atelier est de présenter des outils d'élaboration, de rédaction et de communication du poster. Les objectifs spécifiques de l'atelier sont : (1)Connaître les 3 raisons minimales de faire un poster ; (2)Savoir préparer son poster sur le fond et sur la forme ; (3)Elaborer son poster de telle sorte qu'il soit linéaire, structuré, simple et attrayant ; (4)Connaître les pièges à éviter le jour J ; (5)Savoir comment garder le contact avec les pairs intéressés ; (6)Connaître les critères classiques d'évaluation des posters en congrès nationaux et européens. Déroulement : L'atelier se déroulera de façon interactive avec questions et remarques au fur et à mesure. L'atelier rappellera que toute communication (article, présentation orale, comme poster) nécessite d'avoir des résultats à diffuser. L'inverse est vrai : quand on a fait un travail de recherche (même pédagogique), il ne faut pas hésiter à diffuser ses résultats pour faire avancer la discipline et recueillir l'avis critique des pairs. La première partie de l'atelier consistera en une analyse de posters en groupes. La seconde partie de l'atelier portera sur l'élaboration du poster proprement dite. La première étape est de définir le fil conducteur de la communication et le public cible. La seconde étape (après soumission et acceptation du résumé au congrès) consiste à élaborer son poster, en se focalisant toujours sur le fil conducteur. Le travail sur la forme a pour seul objectif de mettre en avant le fond. La troisième partie de l'atelier consistera en une évaluation de posters en groupes. Un document de synthèse sera remis aux participants en fin d'atelier.
Présentation : Ateliers Structures
Thème : fmc Action
Titre : Mieux prescrire l'imagerie en pathologie rachidienne lombaire de l'adulte
Auteur : Marc BONNEFOY, fmc Action
Co-Auteurs : M.Bonnefoy - L.Latrous - P.Bismuth - P.Charbonnel - R.Attuil - B.Clary
Présentation : Ateliers Structures
Thème : FORMUNOF
Titre : Le médecin généraliste peut-il réaliser et suivre un sevrage tabagique en milieu ambulatoire ?
Auteur : Max BUDOWSKI, FORMUNOF
Co-Auteurs : Pr. Max Budowski, MG et tabacologue Un addictologue
Objectif Contexte En 2013, la consommation de cigarette a augmenté de 5 % par rapport à l'année précédente. Selon une enquête récente publiée dans le Baromètre santé, cette hausse du tabagisme serait due notamment à la génération actuelle de jeunes femmes (qui ont débuté leur tabagisme récemment et qui s'arrêtent de fumer moins souvent que leurs aînées. Un des fonctions du médecin généraliste est de suivre au long cours ses patients. Cette situation est idéale pour proposer et suivre un sevrage tabagique Objectif Donner des informations nécessaires pour réaliser un sevrage tabagique en milieu ambulatoire et le suivre Méthode Deux parties : 1. Plusieurs groupes d'interrogations (20') Que faites vous avec vos patients tabagiques ? Quels sont ceux, parmi-vous qui proposent un sevrage et comment ? Quelles sont vos réticences à sevrer et suivre un patient tabagique ? Que pensez-vous des moyens proposés pour le sevrage 2. Construction d'une trame de consultation (60') à partir de : C'est la fin d'une consultation pour le renouvellement d'une ordonnance chronique (HTA nécessitant une bithérapie + diabète traité par ADO) Le patient, au moment où le médecin ouvre la porte du cabinet médical à la fin de la consultation : Docteur, j'ai oublier de vous dire, je voudrais m'arrêter de fumer, que me proposez-vous ? L'atelier se déroulera alors en 4 actes (2 scènes : avis des participants et flash d'information de durée brève) - connaissance du patient à-propos de son tabagisme (10') - entretien motivationnel (20') - les possibilités de sevrage (15') - le suivi du patient tabagique (15') Résultats obtenus propositions de conseils pour réaliser et suivre un sevrage tabagique à partir des réponses aux interrogations et du vécu des participants, Conclusion reformulation des propositions faites par les participants
Présentation : Ateliers Structures
Thème : GROUPE REPERES
Titre : Prescrire des examens biologiques : sur quoi et comment le spécialiste de médecine générale peut se concerter avec le spécialiste d'organe ou le biologiste
Auteur : François GROS, GROUPE REPERES
Co-Auteurs : Dr François Gros et Dr Jacques-Patrice Lamy
Justification Pour prescrire des examens biologiques, 1. Le médecin généraliste, la plupart du temps, part de la connaissance des pathologies qu'il évoque, pour déterminer quels examens faire réaliser, et dans quel ordre. 2. Il peut cependant se demander plus précisément s'ils sont, par ex., vraiment adaptés à la situation clinique, acceptables par le patient, réalisables dans quel délai, à quel coût, avec quelle facilité de transport, etc Il organise donc ses prescriptions en fonction : - non seulement de la nature des examens à faire, - mais aussi de la situation clinique réelle et de ses contextes 3. Pour affiner //améliorer ses décisions, il peut organiser un échange de vue sur ces différents paramètres avec un de ses spécialistes correspondants habituels (spécialiste d'organe, pharmacien biologiste, etc). Cela s'inscrit parfaitement dans une démarche de généraliste. Explorer en atelier des manières concrètes de travailler entre généralistes et correspondants est un des moyens, pour le participant, d'expérimenter les difficultés, les apports et les atouts de cette démarche pour qu'elle lui devienne plus familière Objectifs de l'atelier Lorsque le médecin généraliste a des difficultés pour prescrire ou refuser de prescrire des examens biologiques, comment : 1. identifier, classer : - les types de problèmes, - les critères à prendre en compte et leur poids respectif pour chaque situation - les stratégies possibles - selon le médecin, le patient, les intervenants possibles - pour pondérer ces critères entre eux, 2. se concerter avec le spécialiste pressenti par le médecin ou le patient Méthodes pédagogiques (atelier interactif d'échanges d'expériences) Présentation des objectifs de l'atelier En petits groupes, les participants échangent à propos de l'expérience de la gestion de leurs difficultés. Le recueil des explorations des groupes permettra d'orienter l'exposé des experts pour proposer au mieux leur éclairage sur les problématiques Synthèse des perspectives ouvertes
Présentation : Ateliers Structures
Thème : IFED MG
Titre : Exercice en Maisons de Santé Pluriprofessionnelles: enjeux et difficultés
Auteur : Pierre FAINSILBER, IFED MG
Co-Auteurs : Pierre Fainsilber et Josselin Le Bel
Aujourd'hui, les professionnels exerçant en structures d'exercice pluriprofessionnel (MSP) représentent entre 5 et 10% des professionnels de santé. L'Observatoire des MSP en date de septembre 2013, dénombrait 327 MSP en fonctionnement, dont 55% en rural. 359 projets de MSP ont été identifiés par les ARS. La taille moyenne des MSP était de 3,1 médecins et 6,7 paramédicaux. Ces nouveaux modes d'exercice apparaissent clairement dans la stratégie nationale de santé lancée le 23/09/2013 et loi de financement de la sécurité sociale qui prévoient le lancement d'une deuxième vague d'expérimentation de nouveaux modes de rémunération (ENMR) en 2014 (pour 150 nouveaux sites), avant une généralisation par accord conventionnel entre assurance maladie et syndicats professionnels. La plus-value d'un exercice coordonné en équipe s'appuie sur une large littérature internationale. Ainsi l'American College of Physicians (ACP, association aux Etats-Unis regroupant 150 0000 des 700 000 médecins américains) a publié en 2013 dans Annals of Internal Medicine un « position paper », dans lequel elle incite clairement les professionnels passer d'un exercice individuel à un exercice en équipe. Les trois conditions identifiées par l'ACP pour le développement de l'exercice pluriprofessionnel sont, la prise en compte de la notion d'équipe pluriprofessionnel dans la formation initiale, la modification des textes réglementaires organisant le système de soins, et la modification des modes de rémunération des professionnels. Partant de ce constat, nous proposons de présenter deux exemples de structures d'exercice pluriprofessionnel en milieu urbain et rural. Ces retours d'expérience seront axés sur trois thématiques, le projet de santé, le système d'information et le fonctionnement économique. Le projet de santé est la formalisation de ce qui réunit l'équipe des professionnels d'une structure. Il identifie les services offerts à la population et les moyens mis en uvre, ainsi que l'évaluation des actions mises en place. Ce projet évolue dans le temps, de nouveaux objectifs peuvent apparaitre, ou d'anciens disparaitre et passer dans l'historique de l'équipe. De nouveaux professionnels peuvent avoir été intégrés, ou d'autres partir. Le système d'information est la clé de voûte d'une MSP, il doit être réfléchit très en amont de l'ouverture d'une structure, afin d'être partagé par l'ensemble des professionnels de l'équipe. Plusieurs éditeurs proposent des logiciels répondant au cahier des charges des systèmes d'informations en MSP,
Présentation : Ateliers Structures
Thème : IRMG
Titre : Enquêtes « éclair » : vers un système d'alerte en médecine générale
Auteur : Joël COGNEAU, IRMG
Co-Auteurs : François Lacoin, Jean-Pierre Jacquet
Contexte : Dans certaines situations, comme une alerte sur des effets secondaires d'un médicament, des données issues des dossiers des médecins peuvent apporter rapidement un éclairage utile à l'appréciation de l'importance du problème posé. Des enquêtes « éclair » ou « flash », sont réalisables dans un temps restreint, et peuvent répondre à des questions très variées. Objectifs de l'atelier : - Estimer l'intérêt d'enquêtes « éclair » à propos d'une alerte - Définir leur champ d'action et leurs limites Méthode pédagogique : - Exemple d'une enquête « éclair » à propos d'une alerte sur une classe de médicaments - Analyse (en sous-groupe) du protocole et du résultat de l'enquête « éclair » sur une classe de médicaments : intérêt, limites, conséquences - Présentation brève des formes d' organisations possibles d'un système d'alerte - En sous-groupes, analyse des propositions et recherche d'autres procédés. Ressources humaines : - Deux à trois animateurs expérimentés - Deux MG experts dans le domaine de la surveillance du médicament et des enquêtes « éclair » Résultats attendus : - Identification des modes d'organisation les plus pertinents pour répondre à des alertes, ou même les identifier.
Présentation : Ateliers Structures
Thème : MG FORM
Titre : Apprécier les éléments qualitatifs d'un programme de Développement Professionnel Continu
Auteur : Vincent LOUVEAU, MG FORM
Co-Auteurs : C Rodier, M.R Toulet, J.Cl Soulary
Justificatif La loi Hôpitaux-Patients-Santé-Territoires a instauré le Développement Professionnel Continu (DPC): « Il a pour objectifs l'évaluation des pratiques professionnelles, le perfectionnement des connaissances, l'amélioration de la qualité et de la sécurité des soins, la prise en compte des priorités de santé publique et de la maîtrise médicalisée des dépenses de santé ». A cette fin, les médecins participent à des programmes de formation qui doivent tenir compte des spécificités de leur exercice professionnel. L'appel d'offre OG-DPC ayant disparu, les programmes ne sont plus soumis à une relecture institutionnelle. Notre organisme garantit la qualité des programmes par la présence d'un comité de relecture et d'un conseil scientifique Cet atelier propose aux participants de s'approprier les points clés qui déterminent la qualité d'un programme de formation de DPC. Objectif pédagogique Identifier les éléments déterminant la qualité d'un projet de formation Scénario pédagogique - 1er temps de réflexion individuelle puis partagée en utilisant la technique pédagogique du métaplan. La question posée aux participants est: “Sur quels éléments repose la qualité d'un projet de formation?”. L'animateur veillera aux regroupements des idées selon 3 axes: - La pertinence professionnelle (sujet prévalent pour l'exercice professionnel, actualisation scientifique) - La pertinence pédagogique (corrélation entre sujet choisi -> problématique identifiée -> objectifs de formation -> techniques pédagogiques - La prise en compte des ressources (humaines et matérielles) - 2è temps: présentation succincte par l'expert du parcours de validation d'un programme avant sa réalisation - 3è temps: Echange avec les participants sur les retombées pratiques attendues d'un programme de formation: sur quels critères jugent-ils a posteriori qu'un programme leur a été utile? Les intervenants - L'animateur est formé à l'animation de groupes de formation. - L'expert a une expérience confirmée dans l'élaboration de projets de formation et une expérience de formateur.
Présentation : Ateliers Structures
Thème : RESEAU DES GROGS
Titre : Sécurité des soins en Médecine Générale
Auteur : Anne MOSNIER, RESEAU DES GROGS
Co-Auteurs : Intervenants pressentis Pr Jean Brami, médecin généraliste, Direction de l'amélioration de la qualité et de la sécurité des soins HAS, Paris Dr Emmanuel Debost, médecin généraliste, président du Réseau des GROG, Plombières?les?Dijons Dr Frédéric Villebrun, médecin généraliste, centres municipaux de santé, Saint?Denis Animateurs Dr Philippe Michel, Directeur de l'organisation, de la qualité et des relations avec les usagers, Hospices Civils de Lyon Dr Anne Mosnier, coordination du Réseau des GROG, Paris
Les risques liés aux soins en soins primaires sont peu connus, alors que les soins extrahospitaliers représentent la majorité des soins réalisés. Actuellement, la connaissance épidémiologique des risques associés aux soins dans notre pays est suffisante pour établir des priorités d'actions dans le secteur hospitalier, mais beaucoup plus parcellaire dans le secteur de médecine ambulatoire. En 2012, seules deux études épidémiologiques avaient estimé, en France, la fréquence de certains événements indésirables graves (EIG) en soins primaires. En 2013, à la demande du Ministère de la Santé (DGOS), une étude d'incidence, en médecine générale, des événements indésirables associés aux soins (EIAS) a été menée auprès des MG du Réseau des GROG (Etude Esprit). C'est autour de ce thème que l'association Réseau des GROG, membre du Collège de la Médecine Générale, souhaite organiser un atelier au cours du prochain congrès. Déroulé de l'atelier construit pour amener le participant à répondre à trois questions : ? Qu'est?ce qu'un EIAS ? ? Quel est le poids des EIAS dans l'activité des MG ? ? Pourquoi s'intéresser aux EIAS ou comment mieux faire ? L'atelier sera construit en 3 étapes : 1/Introduction à la problématique des EIAS et au cas particulier des EIAS en médecine générale : définition, classification, présentation des principaux résultats de l'étude Esprit. 2/ Travail en petit groupes au sein de l'atelier pour faire émerger quelques exemples d'EIAS et de corrections mises en oeuvre parmi les participants et restitution au groupe. 3/ Comment mieux faire ?
Présentation : Ateliers Structures
Thème : SFDRMG
Titre : Statines en prévention primaire ? Le doute est-il possible ?
Auteur : Yves LE NOC, SFDRMG
Co-Auteurs : J.P Vallee, E Drahi
Contexte. Plusieurs revues systématiques ont montré des disparités quant au rôle des statines en prévention primaire du risque cardio-vasculaire (RCV). Une réduction de la mortalité toutes causes et d'événement CV majeurs a été observée chez les patients indemnes de RCV traités par statines, sans majoration d'effets indésirables [1]. Si la réduction relative est significative le bénéfice absolu est moins évident, plus probablement effet de biais qu' effet réel [2]. Objectif: S'approprier une méthode pour évaluer la pertinence d'un article, les notions de critères intermédiaires et biais méthodologiques. Méthode. 1/ En petits groupes : lecture de synthèses des études et publications les plus récentes sur le thème. Définition des points clés et incertitudes 2/ Mise en commun. Présentation du cadre de référence de la lecture critique. Les différents types d'études, qualité de la preuve, risque relatif et absolu, critères principaux et intermédiaires, biais de publication. Résultat escompté. Dans le contexte des remous autour de l'information sur le médicament, il s'agit d'apporter aux médecins une aide pour interpréter et utiliser à bon escient l'information, pour décider dans l'intérêt des patients et avec eux. Conclusion. La compréhension des règles méthodologiques est indispensable pour interpréter correctement les données de la littérature et le bénéfice attendu pour le patient. Expert. Un expert en analyse critique et écriture médicale. Message clé : l'analyse critique de la documentation est essentielle pour la qualité et sécurité des soins et le partage de la décision avec le patient. Références 1] Taylor F, Huffman MD, Macedo AF, Moore THM, Burke M, Davey Smith G, and al. Statins for the primary prevention of cardiovascular disease (Review). Cochrane Database Syst Rev. 2013 Jan 31;1:CD004816. 2] Wright JM. Statines en prévention primaire du risque cardiovasculaire. Une méta-analyse des données disponibles en 2010. Médecine 2010 ;6(9) :399-404.
Présentation : Ateliers Structures
Thème : SFMG
Titre : Le DRC outil de relevé des pratiques au cours de la séance (outil synchronique) et de gestion des épisodes de soins (outil diachronique)
Mots-clés : diachronie, épisode de soin, dossier orienté problème, synchronie, séance, terminologie.
Auteur : Philippe BOISNAULT, SFMG
Co-Auteurs : Philippe Szidon, Olivier Kandel, Yann Thomas Desessarts, Jean-Luc Leeuws, Philippe Boisnault, Bernard Gavid, Frédéric Chevallier.
Objectifs : Avant l'apparition du dossier médical informatisé, le médecin tenait son dossier à la main sur des fiches carton. L'informatisation du cabinet médical n'a apporté initialement aucun progrès dans la mise en forme et la lecture du dossier. L'héritage académique avec sa structuration classique en antécédents, séance, prescription n'a jamais été adaptée à la pratique de la médecine générale dont les spécificités sont : la prise en charge de plusieurs problèmes de santé au cours de la même séance (synchronie) tout en tenant compte de l'histoire du patient (diachronie). Les logiciels modernes permettent enfin d'organiser le dossier selon ces 2 axes. L'objectif général est de souligner cette particularité d'organisation du suivi propre à la médecine générale. L'objectif opérationnel est d'aider le médecin à organiser son dossier afin d'optimiser la démarche décisionnelle. Méthodes : A partir de cas concrets, les participants auront à analyser et à critiquer le travail fait par le médecin lors de la tenue du dossier médical dans la prise en charge d'un patient en tenant compte de tous les épisodes de soins. La progression se fera par étapes, de l'identification des outils et des concepts nécessaires à l'organisation du dossier médical et à son analyse. Ainsi le médecin disposera dans sa prise de décision de 2 visions complémentaires : une vision « séance » synchronique, et une vision « orienté problème » diachronique. Résultats : A l'issue de cet atelier, les participants auront pris conscience de la nécessité : 1- d'utiliser un logiciel permettant d'organiser le dossier patient sous forme de séance et sous forme d'épisode 2- d'abandonner le concept d'antécédent 3- d'éviter une fragmentation excessive du suivi des problèmes 4- de faciliter la prise en charge globale du patient 5- de faciliter la production d'une synthèse et d'un plan de soins Conclusion : Les outils de structuration et de codage du contenu de la séance offre un cadre décisionnel confortable du suivi du patient au cours du temps (vision diachronique)
Présentation : Ateliers Structures
Thème : SFTG
Titre : « Dessine-moi une maladie chronique ! » Analyse des représentations mentales de la maladie chronique.
Auteur : Philippe CORNET, SFTG
Co-Auteurs : N. Hommey
La prise en charge thérapeutique, au cur de la pratique en médecine générale, met en jeu un système de représentations. Si le patient a les siennes, le médecin, quant à lui, n'en est pas exempt. La culture, les expériences, les préjugés, les croyances et les représentations du médecin et du patient se croisent dans le processus de soin et plus encore dans celui de l'éducation thérapeutique. Pour mieux se situer dans cette relation intersubjective patient-médecin il convient d'approcher ses propres représentations. Quelle est la première perception que nous avons d'un patient qui se présente à nous ? Quelle première image mentale fixons-nous pour nous représenter ce patient ? Cette « impression mentale » fixe, souvent durablement, la relation qui sera entretenue ultérieurement. Analyse des représentations mentales de la maladie chronique. Afin de mieux se situer dans la relation de soin, l'atelier va permettre de répondre à l'ensemble de ces questions en travaillant avec une méthode d'associations des représentations mentales, exemple : si l'insuffisance rénale chronique terminale était une couleur, quelle serait cette couleur ? Chaque participant associe de façon immédiate une couleur à la maladie. Cette technique renvoie à une double analyse, d'une part l'image mentale de la maladie, et d'autre part la symbolique de la couleur. Si l'image mentale est individuelle, la symbolique lui donne un sens quant à sa représentation sociale. Cette dernière est nourrie de la dimension culturelle, psycho-sociale dans le registre des valeurs de notre société. L'atelier permettra d'explorer sous forme de jeux cet espace rarement appréhendé dans la relation de soin, les représentations sociales des protagonistes : le patient et son médecin.
Présentation : Ateliers Structures
Thème : SM BALINT
Titre : Formation à la relation thérapeutique en groupe de discussion de cas
Auteur : Françoise AUGER, SM BALINT
Co-Auteurs : Louis Velluet, Jean Maclouf, Françoise Auger
La nécessité d'instaurer une formation continue en groupes de discussion de cas pour les médecins généralistes part d'un double constat. Le premier constat est que les médecins sont isolés dans leur pratique et n'ont pas ou peu le loisir de s'interroger sur leurs contacts avec les malades. Ils vivent des situations difficiles voire traumatiques dès le début de leur «carrière» et on ne les invite pas à s'exprimer sur ce qu'ils ressentent. Le second constat est que le groupe de discussions de cas paraît une méthode pédagogique interactive appropriée (utilisée dans de nombreux pays européens, et en France dans quelques universités) pour enseigner la relation thérapeutique. Le cas particulier des malades chroniques et des consultations répétées relève au premier chef d'une réflexion guidée par cette méthode. La méthode de la discussion de cas en petits groupes est un dispositif reconnu et validé qui répond à des règles de fonctionnement précises. Les objectifs de cette méthode est de rendre les étudiants et les médecins capables : • D'analyser leurs attitudes et les contre attitudes • De percevoir l'influence des processus psychologiques des patients à l'uvre dans l'approche de la maladie ou du traitement • D'apprendre à utiliser le domaine émotionnel dans le procédé thérapeutique • D'améliorer leur façon d'écouter C'est-à-dire finalement de les inviter à une modification de leur pratique par l'intermédiaire d' une médecine réflexive (« reflexive medecine ») en conformité avec le troisième volet de la démarche de l'EBM (« evidence based medecine ») tenant compte des « préférences du malade » en matière de soins.
Présentation : Ateliers Structures
Thème : USMCS
Titre : Dossier médical informatisé : du partage à l'exploitation des données en structures pluriprofessionnelles de santé ambulatoires, centre de santé et maison de santé
Auteur : Fréderic VILLEBRUN, USMCS
Co-Auteurs : Alan Charissou, Yannick Ruelle, Eric May
Description claire et complète de l'expérience Dans le cadre du développement du dossier médical informatisé, le recueil, le partage et l'exploitation des données en structures ambulatoires pluriprofessionnelles de santé, notamment dans les maisons, pôles et centres de santé, nécessitent la mise en place d'une stratégie de gestion des données adaptée aux spécificités des acteurs de santé et aux besoins du territoire. Caractère original et innovant de l'expérience Un logiciel métier en santé doit notamment permettre le partage des informations et la réalisation d'analyses à partir des éléments du dossier. Cela impose que les professionnels utilisent l'outil informatique de façon identique et structurée. Un langage commun standardisé, permettant l'exploitation des données est donc nécessaire. Enfin, la comparaison de ces données avec celles d'autres établissements ou la participation à des études de grande échelle, comme en Angleterre par exemple, requiert la structuration du recueil des données selon des standards nationaux voire internationaux. Enseignements tirés de l'expérience Ils seront à tirer des présentations des expériences de déploiement du dossier médical informatisé en centre de santé et en maison de santé, de l'avis des experts invités et du débat avec la salle. Intervenants pressentis : pour les Centre de Santé : Dr Pierre-Etienne Manuellan et/ou Dr Julien Gelly pour les Poles de Santé/Maisons de Santé : Dr Hector Falcoff et/ou Dr Matthieu Schuers et/ou Dr Emmanuel Jobez Expert CISP : Dr David Darmon Expert SFMG-DRC :Dr Didier Duhot Expert DIM/ santé publique : Dr Rosy Tsopra Animateur : Dr Alan Charissou Conclusion Les thèmes suivants seront abordés : Les critères de choix du logiciel métier permettant un recueil de données exploitable Les critères techniques autres que le logiciel métier, nécessaires au recueil de données et à l'analyse des données Les méthodes utiles à l'adhésion des équipes soignantes à ce recueil de données Le type d'analyses et d'études envisageables avec un recueil standardisé de données de soins primaires en France.
Présentation : Communications Orales
Thème : Accès aux soins pour tous: avec quels dispositifs?
Titre : évaluation qualitative d'un programme d'ETP sur le diabète en soins primaires en ZUS : adhésion et perception des patients concernant le programme et ses apports
Mots-clés : Education - thérapeutique - Population - précaire - Adhésion
Auteur : Agathe NJOMGANG, Interne Paris Ouest
Co-Auteurs : Agathe Njomgang, Naima Yasri, Cécile Fournier, Marie-Hélène Certain, Arnaud Tesmoingt, Pascal Clerc
Objectif Cette étude vise à évaluer un programme d'ETP sur le diabète de type II en soins primaires, initié en 2012 par une équipe libérale pluriprofessionnelle dans des espaces de quartier, pour une population multiculturelle en situation précaire. L'évaluation porte sur la participation et l'adhésion des patients, leur perception du programme et ses apports. Méthode Différentes données ont été recueillies auprès des patients : éléments biocliniques (avant/après) ; difficultés, ressources et attentes vis-à-vis du programme (entretiens individuels) ; satisfaction (questionnaire individuel après chaque séance) ; perception du programme et ses apports (7 entretiens individuels et un entretien collectif). Les entretiens ont été menés par une interne en médecine générale et une anthropo-nutritionniste, une seconde interne, un médecin généraliste enseignant-chercheur et une sociologue. Deux types d'analyse ont été menées : analyse quantitative descriptive des données bio-médicales des 60 patients et de leur parcours ; analyse qualitative suivant une approche inductive par codage ouvert, via le logiciel Nvivo9 : codage individuel puis collectif par quatre chercheurs. Ce travail s'articule avec une autre thèse explorant l'implication des professionnels, leur perception du programme et ses effets sur la dynamique interprofessionnelle dans la perspective d'une maison de santé pluriprofessionnelle Résultats obtenus Concernant la participation, 13 patients furent « inactifs », 47 ont participé au programme, dont 16 parcours complets. Les patients ont exprimé de nombreuses attentes et leur satisfaction vis-à-vis du programme (lieu, thèmes abordés, relations avec l'équipe). Parmi les apports, on retrouve la création de liens entre patients, une amélioration de la confiance en soi et du vécu de la maladie, l'acquisition/renforcement de compétences. Ils ont exprimé le besoin d'une poursuite du programme (approfondissement de thèmes ou de nouveaux thèmes). Conclusion Ce programme d'ETP répond à certaines attentes des patients. Les difficultés soulevées et propositions d'amélioration permettront une adaptation lors de sa reconduction
Présentation : Communications Orales
Thème : Accès aux soins pour tous: avec quels dispositifs?
Titre : L'absence de carte vitale des patients en situation de précarité ne modifie-t-elle pas l'offre de soins auprès des professionnels de santé?
Mots-clés : Précarité - Accès - aux - soins - Troubles - du - comportement
Auteur : Pierre FRANCES, SFDRMG
Co-Auteurs : Frances Pierre
Objectif Objectif principal: Description démographique et clinique d'une population de SDF (sans carte vitale, mais avec une attestation de droits papier). Objectif secondaire: Analyse de la problématique posée en fonction des professionnels de santé les plus concernés (médecins, pharmaciens et dentistes),et de l'origine géographique des patients, de la non acceptation de soins. Méthode étude prospective effectuée sur un centre d'hébergement de SDF ouvert toute l'année (Solidarité 66) sur une durée de 12 mois. Résultats obtenus Sur l'année 2012, 707 personnes ont été consultées par un seul praticien généraliste. Sur ce nombre, 117 n'avaient pas de carte vitale; juste une attestation papier de droits. Pour ces patients, la classe d'âge la plus représentée est celle des 20-39 ans (47% des cas). Les patients viennent de France, mais ne font partie de la région pour 49,6% d'entre eux, et du département pour 33,3%. Sur ces 117 patients, 63 avaient une ALD (dont 51 pour troubles du comportement). Parmi ces 51 patients avec une ALD pour troubles du comportement, 29 avaient comme médecin traitant un psychiatre. Des refus de soins sont majoritaires pour les patients hors du département (81 généraliste, et 293 pharmaciens). En ce qui concerne les dentistes, le refus est très important quelle que soit l'origine géographique (97 pour les SDF du département, 105 pour ceux de la région, et 86 pour le reste de la France). Conclusion Cette étude met en lumière les problèmes d'accès aux soins que doivent affronter les SDF qui ont des pathologies psychiatriques. Ils ont d'importantes difficultés d'insertions au sein de la Société (insertion impulsée par la politique de réduction de lits dans les centre hospitaliers spécialisés). De plus, souvent, ils ne comprennent pas les subtilités de notre système administratif. C'est en acceptant cette différence que nous pourrons apprivoiser ces patients et plus facilement les réinsérer.
Présentation : Communications Orales
Thème : Accès aux soins pour tous: avec quels dispositifs?
Titre : Mise en place d'une PASS extra-hospitalière à Montreuil : méthode et premiers résultats
Mots-clés : Mise - en - place
Auteur : Alan CHARISSOU, Centres Municipaux de Santé de la Ville de Montreuil
Co-Auteurs : Charissou A, Ruelle Y, Villebrun F, May E.
Description claire et complète de l'expérience Les personnes en situation de précarité cumulent les facteurs de risque et les états morbides, notamment parce qu'elles sont plus souvent exclues des soins. Plusieurs obstacles à l'accès aux soins persistent : méconnaissance des droits, complexités et longueur des démarches administratives, barrières linguistiques et culturelles. Dans le cadre de la mise en uvre des Programme régionaux d'accès à la prévention et aux soins à destination des populations démunies , les Agences régionales de santé ont lancé un appel à projet pour financer des expérimentations de Permanences d'accès aux soins de santé (PASS) extra-hospitalières, à l'image des PASS hospitalières. La ville de Montreuil fait partie des 5 sites pilotes retenus pour les expérimentations en île-de-France. Caractère original et innovant de l'expérience Le projet a été rédigé en concertation avec les membres du réseau “précarité et accès à la santé” de Montreuil et après une étude des habitudes d'utilisation du système de santé et des difficultés d'accès aux soins des populations précaires de Montreuil. Enseignements tirés de l'expérience L'expérimentation de PASS extra-hospitalière à Montreuil est portée par les Centres municipaux de santé (CMS) et s'appuie sur 2 dispositifs déjà existants. La Consultation précarité et accès à la santé est une consultation longue de médecine générale non payante, permettant de faire le point sur des situations sanitaires et sociales complexes. Un assistant social effectue une vacation pour travailler à l'ouverture d'une couverture maladie optimale pour les patients précaires. Un réseau d'effecteurs de soins partenaires, libéraux pour la majorité, ambulatoires pour la totalité, vient compléter le dispositif pour permettre la prise en charge en ambulatoire des patients en attendant l'ouverture des droits. Une infirmière des CMS assure l'inscription dans la PASS, puis le travail de coordination de l'ensemble des dispositifs. Conclusion Cette communication abordera : création, fonctionnement et premiers résultats de l'expérimentation.
Présentation : Communications Orales
Thème : Accès aux soins pour tous: avec quels dispositifs?
Titre : Pourquoi les patients socialement vulnérables ne parlent pas de leurs symptômes dépressifs à leur médecin traitant ?
Mots-clés : Dépression - Consultation - Précarité
Auteur : Claire RONDET, département de médecine générale, UPMC, Paris 6
Co-Auteurs : Rondet Claire, Parizot Isabelle, Lebas Jacques, Chauvin Pierre
Objectif La prévalence de la dépression en France atteint 56,7% chez les personnes les plus vulnérables. Les caractéristiques associées à la perception de cette pathologie, de ses traitements et ses conséquences sur l'observance sont décrites mais on sait peu de choses sur les facteurs associés à l'absence de recours aux soins lors d'un épisode dépressif dans ces publics précaires. L'objectif était de déterminer les raisons de non consultation en soins primaires pour dépression chez les personnes les plus vulnérables. Méthode Enquête qualitative suivie d'une enquête transversale en 2010 auprès de 250 personnes consultant en PASS. Des régressions logistiques ont analysé les caractéristiques sociodémographiques associées à l'absence de consultation pour dépression. Résultats obtenus L'analyse qualitative a permis de définir quatre thèmes principaux concernant les motifs de non recours au médecin traitant lors d'un épisode dépressif : la perception de la dépression, de ses traitements, le soutien de l'entourage, et la relation médecin malade. L'analyse quantitative montre que seules 52,8% des déprimées en ont parlé à leur médecin. Les hommes, les personnes de nationalité étrangère, et celles avec une assurance maladie de mauvaise qualité en parlent moins fréquemment (p=0,02). La perception péjorative de la maladie et de ses traitements sont les principaux freins à la consultation. Près de la moitié des personnes interrogées pense que leur médecin ne les connait pas suffisamment ou qu'il ne serait pas attentif à ce problème ; ceci étant particulièrement vrai pour les hommes et les étrangers. Pourtant, plus de 80% des personnes interrogées aimeraient que leur médecin s'inquiète plus souvent de leur bien être psychologique. Conclusion Certains patients déprimés parmi les plus vulnérables parlent peu de leurs symptômes à leur médecin, notamment parce que cette maladie reste ressentie comme stigmatisante. Ceux-ci devraient être plus activement recherchés chez eux par les professionnels de premier recours.
Présentation : Communications Orales
Thème : Anxiété: modalités de prise en charge
Titre : Guide de la première prescription des benzodiazépines dans les troubles anxieux et l'insomnie : une revue systématique de la littérature
Mots-clés : benzodiazépines - revue - systématique - trouble - anxieux
Auteur : Damien DRIOT,
Co-Auteurs : J. Dupouy, A. Berthès, Jc Poutrain, J. Birebent, D. Driot, M. Bismuth, S. Oustric
Objectif Les risques associés aux benzodiazépines (accidents de la route, abus et dépendance, démence, chutes, surmortalité) qu'ils soient confirmés ou débattus ne font que rappeler que ces médicaments sont prescrits en excès. Le médecin généraliste est le premier prescripteur de benzodiazépines et le principal acteur sur lequel appuyer des mesures favorisant le bon usage de ces médicaments. L'objectif principal de ce travail était de définir les caractéristiques que devrait avoir une primo-prescription de benzodiazépine dans les troubles anxieux et l'insomnie. Méthode Une revue systématique de la littérature a été menée en suivant les recommandations PRISMA sur les bases de données PubMed, Cochrane et Web of Science et en explorant la littérature grise. Les études incluses étaient des revues systématiques (dont la qualité a été évaluée par les grilles AGREE) ou des revues systématiques et méta-analyses (évaluées par PRISMA et R-AMSTAR). Résultats obtenus Sur 3642 références, 58 articles ont été inclus et analysés. La synthèse des données a permis la réalisation de deux guides pratiques, destinés aux médecins généralistes. Ces guides rappellent les indications de ces médicaments dans les troubles anxieux et du sommeil, conseillent pour le choix du médicament le plus indiqué ainsi que les conditions d'utilisation. Ils indiquent également les informations pratiques à donner au patient, ainsi que le suivi à effectuer. Conclusion Cette revue a permis d'identifier les caractéristiques optimales de la primo prescription des benzodiazépines dans les troubles anxieux et l'insomnie. La diffusion de ces outils par des moyens adaptés devrait permettre un meilleur usage de ces médicaments.
Présentation : Communications Orales
Thème : Anxiété: modalités de prise en charge
Titre : Intérêt de la cure thermale dans le trouble anxiété généralisée (TAG)
Mots-clés : Trouble - anxiété - généralisée - Thermalisme - psychiatrique - Anxiolytiques
Auteur : Olivier DUBOIS, Thermes de Saujon
Co-Auteurs : O Dubois B Freche
Objectif La cure thermale est essentiellement indiquée en psychiatrie dans les troubles anxieux, les somatisations, le sevrage thérapeutique en psychotrope, voire les dépressions réactionnelles. à partir d'études préliminaires, il est apparu que cette thérapeutique pouvait constituer une alternative aux traitements psychotropes et aux thérapies comportementales et cognitives. Cette hypothèse était renforcée par le peu d'effets indésirables rencontrés dans leur application. Objectif Vérifier l'hypothèse que la cure thermale peut représenter une alternative efficace aux anxiolytiques dans le trouble anxiété généralisée (TAG). Méthode 237 patients présentant un TAG ont été répartis en deux groupes homogènes avec randomisation avec deux thérapeutiques : cure thermale et Paroxétine (traitement référent). Il s'est agi d'une étude prospective et comparative. L'évaluation a été réalisée par un médecin investigateur, formé et indépendant. L'échelle principale retenue a été l'HAM-A. Le critère principal a été le score total de l'HAM-A à S8. Résultats obtenus 237 patients ont été inclus dans les 4 centres thermaux français. Les scores HAM-A à S8 ont montré une amélioration significative (44 % de supériorité) pour le groupe cure thermale comparativement au groupe Paroxétine (t = 3,04 ; P < 0,0001). La rémission et le taux d'amélioration (<= à 50 %) ont été significativement plus élevés dans le groupe cure. Le suivi à 24 semaines a montré un effet thérapeutique durable. Par ailleurs, les résultats ont montré une amélioration significative des symptômes dépressifs comorbides du TAG dans le groupe cure thermale. Conclusion Cette étude démontre l'intérêt de la crénothérapie comme traitement spécifique de l'anxiété généralisée et des symptômes dépressifs comorbides de l'anxiété pathologique, à côté des thérapeutiques traditionnelles ou comme alternatives thérapeutiques en cas d'échec de celles-ci. Son profil de bonne tolérance et de bonne acceptabilité par les patients pourraient compenser les difficultés pratiques liées à son utilisation.
Présentation : Communications Orales
Thème : Anxiété: modalités de prise en charge
Titre : L'anxiété dans tous ses états
Mots-clés : Anxiété - Attitude - traitement
Auteur : Bernard FRECHE , Faculté de Médecine de Poitiers
Co-Auteurs : B. Freche, P. Poupin, Y. Brabant, P. Archambault, J. Gomes
Objectif La prévalence des Troubles anxieux, dans la population française, est estimée à 10% sur douze mois et à 22% à l'échelle de la vie entière. 80% des troubles anxieux et dépressifs sont pris en charges en médecine générale. L'objectif de cette étude était de comprendre l'attitude des médecins généralistes face aux patients souffrant d'anxiété. Méthode Etude quantitative descriptive et transversale à l'aide d'un questionnaire électronique. Les médecins interrogés étaient invités à répondre à 18 affirmations concernant l ‘anxiété et sa prise en charge en donnant, pour chacune d'entre elle, leur degré d'accord sur une échelle de likert graduée entre 0 et 10, 10 correspondant à « un accord total ». Résultats obtenus Sur 938 médecins sollicités, 170 réponses ont été obtenues. 67% des répondeurs sont des hommes, exerçant depuis plus de 15 ans (75% des cas) et sont près de 80% à consulter plus de 20 patients par jour. Les degrés d'accord moyens sont de 7,9 concernant les affirmations qui portent sur le ressenti général face l'anxiété, sur l'efficacité de la psychothérapie (x = 8,00), mais de 4,9 concernant celles qui abordent l'utilité des antidépresseurs. Conclusion Les médecins généralistes se sentent à l'aise et efficaces pour prendre en charge des patients anxieux, sont convaincus de l'utilité des psychothérapies mais accordent peu d'intérêt aux antidépresseurs. Une étude plus approfondie sur les stratégies médicamenteuses utilisées par les médecins généralistes et les opinions qui les sous-tendent compléterait utilement ce travail.
Présentation : Communications Orales
Thème : Anxiété: modalités de prise en charge
Titre : Prise en charge de la souffrance psychique au travail : enquête auprès de 314 maîtres de stage universitaires
Mots-clés : Souffrance - psy - Travail - Patients
Auteur : Cyril BEGUE, DMG Angers - LEEST
Co-Auteurs : Cyril Bègue, Jean-François Huez, Natacha Fouquet, Julie Bodin, Aline Ramond, Céline Bouton, Yves Roquelaure,
Objectif L'objectif principal était de décrire la prise en charge de la souffrance psychique au travail par les médecins généralistes. Méthode Cette enquête descriptive transversale a été menée, après avis d'un comité d'éthique, auprès de 590 généralistes encadrant des étudiants et internes de deux facultés de médecine d'une même région. Elle était basée sur un auto-questionnaire, déclaratif, étudiant les caractéristiques socioprofessionnelles, les perceptions, le diagnostic et la prise en charge de la souffrance au travail. L'analyse statistique repose notamment sur des tests de Khi2 et de Kruskall Wallis, avec un seuil de significativité statistique à 5%. Résultats obtenus 314 médecins (53,2%) avaient répondu dont 27,7% ayant suivi une formation concernant la souffrance psychique au travail. Concernant la stratégie thérapeutique, 98,1 % utilisaient l'arrêt de travail, 93,6% l'écoute et 56,5% des psychotropes. 74,4% des médecins ayant suivi une formation en souffrance psychique au travail prescrivaient un arrêt de travail « très souvent » ou « toujours » contre 51,8 % des autres médecins (p<0,001). Concernant le recours à un tiers, 69,3% déclaraient adresser à un psychologue, 56,3% à un psychiatre et 45% à l'inspection du travail. 36,8% des médecins ayant suivi une formation en souffrance psychique au travail contactaient le médecin du travail « très souvent » ou « toujours » contre 17,1% des autres médecins (p<0,001). Concernant les freins aux contacts avec le médecin du travail, 64,2% exprimaient la difficulté à le joindre, 41,2% son manque d'efficacité et 20,8 % le manque de temps. Conclusion Le fait de déclarer avoir suivi une formation semble modifier les comportements des médecins, la favoriser serait un axe d'action. Un autre serait de favoriser les contacts avec les médecins du travail, peu fréquents, en agissant à la fois sur les aspects pratiques et les représentations des généralistes.
Présentation : Communications Orales
Thème : BPCO: dépister et prendre en charge
Titre : Comment les patients atteints de BPCO sont-ils pris en charge par leur généraliste ?
Mots-clés : BPCO - Variabilité - des - pratiques - Prévention
Auteur : Marie-Camille TANDONNET, DMG de Rennes
Co-Auteurs : M-C Tandonnet, A Chapron
Objectif La BPCO est une maladie fréquente, associée à de nombreuses comorbidités, altérant la qualité de vie des patients et ayant un impact médico-économique élevé. Ses modalités de prise en charge par les médecins généralistes (MG) sont cependant peu connues, alors que la Haute Autorité de Santé place ceux-ci au cur du parcours de soin du patient. L'objectif était de décrire les modalités de prise en charge des patients atteints de BPCO par leur MG. Méthode L'étude ECOGEN, observationnelle nationale multicentrique, a été menée par 54 internes chez 128 MG. Les consultations ont été observées une journée par semaine pendant 6 mois et encodées selon la Classification internationale en soins primaires. Les résultats de consultations (RC : problèmes de santé traités) et l'ensemble des procédures diagnostiques, thérapeutiques, préventives et administratives étaient recueillis. Résultats obtenus 20781 consultations ont été collectées: 257 consultations concernaient la prise en charge de la BPCO. Le sex ratio des patients (H/F) était de 1,5 la moyenne d'âge de 72,2 ±12,0 ans. Les MG effectuaient 1 consultation pour BPCO par semaine. Les consultations concernaient principalement une demande de renouvellement de traitement (58%) et la prise en charge d'une exacerbation (14%). Chaque consultation était associée à une moyenne de 3 autres RC (1,2 dans la base ECOGEN). Il s'agissait principalement d'HTA et de dyslipidémie. La prévention était négativement associée aux consultations BPCO (p=0,022). La durée moyenne des consultations était de 18,9 ±9,5 min. Les consultations comportaient 235 prescriptions médicamenteuses, 226 examens cliniques, 43 actions d'éducation, 26 prescriptions d'examens complémentaires. Chaque consultation comportait 7,4 procédures dont 2,2 en rapport avec la BPCO. Conclusion Les consultations pour BPCO semblent plus complexes que la moyenne des consultations analysées dans ECOGEN, laissant peu de place à la prévention associée à ce motif de consultation.
Présentation : Communications Orales
Thème : BPCO: dépister et prendre en charge
Titre : Pratiques, vécu et attentes des kinésithérapeutes libéraux du Val de Marne et de la Seine-et-Marne concernant la réhabilitation respiratoire ambulatoire des patients atteints de BPCO
Mots-clés : kinesitherapie - BPCO - rehabilitation
Auteur : Rémi LAFOSSE, faculté de medecine de creteil /CNGE
Co-Auteurs : R Lafosse, C Dumay, D Pelca, D Bourgeois-Devaux, P Bauduin, J Cittee
Objectif La broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) représente un enjeu de santé publique et en soins primaires. Parmi les acteurs de soins primaires, le kinésithérapeute a une place importante, notamment pour les patients les plus graves. Les soins de réhabilitation respiratoire constituent un élément majeur de la prise en charge. L'objectif de cette étude était d'identifier les pratiques, le vécu et les attentes des kinésithérapeutes exerçant dans le 94 et le 77 concernant les patients atteints de BPCO. Méthode Un questionnaire élaboré par des kinésithérapeutes et des médecins (généralistes et pneumologue-rééducateur) validé par un comité de pilotage pluridisciplinaire a été adressé par voie électronique et postale aux 166 kinésithérapeutes libéraux des deux départements. Il comportait un volet recueillant le profil du kinésithérapeute, les caractéristiques des patients traités, de la prescription,e et de la kinésithérapie réalisée et un deuxième volet recueillant les attentes des kinésithérapeutes. Résultats obtenus 95 questionnaires exploitables ont été recueillis. Le nombre de patients souffrant de BPCO suivis dans l'année était en moyenne de 2.41 en soins au long cours et de 3.11 en exacerbation. Mais seulement 10% des kinésithérapeutes ont eu une prescription (émanant des médecins généralistes et des pneumologues à parts égales). La kinésithérapie respiratoire était prescrite majoritairement (90%) alors que la kinésithérapie motrice restait très minoritaire (36 %). Les kinésithérapeutes attendent principalement du prescripteur un diagnostic et des objectifs (45%) mais aussi des précisions de rééducation respiratoire, musculaire ou de réadaptation à l'effort (25%). Les techniques utilisées sont pour 71% tout à fait conformes aux recommandations. Le premier obstacle à cette rééducation cité par les kinésithérapeutes est le manque de rentabilité financière alors que 88% des kinés sous-coteraient leurs soins. Le matériel technique ne semble pas être un obstacle. Conclusion La kinésithérapie dans la BPCO semble insuffisamment pratiquée mais praticable par la majorité des enquêtés.
Présentation : Communications Orales
Thème : BPCO: dépister et prendre en charge
Titre : Prise en charge des patients BPCO en médecine générale ambulatoire
Mots-clés : BPCO - Parcours - de - soins - Collaboration - pluri - profesionnelle
Auteur : Jonathan YANA, Faculté de Médecine de l'Université Paris Est Créteil - Département de médecine g&eacu
Co-Auteurs : J Yana, P Rodrigues, M Medioni, C Attali, J Cittee
Objectif Décrire les freins au diagnostic et au suivi des patients atteints de BPCO par les médecins généralistes, recueillir l'avis des patients sur leurs parcours de soins et confronter leurs points de vue respectifs. Cette recherche fait partie d'un projet plus large universitaire et pluri professionnel (médecins généralistes, pneumologues, pharmaciens,kinésithérapeutes)sur le parcours de soins de ces patients coordonné par un Département universitaire de médecine générale Méthode Enquête par questionnaire auprès d'un échantillon de médecins généralistes du 94 et du 77. Chaque médecin acceptant de participer à l'étude s'engageait à répondre à un questionnaire « médecin » et à distribuer un questionnaire « patient » à quatre de ses patients BPCO tous stades confondus. Les questionnaires « patient » et les questionnaires « médecin » ont été codés pour permettre le croisement des données. Résultats attendus 60 questionnaires « médecin » et 101 questionnaires « patient » ont été recueillis. L'analyse statistique des questionnaires est en cours de réalisation. Conclusion Cette étude devrait permettre d'identifier les freins qui interfèrent dans la prise en charge optimale des patients atteints de BPCO en médecine générale ambulatoire. Les résultats devraient permettre la mise en place d'actions visant à améliorer la prise en charge et le suivi ambulatoire ainsi que le parcours de soins des patients sur le territoire concerné.
Présentation : Communications Orales
Thème : BPCO: dépister et prendre en charge
Titre : QualiEFR : étude qualitative des déterminants de la détection précoce de la BPCO en médecine générale
Mots-clés : BPCO - épreuves - fonctionnelles - respiratoires - Parcours - de - soins
Auteur : Tiphanie BOUCHEZ, Département d'Enseignement et de Recherche en Médecine Générale, Université Nice Sophia-Antipo
Co-Auteurs : T Bouchez, D Huas, N Roche, C Ruiz, P.L Lleu, J.P Lebeau
Objectif Explorer les déterminants de la prescription et de la réalisation d'épreuves fonctionnelles respiratoires (EFR) par les médecins généralistes (MG) pour le diagnostic de la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO). Méthode Etude qualitative descriptive multicentrique en France par entretiens collectifs de MG et de pneumologues. Analyse thématique en double codage par théorisation ancrée approchée avec NVivo10. Résultats obtenus L'échantillon était composé de 5 groupes de MG, 1 groupe de pneumologues hospitaliers et 1 groupe de pneumologues ambulatoires. Les thèmes abordés furent la définition de la BPCO, les représentations de la maladie et du patient atteint de BPCO, le sevrage tabagique, l'utilité du traitement, les indications et outils diagnostiques, les rôles respectifs du MG et du pneumologue, la communication entre eux et le parcours de soins du patient. Les connaissances exprimées des MG sur la définition spirométrique et la technique d'EFR étaient imprécises. Le diagnostic était souvent évoqué sur des symptômes. L'intérêt de traiter la BPCO et donc l'intérêt de la diagnostiquer n'étaient pas consensuels. Les praticiens se disaient découragés dans cette prise en charge. Les opinions exprimées sur le rôle du MG dans la réalisation des EFR variaient selon la motivation du médecin, l'accès au soins secondaires sur le territoire et ses correspondants. La coopération interprofessionnelle était abordée avec la volonté partagée d'augmenter la plus-value de la consultation pneumologique pour le MG. Le champ de compétences des spécialités et le partage des tâches ont été débattus, dans le contexte de l'organisation des soins. Conclusion Les MG et les pneumologues s'accordaient sur l' importance de penser à la BPCO plus tôt et plus souvent, avant de penser au praticien réalisant les EFR. Malgré des recommandations sur le parcours de soins, il existait un décalage entre les attentes de chacun. Une méthode de consensus pourrait aboutir à des propositions concrètes d'amélioration du parcours de soins du patient.
Présentation : Communications Orales
Thème : Cancer: dépistage et organisation des soins
Titre : Circonstances de délivrance du test Hemoccult, une étude ancillaire du projet ECOGEN
Mots-clés : Dépistage - Cancer - colorectal - Hemoccult
Auteur : Aurelie URENA-DORES, DMG Paris Diderot - Paris 7
Co-Auteurs : A Urena-Dores, J Gelly, J Le Bel, A Mercier, L Letrillart, I Aubin-Auger
Objectif Evaluer le nombre de motifs de consultations associés à la remise du test Hemoccult dans le cadre du dépistage organisé du cancer colorectal et estimer l'impact de la remise du test sur la durée globale de consultation. Déterminer le pourcentage de consultations où le test est remis à l'initiative du médecin et comparer ces consultations à celles où le test est remis à la demande du patient. Méthode Participation à l'étude ECOGEN, étude observationnelle transversale multicentrique réalisée en population de médecine générale. 54 internes en stage de médecine générale ont recueilli et codé selon la Classification Internationale des Soins Primaires 2e édition, le contenu des consultations de leurs maîtres de stage, une journée par semaine pendant 5 mois. Sélection et analyse des consultations avec remise du test Hemoccult. Résultats obtenus 20781 consultations ont été saisies et analysées, 179 consultations comportaient une remise du test Hemoccult. En moyenne 2,64 IC95% [2,40-2,88] problèmes de santé étaient abordés en plus de la remise du test. Les consultations avec remise du test Hemoccult étaient, en moyenne, plus longues de 2.03 minutes IC95% [0.84 – 3.21] que les consultations sans remise de test (p=0.001). 70% des tests ont été remis à la demande du patient vs 30% à l'initiative du médecin. La durée de consultation et le nombre de problèmes associés étaient similaires dans les deux groupes. Conclusion Cette étude confirme que les médecins généralistes (MG) ont plusieurs autres problèmes à traiter lors de la consultation en plus de la remise du test Hemoccult. La durée globale de consultation est peu allongée par la remise du test, ceci est un argument fort à présenter pour encourager les MG à participer plus activement au dépistage du cancer colorectal.
Présentation : Communications Orales
Thème : Cancer: dépistage et organisation des soins
Titre : Inégalités sociales de dépistage en population guadeloupéenne : l'exemple du frottis cervicovaginal
Mots-clés : Dépistage - Social - Cancer
Auteur : Philippe CARRèRE, Faculté de médecine Hyacinthe Bastaraud, Université des Antilles et de la Guyane
Co-Auteurs : P Carrère, N Halbert, J Hélène-Pelage, T Lang
La mortalité par cancer du col de l'utérus reste élevée aux Antilles françaises. Notre objectif était d'estimer le taux de couverture du dépistage du cancer du col de l'utérus en Guadeloupe et la relation entre défaut de dépistage et facteurs socioéconomiques. Nous avons utilisé les données d'une étude transversale menée en 2007 en échantillon représentatif de la population guadeloupéenne (441 femmes,25-64 ans). Le taux de couverture était défini comme la proportion de femmes déclarant avoir réalisé un frottis cervicovaginal (FCV) depuis moins de 3 ans, le défaut de dépistage par l'absence de FCV dans les 3 dernières années. Sur données déclaratives, le taux de couverture du dépistage du cancer du col a été globalement estimé à 87,9%, soit 78,7% chez les femmes de niveau d'éducation limité au primaire contre 89,3% chez celles d'éducation secondaire ou supérieure (p:0,020), et 79,6% chez les femmes de niveau de revenu limité au revenu minimum d'insertion (RMI) contre 88,9% chez celles de revenu supérieur (p:0,061). Après ajustement sur âge et région de résidence, l'OR de défaut de dépistage a été estimé à 3,69 chez les femmes de niveau d'éducation limité au primaire comparativement à celles d'éducation secondaire ou supérieure (p:0,003), et 1,87 chez les femmes de niveau de revenu limité au RMI comparativement à celles de revenu supérieur (p:0,121). Dans cet échantillon représentatif de la population guadeloupéenne, taux de couverture du dépistage du cancer du col de l'utérus et inégalités sociales à l'égard de ce dépistage étaient comparables à ceux observés en population française métropolitaine. Un meilleur accompagnement devrait être accordé aux femmes les plus à risque de ne pouvoir se conformer aux parcours de soins qui leur sont proposés. Le modèle du patient navigator pourrait y aider.
Présentation : Communications Orales
Thème : Cancer: dépistage et organisation des soins
Titre : Pourquoi des patients à haut risque de mélanome ne suivent-ils pas une proposition de consulter un dermatologue ?
Mots-clés : Dépistage - Parcours - de - soins - Comportement
Auteur : Cédric RAT, DMG Nantes
Co-Auteurs : C Rat, M Monegier Du Sorbier, G Quereux, A Gaultier, A Bonnaud-Antignac, A Khammari, B Dreno, Jm Nguyen
Objectif Evaluer le profil de patients qui n'ont pas consulté le dermatologue, alors que 1) ce sont des patients à haut risque, 2) ils avaient initialement accepté d'être inclus dans un programme de dépistage ciblé du mélanome et 3) leur médecin les a adressé après les avoir examinés. Méthode Etude transversale menée auprès de 1506 patients à haut risque de mélanome sélectionnés par le SAMScore, et adressés chez le dermatologue sur la période Avril-Octobre 2011. Le fait d'avoir consulté le dermatologue a été évalué sur la période Janvier-Avril 2012. Les données démographiques et les variables du modèle des croyances en santé ont été testées par le biais d'une régression logistique multivariée. Résultats obtenus 58.4% des patients à haut risque ont finalement consulté le dermatologue. 9.9% des patients ont rapporté que la recommandation de consulter n'était pas claire. Les caractéristiques des patients non-adhérents étaient : âge plus faible, ouvriers ou employés, niveau d'éducation plus faible (OR=1.58;[1.13-2.21], ne savaient pas qu'un mélanome est un cancer (OR=1.78;[1.16-2.73]), n'avaient pas reçu préalablement d'informations sur le mélanome par un médecin (OR=1.92; [1.37-2.70]), n'avaient pas peur de de résultats anormaux (OR=2.00; [1.76-2.29]), n'avaient pas le temps de prendre rendez-vous (OR=2.00; [1.76-2.29]), avaient été confrontés à des délais très longs lors de la prise de rendez-vous (OR=1.31; [1.16-1.48]). Conclusion Il existe un profil de patients jeunes, actifs qui ne se sentent pas concernés par le mélanome. Ces patients interrompent le parcours de soin en ne consultant pas un dermatologue. L'information et l'éducation réalisées par le médecin généraliste sont des facteurs permettant d'améliorer l'adhésion à la prise en charge.
Présentation : Communications Orales
Thème : Cancer: dépistage et organisation des soins
Titre : Regards de patients atteints de cancer sur la pratique de la pluridisciplinarité durant la phase thérapeutique initiale
Mots-clés : pluridisciplinarité - cancer - organisation - des - soins
Auteur : Guillaume COINDARD, Université Paris-Sud
Co-Auteurs : Guillaume Coindard, Anne Vega, Vincent Rubio, Myriam Joel-Lauf, Clément Méric, Jerôme Barrière, Philippe Combessie, Rissane Ourabah
Objectif La pratique de la pluridisciplinarité fait actuellement partie des déterminants de la qualité des soins en oncologie. Parallèlement, la médecine générale est chargée par les politiques sociales françaises d'assurer la coordination des soins ambulatoires et se retrouve incluse de fait dans cette pluridisciplinarité. En pratique, peu d'études se sont intéressées à la façon dont les patients atteints de cancer utilisaient le système de soins et avaient incorporés l'usage de la pluridisciplinarité. Méthode Une étude qualitative interuniversitaire et pluridisciplinaire par entretiens semi-dirigés auprès de cinquante patients suivis dans deux centres de lutte contre le cancer a été réalisée afin de déterminer quelles stratégies les patients mettaient en uvre pour répondre à leurs besoins de soins durant la phase thérapeutique initiale de leur cancer. Résultats obtenus Les résultats ont révélé une grande diversité dans l'utilisation du système de soins, largement en lien avec la classe sociale. Les principaux recours ont été l'oncologue ou le service d'hôpital de jour, les services d'urgence et les psycho-oncologues pour le soutien moral. Les médecins généralistes, plébiscités pour leur disponibilité, leur proximité et la connaissance de leurs patients, gardent une place de choix pour dans les recours psychologiques, sociaux et parfois médicaux. Les patients ont également très largement sollicité leur famille, leurs proches et les médias numériques. Nous avons relevé par ailleurs une incompréhension globale de l'organisation du système de soins sous-tendue par un manque d'information sur les possibilités d'intervention des différents professionnels de santé, aussi bien à l'hôpital qu'en ville. Conclusion Au final, cette étude donne à voir sous un autre jour l'usage de la pluridisciplinarité. Est-elle un outil au service des patients ou des professionnels de santé ?
Présentation : Communications Orales
Thème : Collaborations interprofessionnelles: des expériences et des questions
Titre : Cohabiter avec les médecines alternatives et complémentaires
Mots-clés : Médecine - alternative - et - complémentaire - recherche - qualitative - interaction
Auteur : Benoit CAMBON, CNGE
Co-Auteurs : B Cambon
Objectif Explorer les modalités des interactions entre MAC et médecine conventionnelle du point de vue des médecins généralistes conventionnels (MG-C) et des praticiens de MAC. Méthode Cette recherche qualitative a été menée par entretiens semi-dirigés auprès de 26 professionnels : 9 MG-C, 7 médecins praticiens de MAC et 10 thérapeutes MAC non-médecins, en Auvergne. Les entretiens ont été enregistrés et retranscrits intégralement. Un codage puis une analyse thématique a été réalisé indépendamment par 2 chercheurs qui ont croisés ensuite leurs résultats. Résultats obtenus Praticiens MAC et médecins conventionnels reconnaissaient tous avoir très peu d'interactions. Les MG-C orientaient peu vers les praticiens MAC. Réciproquement les praticiens MAC exprimaient des difficultés à réadresser aux praticiens conventionnels. Le manque de collaboration était lié à un défaut de reconnaissance des MAC et des thérapeutes non-médecins, une méconnaissance de l'apport des MAC, un manque d'échanges entre praticiens, un dialogue restreint entre patients et médecins, un manque de lisibilité des formations en MAC. La plupart des participants souhaitaient améliorer cette collaboration pour rendre leur complémentarité opérationnelle et sécuriser les soins. Démarginaliser les MAC en reconnaissant mieux leurs apports et leurs praticiens était un souhait de tous les interlocuteurs. Ils proposaient pour cela l'adaptation de la formation de chacun, l'obligation déontologique pour les praticiens MAC, une rencontre autorisant la collaboration interprofessionnelle. Conclusion Les praticiens MAC et MG conventionnels regrettaient leur manque de communication et pensaient qu'une amélioration de leurs échanges pouvait rendre service aux patients.
Présentation : Communications Orales
Thème : Collaborations interprofessionnelles: des expériences et des questions
Titre : Grossesse et expositions professionnelles : anticiper les risques par une communication efficace entre la femme, son médecin généraliste et le médecin du travail.
Mots-clés : Grossesse - Risques - professionnels - Médecin - généraliste
Auteur : Sandrine ARNAUD, Observatoire régional de la santé PACA
Co-Auteurs : S Arnaud, D Bonnet, M Cavin-Rey, D Charrier, C Chau, K Coulibaly, L Cravello, G François, G Gentile, L Guldner-Barrière, M Hassler, M Husson, A Landi, C Landret, Mp Lehucher-Michel, E Milella, T Rico, P Sabrou, I Sari-Minodier, R Sebbah, P Verger, A Viau
Description claire et complète de l'expérience Les femmes enceintes peuvent travailler dans un environnement à risque pour elles-mêmes et leur enfant à naitre. Il est nécessaire de s'assurer de l'innocuité de leur travail pour la grossesse, au mieux, avant la conception. Le médecin généraliste est en première ligne pour informer ces femmes et conseiller, si besoin, une consultation précoce auprès du médecin du travail pour étudier le poste de travail; celui-ci, tenu au secret médical, est souvent informé tardivement de la grossesse. Une collaboration entre un groupe régional pluridisciplinaire de médecins/acteurs de prévention, un département universitaire de médecine générale, des gynécologues-obstétriciens du CHU, le réseau de périnatalité et l'école de maïeutique a été instaurée en 2012-2013 pour sensibiliser les professionnels de santé au repérage d'un risque éventuel lié au travail chez ces femmes. Une fiche de conduite à tenir a été rédigée collégialement, comportant une aide à l'interrogatoire (exemples de questions à poser, utile pour une visite pré-conceptionnelle), des éléments pratiques pour contacter le médecin du travail et les autres experts/ressources en cas de problèmes, les principaux risques (physiques, chimiques, biologiques…), la liste des travaux interdits pendant la grossesse... Caractère original et innovant de l'expérience Le groupe pluridisciplinaire, original en France, favorise par ses formations santé-travail les échanges entre médecins généralistes, médecins conseils, médecins du travail, par bassin d'exercice. Il fournit des outils aidant le médecin généraliste dans la prise en charge médico-sociale des patient(e)s, notamment pour la grossesse. Enseignements tirés de l'expérience La nouveauté du thème grossesse et travail, constatée lors des collaborations, nécessite de sensibiliser les professionnels de santé concernés : médecins généralistes, gynécologues-obstétriciens et sages-femmes. Conclusion Informer les médecins pour sensibiliser les femmes en âge de procréer aux risques éventuels du travail pour la grossesse, pour bénéficier des mesures de prévention préconisées par le médecin du travail dès qu'elles se savent enceintes.
Présentation : Communications Orales
Thème : Collaborations interprofessionnelles: des expériences et des questions
Titre : La réunion de concertation pluriprofessionelle (RCP) :un outil possible pour dynamiser un pôle de santé
Mots-clés : réunion - de - concertation - pluriprofessionnelle - plaie - chronique - pôle - de - santé
Auteur : Fabienne BILLIAERT, MG form
Co-Auteurs : Fabienne Billiaert
Description claire et complète de l'expérience Le projet vise à dynamiser un pôle de santé en améliorant la prise en charge des patients ayant un pansement qui pose un problème. Un protocole est co-écrit par l'équipe en se référant au protocole HAS FFMSP de 2010 sur les ulcères veineux, à la recommandation HAS du bon usage des pansements (2011) et aux outils de coordination (HAS 2012).Nous rédigeons une fiche navette qui permet le compte rendu, le suivi qualitatif et quantitatif des RCP. L'agent d'accueil gère l'organisation. Le patient est reçu sur rendez-vous conjointement par le MG, son infirmier et un infirmier référent. La RCP donne lieu à un plan personnalisé de soins. Réalisation :1 RCP en janvier 2013 touchant 4 patients avec 6 professionnels. Caractère original et innovant de l'expérience La RCP est très rarement employée en ambulatoire. Elle permet l'implication du patient, la confrontation des pratiques, l'accompagnement du projet de soins. La mise en uvre est facile. Elle permet la mise en place d'une démarche qualité. C'est une méthode de DPC citée par la HAS. Enseignements tirés de l'expérience La fiche navette satisfait aux 16 messages-clefs de la recommandation (plaie chronique HAS 2010). La RCP a permis l'examen en commun du patient et la collaboration. Les freins sont la distance géographique, la faible rémunération dans le cadre NMR, le défaut d'implication des IDE du patient, le temps à y consacrer. Conclusion La RCP centrée sur un patient souffrant de plaie chronique est une méthode facilement réalisable et transposable telle que décrite dans cette Retour d'expérience
Présentation : Communications Orales
Thème : Collaborations interprofessionnelles: des expériences et des questions
Titre : Les attentes des Professionnels de Santé et des patients concernant l'utilisation d'un cahier de liaison de cancérologie distribué en région : étude qualitative.
Mots-clés : Cancérologie - Dossier - de - soins - Coopération - médicale
Auteur : Céline BAYARD, UFR MEDECINE CAEN
Co-Auteurs : Céline Bayard, Céline Besnier, Sylvie Aulanier
Objectif Recueillir les attentes des professionnels de santé et des patients en ambulatoire concernant le dossier de liaison en cancérologie diffusé et testé. Méthode Les professionnels de santé des patients ayant reçu le cahier de liaison, ont été invités à participer aux Groupes Nominaux de consensus. Les groupes mono professionnels ont été complétés via les institutions électives, puis par cooptation en diversifiant les lieux d'exercice. La question posée était : « Le classeur de liaison en cancérologie a pour but d'améliorer la qualité du suivi interprofessionnel. Quel doit en être le contenu pour que vous vous en serviez ? » Les groupes ont été réunis à la faculté de médecine, pendant 90 mn avec un animateur, en présence des 2 chercheurs. A partir du recueil des propositions individuelles, le groupe a procédé à un travail de clarification, puis un vote anonyme et pondéré a permis de dégager des résultats d'énonciation, de fréquence et de priorité. L'enregistrement de la discussion des résultats a permis l'analyse thématique en double codage. Les oncologues n'ont pas répondu aux sollicitations répétées. Résultats obtenus Pharmaciens et infirmiers donnent la priorité aux données médicales Infirmiers et médecins donnent la priorité au projet de vie et souhaits du patient Les professionnels, surtout les médecins recherchent le répertoire des professionnels du parcours de soin. Ils craignent la divulgation des données, à des tiers non choisis par le patient. Les patients sont en quête d'information médicale, de ressources de soins de support. Généralistes et patients identifient le cahier comme un moyen d'échange interprofessionnel Oncologues : aucune donnée n'a pu être recueillie Conclusion Au terme de ce test, les auteurs recommandent de : Discuter l'accès sécurisé des données médicales aux paramédicaux, Centrer le dossier de liaison sur la fonction de communication Motiver les professionnels à s'investir dans l'échange collaboratif et l'accompagnement du patient
Présentation : Communications Orales
Thème : Collaborations interprofessionnelles: des expériences et des questions
Titre : Partage des tâches entre médecins généralistes et infirmiers en première ligne de soins: recherche de pistes applicables à un centre de santé
Auteur : Hélène DISPAS, Université de Liège
Co-Auteurs : Dr Hélène Dispas
Objectif Introduction Les Retour d'expériences de partage des tâches entre médecins et infirmiers se multiplient, et le nombre de publications sur le sujet témoigne du questionnement des décideurs et des acteurs de terrain. Le contexte associant pénurie de professionnels de première ligne, croissance des besoins de la population, et recherche identitaire des médecins généralistes et des infirmiers crée un besoin de réorganisation des professions. Objectif Réaliser une synthèse des connaissances actuelles et rechercher des modalités pratiques de partage des tâches applicables à un centre de santé intégré (maison médicale). Méthode Analyse qualitative de deux focus groupes mono-disciplinaires d'infirmiers et de médecins généralistes, appartenant à huit centres de santé. Les thèmes suivants ont été abordés : Retour d'expériences vécues, idées pour l'avenir, et critique de quatre exemples proposés au départ d'une recherche bibliographique : promotion de la santé, populations-cible (ex: diabétiques), coordination et gestion, et fonctions cliniques polyvalentes. Résultats obtenus Les professionnels ont présenté le partage des tâches comme un changement de paradigme : il faut accepter que le rôle central, de premier recours, du médecin généraliste soit partagé avec l'infirmier, casser les liens hiérarchiques entre les deux professions ainsi que faire le deuil d'une partie de ses fonctions. Ils étaient attachés au partage de tâches (complémentarité) plutôt qu'à la substitution (transfert ou délégation de tâches). Ils ont souhaité prendre en compte l'acceptabilité pour les patients, et le point de vue des autorités de santé a été discuté. Une liste d'Retour d'expériences ainsi qu'une synthèse des freins, leviers, avantages et inconvénients de telles pratiques ont été rédigées. Conclusion Le partage des tâches mobilise la représentation du rôle professionnel des soignants. De nombreux facteurs contextuels influencent les Retour d'expériences, les rendant peu transposables. Chaque situation doit partir d'une analyse des besoins locaux et d'une discussion avec les acteurs de terrain et les patients. L'efficience de ces pratiques reste incertaine.
Présentation : Communications Orales
Thème : Conduites addictives, évaluation et prise en charge
Titre : Caractéristiques des personnes utilisant la cigarette électronique
Mots-clés : E.cigarette - substitution - perspectives
Auteur : Jean-Luc MARTIN, CSAPA
Co-Auteurs : Martin J.L, Ibanez G, Even P
Objectif Objectif de l'étude : Décrire une population utilisant la cigarette électronique et les motivations de ce choix. Comparer les profils des personnes selon leur comportement tabagique. Méthode Méthode : Une étude épidémiologique transversale a été menée sur 5 mois auprès de personnes fréquentant des lieux publics tels que : des bars, des places publiques, des magasins de cigarette électronique, des centres de santé. Toute personne majeure ayant essayé au moins une fois la cigarette électronique pouvait être inclus dans l'étude. Résultats obtenus : Cent personnes ont accepté de répondre à cette étude dans douze communes différentes dont Paris et six de ses arrondissements. Les personnes interrogées étaient en majorité des hommes. L'âge moyen était de 36.8 ans, la majorité d'entre elles étaient nées en France. Près d'une personne sur deux a essayé la cigarette électronique dans l'objectif d'être abstinente dans un an. Un quart d'entre elles se voyaient « sans nicotine » ou bien consommatrice uniquement de cigarette électronique. Les femmes avaient plus tendance à fumer les deux types de cigarettes (électroniques et classiques) de façon concomitante. Conclusion La cigarette électronique présente des qualités potentielles en tant que substitut au tabac. Pour autant, elle n'est pas toujours consommée dans la perspective d'un sevrage nicotinique.
Présentation : Communications Orales
Thème : Conduites addictives, évaluation et prise en charge
Titre : Efficacité d'un outil d'évaluation des consommations de substances pour la prise en charge des patients sous buprénorphine en médecine générale. Etude ESUB-MG. Protocole d'un essai randomisé en cluster.
Mots-clés : Addiction - aux - opiacés - Test - urinaire - Protocole
Auteur : Julie DUPOUY, Département Universitaire de Médecine Générale de Toulouse
Co-Auteurs : Julie Dupouy, Maryse Lapeyre-Mestre, Joëlle Micallef, Emilie Bérard, Stéphane Oustric
Objectif La prise en charge des patients substitués par buprénorphine repose principalement sur le médecin généraliste. L'évaluation des consommations de substances psychoactives est un élément important pour mettre en place cette prise en charge. L'interrogatoire du patient et l'examen clinique sous estiment la consommation de ces substances. L'utilisation des tests urinaires de dépistage des substances psychoactives (TUD) pourraient améliorer cette évaluation. L'objectif de notre étude est d'évaluer l'intérêt de la réalisation des TUD au cabinet du médecin généraliste sur le maintien à 6 mois sous buprénorphine de patients incidents. Méthode Le protocole d'une étude interventionnelle nationale est présenté. Cet essai clinique randomisé en cluster sera mené en médecine générale. Les médecins généralistes (niveau cluster) seront randomisés en 2 groupes et incluront des patients majeurs consultant pour une initiation de buprénorphine. L'intervention est la réalisation de TUD au cabinet des médecins après formation à la réalisation de ces tests. Le critère d'évaluation principal est le taux de maintien à 6 mois des patients sous buprénorphine. Cet essai est financé par un PHRC national. Résultats attendus Nous présumons que les patients du groupe Intervention auront un taux de maintien à 6 mois plus important que ceux du groupe Témoin. Cette hypothèse est basée sur des travaux de pharmacoépidémiologie déjà réalisés, notamment des cohortes observationnelles sur bases de données. Conclusion Les retombées attendues sont une amélioration de la prise en charge des patients dépendants aux opiacés. Celle-ci pourrait avoir des conséquences cliniques pour les patients en terme de réduction de la morbi-mortalité.
Présentation : Communications Orales
Thème : Conduites addictives, évaluation et prise en charge
Titre : Intérêt des tests urinaires de dépistage des substances psychoactives (TUD) pour la prise en charge médicale des patients consommant des substances ou des médicaments psychoactifs : une revue systématique de la littérature
Mots-clés : Addiction - Test - urinaire - Revue - systématique
Auteur : Julie DUPOUY, Département Universitaire de Médecine Générale de Toulouse
Co-Auteurs : Julie Dupouy, Vincent Memier, Hélène Catala, Michel Lavit, Stéphane Oustric, Maryse Lapeyre-Mestre
Objectif En addictologie, l'évaluation des consommations de substances psychoactives est un élément important. Néanmoins, l'interrogatoire du patient et l'examen clinique sous estiment ces consommation. L'utilisation des tests urinaires de dépistage des substances psychoactives (TUD) pourraient améliorer cette évaluation. L'objectif de cette étude était d'évaluer si la réalisation de TUD modifiait la prise en charge médicale des patients. Méthode Une revue systématique des essais cliniques, études quasi-randomisées et observationnelles a été réalisée, selon les recommandations internationales PRISMA, sur plusieurs bases de données : PubMed, ISI Web of Science, PsycINFO, Cochrane database of systematic reviews, Cochrane central register of controlled trials, Cochrane Drugs and Alcohol group et National Institute of Drug Abuse. Deux relecteurs ont sélectionné indépendamment les articles selon des critères d'inclusion précis. Les données des articles inclus ont été extraites à l'aide d'une grille standardisée. Leur qualité a été évaluée par des échelles validées (score développé Starrels et al., GRADE, CONSORT et STROBE). Une synthèse qualitative a été menée. Résultats obtenus Sur 6046 articles identifiés, 8 ont été inclus : 1 essai clinique randomisé, 2 études quasi-expérimentales type avant/après, 1 cohorte, et 4 études transversales descriptives. Ces études de qualité faible à moyenne ont montré que la réalisation des TUD entrainait peu ou pas de modification de prise en charge dans des populations de patients en centre anticancéreux, en centre antidouleur, en service de médecine, aux urgences psychiatriques ou médicales, et en médecine ambulatoire. Les critères de jugement de ces études étaient hétérogènes et subjectifs. Conclusion Les études évaluant l'impact des TUD sur la prise en charge des patients sont rares et de faible qualité, ne suffisant pas à montrer un intérêt à leur réalisation. Des études pragmatiques d'intervention avec des critères de jugement objectifs sont nécessaires pour soutenir l'utilisation de ces tests afin d'améliorer le soin et la santé de ces patients.
Présentation : Communications Orales
Thème : Conduites addictives, évaluation et prise en charge
Titre : Les jeunes de 15 ans qui passent le plus de temps devant les écrans ont il des conduites à risques ? Une enquête auprès de 2 000 adolescents.
Mots-clés : Adolescent - Comportement - Dépistage
Auteur : Anne-Laure HEINTZ, DMG Poitiers
Co-Auteurs : Heinz Anne-Laure Binder Philippe
Objectif Avec les ordinateurs , Internet et le téléphone mobile, de nouveaux comportements d'adolescents sont apparus. De nombreux parents s'inquiètent du temps que leurs adolescents passent devant leurs écrans quotidiennement et demandent conseil à leur généralistes à propos du retentissement ou de la signification d'un tel comportement. La durée quotidienne passée à jouer devant une console vidéo, à regarder la télévision, à communiquer sur Internet ou à téléphoner sur son téléphone mobile est-elle liée à des consommations à risque, à une vie sexuelle précoce, à des tentatives de suicide ou à des bagarres ? Est-ce une question pertinente en consultation ? Méthode Deux mille jeunes de 15 ans ont été listés par le ministère de l'éducation nationale au sein de 200 établissements scolaires publics tirés au sort dans deux régions administratives françaises. Ils ont répondu à un auto-questionnaire à 88 items en condition d'examen en juin 2012. Ce questionnaire était celui de l'enquête internationale Health Behaviour In School-Aged Children. Résultats obtenus Les établissements scolaires qui ont répondu selon les spécifications de l'étude étaient 190 ; et 1873 questionnaires recueillis furent exploitables. A 15 ans, le temps quotidien déclaré à communiquer avec le téléphone mobile est très significativement lié avec la fréquence des conduites à risque déclarées. Parmi ceux qui déclarent passer 5h et plus par jour au téléphone, 49% ont eu une ou des conduites à risque, 8% n'en n'ont jamais eu. Parmi ceux qui déclarent passer 1h par jour maximum, l'écart est de 17% - 66%. Le temps passé devant les autres écrans ne varie pas significativement selon les comportements à risque des adolescents. Conclusion Il y a lieu de conseiller les parents à s'intéresser essentiellement au temps passé par leurs adolescents à utiliser leur téléphone portable. La question du temps passé au téléphone portable doit systématiquement faire partie de la consultation avec les adolescents.
Présentation : Communications Orales
Thème : Conduites alimentaires: des regards différents
Titre : Le dépistage de la surcharge pondérale chez les collégiens à M'saken
Mots-clés : Obésité - collégien - Dépistage
Auteur : Benzarti FATEN, ministère de la santé
Co-Auteurs : Benzarti Faten, Bouraoui Olfa, Saafi Najoua, Ben Romdhane Mounira, Graa Fethi
Objectif Objectifs déterminer chez les collégiens de M'saken : - la prévalence des surcharges pondérales - les habitudes alimentaires : consommation de fruits et légumes - et l'activité physique Méthode étude descriptive dans les sept collèges de la région de M'saken, portant sur tous les élèves inscrits pour l'année scolaire 2009-2010. - mesure du poids et de la taille de chaque élève ; - un questionnaire concernant leurs habitudes alimentaires, la pratique d'une activité physique et le tabagisme . Pour les élèves de moins de 18 ans les critères de Cole ont été adoptés pour le dépistage de la surcharge pondérale (surpoids et obésité). Résultats obtenus - 4425 collégiens répartis dans sept collèges ont répondu à notre questionnaire dont l' âge varie entre 11 à 19 ans . - Le sexe féminin est plus représenté (51.9%). -L'étude a révélé une surcharge pondérale chez 17% des élèves (n=753 élèves) et une obésité chez 4.7% des collégiens (n=206 élèves). -29.1% des réponses ont révélé une consommation quotidienne inférieure à 5 portions de légumes et fruits. 5.5% n'ont jamais consommer de légumes . - 7 % des collégiens ne pratiquent pas de sport et que 52.2% des élèves restent plus de trois heures devant un écran télé ou ordinateur chaque jour après une journée d'étude. -16.8% des collégiens fumeurs. Conclusion Cette étude nous a permis de déterminer la prévalence de la surcharge pondérale chez les collégiens de M'saken et de déterminer leurs habitudes alimentaires et leur style de vie et d'identifier les défaillances afin de pouvoir définir des stratégies d'action dans le cadre d'un programme d'éducation sanitaire en milieu scolaire.
Présentation : Communications Orales
Thème : Conduites alimentaires: des regards différents
Titre : Comment fonctionne l'interactionnisme symboliques entre médecins et patients diabétiques de type 2 lors d'une démarche éducative d'approche centrée patient ? (Etude qualitative)
Mots-clés : interactionnisme - symbolique - approche - centrée - patient - compréhension - commune
Auteur : Alain MOREAU, CNGE
Co-Auteurs : Alain Moreau
Objectif La relation médecin patient peut s'exprimer sur la forme d'un interactionnisme symbolique (issu de la sociologie phénoménologique) dans lequel chacun propose à l'autre une « façade » symbolique pour élaborer son « personnage » sur la scène sociale de la consultation médicale, facilitant ou freinant l'alliance thérapeutique et les changements de comportements. Pour comprendre comment fonctionne cette interactionnisme, nous avons souhaité créer une situation « expérientielle » de « dramaturgie médicale » entre patients diabétiques de types 2 et leurs médecins traitants dans le cadre d'une démarche éducative d'approche centrée patient. Méthode Nous avons comparé et analysé les discours de 10 patients diabétiques de type 2 et de leur 5 médecins traitants sur leur interaction pour en dégager les « représentations - personnages », la «compréhension commune » et son impact sur la relation. Cette étude s'est faite selon les standards de la méthodologie qualitative avec analyse thématique et triangulation des données à l'aide du logiciel NVivo 8. Résultats obtenus Cette étude a permis de décrire différentes situations de concordance ou discordance dans la compréhension commune du problème-diabète , les attentes partagées, la relation de confiance, favorisant ou freinant l'alliance thérapeutique. Par exemple, certains « personnages » de type « Dr Régime-Ya qu'à- Faut que » sont freinateurs de changement de comportement alors que des personnages de type « Dr Cadrant » ou « Dr paternaliste » peuvent être facilitateur de changement de comportement en fonction des attentes du patient. Conclusion S'intéresser au « personnage- façade symbolique » que médecin et patient « jouent » dans leur interaction permet de mieux comprendre les enjeux de la relation thérapeutique sur le plan transférentiel en particulier. L'interactionnisme symbolique interpelle la réflexivité et la résonance émotionnelle du médecin « comme personne sociale» lui permettant de se mettre en position systémique « méta » favorable au changement.
Présentation : Communications Orales
Thème : Conduites alimentaires: des regards différents
Titre : Perceptions par les médecins généralistes de leur rôle dans le diagnostic et la prise en charge des patients atteints de troubles des conduites alimentaires
Mots-clés : troubles - des - conduites - alimentaires - Perception - médecin - theorisation - ancrée
Auteur : Jean Sébastien CADWALLADER, DUMG Tours
Co-Auteurs : Jean Sébastien Cadwallader, Prune Medina, Alexandrine Bonnigal, Jean Pierre Lebeau, Caroline Huas
Objectif Décrire les perceptions des MG de leur rôle dans le diagnostic et la prise en charge des patients atteints de TCA. Méthode Etude observationnelle qualitative collaborative réalisée à partir d'un échantillonnage national raisonné à variation maximale. 19 entretiens téléphoniques semi dirigés de MG adhérents à la SFMG et ayant rencontré au moins une fois un patient atteint de TCA ont été réalisés. L'analyse par théorisation ancrée a été faite par trois investigateurs dans l'ensemble des étapes de codage sur le logiciel Nvivo10. Résultats obtenus Les définitions personnelles des TCA des MG étaient souvent différentes des définitions de la HAS et du DSM V. Les MG y incluaient des critères plus personnels et subjectifs, centrés sur le patient. Le diagnostic était selon les MG facilité par la place de « médecin de famille ». Les patients décrits par les MG étaient toujours des jeunes femmes anorexiques, aucun cas de boulimie n'a été mentionné. La prise en charge des TCA leur paraissait longue et difficile avec un sentiment d'impuissance fréquemment rapporté. Cependant les MG ressentaient avoir un rôle important. Conclusion Cette étude a mis en évidence les difficultés ressenties par les MG dans la définition, le diagnostic et la prise en charge des TCA, même si la saturation des données n'a pu être totalement atteinte. Une étude similaire pourrait être menée auprès des patients. Ainsi, les recommandations actuelles pourraient être modifiées en tenant compte des besoins des MG et des patients.
Présentation : Communications Orales
Thème : Conduites alimentaires: des regards différents
Titre : Quelle est la place du médecin généraliste dans le repérage et le parcours de soins des adolescents atteints de troubles des conduites alimentaires (hors obésité) en soins secondaires en Indre et Loire ?
Mots-clés : Troubles - des - conduites - alimentaires - Parcours - de - soins - Médecin - généraliste
Auteur : Anna BOURREAU, DUMG de Tours
Co-Auteurs : Anna Bourreau, Sandrine Boustani Gaillard, Jean-Sébastien Cadwallader, Caroline Huas
Objectif Les troubles des conduites alimentaires (TCA) sont des pathologies difficiles à dépister et potentiellement sévères. Le parcours de soins de ces patients est mal connu, en particulier le rôle des médecins généralistes (MG). L'objectif était de décrire le parcours de soins des adolescents (12-19ans) souffrant de TCA, en particulier la place du MG en Indre et Loire. Méthode Méthode qualitative par entretiens semi structurés de personnels de santé parmi 9 institution prenant en charge des patients souffrant de TCA en Indre et Loire, préalablement identifiées. Retranscription intégrale et analyse des verbatim avec le logiciel Nvivo10© en théorisation ancrée. Un tiers des entretiens a été codé en double aveugle avec règlement des désaccords par consensus. Résultats obtenus 27 soignants (médecins, psychologues, infirmières…) ont été interrogés. La prise en charge des TCA était « bifocale » (médicale et psychiatrique), et parfois difficile à orchestrer. La prise en charge hospitalière ne concernait que l'anorexie mentale. La qualité des interactions entre les personnels de santé était variable, les parcours de soins aussi. Le rôle du MG était le suivi des enfants et des adolescents, le repérage des TCA, la coordination des soins et le suivi post hospitalisation. Il y avait une confusion entre MG, Médecin Traitant et pédiatre. Conclusion Le MG était identifié comme un acteur du parcours de soins des patients souffrant de TCA via leur repérage, leur orientation et leur suivi post hospitalier. La saturation des données n'ayant pas été atteinte, ce travail est à poursuivre
Présentation : Communications Orales
Thème : Conduites alimentaires: des regards différents
Titre : Regards des médecins généralistes sur la prise en charge des patients en excès de poids
Mots-clés : Surpoids - Relation - médecin/malade
Auteur : Denise FERRANDIZ, Université de Caen
Co-Auteurs : Denise Ferrandiz
Objectif Appréhender les regards que portent les médecins généralistes sur la pathologie, sur les stratégies thérapeutiques et sur leurs patients en excès de poids. Méthode Etude qualitative réalisée sur des entretiens semi-dirigés de médecins généralistes et traités par une méthode exploratoire objective : la méthode ALCESTE®. Résultats obtenus Trois points de vue différents et deux oppositions sociologiques sont mis en évidence. Un premier point de vue partagé plutôt par des médecins femmes ou des praticiens exerçant en groupe ou en situation d'excès de poids, considère essentiel le processus de conscientisation dès l'état de surpoids et une prise en charge basée sur des échanges avec une participation décisionnaire mutuelle. Le deuxième point de vue, partagé par des omnipraticiens normo-pondéraux est centré sur une guidance thérapeutique de patients présentant une obésité. Le dernier point de vue, partagé de manière prépondérante par des médecins hommes ou des praticiens exerçant seuls, fait ressortir essentiellement un sentiment d'inefficience face à la population évoluant dans une société consumériste. La première opposition sur le thème de la relation médecin-malade oppose une vision plutôt centrée soit sur le malade, soit sur la maladie. La seconde contraste une opinion de l'excès de poids comme une pathologie individuelle versus de société. Conclusion Un sentiment de dévalorisation de la pratique ressort de l'ensemble de l'étude du fait de limites énoncées par rapport au temps, à la formation, à l'isolement des praticiens d'une part, et d'autre part le déni et la non motivation des patients perçue par les médecins. Une transition sociologique des pratiques vers des échanges décisionnaires mutuels émerge, nécessitant une formation ciblée revalorisante des soignants.
Présentation : Communications Orales
Thème : De nouveaux tests pour la pratique?
Titre : évaluation d'une surveillance de l'INR en Ehpad par dispositif d'auto-mesure
Mots-clés : INR - anticoagulants - Ehpad
Auteur : Isabelle CIBOIS-HONNORAT, MGForm
Co-Auteurs : Isabelle.Cibois-Honnorat
Objectif Contexte: Une surveillance biologique régulière, par mesure de la coagulation du sang exprimée en International Normalized Ratio (INR) est indispensable pour les patients sous anti-coagulants. Seuls les patients dont l'INR se situe dans l'intervalle thérapeutique pendant au moins 70 % du temps, ont un traitement efficace : nécessité de prises de sang mensuelles ou plus fréquentes si l'INR n'est pas stable, parfois difficiles à effectuer chez des patients âgés aux veines fragilisées. Les dispositifs d'automesure affichent la valeur de l'INR, à partir d'une goutte de sang. Fiables, leur utilisation est autorisée chez les enfants hospitalisés. Une étude antérieure a montré la faisabilité en Ehpad Objectif: Evaluer l'impact sur l'INR d'une surveillance par auto-mesure en Ehpad Méthode 5 résidents en Ehpad, sous Fluindione, ont été suivis pendant 6 mois, avec INR capillaire tous les 15 jours et INR sanguin tous les 3 mois ; Comparaison avec les résultats des 6 mois précédents pour les mêmes patients, où seul l'INR sanguin était utilisé Calcul pour chacun du temps passé : - en zone thérapeutique (entre 2 et 3), - au-dessous (risque thrombotique) - au-dessus (>4), - en prévention thrombo-embolique (entre 2 et 4.5 ), - en zone dangereuse (> 4,5). Utilisation de la formule de Rosendaal, masque de saisie sous logiciel Excel, et Test du Student (p=0.04) ; Comptabilisation du nombre de prélèvements sanguins Comparaison avec INR sanguin tous les 3 mois Résultats obtenus - Fiabilité - périodes en zone thérapeutique et en prévention thrombo-embolique augmentées - Facilité d'utilisation ; Confort accru pour les résidents ; Sécurité renforcée - Coût accru pour l'Ehpad; mêmes résultats sur les mois suivants - L'étude nécessiterait un plus large échantillon Conclusion La HAS, en 2008, souhaitait le développement de cette stratégie de surveillance par auto-mesure. La proposer à population âgée en Ehpad, chez qui les prélèvements sont difficiles, qui bénéficient d'un encadrement médical, serait un début.
Présentation : Communications Orales
Thème : De nouveaux tests pour la pratique?
Titre : DEPITROD: étude de faisabilité d'un Test d'Orientation Diagnostic du VIH en médecine ambulatoire
Mots-clés : Dépistage - Test - rapide - VIH - Médecins - généralistes
Auteur : Sophie LOPES, Département Médecine Générale - Paris VII Denis Diderot
Co-Auteurs : Sophie Lopes, Pauline Jeanmougin, Jean-Pierre Aubert, Elisabeth Bouvet
Objectif Evaluer la faisabilité du dépistage du VIH au moyen du test rapide d'orientation diagnostic (TROD) INSTI© en médecine générale. Méthode Etude prospective interventionnelle quantitative réalisée auprès de médecins généralistes sur un territoire délimité par la Corevih. Le critère primaire d'évaluation était le taux de réalisation du TROD correspondant au rapport entre le nombre de TROD effectués et le nombre de patients non connus séropositifs pour le VIH vus durant la période. Les critères secondaires étaient: la satisfaction des patients, la satisfaction des médecins et le recueil des difficultés. Après une formation à leur utilisation et un rappel des indications élargies du dépistage du VIH, les médecins devaient proposer des TROD aux patients de leur choix. Résultats obtenus Vingt-huit médecins ont participé et 21 médecins ont réalisé 140 TROD entre avril et juin 2013. Les patients étaient âgés en moyenne de 39,6 ans et 25 % d'entre eux n'avaient jamais été dépistés auparavant. Le taux de réalisation par médecin était de 1.2 %. Les patients se déclaraient satisfaits ou très satisfaits du TROD dans 98,5 % des cas et 96,4 % recommandaient cette technique de prélèvement. Parmi les 21 médecins ayant réalisé des TROD, 74,5 % se disaient globalement satisfaits ou très satisfaits, 81 % étaient prêts à poursuivre leur utilisation. Les principales difficultés rencontrées ont été le recueil du sang, la préférence pour un bilan IST complet et le manque de temps en consultation. Conclusion Le TROD INSTI© apparait comme une alternative à la sérologie classique, appréciée par les patients et réalisable en consultation de médecine générale. En dépit des difficultés rencontrées, les médecins semblent prêts à poursuivre leur utilisation. La formation des médecins parait essentielle pour limiter les obstacles à la réalisation du TROD.
Présentation : Communications Orales
Thème : De nouveaux tests pour la pratique?
Titre : Intérêt limité des TROD dans le dépistage du VIH en Médecine Générale
Mots-clés : Dépistage - VIH - TROD
Auteur : Claire POIRIER, Université François Rabelais, CHU TOURS
Co-Auteurs : Claire Poirier, Jp. Lebeau, G. Gras, L. Guillon, E. Huard, Jf. Dailloux, G.Lemoal, L. Bernard
Objectif Définir la faisabilité et l'acceptabilité des TROD (Tests Rapides d'Orientation Diagnostique du VIH) ainsi que les freins qui pourraient en limiter l'utilisation en cabinet de médecine générale. Méthode L'étude composée de 3 volets, s'est déroulée de mai 2013 à juillet 2013. - Une étude descriptive via l'envoi de questionnaires à 1000 de médecins généralistes (MG) de la région Centre, dont l'objectif est d'évaluer l'opinion des MG vis-à-vis des nouvelles recommandations de dépistage et de l'utilisation des TROD. -Une étude de soins primaires interventionnelle avec mise à disposition de TROD, dont le but était d'évaluer la faisabilité des TROD en cabinet. -Une étude qualitative (focus group +entretiens semi dirigés) de retour d'Retour d'expérience, visant à définir les freins associés à leur utilisation. Résultats obtenus - Les questionnaires de 352 MG ont été analysés (taux de réponse = 35 %). Seuls 3,7 % faisaient partie d'un réseau hépatite, VIH. Près de 30% des MG ne suivaient aucun patient séropositif, et 63 % en suivaient 1 à 4. 75% des MG interrogés étaient favorables à l'utilisation des TROD (271/352 = 77 %). Les principaux freins évoqués étaient : les potentielles erreurs d'interprétation, le contrôle qualité fastidieux, et le manque de formation. - Sur les 112 MG volontaires , 23 ont suivis la formation spécifique, et 69 TROD ont été distribués. Seuls 3 TROD ont été réalisés. - L'analyse qualitative a concernée 12 MG. Les TROD ne semblent pas adaptés à l'exercice de la médecine générale. Les principales raisons évoquées étaient : peu d'occasions et peu de demandes pour une pathologie rare, une manipulation du test complexe, des difficultés à proposer le test, une crainte d'avoir à annonce une séropositivité sans préparation préalable, et un rallongement de la durée de consultation. Conclusion Si l'acceptabilité des TROD par les MG paraît bonne, la faisabilité en pratique et l'intérêt des TROD sont limités en médecine générale.
Présentation : Communications Orales
Thème : De nouveaux tests pour la pratique?
Titre : Le KIT BLSE : outil d'aide à la prise en charge des infections urinaires communautaires (IUC) à Escherichia coli producteurs d'une béta-lactamase à spectre étendu (ECBLSE).
Mots-clés : résistance - bactérienne - bon - Usage - des - antibiotiques - Mesures - d'hygiène
Auteur : Aurélie ZUCCONI, Médecin Généraliste
Co-Auteurs : Aurélie Zucconi*, Véronique Mondain*, Christophe Mauruéjouls**, Fabrice Saintpère***, Philippe Hoffliger****, Lilli Pandiani**, Christian Pradier*****. *Service D'Infectiologie, Chu De Nice ** Laboratoire De Biologie Médicale Labco ***Laboratoire De Biologie Médicale Vigibio ****Département De Médecine Générale, Chu De Nice *****Département De Médecine Générale, Chu De Nice
Objectif L'augmentation des ECBLSE pose de multiples problèmes en médecine communautaire. L'alerte au médecin traitant, parfois peu informé, doit être rapide, le traitement antibiotique est limité et enfin, l'information du patient reste insuffisante. Nous avons organisé un réseau constitué par les établissements de santé publics, la plupart des cliniques et des laboratoires d'analyse médicale (LBM) de ville. Ce réseau a participé à l'élaboration d'un outil : le KIT BLSE, comportant une note d'information sur les BLSE pour le médecin traitant, une fiche sur les mesures d'hygiène destinée au patient, une check-list des actions à mener avec le numéro de téléphone du conseil en infectiologie du CHU, et des protocoles antibiotiques. Dès l'isolement d'une BLSE, le biologiste appelle le médecin et lui propose l'envoi du KIT. Nous réalisons ici une évaluation préliminaire de l'intérêt de cet outil. Méthode étude observationnelle transversale prospective par questionnaire à questions fermées des médecins généralistes de patients présentant un ECBU positif à E. Coli BLSE, isolé dans 2 LBM de ville. Les caractéristiques épidémiologiques, la diffusion du kit BLSE, la satisfaction des médecins, et le caractère approprié ou non du traitement du patient étaient évalués. Résultats obtenus Nous avons inclus 88 patients et 69 médecins généralistes en 2012. La prévalence des IUC à ECBLSE est de 3,6 %. Les souches isolées étaient moins résistantes que dans la littérature. La procédure de diffusion du kit était respectée dans 76 % des cas.41 médecins / 69 l'ont utilisé avec une note de satisfaction de 4,1 sur 5.L'utilisation du KIT a entrainé une amélioration de la conformité de l'antibiothérapie (65 à 92% : p<0,05). Conclusion Cet outil répond aux critères du HCSP: il améliore l'information des médecins, précise les mesures d'hygiène et permet une augmentation des antibiothérapies adaptées. Sa mise à disposition sur internet est en cours
Présentation : Communications Orales
Thème : Décision et incertitude: aides et stratégies
Titre : Consensus d'un panel d'experts pluridisciplinaire sur la prise en charge de la maladie lithiasique urinaire en médecine générale.
Mots-clés : Lithiase - urinaire - Colique - néphrétique - Méthode - Delphi
Auteur : Sandra ABERGEL, Hôpital de la Pitié Salpétrière
Co-Auteurs : Abergel Sandra, Peyronnet Benoit, Bensalah Karim, Cornet Philippe, Daudon Michel, Dhumerelle Gilbert, Dore Bertrand, El Khebir Mohamed, Haymann Jean Philippe, Helenon Olivier, Lechevallier Eric, Lehmann Joelle, Letendre Julien, Renard-Penna Raphaele, Rocher Laurence, Saint Lary Olivier, Santin Aline, Saussine Christian, Tostivint Isabelle, Trinh-Duc Albert, Vigneau Cécile, Traxer Olivier, Freund Yonathan.
Objectif Contrairement à la prise en charge en milieu hospitalier, il n'existe à ce jour aucune recommandation pour la prise en charge de la maladie lithiasique urinaire en médecine générale. L'objectif de cette étude était de formuler des recommandations concernant la prise en charge ambulatoire de cette pathologie en médecine générale. Méthode Nous avons choisi la méthode Delphi pour mener cette étude. Réalisée sur trois tours, celle-ci rassemblait des experts représentant la médecine générale, l'urologie, la néphrologie, la médecine d'urgence et la radiologie. Les experts choisis avaient tous une expertise universitaire ou scientifique préalable dans le domaine de la maladie lithiasique ou le suivi ambulatoire. Le premier questionnaire a été formulé suite à une revue exhaustive de la littérature. A chaque tour, les experts recevaient les résultats du tour précédent et devaient à nouveau se prononcer sur le questionnaire, en ayant alors l'opinion du groupe consulté. Le seuil de 70% des suffrages a été retenu comme définition d'un consensus entre experts. Ainsi les propositions ayant réuni 70% ou plus des suffrages n'étaient pas soumises de nouveau au vote des experts. Celles ne recevant pas ce taux d'accord après trois tours n'étaient pas retenues. Résultats obtenus Au total 20 experts (80% des experts sollicités) représentant les 5 spécialités, ont participé à l'étude. 95% des experts ont participé aux trois tours de l'étude. 263 propositions ont été soumises au jugement des experts et dans 78,7% (207 propositions) des cas, ces derniers ont pu arriver à un consensus. Conclusion L'utilisation de la méthode Delphi dans ce travail a donc permis de formuler de nombreuses propositions de recommandations concernant la démarche diagnostique, thérapeutique devant une suspicion de colique néphrétique et le suivi des patients lithiasiques. Ces propositions pourraient servir de base à l'élaboration de recommandations officielles.
Présentation : Communications Orales
Thème : Décision et incertitude: aides et stratégies
Titre : Décision médicale partagée : état des pratiques et aides destinées aux patients
Mots-clés : Décision - médicale - partagée - Aide - à - la - décision - Relation - médecin-patient
Auteur : Joëlle ANDRé-VERT, Haute Autorité de santé
Co-Auteurs : Joëlle André-Vert, Dr Valérie Ertel-Pau, Dr Michel Laurence
Objectif - Faire la synthèse des enquêtes de pratique relatives à la décision médicale partagée en France et à l'étranger. - évaluer l'impact des aides à la décision destinées aux patients sur la participation du patient aux décisions qui le concernent, sur son état de santé, et sur la qualité, la sécurité et le coût des soins. Méthode Une revue de la littérature a été menée à partir d'une recherche documentaire structurée via les bases de données (Medline, EconLit, CAIRN Info, BDSP et SUDOC) et la consultation des sites des principales agences d'évaluation en santé. Elle a été soumise pour avis avant publication auprès d'experts francophones, cliniciens ou chercheurs. Résultats obtenus Les enquêtes de pratiques françaises (n=21) montrent une discordance de perception entre médecins et patients concernant la participation de ces derniers dans les décisions médicales prises concernant leur santé individuelle. Leur participation en France est : - plus importante avec leur médecin traitant qu'avec un autre médecin spécialiste, mais un patient sur 4 souhaite être plus impliqué, - la plus basse comparativement aux autres pays occidentaux ; - très en deçà de ce qu'exige la loi, notamment en fin de vie. Une métaanalyse Cochrane incluant 86 essais contrôlés randomisés montre un effet significatif des aides à la décision partagée sur le nombre de patients impliqués (49,1 % avec aide versus 38,6 % si pratiques habituelles). En termes d'engagement du professionnel dans un processus partagé de décision, les seules interventions ayant montré un effet positif sont celles ayant combiné une formation des professionnels à la décision médicale partagée et un outil d'aide à la décision destiné au patient. Conclusion Les aides à la décision ont montré leur efficacité pour répondre à l'enjeu principal de la décision médicale partagée qui est l'amélioration de la participation du patient qui le souhaite aux décisions qui concernent sa santé individuelle.
Présentation : Communications Orales
Thème : Décision et incertitude: aides et stratégies
Titre : Développer un corpus scientifique spécifique des soins primaires
Mots-clés : DPC - Outils - Experttise - collective
Auteur : Yves LE NOC, SFDRMG
Co-Auteurs : Y Le Noc, J.P Vallée, E Drahi, I Cibois Honnorat, M.R Toulet, J.C Soulary
Description claire et complète de l'expérience L'Institute of Medicine américain recommande pour la formation médicale continue une vision plus globale d'analyse réflexive des pratiques assurant au mieux qualité et sécurité des soins. Cette réflexivité passe par l'écriture collective d'un corpus scientifique propre à chaque mode d'exercice. L'objectif est de créer un corpus scientifique de médecine générale régulièrement mis à jour. Caractère original et innovant de l'expérience Deux structures scientifiques et de formation de médecine générale ont développé parallèlement deux outils : - Une bibliothèque de recommandations brèves adaptées à la pratique du généraliste élaborées collectivement à partir des questions posées au sein de groupes d'échange de pratique. - Une encyclopédie participative type Wiki où chacun peut poser une question ou proposer une contribution, un comité d'experts élaborant ou validant la réponse. Ces deux outils : - Mettent en uvre une réflexion sur les questions issues des pratiques réelles. - S'appuient exclusivement sur les données scientifiques actuelles. - Référencent, selon les principes de l'EBM, les sources et niveaux de preuve. - Garantissent la fiabilité des données par un comité d'experts, selon les principes de toute société scientifique de médecine générale. Enseignements tirés de l'expérience Perspective. Ces deux outils en ligne révèlent des synergies et complémentarités à développer pour créer une véritable expertise collective, renforçant l'image de la discipline de médecine générale. L'intérêt du concept est prouvé par la consultation croissante des pages en ligne. Sa réussite à long terme nécessite un nombre suffisant de contributeurs et l'implication des différentes structures uvrant dans le champ de la médecine générale. Conclusion L'objet de cette communication est de faire connaître ce projet et ses développements à venir.
Présentation : Communications Orales
Thème : Décision et incertitude: aides et stratégies
Titre : Gérer l'incertitude en Médecine générale
Mots-clés : Incertitude - décision - médicale
Auteur : Marie PINCE, DUMG LIMOGES
Co-Auteurs : Marie Pince Jean-Gabriel Buisson Daniel Buchon
Objectif Identifier les stratégies mises en place face à l'incertitude par les généralistes. Lister les sujets fréquents d'incertitude et leur impact sur la vie du médecin Méthode Etude quantitative d'observation des médecins généralistes de Corrèze exerçant en libéral. Un questionnaire déclaratif a été adressé par voie postale afin d'évaluer les stratégies mises en uvre face à l'incertitude. Une question ouverte permettait une évaluation semi-quantitative des sentiments induits. Résultats obtenus 146 questionnaires ont été exploités, sur 238 envois, soit 61,6% de réponses. Plus de la moitié des répondeurs ont signalé une situation d'incertitude de 1 à 5 fois par semaine. Les sujets ont été, le plus souvent : les douleurs, le relationnel et psycho-social et la thérapeutique. Les « spécialités » qui ont posé le plus de sujets d'incertitude ont été l'infectiologie et la psychiatrie. L'analyse comparative de différents groupes, selon le type d'exercice a retrouvé quelques différences significatives. Les facteurs limitant l'incertitude et les moyens mis en uvre pour parer aux situations d'incertitude ont été identifiés. Les conséquences ressenties par les répondeurs ont été plus souvent la motivation et l'intérêt que l'agacement ou l'anxiété. Conclusion L'intérêt des médecins pour le sujet est certain. Face à l'incertitude, l'Retour d'expérience et les qualités humaines sont des facteurs aidants. L'incertitude est ressentie comme un élément moteur et stimulant avant les sentiments négatifs (qui existent cependant). Il semble nécessaire d'intégrer à la formation l'apprentissage de cette gestion complexe et de ses déterminants.
Présentation : Communications Orales
Thème : Douleur: soulagez-moi, docteur
Titre : Douleurs chroniques en médecine générale
Mots-clés : douleur - chronique
Auteur : Xavier GOCKO, DMG de Saint Etienne
Co-Auteurs : Xavier Gocko, Benjamin Coste
Objectif L'ANAES (agence nationale d'accréditation et d'évaluation en santé) a défini la douleur chronique comme une douleur « évoluant depuis plus de 3 à 6 mois et/ou susceptible d'affecter de façon péjorative le comportement ou le bien-être du patient, attribuable à toute cause non maligne »2. En France, la prévalence des douleurs chroniques a été estimée en 2004 à 31,7%. Ces douleurs peuvent représenter 24% des consultations en médecine générale. L'objectif de cette étude était de décrire les attitudes et les représentations des médecins généralistes face à une douleur chronique. Méthode Une étude qualitative par entretiens individuels semi directifs, a été menée auprès de médecins généralistes. L'échantillonnage a été raisonné pour l'âge, le lieu d'exercice, et l'obtention d'un diplôme complémentaire pour la douleur. Le guide d'entretien utilisé a abordé les différentes prises en charges possibles, et le ressenti du médecin généraliste. Le nombre d'entretiens a été conditionné par la recherche de la saturation des données. Une analyse thématique de contenu a été effectuée sur la base des retranscriptions anonymisées et sur les notes prises par le chercheur lors des entretiens, à l'aide du logiciel N Vivo10 ®. La validité interne a été établie par une double analyse indépendante. Résultats obtenus Patients et médecins ont besoin de mots pour les maux. Le diagnostic participerait de l'acceptation de la douleur par le patient, le médecin et la société. Malgré le suivi des recommandations et une prise en charge souvent multidisciplinaire, les participants décrivent des consultations difficiles. Le sentiment d'impuissance a pu être vecteur de contre attitudes. Conclusion Les médecins, conscients de la complexité inhérente à la douleur chronique, essaient à l'aide de diagnostic de situation et d'une approche globale d'explorer les représentations et attente des patients. Les difficultés de communications sont mises en évidence, et les médecins sont désireux de se former.
Présentation : Communications Orales
Thème : Douleur: soulagez-moi, docteur
Titre : Indications de l'ostéopathie en soins primaires : mise à jour de l'état des lieux de la littérature.
Mots-clés : ostéopathie - indications - thérapeutiques - littérature
Auteur : Thibaut RAGINEL, Normandie Université ; Faculté de Médecine, Département de Médecine Générale
Co-Auteurs : François Lebailly(1), Dr Philippe Grujard(1), Dr Vincent Kowalski(1), Dr Thibaut Raginel(1-2) 1 - Normandie Université ; Faculté De Médecine, Département De Médecine Générale 2 - U1086 Inserm-Ucbn Cancers & Préventions
Objectif Le recours à l'ostéopathie est de plus en plus fréquent pour de nombreuses pathologies relevant des soins primaires. Pourtant il n'existe pas de consensus sur son efficacité. Les ostéopathes établissent empiriquement des listes d'affections pouvant requérir leur prise en charge, mais qu'en est-il des résultats des recherches cliniques récentes dans le domaine ? Méthode Pour répondre à cette question, un état des lieux de la littérature a été réalisé en deux phases. La première phase était une mise à jour du rapport INSERM sur l'évaluation de l'efficacité de la pratique de l'ostéopathie. Elle était complétée par une analyse de la littérature issue des bases de données Medline®, PEDro®, OSTMED-DR®, OSTEOPATHIC WebResearch® ainsi que de la littérature grise. Résultats obtenus Les 22 publications retenues (parmi notamment les 254 retrouvées dans Medline) évaluaient principalement l'efficacité de l'ostéopathie sur les rachialgies. Les autres situations étaient la colopathie fonctionnelle, les migraines, les troubles fonctionnels urinaires de la femme et les coliques infantiles. Le nombre de publications retrouvées était faible mais permettait une vision large du champ de compétences des ostéopathes. Ce faible nombre d'études retenues pouvait être dû au manque d'évaluations cliniques dans ce domaine ou à la qualité des études elles-mêmes. Ces faiblesses méthodologiques pouvaient être inhérentes aux difficultés de financement des essais dans ce domaine et à une méthode d'évaluation difficile à mettre en place. Tous les résultats significatifs et pertinents de cette littérature ont été colligés et confrontés aux listes de pathologies présentées par les différents courants de pratique ostéopathique. Conclusion . Cela a permis de synthétiser les indications pour lesquelles l'ostéopathie pouvait avoir un intérêt en fonction des niveaux de preuve retrouvés. Les conclusions de ce travail seront utilisées dans le cadre d'un projet de recherche étudiant les conditions dans lesquelles les médecins généralistes ont recours à l'ostéopathie pour leurs patients.
Présentation : Communications Orales
Thème : Douleur: soulagez-moi, docteur
Titre : Soulager les patients hyperalgiques aigûs en préhospitalier
Mots-clés : douleur - aigûe - sévère - analgésie - multimodale - pré-hospitalier
Auteur : Jean-Nicolas LEDOUX, Médecins de Montagne
Co-Auteurs : J.N Ledoux, S Guyot, M Pinet
Objectif Le soulagement des patients hyperalgiques avant leur hospitalisation reste insuffisant en France. Un programme de formation adapté peut-il améliorer cela ? Décrire et mesurer l'efficacité pour les patients d'une prise en charge pré-hospitalière des douleurs aigûes sévères par des médecins généralistes en milieu isolé ayant suivi une formation spécifique dispensée par le SAMU. Méthode étude prospective observationnelle multicentrique dans 20 cabinets médicaux de l'arc alpin ; délai d'accès hôpital moyen 49 minutes ; critères d'inclusion : douleur aigue sévère EVA >=60mm ; âge >= 18 ans ; accord du patient ; observateur extérieur ; mesure EVA dès l'arrivée, toutes les 5 minutes jusqu'au départ du cabinet ; efficacité définie par EVA <=30mm Résultats obtenus 70 blessés (âge médian 34 ans , sex-ratio Hommes 48%) ; lésions observées 60 fractures (dont fémur ou bassin 8 cas), 9 luxations, 1 SCA ; gravité estimée supérieure à CCMU 3 dans 18 cas (23%) ; hospitalisation indiquée dans 49 cas (70%) effective dans 41 cas (59%) intensité douloureuse initiale (EVA) moyenne 76mm (+/-14) ; intensité douloureuse finale moyenne (EVA) 24mm (+/- 18) ; taux de soulagement observé 84,3% (76-93) ; délai moyen de soulagement depuis l'entrée dans le cabinet médical : 35 minutes (30-45) ; moyens antalgiques utilisés : - Morphine intra veineuse (30 cas =43%) seule (21 cas) ou associée (Kétamine ou Midazolam) , à la dose moyenne de 8 +/- 2,5mg soit 0,11mg/kg. - Xylocaïne en anesthésie intrafocale (bloc d'hématome) (9 cas= 13%). - Kétamine (7 cas = 10%) 100% d'efficacité - L'immobilisation par attelle ou plâtre et la réduction éventuelle des luxations ou fractures ont été jugés déterminants dans 25 cas (31%). Conclusion Des médecins généralistes libéraux, exerçant en zone isolée, ayant suivi une formation à l'analgésie multimodale , sont capables de prendre en charge des blessés souffrant de douleurs aigues sévères (EVA >= 6/10) et de les soulager efficacement (EVA<= 3/10) en une demi-heure en attendant leur évacuation vers l'hôpital.
Présentation : Communications Orales
Thème : Douleur: soulagez-moi, docteur
Titre : Utilisation du Protoxyde d'azote par des médecins généralistes
Mots-clés : protoxyde - d'azote - antalgie - médecine - de - montagne
Auteur : Jean-Nicolas LEDOUX, Médecins de Montagne
Co-Auteurs : J.N Ledoux, A Chateau
Objectif Le Protoxyde d'Azote est un antalgique largement utilisé dans les services d'urgences. Son usage est actuellement autorisé en ambulatoire. Chez certains médecins généralistes en cabinet isolé, notamment en montagne, la prise en charge de blessés traumatisés justifierait une large utilisation. Ce n'est pourtant pas le cas. Le but de l'étude est d'identifier et décrire les freins à l'utilisation du Protoxyde d'Azote en médecine de montagne. Méthode Un questionnaire internet a été envoyé aux 279 membres de « Médecins de Montagne » ; le temps laissé pour répondre a été de 5 mois . Six entretiens semi – dirigés ont également été réalisés auprès de médecins utilisateurs ou non-utilisateurs. Résultats obtenus 110 médecins ont répondu au questionnaire (39,4%) ; 34 (35% des répondants) utilisent le Protoxyde d'Azote et 95,5 % savent qu'une utilisation ambulatoire est possible. 82,3% des utilisateurs et 57,9% des non utilisateurs travaillent avec des aides paramédicales. La présence d'au moins une aide paramédicale influence positivement l'utilisation (p=0,017). Les freins retrouvés sont essentiellement le coût élevé (73,1%) et le non remboursement (59,5%), Temps de présence auprès du patient jugé trop long (30,4%) et Absence de formation (30,4%) Les entretiens confirment les résultats obtenus par le questionnaire et révèlent une grande diversité des facturations. Conclusion Cette étude soulève premièrement des problématiques d'organisation et de facturation des soins au sein de cabinets médicaux équipés, du fait de leur pratique, d'un plateau technique et supportant des frais importants. On constate deuxièmement un besoin de formation. L'organisation de formations et l'existence d'un remboursement par l'Assurance Maladie ou les assurances complémentaires semblent être des pistes de réflexion à envisager.
Présentation : Communications Orales
Thème : DPC: des éléments pour choisir la qualité
Titre : « Le practicien face à l'annonce de mauvaises nouvelles. » Exemple d'une formation à visée psychologique réussie.
Mots-clés : pratiques - professionnelles - multi-professionnalité - formation - initiale - et - continue
Auteur : Sabine VERROUL, URPS Médecins Libéraux Nord Pas de Calais
Co-Auteurs : Sabine Verroul
Description claire et complète de l'expérience L'annonce d'une mauvaise nouvelle est encadrée dans les établissements de santé grâce à la mise en place du dispositif d'annonce, mesure-phare du plan cancer 2003-2007. Cependant cette annonce est relayée en ville où les médecins se sentent parfois démunis. Face à ce constat, l'Union Régionale des Professionnels de Santé Médecins Libéraux du Nord-Pas-de-Calais a mis en place un module de formation pluridisciplinaire à visée psychologique afin d'améliorer et développer les compétences relationnelles et émotionnelles des praticiens. Caractère original et innovant de l'expérience Ce module, à destination des médecins libéraux et hospitaliers quelle que soit leur spécialité, se déroule en deux temps : une soirée conférence-débat suivi d'un module d'approfondissement, en petits groupes, de deux soirées pour les professionnels volontaires. Il est proposé de manière territorialisée afin permettre un échange entre les professionnels de proximité. Enseignements tirés de l'expérience Lors de l'expérimentation, 24 professionnels ont été formés. Parmi ceux-ci, 14 se sont inscrits au module d'approfondissement, avec une parité généralistes/spécialistes. Une évaluation à distance (6 mois) afin de mesurer l'impact du module a montré que : - les professionnels se souviennent de la formation et ont vivement apprécié le côté pluridisciplinaire du module ; - les professionnels ont modifié leur pratique concernant leur comportement vis-à-vis de leur patient (écoute active, accueil des propos du patient) ; la préparation de l'entretien ; le temps de consultation ; - les professionnels se sont déclarés plus serein dans un contexte d'annonce. Conclusion D'habitude peu enclins à participer à des formations à visée psychologique, cette expérimentation a montré que les médecins quel que soit leur mode d'exercice et leur spécialité se sont mobilisés pour cette formation à l'annonce de mauvaises nouvelles. Fort de ce constat, le module de formation va être déployé sur de nouveaux territoires. Les professionnels sont par ailleurs demandeurs d'une supervision suite à cette formation que l'URPS Médecins met en place.
Présentation : Communications Orales
Thème : DPC: des éléments pour choisir la qualité
Titre : Le DPC : outil de développement individuel ou collectif ?
Mots-clés : DPC - Documentation - Outils
Auteur : Jean Pierre VALLéE, SFDRMG
Co-Auteurs : J.P Vallée, E Drahi, Y Le Noc, I Cibois Honnorat, M.R Toulet, J.C Soulary
Description claire et complète de l'expérience Le DPC est un concept appliqué dans plusieurs pays, ayant pour objectifs de responsabiliser le médecin dans sa recherche de qualité des soins, tout en lui permettant un exercice plus pertinent par rapport aux missions de sa discipline. Le Collège de la Médecine Générale en a donné une définition claire. Nos organismes ont développé d'authentiques outils de construction de plans de DPC autogérés. Ces outils, complémentaires, reposent sur la pratique réflexive, et le recueil des questions que se posent les médecins dans leur exercice. Il s'agit incontestablement d'une étape individuelle indispensable, mais le recueil de ces questions au niveau national permet de construire un véritable observatoire des questions issues de la pratique, permettant d'élaborer des réponses contextualisées à l'exercice de la médecine générale, avec plusieurs spécificités : - pertinence - utilité - applicabilité - lisibilité dans le cours d'une consultation - argumentation, avec plusieurs niveaux de lecture. Caractère original et innovant de l'expérience Nous avons développé des méthodes et des outils de DPC qui permettent de : - recueillir les questions issues des pratiques, individuellement et/ou en groupes - les analyser collectivement et rechercher les ressources expertes nécessaires - construire des réponses correspondant aux spécificités de la discipline - les mettre à la disposition de tous les médecins. Enseignements tirés de l'expérience Ces méthodes et ces outils ont démontré qu'il était possible de faire un lien entre le DPC individuel et/ou en groupe et l'élaboration progressive et participative d'une documentation spécifique à la pratique généraliste. Conclusion Dans l'esprit de la création du Collège de la médecine générale, le travail en commun d'organismes agréés DPC, respectant les valeurs et spécificités de chacun, permet d'élaborer progressivement un DPC alliant une démarche individuelle à des résultats utiles collectivement.
Présentation : Communications Orales
Thème : DPC: des éléments pour choisir la qualité
Titre : Organisation d'un parcours qualité des programmes de Développement Professionnel Continu (DPC) au sein d'un Organisme de DPC (ODPC)
Mots-clés : Conseil - scientifique - Circuit - Qualité - Validation
Auteur : Marie-Renée TOULET, MGForm
Co-Auteurs : Dr Marie-Renée Toulet, Dr Isabelle Cibois-Honnorat, Dr Jean-Claude Soulary, Dr Yves Le Noc, Dr Eric Drahi, Dr Jean-Pierre Vallée.
Description claire et complète de l'expérience La mise en place du DPC a vu disparaitre la validation des programmes au profit de la validation des organismes. Il est indispensable de continuer à garantir la qualité des programmes au sein de notre organisme. Objectifs: Garantir la qualité de chacun des programmes DCP proposés, leur mise à jour régulière et leur adéquation avec la pratique des professionnels de santé concernés. Elaboration d'un circuit qualité de validation de tous les produits susceptibles d'être ^proposés aux participants Caractère original et innovant de l'expérience Action à tous les niveaux: - concepteurs et chefs de projets: écriture d'un cahier des charges - relecteurs: développement de grilles de relectures adaptées à chaque produit, couvrant tous leurs aspects, tant andragogiques qu'organisationnels. Il est également tenu compte des fiches d'évaluation des programmes précédemment déclinés. - Création d'un conseil scientifique élaborant des propositions argumentées d'amélioration ou de modifications du programme avant (re)validation Enseignements tirés de l'expérience Mise en conformité avec le cahier des charges de tous les produits de l'ODPC. Revalidation périodique de tous les produits. Maintien de la cohérence des produits proposés avec les réels besoins des professionnels Circuit de mise en route demandant un investissement important en terme de travail d'élaboration des documents de référence (cahier des charges, grilles de relectures, revalidation des « anciens » programmes…) Conclusion Compte tenu de l'apparition de la concurrence de professionnels du médicament ou de la presse, la communication sur la qualité des programmes proposés est la seule répartie possible. Une grande rigueur est demandée à la rédaction des objectifs et des messages ainsi qu'à la cohérence des méthodes et des techniques pédagogiques. L'ODPC y gagne en qualité des produits, tant pour les formateurs (sur la faisabilité) que les participants (sur la clarté des messages et la fluidité du déroulement du programme).
Présentation : Communications Orales
Thème : DPC: des éléments pour choisir la qualité
Titre : Relation médecin-patient : Apports d'une formation par le clown pour les médecins généralistes
Mots-clés : Clown - Relation - Médecin/Patient - Pédagogie
Auteur : Maxime MOULIN, Faculté de médecine, Grenoble
Co-Auteurs : M Moulin, L Gondran
Objectif La SFTG propose depuis 2007 une formation médicale continue à la relation médecin-patient en utilisant la pratique du clown comme outil de développement professionnel. Ce travail vise à explorer le ressenti des médecins sur les apports personnels et professionnels de cette formation. Méthode Tous les participants aux séminaires depuis leur création ont été contactés afin de réaliser un entretien individuel semi-directif. La saturation des données était évaluée au terme de la première vague d'entretiens. La triangulation des données s'est faite par une analyse séparée par les 2 auteurs puis confrontation. Les entretiens retranscrits ont été analysés par une approche thématique. Résultats obtenus 21 entretiens ont été réalisés. Cette étude permet de mettre en évidence des apports très variés en fonction des médecins. Sur le plan personnel, nous retrouvons une amélioration de l'estime de soi, des éléments pouvant prévenir le burn-out, ainsi qu'un apport psychothérapeutique. Sur le plan professionnel, certains médecins signalent une amélioration du vécu professionnel, de la relation avec le patient. Beaucoup signalent une amélioration de leurs compétences émotionnelles et de leur communication non verbale. Conclusion La formation clown présente des similarités avec d'autres formations à la relation médecin-patient par jeux de rôle. C'est un lieu d'expérimentation, d'apprentissage en groupe à la communication non verbale, à l'échange, sur un mode immersif et participatif. Cependant, il présente des spécificités, comme un travail approfondi sur les émotions. Mais surtout l' authenticité du travail du clown, où le médecin n'est pas dans le travail d'un rôle, mais dans le travail de soi et d'appropriation de son corps apporte une dimension personnelle. Elle confronte le médecin à lui-même, le pousse à mieux se connaître, mieux s'estimer et s'accepter. Cette composante explique la grande variabilité de l'utilité de la formation d'un médecin à l'autre, et que son intérêt dépasse le cadre professionnel.
Présentation : Communications Orales
Thème : ETP: nouvelles expériences de collaboration
Titre : ASALEE - Télémédecine
Mots-clés : ASALEE - TELEMEDECINE - INSUFFISANT - CARDIAQUE
Auteur : Jean GAUTIER, Association ASALEE
Co-Auteurs : Jean Gautier, Mg Président Asalee – Claudie Goubeau – Infirmière Asalee – Pierre Malvaux, Ingénieur Isas
Description claire et complète de l'expérience Des médecins généralistes accueillant des infirmières déléguées à la santé publique – IDSP dans leur cabinet, réunis dans la communauté ASALEE, décident début 2012, de prolonger l'action d'éducation thérapeutique conduite depuis près de 10 ans auprès de patients cardio-vasculaire ou diabétique de type 2, par un suivi en télémédecine. Ils s'associent avec une équipe d'ingénieurs spécialisés dans le secteur santé. Il s'agissait pour les professionnels de santé de profiler les patients, majoritairement autour de l'insuffisance cardiaque, pour lesquels l'équipe MG-IDSP pressentait qu'une amélioration de la prise en charge pourrait être obtenue par un suivi en quasi-temps de certains paramètres biologiques, par des capteurs médicaux, encadré dans une prescription avec des seuils personnalisés. Au terme de deux années de travail, dont une année d'étude et de mise au point, et une année d'Retour d'expérience, près de 40 personnes insuffisants cardiaques ont été suivies, avec des pèses personnes et des tensiomètres communiquant. Caractère original et innovant de l'expérience Cette Retour d'expérience se déroule à l'initiative de la médecine générale, dans une équipe assumant simultanément soins de premier recours, éducation thérapeutique du patient et donc, télémédecine. Enseignements tirés de l'expérience La faisabilité et l'opportunité du processus ont été validés dans la présente étape ; des ajustements significatifs de traitement ont eu lieu pour la moitié de ces personnes, dont l'analyse qualitative montre que des évitements d'hospitalisation ou des meilleures anticipations de celle-ci en découlent. La littérature internationale attestait déjà de l'efficience de dispositif de télémédecine pour les insuffisants cardiaques. Conclusion Dans une prochaine étape, ASALEE doit étendre ce service à une communauté de patients telle que l'efficience économique pressentie puisse être statistiquement attestée et comparée à d'autres organisations. L'introduction de la télémédecine au cur de la médecine générale pourrait également bénéficier à d'autres situations pour lesquelles l'opportunité en santé et organisation publique pourrait être démontrée, ainsi que la capacité à se généraliser.
Présentation : Communications Orales
Thème : ETP: nouvelles expériences de collaboration
Titre : ASALEE – 2004 / 2014 – Analyse de dix années d'expérimentation
Mots-clés : ASALEE - PROTOCOLE - DE - COOPERATION - MODELE - ORGANISATION
Auteur : Jean GAUTIER, Association ASALEE
Co-Auteurs : Dr Jean Gautier Président Asalee, Dr Isabelle Amoros - Vice Présidente Asalee, Amaury Derville, Ingénieur Asalee
Description claire et complète de l'expérience ASALEE est une Retour d'expérience éprouvée d'intervention d'infirmières déléguées à la santé publique en cabinet de médecine générale. Le service sera proposé mi 2014 dans des cabinets auprès desquels plus de 1 million de personnes ont leur médecin habituel. Le « modèle ASALEE » constitue une réponse simple et généralisable au renforcement de l'offre en médecine générale dans le suivi des pathologies chroniques. Caractère original et innovant de l'expérience Ce service en équipe libérale allie éducation thérapeutique du patient diabétique, à risque cardiovasculaire ou âgé, avec une pratique innovante d'actes dérogatoires au titre de l'article 51 de la loi HPST – protocole de coopération. ASALEE est financée dans le cadre des nouveaux modes de rémunération NMR3. ASALEE est la seule Retour d'expérience en secteur de ville bénéficiant de ce double agrément protocole de coopération et NMR3. Enseignements tirés de l'expérience En revenant sur les 10 années d'élaboration, de mise en place et d'évaluation continue de ce modèle qui atteint une certaine maturité, les auteurs proposent une analyse critique des facteurs clés de succès, des freins, des faiblesses et des forces, aux différentes étapes traversées depuis la création. Ils en relèvent des critères de maturité successifs, et en particulier l'effet additionnel des dérogations sur le volet éducationnel pratiqué en cabinet de médecine générale. Conclusion Ce retour d'Retour d'expérience est particulièrement éclairant pour les futures organisations de médecine générale qui souhaiteraient concevoir et mettre en uvre des protocoles de coopération dans le secteur des soins de premier recours.
Présentation : Communications Orales
Thème : ETP: nouvelles expériences de collaboration
Titre : optimiser le recrutement et le maintien des patients au sein de programmes d'ETP de proximité
Mots-clés : Education - pluri - professionnel
Auteur : Michel BISMUTH, FMCACTION
Co-Auteurs : S.Ané- M.Bismuth- E.Jordan -Jp.Boyes- H.Auustry -C.Maurier.C.Lopez-.M.Pernet-.M.Lieuze. -Mo.Saby-Jm.Oliver- O.Bourgeois
Description claire et complète de l'expérience La constitution d'une équipe de professionnels de santé formés à l'éducation thérapeutique (médecins généralistes, infirmiers, pharmaciens, kiné et dentiste) nous a permis de créer des programmes d'éducation thérapeutique de proximité sur un bassin de santé. Cette création doit pallier au faible recrutement ainsi qu'au recrutement tardif dans le stade d'évolution de la maladie chronique par les programmes hospitaliers et donc favoriser un recrutement des patients en plus grand nombre et à un stade plus précoce de la maladie . Caractère original et innovant de l'expérience Le caractère innovant de notre projet était le recrutement de patients identifiés par le médecin traitant, pour une prise en charge au plus prés de leur domicile, à travers un programme de « formation continue » structuré en séances d'une heure par mois permettant un maintien du patient dans le processus éducatif pendant au moins un an. Pour cela nous avons organisé des réunions de sensibilisation pluridisciplinaires permettant d'informer tous les professionnels de santé de notre bassin sur la notion d'ETP de proximité A l'issue de ces réunions nous devions recruter les PDS désireux de se former a l'ETP a travers la formation des 40h tel que définis par la loi. La dernière étape étant la création de petits groupes locaux d'animation sous la responsabilité d'un coordinateur de bassin . Il était demandé aux PDS s'ils pouvaient mettre à disposition des locaux pour l'animation des séances d'ETP. Enseignements tirés de l'expérience La création de programme d'ETP de proximité impliquant l'ensemble des professionnels de santé de premier recours autour du patient favorise leur adhésion à la démarche éducative. Elle optimise le recrutement et le maintien dans le processus éducatif de patients bien souvent mal intégrés dans des programmes trop hospitalo-centré. Conclusion La formation pluri professionnelle autour d'une même démarche est fédératrice et permet de rompre un cloisonnement professionnel
Présentation : Communications Orales
Thème : ETP: nouvelles expériences de collaboration
Titre : Tous pour un.. en ETP
Mots-clés : Pluridisciplinarité - Formation - Le - patient
Auteur : Hélène DEFAUX, AFRET
Co-Auteurs : Marie-Claude Roche Hélène Defaux Joelle Chossiere Maurice Teissonniere
Description claire et complète de l'expérience TOUS POUR UN EN ETP !!! L'éducation thérapeutique du patient (ETP) vise à aider les patients à gérer au mieux leur vie avec une maladie chronique. Sa mise en place en ambulatoire est favorisée par : • La géographie : Bassin de soins (26000 personnes) • Le soin local : 25 professionnels de santé libéraux et hospitaliers du secteur : médecins, infirmiers, diététiciennes, pharmaciens, interne en médecine, psychologue, éducatrice en sport adapté santé, tous volontaires. • La formation : 25 professionnels de santé ont suivi ensemble la formation ETP niveau 1 par l'UTEP de Clermont Ferrand en 2012, 2013. • Le lieu de travail: L'hôpital local a mis à disposition un secrétariat téléphonique et une salle pour le développement de l'ETP. Caractère original et innovant de l'expérience L'association pour le développement et la recherche en éducation thérapeutique (AFRET) regroupant les 25 professionnels de santé (afréteurs), créée en 2008, réalise, depuis 2012, des programmes ETP agréés par l'ARS (DT2, l'HTA, BPCO). Le recrutement des patients est réalisé par des professionnels de santé (afréteurs ou non). Les afréteurs travaillent en groupe sur les programmes : • Création • Mise en place • Evolution • Modification • Evaluation annuelle et quadriennale Chaque programme comprend : • bilan éducatif partagé en consultation individuelle • 5 ateliers de groupe (6 à 11 patients) animés par 2 afréteurs (2h/2semaines) • 12h d'activité physique adaptée encadrées par un professeur de sport adapté (1h/semaine). AFRET : lieu de stage agréé pour étudiants en pharmacie, santé publique, STAPS Enseignements tirés de l'expérience Depuis mi-2012, plus de 60 patients ont été pris en charge (début des programmes HTA et BPCO courant 2014) Les plus : première régionale, pluridisciplinarité totale, efficacité, liaison hôpital-ville, accompagnement ARS, CPAM Les moins : coordination, temps de travail, pérennité financière, recrutement des patients Conclusion La pluridisciplinarité dans le cadre des unités géographique, de soins, de formation, de lieu, permet de tisser un lien professionnel profond entre les afreteurs autour du patient chronique.
Présentation : Communications Orales
Thème : ETP: soignants et aidants, une éducation partagée
Titre : Impact d'un programme de formation sur la qualité de vie des aidants familiaux de malades atteints de Maladie d'Alzheimer
Mots-clés : Maladie - d'Alzheimer - Aidants - familiaux - Programme - d'information
Auteur : Nathalie DUMOITIER, DUMG Limoges
Co-Auteurs : Pr Nathalie Dumoitier Dr Dominique Menard Dr Leslie Cartz
Objectif Evaluer l'impact d'un programme de formation destiné à des aidants familiaux de malades atteints de Maladie d'Alzheimer, sur leur qualité de vie et leur efficience. Méthode Enquête d'intervention auprès d'aidants familiaux ayant participé à un programme ALFA ( ALzheimer FAmille Aidant) constitué de six sessions, entre le 1er Novembre 2011 et le 1er juin 2013. Les participants ont rempli avant et après les 6 temps de formation : •Un questionnaire décrivant leurs caractéristiques démographiques et celles de leur malade •Une échelle de Fardeau de Zarit, •Une échelle de qualité de vie QOL-AD pour eux et pour leurs proches •L'inventaire d'anxiété état-trait de SPIELBERGER (STAI) Nous avons comparé les scores obtenus avant et après formation. Résultats obtenus 213 aidants répartis en 24 groupes ont participé à ce programme dont 72% de femmes, 77% de retraités, 60% d'enfants de malade, et 31% de conjoints. L'évaluation portant sur 183 participants a montré : -une amélioration de deux items,les difficultés dans la vie de famille, et la peur pour l'avenir de son proche, sur les 7 de l'échelle du fardeau de Zarit. -une stabilité des scores aux échelles de qualité de vie et d'anxiété bien que les aidants mettent en place plus de stratégies pour l'avenir. Conclusion Ce programme de formation, basé sur des objectifs proches de l'éducation thérapeutique, permet de développer les capacités d'adaptation des aidants de malades atteints de maladie d'Alzheimer, de diminuer leur culpabilité et le « poids du devoir» afin d'améliorer la qualité de vie des malades.
Présentation : Communications Orales
Thème : ETP: soignants et aidants, une éducation partagée
Titre : Les interventions dédiées aux aidants familiaux de patients déments par le médecin généraliste : Revue de la littérature
Mots-clés : Aidants - familiaux - Démence - Médecin - Généraliste
Auteur : Noémie DUFOUR, DUMG
Co-Auteurs : Noémie Dufour, Alain Mercier, Lucille Pellerin
Objectif Les aidants familiaux de patients déments présentent un état de santé altéré. De nombreuses interventions sont testées pour améliorer leur santé mais sont souvent mises en place par d'autres professionnels de santé que le médecin généraliste. L'objectif était d'identifier les interventions dédiées aux aidants familiaux de patients déments faisant intervenir le médecin généraliste, évaluer leur efficacité et le rôle occupé par le médecin généraliste à partir d'une revue systématique de la littérature internationale. Méthode La recherche a été effectuée sur les banques de données Medline (PubMed), Cochrane, Embase et la Banque de Données en Santé Publique avec les mots clés « dementia », « caregiver », « family physician » ou « general practitioner » et « primary care ». Les critères d'inclusion étaient : les interventions évaluées visaient à améliorer la santé des aidants familiaux de patients déments et faisaient intervenir le médecin généraliste ; les articles médicaux originaux, les revues de la littérature et méta-analyses, publiés en langue anglaise ou française. Résultats obtenus Quatre essais contrôlés randomisés et deux revues de la littérature ont été inclus. Les interventions étaient exclusivement psycho-socio-éducatives. Le médecin généraliste intervenait directement dans 2 essais, indirectement dans 2 essais et toujours en collaboration avec d'autres professionnels de santé. Un seul essai d'intervention directe du médecin généraliste retrouvait une amélioration significative du stress et des symptômes de dépression des aidants. Deux revues exploraient le rôle du médecin généraliste. Conclusion Les interventions d'aides aux aidants familiaux mises en place par le médecin généraliste sont peu étudiées. La place du médecin généraliste dans les études n'est pas consensuelle alors qu'il a un rôle mis en avant dans la prise en charge des aidants. Un modèle de soin pluridisciplinaire collaboratif s'articulant autour d'une consultation dédiée de médecine générale pour améliorer la santé des aidants semble prometteur et pourrait être étudié.
Présentation : Communications Orales
Thème : ETP: soignants et aidants, une éducation partagée
Titre : Quels sont les facteurs prioritaires à mettre en uvre pour développer une démarche éducative en médecine générale ?
Mots-clés : éducation - thérapeutique - BPCO
Auteur : Anthony CHAPRON, DMG de Rennes
Co-Auteurs : A Chapron, E Allory, L Fiquet, A Villemin, S Hugé, G Brinchault, J Pommier
Objectif Il est communément admis que le médecin généraliste (MG) occupe une place privilégiée pour mener une démarche d'éducation thérapeutique auprès de ses patients atteints de maladies chroniques. Cependant, malgré le souhait d'implication des généralistes, cette démarche reste en pratique peu réalisée. Objectif: faire déterminer par des généralistes les facteurs nécessaires au développement d'une démarche éducative en médecine générale de soins primaires. Méthode étude qualitative par la « technique du groupe nominal modifié » réalisée auprès de 21 MG investigateurs d'une étude interventionnelle en soins courants testant une démarche éducative structurée. Il s'agit de MG libéraux non spécifiquement formés à l'éducation thérapeutique, ayant mené lors de leurs consultations habituelles une démarche éducative individuelle par micro-objectifs personnalisés auprès de 31 patients atteints de BPCO pendant un suivi de 9 mois, à partir d'une démarche et d'outils construits pour permettre une utilisation en soins primaires. Résultats obtenus A la lumière de l'Retour d'expérience vécue par les généralistes, le groupe a produit 23 facteurs, qui ont été regroupés après l'étape de clarification-reformulation en 6 facteurs nécessaires au développement de la démarche éducative. Le consensus hiérarchisé a indiqué que le renforcement d'une formation médicale initiale et continue était le facteur le plus cité et le plus prioritaire. Le développement de coopérations inter et intra-professionnelles était le second facteur à privilégier. Conclusion Cette expérimentation montre qu'il est nécessaire de renforcer la formation et les coopérations des médecins généralistes de terrain, afin qu'ils puissent développer lors de leurs consultations habituelles une démarche éducative structurée. Ces résultats peuvent éclairer les orientations de la politique régionale de santé publique concernant le déploiement de l'éducation thérapeutique en soins primaires.
Présentation : Communications Orales
Thème : ETP: soignants et aidants, une éducation partagée
Titre : Retour d'expérience d'ETP territorialisée et graduée selon les niveaux de recours aux soins.
Mots-clés : Education - thérapeutique - du - patient - Coordination - des - soins - Niveaux - de - soin
Auteur : Eric DRAHI, SFDRMG
Co-Auteurs : Le Goff Delphine, Drahi Eric
Description claire et complète de l'expérience Nous avons une Retour d'expérience de 12 ans en ETP intégrée aux soins dans notre cabinet de médecine générale, mais aussi pluriprofessionnelle en groupes au sein d'un réseau de santé. En soins primaires, notre ETP se réalise individuellement, mais aussi d'une manière partagée au sein d'un pôle de santé en cours de mise en place. Ce dernier travail est aujourd'hui débutant. Il est en cours de déploiement dans 4 projets de MSP. Une évaluation en est prévue. Caractère original et innovant de l'expérience L'enjeu de l'ETP aujourd'hui est de permettre à tous les patients qui en ont besoin d'en bénéficier, et de coordonner les interventions des différents acteurs. Si de nombreuses équipes ont publié leur Retour d'expérience d'une ETP partagée, ces pratiques reposent sur des spécificités qui sont « équipes dépendantes » et ne peuvent être généralisées. Dans la littérature il manque une réflexion sur une ETP coordonnée entre acteurs des trois niveaux de soins : - ETP individuelle réalisée par un professionnel seul ou en équipe en soins primaires, - ETP en soins de second recours réalisée individuellement mais surtout en groupes - ETP en soins de troisième recours pour des maladies rares ou nécessitant une compétence très spécifique. Pour coordonner les acteurs, nous avons développé des outils et méthodes pour ces pratiques dans les deux premiers niveaux, mais aussi des outils de partage de l'ETP et de communication entre professionnels, par messagerie sécurisée et DMP au niveau d'un bassin de vie. Enseignements tirés de l'expérience La communication entre acteurs de l'ETP est essentielle pour les mettre en synergie Le décloisonnement est un travail de longue haleine. Conclusion Ce travail débute. Sa mise en place est difficile, car elle se heurte à des habitudes de cloisonnement. L'intérêt de l'expérimentation en cours au niveau d'un bassin de vie porte sur son intégration à une dynamique des MSP et des réseaux de santé du territoire.
Présentation : Communications Orales
Thème : Exercice professionnel: quid des indicateurs ?
Titre : étude des déterminants du choix de l'exercice ambulatoire des internes de Médecine Générale au terme de leurs études.
Mots-clés : Etude - DES - DETERMINANTS - DU - CHOIX - DE - L'EXERCICE - AMBULATOIRE - DES - INTERNES - DE - MEDECINE - GENERALE - AU - TERME - DE - LEURS - EtudeS - Etude - DES - DETERMINANTS - DU - CHOIX - DE - L'EXERCICE - AMBULATOIRE - DES - INTERNES - DE - MEDECINE - GENERALE - AU - TERME - DE - LEURS - EtudeS - Etude - DES - DETERMINANT
Auteur : Sébastien MABON, Interne
Objectif Le secteur des soins ambulatoires sont confrontés à des évolutions rapides et contradictoires de l'offre et de la demande de soins. L'objectif de notre étude est d'identifier les facteurs influençant le choix de l'exercice ambulatoire des internes de médecine générale de la région Nord Pas-de-Calais. L'objectif secondaire est d'étudier les déterminants influençant le choix d'effectuer un DESC. Méthode Une étude descriptive, prospective, quantitative, a été réalisée par auto-questionnaire, administré par internet. Une base de données avec une interface web est constituée pour colliger l'ensemble des données provenant des 3 questionnaires. Ont été inclus les internes ayant adhéré à l'AIMGL pour l'année universitaire 2012-2013. Des analyses bivariées ont été réalisées pour déterminer les variables liées au souhait d'un exercice ambulatoire et souhait d'un DESC puis une régression logistique pour mesurer l'association entre le souhait de l'exercice ambulatoire avec l'ensemble des facteurs qui sont susceptibles de l'influencer. Résultats obtenus Le taux de réponse est de 57,48 % des 856 internes de médecine générale inscrits à Lille. 286 internes (58 %) ont un souhait d'exercice ambulatoire. Les facteurs liés à un souhait de l'exercice ambulatoire sont le choix positif de la médecine générale aux ECN (OR=2,38 [1,28 ; 4,37]), être en 2ème année d'internat (OR=5,72 [1,68 ; 22,09]) et être en 3ème année d'internat (OR=42,31 [4,83 ; 478,85]). 66,4 % des internes souhaitant un exercice différent de l'ambulatoire souhaitent réaliser un DESC (p<0,0001). Conclusion Les résultats de l'étude démontrent que le souhait de l'exercice ambulatoire débute dès le choix de la médecine générale aux ECN et évoluent tout au long de la formation de l'interne. L'augmentation du choix positif de la médecine générale à l'internat, les stages en milieu ambulatoire sont des pistes pour améliorer le souhait de l'exercice ambulatoire.
Présentation : Communications Orales
Thème : Exercice professionnel: quid des indicateurs ?
Titre : Qu'apporteraient les exceptions à la mesure des indicateurs conventionnels ?
Mots-clés : Exception - Indicateur - Rétribution - sur - objectifs - de - santé - publique
Auteur : Guillaume BLANC-GARIN, DMG Faculté Paris Descartes
Co-Auteurs : Guillaume Blanc-Garin, Anne-Laure Parant, Mathilde Plantureux, Elsa Dania-Jambu, Robert Sourzac, Alain Simavonian, Hector Falcoff
Objectif La rémunération des médecins généralistes (MG) français sur objectifs de santé publique (ROSP) s'appuie sur la mesure d'indicateurs qui ne prennent en compte aucune exception, à la différence du Quality Outcomes Framework (QOF) britannique. A quel point la prise en compte d'exceptions modifie-t-elle le niveau des indicateurs ? Est-elle faisable ? Quelles seraient les catégories d'exceptions pertinentes en France ? Méthode 3 MG et 4 internes ont analysé tous les dossiers des patients des MG qui n'étaient pas à l'objectif pour 6 indicateurs : diabète (2), hypertension artérielle (1) benzodiazépines (2), statines (1). Une analyse minutieuse de chaque cas a permis d'établir par consensus s'il s'agissait d'une exception ou d'une pratique améliorable. Les niveaux des indicateurs avec et sans prise en compte des exceptions ont été calculés. Résultats obtenus Le taux d'exceptions était de 5 à 22% selon les thèmes et les médecins. Les exceptions retenues n'entrant pas toutes dans les catégories du QOF, des catégories supplémentaires ont été créées, telles que « patient voyageur », « patient suivi par un spécialiste de la pathologie (psychiatre, diabétologue) », « patient non suivi par le médecin traitant déclaré », « patient perdu de vue». Les exceptions permettaient de tenir compte de la réalité des pratiques médicales et des parcours des patients dans le système de santé. Pour les 3 MG, l'acceptabilité des indicateurs s'en trouvait améliorée. Conclusion La prise en compte d'exceptions permettrait d'éviter le risque de sélection des bons patients, d'améliorer l'acceptabilité de la ROSP, d'exploiter les gisements de qualité des pratiques. Le travail collectif d'analyse des patients qui ne sont pas à l'objectif, pour les qualifier ou non d'exceptions, est un puissant moteur d'amélioration des pratiques. Il pourrait être reconnu dans le cadre de la ROSP ou dans celui du développement professionnel continu. Deux obstacles principaux ont été identifiés : le temps nécessaire à l'analyse des dossiers et l'insuffisance des outils informatiques.
Présentation : Communications Orales
Thème : Exercice professionnel: quid des indicateurs ?
Titre : Représentations et ressentis des médecins généralistes sur les normes de pratiques médicales auxquelles ils sont confrontés.
Mots-clés : Normes - de - pratique
Auteur : Olivier SAINT-LARY, UVSQ
Co-Auteurs : Samir Saidj, Alain Jami, Olivier Saint-Lary
Objectif Explorer les représentations et ressentis des médecins généralistes sur les normes de pratiques médicales dans un contexte de normalisation croissante. Méthode Enquête qualitative par entretiens individuels semi-directifs. Le recrutement des participants était raisonné sur des critères d'âge, de genre, de lieu d'installation et de conventionnement. Les entretiens ont été menés par un interne dans les cabinets de médecins généralistes en Ile de France. Une analyse inductive de contenu thématique a été menée avec construction de catégories à partir de l'analyse des propos des participants. La saturation a été définie comme 3 entretiens consécutifs sans apparition de nouvelle unité de sens. Résultats obtenus Seize entretiens ont été nécessaires pour atteindre la saturation théorique. L'analyse thématique a permis de mettre en évidence que les médecins avaient l'impression d'être confrontés à de multiples normes de pratiques médicales provenant de diverses sources. Ils ont dit considérer ces normes comme des repères indicatifs et non comme des impératifs auxquels se conformer. Une normalisation stricte des pratiques ne leur semblait pas compatible avec leur profession étant donné le caractère singulier et complexe de chaque situation et la nécessaire prise en charge globale de leurs patients. Ils ont opposé des arguments éthiques à toute normalisation insistante. Des normes obligatoires leur ont semblé néfastes pour la qualité des soins. Les médecins ont dit mieux accepter les normes scientifiques que les normes de l'assurance maladie qui leur ont semblé orientées par des considérations économiques. Ils ont dit également ressentir une pression normative importante provenant de l'assurance maladie. Conclusion Les médecins généralistes avaient repéré un renforcement des normes encadrant leurs pratiques. Ils n'étaient pas opposés au fait qu'elles puissent être des repères indicatifs à condition qu'ils soient non impératifs.
Présentation : Communications Orales
Thème : Exercice professionnel: quid des indicateurs ?
Titre : T.B.M.G et ROSP : les Maîtres de Stage Universitaires ont-ils des spécificités ?
Mots-clés : enseignement - indicateurs - qualité - des - soins
Auteur : Jean-Luc GALLAIS,
Co-Auteurs : G.Urbejtel, Jl.Gallais, A.Derville
Objectif Répondre à la question : les MSU assumant des fonctions pédagogiques essentielles auprès des futures générations de spécialistes en médecins générale ont-ils des conditions d'exercice et des pratiques soignantes différentes des autres médecins généralistes ? Méthode utilisation de la base de données multi-sources du réseau Tableau de Bord en Médecine Générale (TBMG) mis en place depuis janvier 2012 à partir d'un échantillon national de médecins généralistes représentatifs pour l'age et le sexe Les données disponibles collectées sont les informations issues des ROSP, reliées à d'autres indicateurs décrivant chaque professionnel de la santé, sa clientèle, ses conditions d'exercice et son environnement local. Selon l'appartenance ou non au groupe MSU sont analysés non seulement les indicateurs des ROSP, mais les autres caractéristiques d'exercice. La méthode retenue est une analyse en composante principale reposant sur les fonctions statistiques avancées XLSTAT d'Excel 2013 Résultats attendus Présentation des résultats sur un échantillon de 300 MG. Les scores ROSP constatés ont une corrélation particulièrement forte avec leur activité pédagogique spécifique de MSU. Par rapport aux autres modalités de formation telles que la participation à la FMI ou a la FMC, la variable MSU est une de celles qui distingue le plus les médecins participant. Ces données seront rapprochées d'autres études ayant pris en compte le statut de MSU en médecine générale. Conclusion Dans cette étude focalisée sur les ROSP, les pratiques de MSU, comme modèle d'identification et d'apprentissage professionnels pour l'apprentissage de son métier, se distinguent fortement de celles des autres MG. Avec l'extension du réseau TBMG, une étude ultérieure est prévue pour confirmer ces résultats.
Présentation : Communications Orales
Thème : Femmes: dépistage du cancer du col
Titre : Comment optimiser le dépistage du cancer du col de l'utérus ? Revue narrative de la littérature
Mots-clés : cancer - cervico-utérin - dépistage - de - cancer - frottis - cervico-utérin
Auteur : Yannick RUELLE, Département Universitaire de Médecine Générale de Paris XIII - Bobigny
Co-Auteurs : Y Ruelle, A Hurtaud, A Lob, J.S Cadwallader, H Vaillant-Roussel
Objectif Il existe un lien fort, reconnu depuis les années 1970, entre introduction du dépistage et baisse de la morbimortalité par cancer du col de l'utérus (CCU). Depuis 2003, le Conseil européen recommande un dépistage organisé du CCU. En France, les recommandations n'ont pas changé depuis presque 20 ans, y compris lors de leur dernière révision par la Haute Autorité de santé (HAS) en 2010. En l'absence de dépistage organisé, moins de 8 % des Françaises seraient dépistées aux âges et au rythme des recommandations, et l'écart important des pratiques interroge. L'objectif était d'évaluer si les recommandations françaises sur les modalités du dépistage du CCU restaient pertinentes en 2013. Méthode Revue narrative de la littérature. Les références bibliographiques des recommandations 2010 de la HAS ont été enrichies des articles originaux, méta-analyses, revues systématiques et recommandations, publiées en langue française et anglaise, entre octobre 2008 et avril 2013. Résultats obtenus En l'absence de preuve d'un âge et d'un rythme de dépistage optimaux, les recommandations françaises étaient cohérentes avec les recommandations européennes et internationales. Elles faisaient partie des stratégies optimales d'après les modèles prédictifs. Il n'existait pas de consensus sur l'âge de début du dépistage, mais les données de la littérature n'invitaient pas à dépister avant 20 ans. Les données disponibles après 65 ans étaient peu nombreuses. Les stratégies utilisant uniquement le frottis, qu'il soit sur lame ou en phase liquide, restaient pertinentes. Une éventuelle intégration du test HPV dans la stratégie du dépistage restait à évaluer. Conclusion Les modifications de l'âge et du rythme du dépistage ne semblent pas des voies majeures d'amélioration du dépistage. En France, en 2013, l'urgence est d'organiser le dépistage et d'en faciliter la coordination par le médecin généraliste, pour améliorer son taux de couverture et son efficience.
Présentation : Communications Orales
Thème : Femmes: dépistage du cancer du col
Titre : Les frottis avant 25 ans : étude d'un échantillon de 26 304 frottis du col de l'utérus réalisés en 2010.
Mots-clés : Frottis - Dépistage - Cancer
Auteur : Camille GOJOZ, DMG LYON
Co-Auteurs : Camille Gojoz Marie Flori
Le dépistage de cancer du col de l'utérus par frottis cervico-utérin est préconisé entre 25 et 65 ans chez toutes femmes ayant ou ayant eu des rapports sexuels. Cependant, un grand nombre de frottis est réalisé chez les femmes de moins de 25 ans. Décrire la nature et la prévalence des frottis anormaux au cours d'une année, dans une population de femmes de moins de 25 ans. Décrire l'évolution sur 3 ans des frottis anormaux - étude des frottis des femmes de moins de 25 ans dans un laboratoire d'anatomopathologie privé sur l'année 2010 - Suivi sur 3 ans des frottis anormaux du 1er trimestre 2010 - 26304 frottis ont été étudiés (12,3% de l'ensemble des frottis réalisés dans ce laboratoire) - 8,11% des frottis sont anormaux (IC95% [7,78-8,43]). Les frottis ASCUS et LSIL sont rencontrés dans 96,48% des cas. - 508 frottis anormaux ont été suivis sur 3 ans. Sans traitement plus de 75% des frottis ASCUS ou LSIL régressent. 2,33 frottis de contrôle en moyenne, ont été réalisés après un frottis anormal dans les 3 ans. 24,6% des patientes ont eu une biopsie, 5,3% des femmes une conisation. Ce travail a des limites : les frottis, bien qu'en grand nombre, proviennent d'un seul laboratoire privé, des données sont manquantes, notamment le devenir des patientes. Le taux de frottis anormal est plus important que chez les patientes de 25 à 65 ans (3 à 5%), mais les lésions retrouvés le plus souvent (ASCUS-LSIL) régressent spontanément. Ce taux d'anomalie peut être expliqué par une vulnérabilité physiologique liée à l'immaturité du col, et un taux d'infection HPV plus fréquent. Le dépistage du cancer du col de l'utérus chez les femmes de moins de 25 ans peut être à l'origine de surdiagnostic, surtraitement et surcoût.
Présentation : Communications Orales
Thème : Femmes: dépistage du cancer du col
Titre : Représentations des femmes sur le frottis cervico-utérin et sa réalisation par le médecin généraliste.
Mots-clés : depistage - frottis - cervico-utérin - médecin - généraliste
Auteur : Laurence COMPAGNON, DUERMG UPEC
Co-Auteurs : L.Compagnon, E.Ferrat, J.Le Breton, S.Brossier, S Bercier, F.Adeline, C Attali
Objectif Explorer les représentations vis-à-vis du frottis cervico-utérin (FCU) afin d'identifier les freins des femmes à la réalisation du suivi gynécologiques et FCU par le médecin généraliste (MG). Méthode Etude qualitative par entretiens individuels semi-dirigés, menée en 2012 auprès de 27 femmes majeures, recrutées en médecine générale ou en PMI, ayant un suivi gynécologique régulier par un autre professionnel de santé que leur MG. Une analyse thématique de contenu, avec codage manuel, et lecture croisée par 2 chercheurs a été réalisée. Résultats obtenus La saturation des données a été effective. Les freins potentiels à la réalisation du FCU identifiés étaient : • une méconnaissance du but du frottis et de sa place dans la stratégie de dépistage du cancer du col, • un vécu de l'examen comme désagréable, intrusif, même si perçu comme important, • une méconnaissance de la compétence du MG à réaliser le suivi gynécologique, une nécessité de cloisonnement de l'intime, • des freins liés au professionnel tel que le genre du médecin, la qualité de la relation médecin-patiente • des freins liés à l'offre de soins avec la peur de la disparition des gynécologues et d'une surcharge des généralistes. Conclusion L'identification des freins des patientes à la réalisation du FCU par leur MG peut permettre d'élaborer des stratégies pour améliorer une information personnalisée auprès des femmes. En tenant compte de ces freins on pourra permettre d'augmenter le dépistage du cancer du col dans un contexte de carence prévisible en gynécologues dans les prochaines années.
Présentation : Communications Orales
Thème : Femmes: dépistage du cancer du col
Titre : Test de deux stratégies d'invitation au dépistage du cancer du col de l'utérus, avec ou sans implication du médecin traitant.
Mots-clés : Cancer - col - Dépistage - Frottis
Auteur : Marie-Astrid METTEN, Association Eve
Co-Auteurs : Ma. Metten, M. Fender, E. Pham, M. Velten, Jj. Baldauf
Objectif L'étude avait pour but de comparer l'efficacité d'une invitation au dépistage du cancer du col utérin impliquant les médecins traitants (MT) avec la stratégie standard, dans un département bénéficiant d'un programme de dépistage organisé. Méthode Un essai contrôlé randomisé a permis de comparer deux stratégies. Les femmes incluses avaient entre 51 et 65 ans, habitaient le département et n'avaient pas réalisé de frottis depuis plus de trois ans. Le premier groupe a reçu une invitation au dépistage et leur MT a été également averti par courrier. Le second groupe a uniquement reçu l'invitation au domicile (pratique standard). Le critère de jugement principal était la proportion de dépistages réalisés un an après l'invitation. Les critères secondaires étaient le coût de la nouvelle procédure et le pourcentage de frottis réalisés par les MT. Un échantillon de MT a également été interrogé sur sa perception de l'étude. Résultats obtenus Entre novembre 2011 et février 2012, 7887 femmes ont été incluses dans le groupe étude (1123 médecins traitants avertis) et 7874 dans le groupe témoin. La proportion de frottis à un an était significativement plus élevée dans le groupe étude (14.58%) par rapport au groupe témoin (12.97%) (p=0.005). La proportion de frottis réalisés par les MT dans le groupe étude était significativement supérieure (8%) à celle du groupe témoin (5.2%) (p=0.013). Le surcoût était de 0,29 euros par femme. 67% des MT interrogés ont déclaré avoir utilisé la liste des femmes non dépistées. Conclusion Impliquer le MT par le biais d'un courrier augmente significativement la participation des femmes de cette catégorie d'âge, plus difficiles à sensibiliser au dépistage du cancer du col. Cette étude, répondant à la mesure 16 du plan cancer 2, pourra servir à terme à planifier le dépistage organisé au niveau national.
Présentation : Communications Orales
Thème : Femmes: la contraception au quotidien
Titre : Les adolescents et la contraception : place du médecin généraliste dans l'information et la prévention
Mots-clés : Adolescent - Contraception - Prévention
Auteur : Zina HAMI, DMG Paris Nord
Co-Auteurs : Z Hami, C Peyrebrune, M Jaisson, C.A Khau, T Cartier
Objectif Population en bonne santé, les adolescents consultent peu leur médecin généraliste, acteur privilégié de prévention. Concernant la contraception, les connaissances des adolescents sont souvent intuitives et peu structurées : le nombre d'interruptions volontaires de grossesse chez les adolescentes reste stable chaque année. Quelles sont les attentes des adolescents sur le rôle du médecin généraliste dans l'information sur la contraception ? Méthode étude prospective à l'aide d'un questionnaire, diffusé au sein de 3 villes socialement très différentes, entre novembre 2010 et avril 2011. Résultats obtenus 498 collégiens ont été inclus : 255 (51.2 %) garçons et 243 (48.8 %) filles ; d'âge moyen de 13.1 ans ; 265 (53.2 %) de 4ème et 233 (46.8 %) de 3ème. 87 (17.5 %) déclarent avoir déjà eu un rapport sexuel. 442 (88.8 %) adolescents se disent informés sur la contraception : 370 (83.7 %) par le collège, 155 (35.1 %) par les parents ; 147 (33. 3 %) par l'infirmière scolaire; 94 (21.2 %) par le planning familial ; 61 (13.8 %) par le médecin généraliste. 165 (59.1 %) considèrent leur médecin généraliste comme un « bon interlocuteur » et souhaitent qu'il constitue une de leurs sources d'information. Conclusion Chez les adolescents, un écart entre connaissances théoriques et mise en uvre pratique est constaté sur le sujet de la contraception. Leurs sources d'information les plus importantes sont le collège, la famille et le médecin généraliste. La place et le rôle de ce dernier sont en deçà de ce que souhaiteraient les adolescents. Le cabinet médical constitue, pour eux, un lieu privilégié d'écoute et d'intimité et permet une personnalisation et une répétition de l'information. Il semble donc essentiel de donner aux médecins généralistes des outils pour mieux répondre à cette demande, notamment en les associant aux autres sources d'informations sur la contraception pour les adolescents.
Présentation : Communications Orales
Thème : Femmes: la contraception au quotidien
Titre : Les craintes et les représentations des patientes concernant les hormones contraceptives
Mots-clés : Hormone - Contraception - Représentations
Auteur : Sophie PéRICHON, médecin généraliste remplaçant
Co-Auteurs : Sophie Périchon Corinne Perdrix
Objectif En consultation comme dans les données officielles, on observe une baisse récente du recours à la pilule pour un « retour au naturel ». L'objectif principal de l'étude est de mettre en évidence les potentielles craintes des patientes quant aux hormones contraceptives, ainsi que les représentations qu'elles en ont. Méthode Etude qualitative réalisée en 2013 à partir d'entretiens semi dirigés de 12 patientes de la région lyonnaise, âgées de 18 à 34 ans. Thèse de médecine générale soutenue le 10 décembre 2013. Résultats obtenus Des moyens contraceptifs hormonaux les patientes connaissaient surtout la pilule et un peu l'implant. Elles connaissaient mal les contre-indications aux oestrogènes, et le risque du tabagisme qui était associé à l'alcool. Elles exprimaient une méfiance envers les hormones à travers des expressions très imagées (« bouleversement », « pourriture », « mutation de l'espèce »). L'information médicale se faisait via le gynécologue, le généraliste ou le Planning Familial, mais certaines patientes ne savaient pas que le médecin traitant pouvait être compétent dans le domaine. Les patientes ne savaient pas à quelles sources se fier sur internet. Conclusion Les craintes concernant l'utilisation des hormones contraceptives sont bien réelles. Ce que les femmes appellent les effets indésirables sont plus des idées reçues, car finalement elles sont satisfaites des avantages de la pilule. Rarement elles évoquent des craintes en rapport avec des effets indésirables graves. Il existe une autre catégorie de craintes, plus « mystérieuses » sans cause rapportée. Si l'on peut faire sans les hormones c'est peut-être mieux. Ces craintes relèvent d'une ambivalence car les patientes reconnaissent une bonne efficacité de la contraception hormonale et des avantages annexes. Elles peuvent être mises en rapport avec une ignorance ressentie par les patientes : elles ne savent pas ce qu'est une hormone, et sont dans l'incapacité de se situer personnellement par rapport aux risques cardiovasculaire et thrombo-embolique.
Présentation : Communications Orales
Thème : Femmes: la contraception au quotidien
Titre : Les femmes choisissent-elle de prendre la pilule ?
Mots-clés : contraception - autonomie - Organisation - des - soins
Auteur : Maud JOURDAIN, DMG Nantes
Co-Auteurs : J. Penaud M. Jourdain B. Meslé
Objectif comprendre les usages autour de la contraception et notamment les raisons de l'utilisation largement prédominante de la contraception orale, du point de vue des utilisatrices. Méthode Dans une perspective compréhensive, une enquête qualitative par entretiens semi-directifs a été réalisée auprès de 13 femmes, recrutées au sein d'un cabinet de médecine générale, de profils variés selon l'âge, la parité, le type de contraception et le type professionnel assurant le suivi gynécologique Résultats obtenus l'usage de la pilule ne relève pas réellement d'un « choix ». La décision de prendre un moyen de contraception leur appartient souvent, mais c'est alors « la pilule » qui est prescrite en début de vie contraceptive, selon une norme très figée. La question d'alternatives contraceptives ne se pose pas, est n'est pas suscitée par l'entretien médical. L'instauration d'une contraception elle-même peut relever d'une indication médicale. La question du choix du mode de contraception commence à faire sens avec la maternité. Selon leurs discours, c'est à cette étape de leur vie que les alternatives commencent à être évoquées par le médecin. Dans les éléments de la réflexion, la recherche d'autonomisation par rapport à la médicalisation intervient. Ces résultats sont cohérents avec les données de la littérature, et apportent en plus la notion de l'importance de la parité dans le questionnement suscité par la contraception. Des hypothèses concernant des disparités sociales non connues sont également soulevées. A l'issue de cette analyse, des implications cliniques peuvent être proposées : l'ouverture de la discussion autour des alternatives, l'importance de la prise en compte des représentations de chaque femme, mais également des considérations organisationnelles, intervenant dans l'effectivité des choix des utilisatrices par rapport à leur contraception et à leur décisions de maternité. Conclusion La contraception est en théorie un choix, mais peu effectif en réalité. Des propositions concernant l'attitude des soignants et l'organisation des soins peuvent être avancées.
Présentation : Communications Orales
Thème : Femmes: la contraception au quotidien
Titre : Oubli de pilule : quel est l'intérêt d'une information écrite ?
Mots-clés : contraception - orale - oubli - information - écrite
Auteur : Agathe POLLET, DMG de l'université Paris Diderot
Co-Auteurs : A Pollet, J Le Bel, J Gelly, L Casanova, M Nougairède
Objectif D'après une enquête française réalisée en 2000, 21% des femmes ayant eu une grossesse non désirée étaient sous pilule et l'échec était attribué à un oubli dans 60% des cas. Alors que deux études britanniques ont montré que la remise d'une information écrite améliorait les connaissances des femmes sur la pilule, nous avons évalué l'intérêt d'une information écrite sur la conduite à tenir en cas d'oubli auprès de patientes françaises. Méthode Cette étude prospective, randomisée, en double aveugle a été réalisée en région parisienne, entre juin 2011 et juillet 2012. Les patientes incluses étaient majeures, sous pilule prescrite 21 jours sur 28 jours. Lors de l'inclusion, toutes les patientes étaient interrogées par questionnaire sur l'oubli de pilule, puis elles étaient informées oralement par le médecin investigateur. Ces patientes étaient ensuite tirées au sort puis recevaient soit une carte de remerciement soit une carte portant une information écrite sur la conduite à tenir en cas d'oubli de pilule. 3 mois plus tard, toutes les patientes étaient invitées à répondre au même questionnaire par téléphone. Résultats obtenus 325 femmes ont été incluses. A l'inclusion, 6.5% des femmes avaient toutes les réponses exactes au questionnaire. Les femmes prenant la pilule depuis moins de 5 ans étaient plus nombreuses (10.2%) à avoir toutes les réponses exactes que celles la prenant depuis 5 ans ou plus (2.6%) (p=0.006). 245 patientes ont été recontactées. Dans le groupe « information orale seule », le pourcentage de femmes ayant toutes les réponses exactes est passé de 7.2% à 20.7% (p=0.002). Les femmes du groupe « information écrite et orale » ont été plus nombreuses (37.3%) que celles du groupe « information orale seule » (20.7%) (p=0.005) à avoir toutes les réponses exactes. Conclusion L'information écrite peut améliorer les connaissances des femmes sur l'oubli de pilule.
Présentation : Communications Orales
Thème : Fin de vie: soulager le patient et son entourage
Titre : De l'utiisation des PCA de morphine en médecine générale. L'exemple du Douaisis.
Mots-clés : Soins - palliatifs - PCA - de - morphine - ambulatoire
Auteur : Barbara CARLIER, aucune
Objectif Les soins palliatifs se sont fortement développés depuis la fin du XXème siècle, avec une attention particulière pour le soulagement de la douleur. Le maintien à domicile est encouragé, sous-couvert du développement de structures spécialisées. Le médecin généraliste peut cependant se sentir en difficulté dans des situations complexes comme la prise en charge de la douleur par PCA de morphine. Méthode Une enquête descriptive par questionnaire a été réalisée auprès des médecins généralistes du Douaisis pour comprendre ces difficultés. Résultats obtenus Un tiers des médecins généralistes du Douaisis a répondu. 71% n'ont jamais initié la mise en place d'une PCA au domicile. 57% évoquent une prescription faite à l'hôpital, relayée par l'HAD. Ils manquent d'habitude dans les modalités de gestion de la PCA. Une fois la PCA en place, près de la moitié perdent leur fonction de référent et/ou doivent faire appel à un tiers pour l'adaptation thérapeutique. L'HAD est au centre de la prise en charge mais les avis sont mitigés. 65% des médecins généralistes apprécieraient un contact privilégié avec un référent de l'USP ou du réseau de soins palliatifs pour 40%, l'intervention d'une EMSP de l'hôpital au domicile pour 70%, la mise en place de DPC pour 64%. Conclusion La majorité des médecins traitants du Douaisis est en difficulté pour gérer la PCA de morphine au domicile. Les structures spécialisées sont insuffisantes. Un contact privilégié avec un référent de soins palliatifs, l'intervention d'une EMSP de l'hôpital, sous-tendus par la mise en place de DPC spécifique, pourrait rassurer le médecin traitant dans les prises en charge palliatives complexes. En conclusion, de nombreux progrès ont été apportés à la prise en charge des patients palliatifs douloureux au domicile. Ils restent cependant insuffisants pour que le plus grand nombre de médecins généralistes puissent faire face à des situations qu'ils maitrisent mal.
Présentation : Communications Orales
Thème : Fin de vie: soulager le patient et son entourage
Titre : Identification précoce et approche proactive des situations de fin de vie dans les soins primaires. Le programme SCoP3.
Mots-clés : Soins - palliatifs - primaires - Interdisciplinarité - Planification - anticipée - des - soins
Auteur : Sébastien MOINE, MSP Les Vignes de l'Abbaye|107
Co-Auteurs : Dr Moine Sébastien, Dr Doumayrou François, Dr Boubal Christian, Mme Gorenflot Marie-Charlotte, Mme Gougeuil Camille, M. Willot Auxence, Mme D'Argenlieu Brigitte
Description claire et complète de l'expérience Le projet SCoP3*, est né lors de la création d'une maison de santé pluriprofessionnelle (MSP). Il vise à promouvoir la santé et la volonté des patients vivant avec une maladie grave, incurable et progressive. Le projet repose sur une formation courte des professionnels à l'utilisation d'outils simples. Sa finalité est d'assurer une meilleure coordination des soins primaires dans les situations de fin de vie (identification précoce, inscription des patients sur le registre SCoP3 de la MSP, réunions d'équipe). Les bénéfices attendus sont : meilleur accès aux opioïdes et aux soins palliatifs, diminution des hospitalisations évitables, meilleure coordination avec les soins secondaires et tertiares, choix du lieu de soin préféré, désignation d'une personne de confiance, rédaction de directives anticipées. *Soins primaires Coordonnés Proactifs Planifiés Pluriprofessionnels Caractère original et innovant de l'expérience Les leçons tirées de programmes analogues ont montré que l'identification précoce ne permettait pas à elle seule d'atteindre les objectifs sus-mentionnés (Zheng et al., 2013), et devait donc s'articuler avec des conversations de planification anticipée des soins entre soignants et patients. Nous développons un projet de recherche afin d'élaborer une formation basée sur la simulation, qui permettra aux soignants de mettre en uvre plus facilement ces conversations. Enseignements tirés de l'expérience Les premiers éléments recueillis ont mis en évidence une meilleure collaboration entre professionnels, et une communication facilitée entre patients, proches et soignants. L'intégration d'un bénévole d'accompagnement au sein de l'équipe permet d'affiner notre compréhension des situations complexes sur lesquelles nous intervenons. Un audit des décès (avant et après SCoP3) va permettre d'évaluer l'impact de l'intervention sur des indicateurs de qualité des soins de fin de vie utilisés à l'échelle internationale (NICE, 2011) Conclusion A l'heure où le nombre de décès annuels ne cesse de croître en France, le développement d'une approche proactive et interdisciplinaire dans les MSP peut contribuer à la diffusion de la culture palliative dans les soins primaires.
Présentation : Communications Orales
Thème : Fin de vie: soulager le patient et son entourage
Titre : Mourir à domicile qu'en pensent les aidants ?
Mots-clés : mourir - à - domicile
Auteur : Anne-Marie LEHR-DRYLEWICZ, département universitaire de médecine générale de Tours
Co-Auteurs : Pr Anne-Marie Lehr-Drylewicz, Dr Amandine Gautier
Objectif 81% des français désirent mourir à domicile mais seulement 25% y parviennent. La présence d'un aidant naturel est indispensable pour que ce projet aboutisse. L'objectif principal de cette étude était de définir les besoins des aidants naturels accompagnant un proche en fin de vie à domicile Méthode Une étude qualitative a été menée à partir de dix entretiens semi-dirigés d'aidants ayant accompagné un proche en fin de vie à domicile jusqu'au décès. Le recrutement s'est fait à partir du fichier d'une structure d'hospitalisation à domicile Résultats obtenus L'accompagnement d'un proche en fin de vie à domicile est une Retour d'expérience douloureuse et lourde de conséquences pour l'aidant. Il est rarement à l'origine de l'hospitalisation à domicile mais l'accepte pour respecter la volonté du malade et obtenir un soutien médical. Il endosse alors la responsabilité de multiples fonctions telles que la nécessité d'une présence permanente, la réalisation des tâches domestiques, des soins du malade, et des prises de décisions. Des répercussions psychologiques, physiques et professionnelles en découlent. Les soignants représentent un soutien primordial tant au niveau psychologique que matériel. Le médecin généraliste occupe une place variable auprès du patient mais il est souvent un soutien de l'aidant. Qu'il ait choisi ou non ce maintien à domicile, il s'agit d'un projet que l'aidant tient à mener jusqu'au bout et dans lequel il investit toutes ses ressources Conclusion L'anticipation et le soutien apparaissent donc comme des principes clé. L'anticipation débute, si possible, dans le cadre d'un projet global, associant le patient, son entourage et les soignants Il s'agit également de prévoir des ressources en prévention d'un surmenage (rencontre avec l'assistante sociale, appel à des bénévoles…)Il serait utile de mesurer l'intérêt d'une consultation de médecine générale dédiée aux aidants d'un patient en fin de vie à domicile, lieu d'informations et de soutien réguliers
Présentation : Communications Orales
Thème : Fin de vie: soulager le patient et son entourage
Titre : Rôle du médecin généraliste au sein d'un hospice :Chemin éthiquement périlleux entre soins palliatifs, sédation et/ou euthanasie
Mots-clés : sédation - terminale - raisonnement - éthique - modélisé - consensus
Auteur : Jean-Claude LENERS, Hôme pour personnes en fin de vie
Description claire et complète de l'expérience Le Luxembourg s'est doté de lois sur les soins palliatifs et l'euthanasie. Depuis 2010 des médecins généralistes exercent tous les jours au sein de cet hospice. Plus de 76% des malades sont atteints d'une forme évoluée de néoplasie ; les autres diagnostics sont : insuffisances cardiaques et/ou pulmonaires terminales ou les maladies neuro-dégénératives. Une partie (41%) des pensionnaires a écrit, soit une directive anticipée (pour les soins palliatifs) soit une disposition de fin de vie (pour l'euthanasie). La pratique est souvent peu ambiguë, dans la mesure où la discussion se fait oralement avec le bénéficiaire de soins. Ici le dialogue permet d'induire une sédation, qu'elle soit temporaire ( p.ex. deux nuits de suite), voir même prolongée ou même définitive en cas de symptômes exacerbés et pénibles. Caractère original et innovant de l'expérience Mais la pathologie évoluant inévitablement, les situations de somnolence, de confusion ne nous permettent plus de discuter clairement avec la personne concernée. L'accord entre équipe soignante et entourage familiale nécessite alors des réunions de concertations (le temps à disposition étant limité) selon des modèles de discussions éthiques bien établis. Nous nous basons sur le raisonnement éthique en situation difficile (modèle présenté ici). Enseignements tirés de l'expérience La personne concernée et ses désirs ou refus probables sont pris en compte, mais aussi les intervenants professionnels, l'entourage familial et l'aspect sociétal. Le consensus y trouvé guide à chaque fois notre démarche. Conclusion Nous estimons que ce partage semblant si évident entre soins palliatifs et euthanasie est loin d'être aussi simple, si on est face à des demandes de sédations, aboutissant à une sédation terminale et finale. La discussion éthique préalable à tout geste sédatif est un impératif pour savoir gérer dignement la fin de vie .
Présentation : Communications Orales
Thème : FMI: autour de l'interne
Titre : étude qualitative de la représentation par les internes de la relation entre empathie et burnout.
Mots-clés : empathie - burnout - internes
Auteur : Jeanne PICARD, Département médecine Paris Descartes
Co-Auteurs : J. Picard, F. Zenasni, C. Figuiere, A. Joubert, M. Botella, P. Jaury, E. Boujut, A. Catu-Pinault.
Objectif Notre étude avait pour but d'examiner de quelle façon les internes de MG perçoivent les liens de causalité entre empathie et burnout. Méthode Notre étude qualitative transversale chez les internes de DES de MG en Ile de France est un travail collaboratif entre les départements de MG et de psychologie de Paris V. Des entretiens individuels semi directifs, entre avril et juin 2012, s'appuyant sur des questions ouvertes et fermées, ont donné lieu à une analyse thématique du verbatim des internes. Trois hypothèses étaient proposées concernant la relation entre empathie et burnout. Résultats obtenus La moitié des 24 internes était des femmes. Tous adhéraient à plusieurs des trois hypothèses concernant le lien entre empathie et burnout. La plupart se ralliaient à l'hypothèse que le burnout diminue l'empathie en raison d'une tendance à la dépersonnalisation. Beaucoup adhéraient à l'idée que l'empathie diminue le burnout par le fait qu'elle favorise la satisfaction et la perception d'un accomplissement personnel. Plusieurs pensaient que l'empathie favorise le burnout car elle créée une fatigue compassionnelle. Cinq thèmes ont été identifiés comme des mécanismes individuels qui influencent l'empathie et peuvent conduire l'interne au burnout (ex : la capacité de régulation de l'empathie). Six autres thèmes ont été identifiés comme des facteurs contextuels qui modifient le lien entre empathie et burnout (ex : l'identification). Les entretiens font apparaître des représentations de l'interaction entre empathie et burnout sous formes de bascules, de cercles vicieux ou vertueux. Conclusion Cette étude est la première interrogeant les internes sur leur perception du lien entre empathie et burnout. L'empathie leur semble une compétence primordiale pour l'exercice clinique influencée par leur propre état. L'empathie pourrait être protectrice du burnout, mais son inadéquation, liée à des mécanismes et des facteurs contextuels, pourrait favoriser l'apparition d'un burnout. Des études quantitatives permettraient de juger du poids de ces éléments sur l'interaction empathie-burnout.
Présentation : Communications Orales
Thème : FMI: autour de l'interne
Titre : Construction d'un questionnaire d'évaluation du stress chez les internes en médecine générale
Mots-clés : Construction - d'un - questionnaire - évaluation - du - stress - internes
Auteur : Barbara VILLOING, Faculté de Médecine Paris Descartes
Co-Auteurs : B Villoing, N Myszkowski, E Boujut, S Haidar, M Cremiere, P Jaury
Objectif De nombreuses études mettent en avant un stress important des internes en médecine. Or il n'existe pas à ce jour, en France, d'échelle spécifique permettant l'évaluation de ce stress chez les internes en médecine générale. L'objectif de cette étude est de construire et valider une échelle spécifique, standardisée et fiable de mesure du stress chez les internes en médecine générale. Méthode Entre mai et juin 2012, nous avons réalisé une étude qualitative, basée sur des entretiens semi directifs auprès d'internes en médecine générale. Ces entretiens ont permis la construction d'un questionnaire de 21 items. Nous avons ensuite validé ce questionnaire auprès de 165 internes (129 femmes, 36 hommes), âgés en moyenne de 25.9 ans (+/- 2.57), en fin de premier semestre d'internat de médecine générale. Résultats obtenus L'analyse factorielle confirmatoire de ce questionnaire à permis de sélectionner 9 items, corrélés à deux facteurs principaux de stress : la fatigue, ou charge de travail (coefficient de corrélation : 0.86, IC 95% [0.83 ; 0.89]) et les responsabilités (coefficient de corrélation : 0.80, IC 95% [0.75 ; 0.84]). Le coefficient de corrélation de Crohnbach pour cette échelle était de 0.86 (IC 95% [0.83 ; 0.89]). Le coefficient de corrélation entre les deux facteurs était de 0.62. Conclusion Cette étude a permis la construction d'un questionnaire valide et reproductible de 9 items évaluant le stress des internes en médecine générale en France.
Présentation : Communications Orales
Thème : FMI: autour de l'interne
Titre : Facteurs prédictifs d'empathie chez les internes de médecine générale
Mots-clés : Facteurs - prédictifs - d'empathie - chez - les - internes - de - médecine - générale - Facteurs - prédictifs - d'empathie - chez - les - internes - de - médecine - générale - Facteurs - prédictifs - d'empathie - chez - les - internes - de - médecine - géné
Auteur : Marie-Liesse MAROT, Département Médecine Générale, Paris Descartes
Co-Auteurs : Marie-Liesse Marot, Céline Buffel Du Vaure, Franck Zenasni, Emilie Boujut, Philippe Jaury
Objectif L'empathie clinique est une compétence importante à tout futur médecin généraliste. Notre objectif est de déterminer les facteurs prédictifs d'empathie clinique mesurée par la Jefferson Scale of Physician Empathy, chez les internes de médecine générale, afin de proposer des pistes de formations. Méthode Etude transversale, quantitative, analytique. Les internes de Médecine Générale en fin de premier semestre d'internat ont été invités à répondre à un auto-questionnaire sur un site internet sécurisé. L'empathie était mesurée par la JSPE. Les facteurs étudiés étaient les critères socio-démographiques tel que l'âge, le sexe, le statut marital ou la profession des parents, le terrain de stage et les contraintes organisationnelles, la formation antérieure à la relation médecin-malade, les activités et loisirs, leur niveau de satisfaction de vie ainsi que leur état d'anxiété, de dépression ou d'épuisement professionnel. Une description des internes inclus a été réalisée à l'aide de moyenne (écart-type) et de fréquences. Les déterminants d'empathie clinique ont été recherchés par régression linéaire. L'analyse des données a été réalisée sur Epi Info7. Résultats obtenus Parmi 215 internes ayant répondus, 175 questionnaires étaient complets. Les répondeurs étaient pour 134 d'entre eux (77%) des femmes et présentaient un âge moyen de 26 ans (sd=2,7). Le score moyen total d'empathie était de 104,3 (sd=11,8). Aucun facteur n'était significativement associé à une empathie globale plus élevée. La dimension cognitive de l'empathie était significativement associée au fait d'être un homme, d'être plus jeune, de pratiquer du sport régulièrement, d'obtenir des congés désirés. L'empathie affective était significativement associée à des scores bas de dépression. Aucune association n'a été retrouvée avec la formation. Les analyses ne sont pas terminées. Conclusion Les facteurs prédictifs retrouvés chez les internes suggèrent que le bien-être des internes est associé à une meilleure empathie.
Présentation : Communications Orales
Thème : FMI: autour de l'interne
Titre : Pédagogie de l'erreur médicale au cours de l'Internat en Médecine Générale
Mots-clés : Erreur - Médicale - Enseignement - Groupes - de - pairs
Auteur : Jean-Luc GRIES, Département de Médecine Générale, Faculté de Strasbourg
Co-Auteurs : Dr Jean-Luc Gries , Maître De Conférences Associé , Département De Médecine Générale Pr Michel Lévêque, Professeur Associé
Description claire et complète de l'expérience Le département de Médecine Générale de la faculté de Strasbourg a mis en place pour les Internes de Médecine Générale un enseignement optionnel sur l'approche pédagogique de l'erreur médicale, sur le principe d'un échange d'Retour d'expérience entre pairs , animé par des enseignants généralistes, depuis Avril 2013 Caractère original et innovant de l'expérience Cet enseignement a été organisé avec l'objectif double de dédramatiser l'erreur en médecine et de permettre aux futurs généralistes d'apprendre de leurs erreurs. Une évaluation de cet enseignement a été réalisée ,par les Internes concernés ,au terme de la première session. Enseignements tirés de l'expérience Les objectifs précités ont été atteints,avec une grande richesse de vécu de la part des Internes. Mais cette Retour d'expérience a également permis aux étudiants d'appréhender une méthode de travail et outil d'amélioration de leur pratique - le groupe d'échanges entre pairs - qui leur sera utile dans leur exercice futur , et apporté le concept d'une possible revue de morbi-mortalité en Médecine Générale. Conclusion Un enseignement facultaire sur la prise en compte des erreurs en médecine, selon la méthode du groupe d'échange et d'analyse de pratiques entre pairs, se justifie pour aider à dédramatiser l'erreur médicale et acquérir des compétences à partir de ses Retour d'expériences. Il permet aussi d'appréhender la méthode de travail des groupes d'échange entre pairs,et ouvre la voie à la possibilité de revues de morbi-mortalité en Médecine Générale.
Présentation : Communications Orales
Thème : FMI: autour de la filière universitaire
Titre : Changement de représentation de la médecine générale après le stage long des étudiants en médecine en cabinet libéral
Mots-clés : Représentation - sociale - Stage - long - Etudiant - en - médecine
Auteur : Jean DU BREUILLAC, Département de médecine générale de Poitiers
Co-Auteurs : Jean Du Breuillac Stéphane Darty Yann Brabant
Objectif Durant leurs études, les étudiants en médecine français réalisent un stage de trois mois en cabinet de médecine générale. L'un des objectifs de ce stage est d'améliorer l'image de la spécialité médecine générale parmi les étudiants. En nous basant sur la théorie des représentations sociales et sur une série de travaux antérieurs réalisés dans notre faculté, nous avons émis l'hypothèse que la représentation sociale de la médecine générale parmi les étudiants en médecine se modifie : connotée négativement, elle devient positive. D'autre part, nous avons émis l'hypothèse que cet effet du stage de trois mois s'atténue dans le temps. L'objectif de la présente étude est de tester ces hypothèses à partir d'une étude semi empirique. Méthode Etude quantitative transversale sur l'ensemble des étudiants en médecine de notre faculté de la 2ème à la 6ème année. Les stages étaient attribués par tirage au sort : de fait, les échantillons d'étudiants étaient randomisés. Trente éléments de représentation identifiés par les travaux antérieurs et sélectionnés par méthode Delphi ont été évalués par des échelles de Likert. Analyse en composantes principales. Comparaison par test de Student des scores factoriels entre échantillons. Confrontation des résultats à ceux d'une épreuve d'évocation verbale pour trianguler les résultats. Résultats attendus Il est attendu une augmentation du score des éléments à connotation positive après le stage, mais une diminution secondaire de plus faible ampleur des mêmes éléments plusieurs mois après le stage long. Un résultat inverse est attendu pour les éléments connotés négativement. Résultats en cours d'analyse. Conclusion Cette étude devrait permettre d'analyser précisément l'effet du stage long sur la représentation sociale de la médecine générale parmi les étudiants Il sera alors possible d'émettre des recommandations sur le moment privilégié de réalisation du stage long pour favoriser le choix de cette spécialité lors des ECN.
Présentation : Communications Orales
Thème : FMI: autour de la filière universitaire
Titre : Chefs de Clinique des Universités de Médecine Générale : CCU , que sont-ils devenus ?
Mots-clés : Filière - Universitaire - de - Médecine - Générale - Clinicat
Auteur : Catherine LAPORTE, ReAGJIR Regroupement Autonome des Généralistes Jeunes Installées et Remplaçants
Co-Auteurs : Laporte C, Gelly J, Bonnet Pa, Schuers M, Bouchez T.
Objectif Décrire le parcours des chefs de cliniques des universités de médecine générale (CCU) nommés depuis 2007. Méthode Etude transversale sur les statuts des CCU et ex-CCU au 30/09/2013 par questionnaire électronique du 18 au 21 novembre 2013, dans le cadre du suivi annuel débuté en 2007 de la cohorte exhaustive des CCU menée par l'Association Nationale des Chefs de Clinique de Médecine Générale puis le Regroupement Autonome des Généralistes Jeunes Installés et Remplaçants. Résultats obtenus 127 CCU avaient été nommés (sex ratio : 0,79). L'augmentation de l'effectif est passée de 100% en 2008 à 5% en 2012. Parmi les 46 CCU ayant fini leur clinicat : 24 (52%) avaient quitté la Filière Universitaire de Médecine Générale (FUMG), 4 (9%) avaient été nommés Maîtres de conférences des universités (MCU), 8 (17%) Maîtres de conférences associés (MCA) et 10 (22%) chefs de clinique associés (CCA). Le taux de réponse a été de 84%. Parmi les 67 CCU en cours de clinicat répondants, la majorité souhaitaient devenir MCU (étendue : 37-82%, selon l'année de clinicat) ou MCA (étendue : 9-25%). Parmi les 18 (sur 24) CCU répondants sortis de la FUMG, 56% exerçaient la médecine générale en libéral, et 11% en tant que salariés. Les raisons de leur sortie de la FUMG étaient : manque de soutien du département de médecine générale, manque de lisibilité sur l'avenir et inaccessibilité des postes. Conclusion Le parcours et des souhaits des CCU nommés depuis 2007 apportent un éclairage nouveau sur la constitution de la « pyramide » universitaire : tous ne souhaitent pas embrasser une carrière universitaire titulaire. Cette diversité peut devenir une richesse pour la médecine générale. Cependant, le manque de perspectives d'avenir pourrait dissuader les IMG de s'engager dans un clinicat et ne pas permettre de renouveler les cadres de la discipline.
Présentation : Communications Orales
Thème : FMI: autour de la filière universitaire
Titre : Le jeu de rôles dans le cadre de la formation à la relation médecin-patient : quel vécu pour les internes de Médecine Générale ?
Mots-clés : jeu - de - rôles - Relation - médecin-patient - Formation
Auteur : Chloé DELACOUR, faculté de médecine de Strasbourg
Co-Auteurs : Chloé Delacour Catherine Jung
Objectif explorer le vécu des internes quant à l'utilisation de cet outil pédagogique. Comparaison d'Retour d'expériences anciennes de jeux de rôles réalisés dans un cadre universitaire avec celle d'un jeu de rôles effectué dans le cadre de cette thèse. Méthode Des entretiens semi-dirigés en focus group sont réalisés avec des internes de médecine générale de différents niveaux, afin de les interroger sur leur pratique antérieure de jeux de rôles durant leur internat, et leur ressenti face à ces Retour d'expériences. Puis un jeu de rôles est réalisé par groupes d'internes interrogés. Celui-ci met en scène une consultation dans un cabinet de médecine générale. Tous les participants sont ensuite revus à distance pour de nouveaux entretiens afin d'évaluer le vécu de cette intervention. Résultats obtenus pour la majorité des internes interrogés, leurs Retour d'expériences passées de jeux de rôles ont une connotation négative.Le principale blocage vient de l'appréhension du jugement d'autrui qu'ont les participants, quelque soit leur position, acteur ou observateur.Mais la réalisation du jeu de rôles dans un groupe restreint avec des personnes connues et dans un environnement sécurisant comme cela a été le cas dans notre intervention, a permis aux internes de se rendre compte de l'intérêt réel de l'outil pédagogique et de changer d'avis sur celui-ci. Conclusion le vécu parfois difficile de la pratique du jeu de rôles provoque une défiance des internes envers l'outil. Mais ils perçoivent tout de même l'intérêt de cette technique. Il s'avère donc nécessaire de former les animateurs de jeux de rôles à la création de conditions sécurisantes pour les participants afin d'éviter ces Retour d'expériences négatives.
Présentation : Communications Orales
Thème : FMI: autour de la filière universitaire
Titre : Supervision d'internes avec enregistrement audio au cabinet du maître de stage
Mots-clés : supervision - - - rétroaction - - - pédagogie - enregistrement - audio - - - relation - communication - - - raisonnement - clinique
Auteur : Philippe GUILLOU, DMG Strasbourg et Société Médicale Balint
Co-Auteurs : P Guillou
Description claire et complète de l'expérience L'auteur est maître de stage et a expérimenté l'enregistrement audio au moyen d'un téléphone portable , après accord verbal des patients et de ses internes, de l'interne en consultation avec un patient, puis de lui-même avec son interne en rétro-action. Caractère original et innovant de l'expérience Les moyens existent pour procéder à cet enregistrement : magnétophone, caméra vidéo sont installés dans les salles de consultation depuis les années 1970-1980. Si la vidéo paraît incontournable pour apprécier les phénomènes non verbaux de la communication, l'enregistrement audio est loin d'être dénué d'intérêts dans ce domaine : modulation des intonations, hésitations etc … sont autant d'éléments perceptibles par l'oreille humaine pour étudier ou reprendre l'état de congruence émotionnelle du médecin, du supervisé et du superviseur, en auto-écoute et en écoute partagée. Enseignements tirés de l'expérience La qualité sonore des enregistrements a été tout à fait exploitable pour effectuer ce type de supervision. L'enregistrement de tout ou partie du travail de l'interne au cabinet de son maître de stage permet d'enrichir et d'éclairer la rétro-action par le superviseur. Ses hypothèses sont que : - ce moyen est léger, maniable et facile à mettre en uvre rapidement sur le plan technique, - qu'il présente un intérêt pour la formation des internes en médecine à la relation thérapeutique, à la communication individuelle et au raisonnement clinique - il présente un intérêt pour la formation des superviseurs - et que la procédure doit être soumise à un protocole avant d'être mise en uvre de façon éthique. Conclusion Des projets scientifiques sont conçus à partir de cette Retour d'expérience. Une étude de faisabilité et de reproductibilité, une étude qualitative d'appréciation de la méthode par d'autres maîtres de stage et par leurs internes, sont imaginées pour interroger ces hypothèses. Une Retour d'expérience de supervision du superviseur à partir de matériel authentique, au sein d'un département de médecine générale, est actuellement à l'étude.
Présentation : Communications Orales
Thème : Inégalités Sociales de Santé: ne pas les aggraver
Titre : Construction et validation d'un score individuel de précarité utilisable en soins primaires: une étude à partir de la cohorte Santé, Inégalités et Ruptures sociales.
Mots-clés : Indicateur - d'état - de - santé - Précarité - Facteurs - socioéconomiques
Auteur : Sarah ROBERT, UFR Pierre et Marie Curie
Co-Auteurs : S Robert, C Rondet, V Nael, P Chauvin
Objectif Le lien entre état de santé vulnérable et précarité est maintenant établi. Cependant, il est très difficile de pouvoir évaluer la défaveur sociale facilement en soins primaires. L'objet de ce travail est d'établir un score validé, facile d'utilisation, multidimensionnel, pertinent, et représentatif de la population générale. Méthode A partir de l'analyse transversale des données 2010 de la cohorte SIRS portant sur un échantillon représentatif de la population générale de l'agglomération parisienne (3006 individus), 14 variables mesurant les dimensions sociales, économiques et démographiques ont été sélectionnées a priori pour construire le score de précarité. Des modèles de régressions logistiques multivariés et d'analyses des correspondances multiples ont été utilisés pour étudier le lien entre les 14 caractéristiques sociodémographiques et trois indicateurs de santé. En dernier lieu, des mesures de validité interne ont été effectuées. Résultats obtenus Toutes les caractéristiques sociodémographiques présélectionnées sont effectivement associées de manière significative à un état de santé dégradé, un moindre recours au soin et une moins bonne alimentation. Le score est finalement composé de 14 questions à choix multiples (correspondant aux 14 caractéristiques sociodémographiques) dont chacune des réponses a été cotée de 0 à 2. La valeur de 10 points a été choisie (20% des individus de la population étant en deçà de ce seuil) pour déterminer si un individu est précaire vis-à-vis de la santé. Ce score a une bonne validité interne puisque être en situation de précarité est associé de manière statistiquement significative à 13 des 18 variables de santé étudiées. Conclusion Cet outil de repérage facile d'utilisation en consultation faciliterait l'identification des patients les plus socialement fragilisés afin d'améliorer la qualité de leur prise en charge. L'évaluation des performances de cet outil nécessitent d'être poursuivie.
Présentation : Communications Orales
Thème : Inégalités Sociales de Santé: ne pas les aggraver
Titre : Etude CERESO : Ce que renoncer aux soins veut dire
Mots-clés : renoncement - aux - soins - sociologie
Auteur : Sophia CHATELARD, Département de Médecine Générale - Faculté de Grenoble
Co-Auteurs : S Chatelard, P Pichon, P Bodenmann, T Bischoff, H Wolff, I Guessous, P Warin, C Chauveaud
Objectif L'objectif de cette étude était de comprendre ce que renoncer à des soins veut dire pour les personnes, afin de vérifier le caractère relatif de l'explication du phénomène pour des raisons financières. Méthode Il s'agit d'une étude qualitative mise au point par une équipe pluridisciplinaire (médecins et sociologues). Les entretiens semi-dirigés ont été effectués par 3 sociologues entre février et juin 2013, sur plusieurs sites de soins de l'agglomération grenobloise, ainsi que de Genève et Lausanne en Suisse. L'échantillon a été constitué en recherche de variation maximale, avec un continuum allant des «très précaires» aux «couches moyennes». L'analyse a été triangulée. Résultats obtenus 53 entretiens ont été effectués, dont 30 en France et 23 en Suisse. Le renoncement aux soins résulte de multiples facteurs avec effet cumulatif. Les raisons financières sont la plupart du temps citées : l'absence d'assurance maladie (du moins absence de complémentaire), les restes à charge (surtout en Suisse), ainsi que l'avance des frais poussent à renoncer. La non-connaissance des aides sociales accordées pour financer les soins est fréquente. Un autre obstacle semble être la méconnaissance du système de soins, avec l'absence de reconnaissance de la place centrale des soins primaires, allant de paire avec l'absence de médecin traitant. Les enquêtés mettent aussi en cause de mauvaises relations avec les professionnels de santé, ainsi que des délais d'attente trop importants. D'autres affirment que le renoncement est voulu, pour ne pas participer à la surproduction d'actes de soins, ou encore parce qu'il leur est impossible de s'arrêter de travailler. Conclusion Outre les raisons financières bien connues, cette enquête met en évidence d'autres causes, souvent cumulées, pouvant amener à renoncer aux soins. Un travail quantitatif, toujours pluridisciplinaire et élargi au Canda, est prévu, afin de tester ces hypothèses à grande échelle.
Présentation : Communications Orales
Thème : Inégalités Sociales de Santé: ne pas les aggraver
Titre : L'impact des évènements de vie difficiles dans l'enfance sur la dépression est-il identique dans tous les milieux sociaux ?
Mots-clés : Dépression - Inégalités - sociales
Auteur : Claire RONDET, Département de médecine générale, UPMC, Paris 6
Co-Auteurs : Rondet Claire, Romby Axelle, Soler Marion, Parizot Isabelle, Chauvin Pierre
Objectif L'existence en France d'un gradient social de la prévalence de la dépression est largement décrite. Le lien entre le vécu d'évènements de vie difficiles dans l'enfance et la dépression à l'âge adulte a lui aussi été décrit mais aucune étude française n'a recherché si la force de ce lien était lui aussi – ou non – socialement stratifiée.L'objectif est de déterminer si l'association entre évènements de vie difficiles dans l'enfance et dépression à l'âge adulte est identique, ou non, dans les différents milieux sociaux. Méthode Analyse transversale des données 2010 de la cohorte SIRS portant sur un échantillon représentatif de la population générale (adulte et francophone) de l'agglomération parisienne. Des modèles de régressions logistiques stratifiés sur différents indicateurs sociaux (niveau de revenus, niveau d'éducation, origine migratoire et catégorie socioprofessionnelle) ont été réalisés. Résultats obtenus De manière générale, l'impact des évènements de vie difficiles dans l'enfance est remarquablement semblable dans tous les milieux sociaux, quel que soit le marqueur social utilisé. L'appartenance à un milieu social favorisé ne semble pas protéger du risque que représentent certains évènements vécus dans l'enfance sur la survenue d'une dépression à l'âge adulte. Seuls une absence parentale et des abus sexuels ont un impact différent à l'âge adulte. Le risque associé au fait d'avoir grandi sans un de ses parents est plus élevé chez les personnes les plus socialement favorisées (OR=1,91 p=0,003) que chez les autres. L'impact des abus sexuels est, lui, notablement plus fort chez les moins socialement favorisées (0R=2.81 p=0,007) que chez les autres. Conclusion Quel que soit le milieu social dans lequel elles évoluent, les personnes victimes d'évènements péjoratifs durant l'enfance ont un risque équivalent de dépression à l'âge adulte. Certains évènements, particulièrement péjoratifs, méritent d'être recherchés systématiquement dans la biographie d'un patient déprimé, quel que soit son milieu social.
Présentation : Communications Orales
Thème : Inégalités Sociales de Santé: ne pas les aggraver
Titre : Pourquoi et comment enregistrer la situation sociale du patient dans le dossier en médecine générale ?
Mots-clés : Inégalités - sociales - de - santé - Dossier - médical - Situation - sociale
Auteur : Sophia CHATELARD, DMG, Faculté de médecine de Grenoble
Co-Auteurs : Par Ordre Alphabétique : Jean Sébastien Cadwallader, Thomas Cartier, Alan Charissou, Sophia Chatelard, Cédric Cheymol, Pierre Chauvin, Mady Denantes, Agnès Giannotti, Hector Falcoff, Delphine Floury, Julien Gelly, Gladys Ibanez, Anne-Marie Magnier,Virginie Ringa
Objectif Les inégalités sociales de santé (ISS) sont une réalité en France, mais elles sont parfois difficiles à percevoir au-delà des aspects criants de la grande précarité. Elles traversent toutes les catégories sociales, et ont été observées en médecine générale. Les acteurs des soins primaires doivent prendre en compte les ISS et contribuer à les réduire en adaptant leur pratique. L'objectif de ce travail est de proposer des recommandations afin de recueillir en routine des informations sur la situation sociale des patients adultes lors de la consultation en médecine générale. Méthode Un groupe de travail pluriprofessionnel composé de médecins généralistes et de chercheurs en santé publique a réalisé une revue de la littérature pour établir une liste de 33 informations permettant de décrire la situation sociale d'un patient. Une procédure Delphi « modifiée» a ensuite été utilisée pour parvenir à un consensus sur la classification de ces informations en 3 groupes : informations indispensables, informations utiles, et informations non utilisables en consultation. Les informations des 2 premiers groupes ont ensuite été hiérarchisées selon leur utilité dans le cadre d'un recueil systématique au cabinet. Résultats obtenus Ont été retenues : - 7 informations indispensables : date de naissance, sexe, adresse, statut vis à vis de l'emploi, profession, type de couverture sociale, capacité de compréhension du langage écrit ; - 9 informations utiles : être en couple, nombre d'enfants à charge, vivre seul, pays de naissance, niveau d'études, catégorie socioprofessionnelle INSEE, bénéficier de minima sociaux, logement, situation financière. La structure des informations a été spécifiée (formats et valeurs), pour que les éditeurs de dossiers médicaux informatiques puissent proposer des outils facilitant la saisie. Conclusion Prendre en compte les ISS nécessite de mesurer la situation sociale des patients de manière précise et standardisée. Nous proposons un recueil compatible avec la charge de travail des médecins et ouvrant des possibilités d'amélioration de la qualité des soins.
Présentation : Communications Orales
Thème : Infections: usage raisonné de l'antibiothérapie
Titre : étude Druti : Epidémiologie et prise en charge des infections urinaires en médecine générale en France métropolitaine
Mots-clés : Infection - urinaire - épidémiologie - Gestion - des - soins - aux - patients
Auteur : Louise ROSSIGNOL, UMR S 707 Inserm / UPMC
Co-Auteurs : L Rossignol, S Maugat, A Blake, R Barlier, S Vaux, B Heym, Y Le Strat, T Blanchon , B Coignard, T Hanslik
Objectif Les infections urinaires (IU) sont fréquentes en ville mais peu de données sont disponibles sur leur épidémiologie et leur prise en charge en médecine générale en France. L'objectif de l'étude Druti était de décrire les IU en médecine générale en France métropolitaine. Méthode L'étude a été conduite auprès de médecins généralistes (MG) de France métropolitaine. Un échantillonnage à deux degrés (MG, patientes) a permis d'inclure pendant un an, toute femme adulte non institutionnalisée consultant pour des symptômes d'IU. L'examen cytobactériologique des urines (ECBU) était systématiquement demandé et l'analyse bactériologique centralisée. Un questionnaire standardisé documentait la prise en charge. Résultats attendus Les 87 MG participants ont inclus 538 patientes entre janvier 2012 et février 2013. L'âge moyen était de 44,4 ans, 7% avaient une IU haute. La culture était positive pour 393 ECBU (74,2%), à E. coli dans 331 cas. Les résistances retrouvées chez les E. coli étaient les suivantes : 11 souches (2,8%) résistantes aux fluoroquinolones (FQ), 7 (2,1%) aux céphalosporines de troisième génération, 116 (38,0%) à l'amoxicilline. Le délai moyen entre la consultation et le début des symptômes était de 1,9 jours. Un traitement antibiotique était prescrit dans 97% des cas, pour une durée de plus de 3 jours dans 40% des cas. Les antibiothérapies étaient des FQ dans 43,9% des cas, de la fosfomycine dans 49,8% et des furanes 2,4%. Parmi les 538 femmes, un ECBU de ville (hors étude) ou une échographie ont été respectivement prescrits dans 30,9% et 4,5% des cas. Conclusion Les IU restent une des premières pathologies menant à la prescription d'antibiotique. Ces données nationales montrent que la diffusion de la résistance aux antibiotiques reste relativement faible dans les IU communautaires vraies. Elles guideront probablement la réactualisation des recommandations de prise en charge des IU prévue en 2014.
Présentation : Communications Orales
Thème : Infections: usage raisonné de l'antibiothérapie
Titre : Comment améliorer la prise en charge ambulatoire de la pneumopathie aiguë communautaire ?
Mots-clés : pneumopathie – aiguë – communautaire
Auteur : Eléonore MARTIN, SAU-SMUR 77
Co-Auteurs : E Martin, A Garin, H Lenglet, A Leleu, D Aboucaya
Objectif La pneumopathie aiguë communautaire est une pathologie fréquente et potentiellement grave. Son diagnostic précis associé à une antibiothérapie rapide et adaptée permettent de diminuer sa mortalité, son coût et de réduire l'émergence de souches résistantes. Des recommandations professionnelles sont disponibles pour guider la prise en charge des médecins généralistes. Méthode 100 médecins généralistes ayant une activité ambulatoire ont été interrogés à l'aide d'un questionnaire téléphonique. Ce dernier recueille les pratiques déclarées de prise en charge des pneumopathies de l'adulte et nous permet d'évaluer leur cohérence avec les recommandations actuelles. Résultats obtenus Le taux de réponse a été de 82,6 %. 51 % des médecins sont en accord avec les recommandations. 78 % utilisent l'auscultation pour distinguer une PAC d'une bronchite, et 84 % prescrivent systématiquement une radiographie pulmonaire. 85 % ne connaissent pas le score CRB65, spécifiquement dédié aux médecins généralistes. 45 % des médecins prescrivent de l'amoxicilline en première intention, 39 % l'association amoxicilline-acide clavulanique. Nous avons mis en évidence 2 indicateurs de qualité de prise en charge des PAC : l'activité de maître de stage (p = 0,042) et le plus jeune âge des médecins (p = 0,006). Ceux-ci garantissent un accès plus récent aux données actuelles et maintient une dynamique de formation professionnelle continue. Conclusion Les pratiques déclarées des médecins révèlent des prescriptions excessives ou non indiquées d'antibiotiques, ce qui génère un surcoût et un risque accru de résistance bactériologique. Ces résultats sont à interpréter avec prudence car la méthode de recueil peut induire un biais de réponse, notamment si les médecins répondent dans la précipitation. Les recommandations semblent peu adaptées à la médecine générale par leur présentation et leur structure. Nous avons rédigé une fiche actualisée et synthétique que nous proposons de diffuser auprès des médecins généralistes pour améliorer la prise en charge des PAC.
Présentation : Communications Orales
Thème : Infections: usage raisonné de l'antibiothérapie
Titre : Faisabilité d'une question brève sur le nombre de partenaires sexuels préalablement au dépistage en médecine générale de l'infection à Chlamydia trachomatis. Etude Dépichla
Mots-clés : Dépistage - Question - brève - Chlamydia - trachomatis.
Auteur : Henri PARTOUCHE, Université Paris Descartes, Sorbonne Paris Cité, Faculté de médecine, Département de mé
Co-Auteurs : Maud Vivanti, Juliette Barthes, Henri Partouche
Objectif évaluer la faisabilité d'une question brève et systématique portant sur le nombre de partenaires sexuels chez des jeunes consultantes tout venant en médecine générale, préalablement au dépistage de l'infection à Chlamydia trachomatis. Méthode étude d'intervention ouverte. Chaque médecin généraliste (MG) devait trouver l'opportunité d'interroger brièvement 20 patientes consécutives âgées de 18 à 30 ans, sur l'existence d'un nouveau partenaire sexuel dans les 3 derniers mois ou de plusieurs dans l'année. Les conditions d'abord de la question, la réponse obtenue, les conséquences de l'intervention sur la consultation, les caractéristiques de la patiente et l'éventuelle proposition de dépistage d'IST ont été recueillis. L'analyse decriptive et la recherche de déterminants de l'occurrence de la question ont été réalisés grâce au logiciel JMP® 9.0 (SAS Institute®). Résultats attendus 37 MG ont inclus 575 patientes. La question brève a été posée à 413 patientes (72%). Avec cette approche, 124 patientes (22%) à risque élevé d'IST ont été repérées aboutissant pour 81 patientes (14%) à une prescription de dépistage qui fut combiné avec celui du VIH pour 64 patientes (11%). Les investigateurs ont perçu une gêne chez 18% des patientes. Ils étaient eux même embarrassés dans 14% des situations et significativement plus fréquemment face aux jeunes femmes de moins de 25 ans (p<0,05). Un allongement et une modification de l'orientation de la consultation ont été observés dans respectvement 30% et 50% des cas. Dans 26% des cas, la question brève a ouvert sur des problèmes plus larges de sexualité. Conclusion Poser systématiquement une question brève sur le nombre de partenaires sexuels aux jeunes femmes de 18-30 ans consultant en médecine générale est faisable, davantage chez les plus de 25 ans. Cela permet de cibler les patientes les plus à risque d'infection asymptomatique à Chlamydia trachomatis.
Présentation : Communications Orales
Thème : Infections: usage raisonné de l'antibiothérapie
Titre : Intérêt d'explorer une allergie à la pénicilline pour les patients et leur médecin généraliste
Mots-clés : hypersensibilité - médicamenteuse - pénicilline
Auteur : Cam-Anh KHAU, DUMG Paris XIII
Co-Auteurs : C.A Khau,T Cartier,N Fartaoui,A Soria
Objectif Les pénicillines sont les antibiotiques les plus prescrits par les médecins généralistes (MG).10 à 20% des patients suspects d'allergie à la pénicilline (AP) le sont réellement. Des tests cutanés négatifs et un test de réintroduction médicamenteux bien toléré écartent une hypersensibilité allergique. Objectif principal: Estimer le nombre de patients reprenant de la pénicilline et le nombre de MG prescrivant de la pénicilline après un bilan allergologique (BA) négatif. Objectifs secondaires : Décrire le choix de l'antibiothérapie pour ces patients et estimer la fiabilité du BA. Méthode Enquête transversale, descriptive, déclarative par questionnaires préalablement testé sur un échantillon de patients et de MG. Inclusion de tous les patients et leur MG ayant consulté entre 2008 et 2009 pour AP et dont le BA est négatif. Les patients étaient interrogés sur la reprise d'une pénicilline, 2 à 4 ans après le BA, par courrier et leur MG par courrier après contact téléphonique. Résultats obtenus 206/ 396 patients et 169/345 médecins avaient répondu à l'enquête. 107 patients avaient repris une pénicilline et 48 médecins en avaient represcrit. L'absence d'utilisation était associée à : une absence de besoin ou une crainte partagée par les patients et leur MG d'une réaction. 14%des patients avaient présenté des réactions secondaires après la reprise de pénicilline. 56 % des médecins adressent leurs patients lorsqu'ils sont dans une impasse thérapeutique sinon ils préfèrent utiliser des macrolides ou de la pristinamycine. Conclusion Le BA semble fiable et autorise aux patients suspects d'AP des antibiotiques importants. L'enquête a trouvé plus de réactions après reprise de pénicilline que dans des études similaires. Cette différence s'expliquerait par l'absence de standardisation des BA minorant les réactions d'hypersensibilité non spécifique. Réinterroger les patients permettra de préciser si les réactions étaient allergiques ou non spécifiques. Des entretiens permettront de préciser les craintes.
Présentation : Communications Orales
Thème : Les nouvelles technologies de l'information: nouveaux sites Internet pour la pratique
Titre : Antibioclic: quel bilan à 2 ans d'existence?
Mots-clés : antibioclic - utilisation - fréquentation
Auteur : Pauline JEANMOUGIN, DMG Paris Diderot
Co-Auteurs : Tristan Delory - Pauline Jeanmougin - Josselin Le Bel - Elisabeth Bouvet - Sylvie Lariven - Jean-Pierre Aubert
Objectif Antibioclic, outil d'aide à la décision en antibiothérapie en soins primaires, a été lancé en octobre 2011. Ce site internet est aujourd'hui consulté par plus de 1500 visiteurs par jour. Antibioclic est soutenu par plusieurs sociétés savantes (CNGE, SPILF) et s'inscrit parfaitement dans le cadre du « plan national 2011-2016 d'alerte sur les antibiotiques » dont l'objectif principal est « de recourir aux antibiotiques de façon plus adaptée ». A 2 ans de fonctionnement, analyser les données d'utilisation paraissait nécessaire. Méthode Les données d'utilisation du site ont été recueillies et anonymisées d'octobre 2011 à mai 2013. Chaque poste informatique a été considéré comme un utilisateur unique. Les données ont été analysées en fonction des caractéristiques de l'utilisateur (localisation géographique, fréquence des requêtes et d'utilisation), et en fonction du site anatomique et des pathologies. Au total, 514 879 requêtes ont été analysées, qui concernaient 125 092 utilisateurs (4,12 requêtes / utilisateurs). Résultats obtenus Les requêtes concernent principalement des patients adultes (76%), sans situation particulière. L'existence d'une insuffisance rénale représente 3% des motifs de recours. Les pathologies ORL sont les plus consultées (31%), avec une majorité de requête concernant l'OMA (41%). Viennent ensuite les pathologies urinaires (26,5%), et pulmonaires (18%). Les régions Ile de France et Rhône-Alpes sont les plus utilisatrices du site. Une saisonnalité semble se dessiner pour certaines pathologies (cystite, pyélonéphrite), mais un recul plus important est nécessaire. L ‘analyse sur le profil des utilisateurs en terme de fréquence de connexions et des pathologies consultées sera présentée lors du congrès. Conclusion La fréquentation du site a augmenté de 79% entre 2012 et 2013. Ces 1ères données confirment l'intérêt des utilisateurs pour ce site. Elles ne permettent pas d'évaluer son impact sur la modification des pratiques, ce qui nécessitera une étude complémentaire.
Présentation : Communications Orales
Thème : Les nouvelles technologies de l'information: nouveaux sites Internet pour la pratique
Titre : GESTACLIC: un site d'aide au suivi de grossesse en médecine générale
Mots-clés : suivi - de - grossesse
Auteur : Awatef BEN HAMOUDA, Département de médecine générale - Université Paris Diderot
Co-Auteurs : D.Baruch, J.Bercherie, A. Ben Hamouda
Objectif Le site G….. est un système d'aide au suivi des grossesses physiologiques en médecine générale. En effet, si la France détient le record d'Europe de la natalité, le suivi de la femme enceinte va se heurter à la diminution brutale du nombre de gynécologues et des sages femmes. Les généralistes sont les professionnels de santé de proximité naturels pour le suivi de 90 % des femmes enceintes. La complexité des recommandations peut amener à des pertes de chances pour la mère et l'enfant, comme par exemple un défaut de dépistage de la trisomie 21. Ce travail est le sujet de deux thèses de médecine générale. Méthode 1 objectif : créer un site internet indépendant destiné aux médecins généralistes, accessible, pratique, à partir de données validées. 2- à partir d'une synthèse bibliographique des recommandations professionnelles et des articles princeps. 3- pour le contenu du site : Une maquette de consultations par mois de grossesse complétée par une consultation pré conceptionnelle et du post partum. Il contient des outils formulaires interactifs, support téléchargeable d'ordonnance, un calendrier de grossesse, des fiches informations patientes, et médecin, accessibles et imprimables. 4- Etude d'acceptabilité : afin de tester l'intérêt du site, les limites, son ergonomie. Résultats attendus Le site est opérationnel. L'Etude d'acceptabilité est en cours. Discussion: Les limites du site sont : Liées aux recommandations, aux situations sans consensus Il ne remplace pas le jugement du médecin, son évaluation de la situation, son Retour d'expérience. La nécessité de mise à jour régulière Les avantages : rigueur, accessibilité, interactivité, ergonomie, synthétique. Absence de site similaire en langue française Conclusion Un site internet basé sur les recommandations, gratuit, validé, accessible à tous les médecins devrait améliorer la qualité du suivi des patientes. Il sera nécessaire de l'évaluer en santé publique.
Présentation : Communications Orales
Thème : Les nouvelles technologies de l'information: nouveaux sites Internet pour la pratique
Titre : Mieux comprendre les risques avérés ou suspectés de cancer en lien avec l'environnement : www.cancer-environnement.fr
Mots-clés : information - cancer - environnement
Auteur : Julien CARRETIER, Centre Léon Bérard
Co-Auteurs : Julien Carretier, Nicole Falette, Béatrice Fervers, Thierry Philip
Description claire et complète de l'expérience Le Centre de lutte contre le cancer Léon Bérard (CLB) a mis en uvre un programme de recherche interdisciplinaire sur les liens cancer-environnement-nutrition, ainsi que des activités cliniques dédiées, parmi lesquelles le développement d'actions d'information. L'information des publics dans ce domaine médiatiquement sensible et source de controverses, impose de faciliter l'accès pour tous à des informations conformes aux données actuelles de la science, hiérarchisées et actualisées. Un portail internet www.cancer-environnement.fr a été créé en partenariat avec le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) et le cancéropôle CLARA. Caractère original et innovant de l'expérience Il s'agit du seul portail dédié à cette thématique en France. La méthodologie d'élaboration des contenus du portail repose sur un travail de synthèse et de vulgarisation avec référencement explicite des sources de référence, validation externe, relecture finale par un comité éditorial interdisciplinaire (cancérologues, professionnels de santé, chercheurs et usagers), dans le respect des critères qualité de l'information sur internet (HAS-HonCode). Enseignements tirés de l'expérience Plus de 125 fiches d'information sont actuellement disponibles et mises à jour grâce à une activité continue de veille. Ce portail propose en exclusivité, des traductions françaises des synthèses des évaluations des substances cancérogènes par le CIRC (monographies). De nouveaux contenus sont régulièrement publiés ainsi que des actualités et une lettre d'information. Conclusion Ce portail constitue un outil d'information et de dialogue de référence pour les médecins généralistes et leurs patients, dans un paysage informationnel hétérogène et peu qualitatif. Une enquête récemment menée en ligne encourage à mieux faire connaître ce portail auprès des professionnels de santé.
Présentation : Communications Orales
Thème : Les nouvelles technologies de l'information: nouveaux sites Internet pour la pratique
Titre : Tools&Docs
Mots-clés : collaborative - plateforme - online
Auteur : Juan Sebastián SUAREZ VALENCIA, Paris V et Paris VII
Co-Auteurs : Juan Sebastian Suarez Valencia, Julien Gelly, Adèle Salaun, Sébastien Worre, Anna Christidis, Gaële Duriez-Mise, Dan Baruch, Christian Ghasarossian, Jean-Pierre Aubert, Michel Nougairede
Objectif Les nouvelles technologies de l'information et de communication sont de plus en plus couramment utilisées en soins primaires. De nombreux sites proposent le calcul de scores en ligne ou mettent à disposition des documents utiles au cours d'une consultation de médecine générale. Rares sont pourtant les sites offrant à eux seuls un accès libre à un contenu pleinement adapté aux besoins des médecins généralistes. Le projet Tools&Docs a pour objectif de mettre en place une plateforme collaborative offrant un accès centralisé à de nombreux outils d'aide à la démarche décisionnelle, documents d'information-patients et recommandations de bonnes pratiques Méthode Mise en place d'un groupe de travail composé de médecins généralistes, en formation ou en exercice, rattachés à plusieurs Départements de médecine générale. Sélection des liens, des outils et des documents les plus pertinents en soins primaires. Indexation par mots-clés. Financement indépendant de l'industrie pharmaceutique. L'évolution du contenu du site se fera sur un mode collaboratif. La diffusion de la plateforme et la relation avec les utilisateurs se fera aussi à travers les réseaux sociaux. Résultats attendus La plateforme Tools&Docs est mise en ligne depuis septembre 2013. La présentation lors du congrès comprendra : 1) une démonstration interactive de l'utilisation de la plateforme en soins primaires ; 2) une analyse descriptive des pages consultées, des nouveaux liens proposés et des premiers retours des utilisateurs. La discussion permettra de recueillir les avis des participants dans la salle. Conclusion Le projet Tools&Docs entre dans sa phase de déploiement. Les avis des utilisateurs permettront d'améliorer la qualité du contenu proposé et de faire vivre le projet. La conception de documents d'information-patients par les internes, selon une méthodologie rigoureuse élaborée par le groupe de travail Tools&Docs, permettra prochainement d'enrichir encore le contenu de la plateforme
Présentation : Communications Orales
Thème : Maladies chroniques: multimorbidité et risques cardio-vasculaires
Titre : évolution à un an du profil clinique, du parcours de soin, des comportements et des démarches éducatives de patients à haut risque cardiovasculaire suivis en médecine générale
Mots-clés : risque - cardiovasculaire - éducation - thérapeutique - parcours - de - soins
Auteur : Bernard GAY, Département de Médecine générale. Université de Bordeaux
Co-Auteurs : Jean-Philippe Joseph, Laurent Vilar Del Peso, Thierry Couffinhal, Bernard Gay
Objectif Une première étude en 2011 avait dépisté 102 patients à haut risque cardiovasculaire. La question se posait de l'évolution du risque en fonction du suivi assuré par le médecin traitant. L'objectif de cette seconde étude était de décrire l'état clinique de ces patients, d'identifier les moyens éducatifs mis en uvre et d'analyser le soutien familial et les répercussions professionnelles. Méthode - Etude prospective de patients à haut risque cardiovasculaire suivis en médecine générale. - Critères d'inclusion : patients de 18 à 70 ans, ayant au moins 3 facteurs de risque. - Recueil des données de suivi à un an par le médecin généraliste, en particulier parcours de soins, comportements hygiéno-diététiques et actions éducatives proposées. - Analyse statistique : analyse descriptive, test du Chi2. Résultats obtenus Sur les 102 dossiers de la première étude, 94 ont été renseignés ; 7 patients décédés et 2 dossiers retirés pour données insuffisantes : au final 85 patients suivis. Le score de risque cardiovasculaire était amélioré après un an de suivi pour 37 patients (43 %) ; 19 patients étaient passés sous le seuil des 3 facteurs de risque, malgré l'âge qui avait logiquement augmenté. Le score moyen était de 3,1 facteurs (médiane à 3), pour 3,7 (médiane à 4) l'année précédente. Le parcours de soins était globalement identique à celui de départ : cardiologues, ophtalmologues et endocrinologues étaient les plus souvent consultés. Une démarche éducative avait été proposée à 62 patients (76 %) : 23 avaient suivi un programme d'éducation thérapeutique. L'amélioration du score de risque était plus nette lors qu'une démarche éducative avait été proposée. L'analyse des répercussions familiales et professionnelles montrait que 21 patients avaient bénéficié d'un support de l'entourage. Conclusion Le suivi régulier des patients à risque cardiovasculaire en médecine générale, accompagné d'une démarche éducative de proximité, permet d'améliorer leur profil de risque. Les actions préventives en soins de santé primaires sont contributives.
Présentation : Communications Orales
Thème : Maladies chroniques: multimorbidité et risques cardio-vasculaires
Titre : Automesure tensionnelle : les patients l'exploitent-ils dans de bonnes conditions ?
Mots-clés : Automesure - tensionnelle - Hypertension - artérielle
Auteur : Philippe HILD, DMG Strasbourg
Co-Auteurs : David Petit-Bourgeois , Philippe Hild
Objectif Evaluer les conditions de réalisation et d'exploitation de l'AMT, ainsi que les caractéristiques des appareils possédés. Méthode 25 patients recrutés dans des cabinets de médecine générale du Haut-Rhin. Les critères d'inclusions étaient : âge > 18 ans, HTA avérée, possession d'un appareil d'AMT à domicile. Les critères d'exclusions étaient les contre-indications de l'AMT. L'étude comportait un questionnaire puis une exécution d'AMT. Résultats obtenus L'âge moyen était de 60,48ans. Un appareil à brassard huméral était possédé par 56% des patients. Deux tiers (68%) n'ont pas demandé conseil à leur médecin avant acquisition. La pharmacie était le lieu d'achat de prédilection (72%). Soixante-quatre pourcents effectuaient régulièrement une AMT, dont 20% quotidiennement. Un tiers observaient 5 minutes de repos minimum. La moitié des patients ne réalisaient qu'une séquence par jour de relevé, 60% ne faisaient qu'une mesure par séquence. Deux tiers des patients ne notaient pas les valeurs relevées et une minorité connaissait les valeurs seuils. La position recommandée du corps et du brassard étaient respectées par la majorité. Un seul patient a réuni l'ensemble des conditions idéales d'une AMT. Conclusion Les modalités techniques de l'AMT semblent maitrisées, mais la rythmicité fait défaut. La carence du nombre de mesures effectuées et la faible transmission des données au médecin ôtent ainsi les atouts majeurs à l'AMT, la rendant peu exploitable et l'impact sur le contrôle de l'HTA faible. La formation médicale mais aussi des paramédicaux doit être renforcée, ainsi que la communication auprès des patients.
Présentation : Communications Orales
Thème : Maladies chroniques: multimorbidité et risques cardio-vasculaires
Titre : Prévalence de l'hypertension artérielle masquée dans une population diabétique de type 2 en soins primaires
Mots-clés : HTA - masquée - Diabète - Prévalence
Auteur : Clarisse DIBAO-DINA, DUMG Tours
Co-Auteurs : C Dibao-Dina, F Truong
Objectif Déterminer la prévalence de l'HTA masquée chez les patients diabétiques de type 2 suivis en médecine générale Méthode Etude de prévalence. Les patients étaient inclus en région Centre entre mars à août 2013 par des internes en stage de médecine générale de niveau 1. Les critères d'inclusion étaient l'âge de plus de 18 ans, le diabète de type 2 et la TA <= 140/90 mmHg au cabinet. Les facteurs de risque cardiovasculaires, les traitements antihypertenseurs et les automesures de TA ont été recueillis. La prévalence d'HTA masquée a été calculée et les facteurs de risque d'HTA masquée recherchés. Résultats obtenus 112 patients ont été inclus. La population à l'inclusion était d'âge moyen à 66 ans avec 52% d'hommes, 82% patients en surpoids et 77% hypertendus. Le LDL cholestérol était à 1,04g/L et l'HbA1C à 7,3%. La prévalence d'HTA masquée avec un seuil de 140/90 mmHg au cabinet était de 49,1% et 71,4% avec un seuil à domicile de 135/85 et 130/80 mmHg respectivement. Avec un seuil au cabinet de 130/80 mmHg, la prévalence était de 46,4% et 58,9% avec un seuil à domicile de 130/80 et 125/75 mmHg respectivement. Les patients en surpoids avaient un risque significativement plus élevé d'avoir une HTA masquée. Conclusion Cette prévalence très élevée peut s'expliquer par les seuils d'HTA plus bas pour les diabétiques et par la majorité de patients déjà traités par antihypertenseurs. Des biais de sélection des patients peuvent également impacter les résultats. Une étude de plus grande ampleur en limitant les biais de sélection serait nécessaire pour confirmer ces prévalences.
Présentation : Communications Orales
Thème : Maladies chroniques: multimorbidité et risques cardio-vasculaires
Titre : Quels sont les critères de multi-morbidité reconnus par les médecins généralistes? Différent-ils de la littérature?
Mots-clés : Multimorbidité - définition - médecin - définition - académique
Auteur : Jérémy DERRIENNIC, DUMG
Co-Auteurs : Derriennic Jérémy
Objectif la multi-morbidité a été définie par l'organisation mondiale de la santé comme la cooccurrence d'au moins deux conditions médicales chroniques chez un même individu. Le terme « condition médicale » restait imprécis. Courant 2012, une revue systématique de la littérature a été menée par des chercheurs universitaires européens, sous l'égide de l'European General Practice Network. Une définition exhaustive de la multi-morbidité, regroupant 11 thèmes, a été proposée. L'objectif de cette étude était de comparer les critères de multi- morbidité reconnus par les médecins généralistes à ceux issus de la revue de la littérature. Méthode Analyse secondaire de trois études qualitatives préliminaires, analysant des entretiens semi-dirigés de médecins généralistes, selon une approche ouverte et inductive inspirée de la théorie enracinée. Comparaison des codes ouverts aux thèmes de la définition académique. Organisation des codes novateurs en thèmes et incorporation de ceux-ci dans la définition académique. Présentation des résultats au travers une carte heuristique pour une meilleure compréhension. Résultats obtenus 26 entretiens ont été analysés. Les 11 thèmes issus de la revue de la littérature ont été reconnus par les médecins généralistes. 3 nouveaux thèmes ont émergés : les ressources du médecin, la dynamique médecin-patient et le vécu du médecin. Ils ont été regroupés sous le terme d'expertise de médecine générale. Cette expertise allait conditionner l'action en médecine générale en modifiant le niveau de multi-morbidité du patient. Conclusion les 11 thèmes issus de la revue de la littérature ont été retrouvés, démontrant leur pertinence dans la pratique des médecins généralistes. Les 3 thèmes novateurs, regroupés dans le concept d'expertise de médecine générale viennent enrichir la définition académique. Ces thèmes supplémentaires ne recentrent pas la multi-morbidité autour du médecin généraliste ; ils précisent l'enchevêtrement entre le médecin généraliste et le patient multi-morbide. Des questionnements restent ouverts sur l'indépendance de ces thèmes.
Présentation : Communications Orales
Thème : Maladies chroniques: multimorbidité et risques cardio-vasculaires
Mots-clés : Diabéte - de - type - 2 - Observance - médicamenteuse - Connaissances - des - patients
Auteur : Pierre BERNARD, DMG Clermont ferrand
Co-Auteurs : Dr Pierre Bernard Dr Vincent Rodet
Objectif Le diabète de type 2 est un problème majeur de santé publique en pleine expansion à travers le monde. Il est pourvoyeur de nombreuses complications. Comme dans toutes pathologies chroniques, l'observance thérapeutique est insuffisante. Par ailleurs les connaissances des patients diabétiques sur leur maladie sont généralement restreintes. Existe-t-il un lien entre l'observance médicamenteuse et les connaissances des patients diabétiques de type 2, suivis en médecine générale? Méthode étude descriptive auprès de 374 patients âgés de plus de 30 ans diabétiques de type 2 non insulino-requérants. Ils étaient suivis en consultation de médecine générale. L'observance a été évaluée par le test de Morisky et les connaissances par un test traduit et adapté du Diabetes Knowledge Test du Michigan. Résultats obtenus 65 % des patients étaient observants. La moyenne du taux de bonnes réponses au test de connaissances était à 61 %. 27,5 % avaient des connaissances considérées comme mauvaises, 37,7 % des connaissances considérées comme moyennes et 34,8 % des connaissances considérées comme bonnes. Les patients les plus observants étaient ceux dont les connaissances étaient considérées comme mauvaises ou moyennes (p =0.004). Les patients qui avaient un diabète de plus de 20 ans ou une hémoglobine HbA1c déclarée supérieure à 8%, avait une observance statistiquement supérieure aux autres. Conclusion Notre étude montre qu'il n'y a pas de lien statistique entre connaissance et observance. Une intervention visant uniquement à augmenter les connaissances des patients, aura probablement peu d'impact sur l'observance. Cette dernière est un processus complexe et multifactoriel. Une approche centrée sur le patient par éducation thérapeutique doit être plus adaptée pour améliorer l'observance.
Présentation : Communications Orales
Thème : Médecine communautaire: des expériences innovantes
Titre : équipement en Informatique connectée, opportunité pour l'accès à la Formation Médicale Continue en zone rurale/brousse isolée
Mots-clés : " - e-learning" - MG - isolé - informatique - connectée
Auteur : Pierre COSTES, DATASANTE MG FRANCE
Co-Auteurs : Mr Thierry Poulard, Dr Alain Libert, Dr Pierre Costes
Objectif Tester l'usage de l'ordinateur comme outil de FMC et définir les conditions d'un « e-learning » pour les Médecins Généralistes Communautaires (MGC) exerçant en zone rurale isolée Méthode Questionnaire d'enquête, individuel et anonyme, auprès des 5 MGC faisant l'objet du programme test d'informatisation mobile et connectée de l'ONG Santésud à Madagascar, et auprès de 12 MGC du programme santé-sud au Bénin, et de 12 étudiants initiant le DU de MGC à Parakou. Résultats obtenus En 6 mois d'expérimentation du programme d'informatisation mobile connectée (Datasantémada-DSM) de l'ONG SantéSud à Madagascar, 5 MGC ont créé plus de 4000 dossiers patients, signe d'un usage quotidien de l'ordinateur. 25 Sauvegardes à distance, 20 000 actes dans 65 relevés mensuels d'activité télé-transmis, plus de 1000 messages électroniques échangés, signent un usage régulier de la connexion Internet via la clé 3G et le réseau GSM. Aisées pour 4 MGC sur 5, les connexion sont quelquefois instables obligeant à réitérer les transmissions. Tutoriels vidéo, anatomie interactive, documentation électronique résidente, logiciels d'aide à la décision sont massivement utilisés (80 à 100% des testeurs) tant pour la formation personnelle qu'en réunions en groupe d'échanges de pratique. Les résultats de l'enquête menée au Bénin dans le cadre du DU de MGC animé par Santé Sud à l'université de Parakou confirment, au delà de l'océan indien, le besoin d'accélérer l'intégration de l'outil informatique dans l'exercice quotidien et la formation continue du médecin généraliste. Conclusion Isolés géographiquement et professionnellement de la communauté médicale, éloignés des outils traditionnels de la formation continue, pauvres en documentations actualisées, les MGC peuvent tirer un profit maximum de l'informatisation et du « e-learning » du type « DPC.Net » proposé par MG Form. Sous deux conditions essentielles. Un contenu médical adapté aux réalités pathologiques et logistique de l'exercice Un dispositif technique d'enseignement combinant le mode connecté avec le mode « hors connexion » .
Présentation : Communications Orales
Thème : Médecine communautaire: des expériences innovantes
Titre : Formation universitaire des médecins généralistes communautaires en Afrique de l'Ouest
Mots-clés : formation - universitaire - médecin - généraliste - communautaire - afrique - de - l'ouest
Auteur : Ismaïlou YACOUBOU, AIMS
Co-Auteurs : Ismaïlou Yacoubou Alidou Sani Roland Caplain
Description claire et complète de l'expérience En Afrique de l'Ouest, pour répondre à l'insertion professionnelle des jeunes médecins et à la disparité médicale entre les zones urbaines et rurales, une approche originale s'est développée, celle de « médecin généraliste communautaire » (MGC). Elle associe dans une même pratique la fonction de clinicien et celle de responsable d'une aire de santé. Dans un contexte de transition épidémiologique, cette démarche permet un meilleur dépistage et suivi des pathologies chroniques. Ces MGC reçoivent une formation préalable spécifique. Les efforts conjugués d'une ONG française et d'une université africaine ont abouti à la création d'un diplôme universitaire (DU) de médecine générale communautaire. Caractère original et innovant de l'expérience Ce DU de médecine générale communautaire, premier du genre en Afrique, est la spécificité de cette Faculté de médecine, créée en 2001 pour favoriser l'implantation des jeunes médecins au nord du pays. Enseignements tirés de l'expérience La première session s'est déroulée en 2013. Neuf candidats ont été reçus sur les 11 qui s'étaient présentés. Ce DU comprend une formation théorique de 4 modules d'une semaine chacun, suivie d'un stage pratique de 2 semaines chez un médecin référent/maître de stage, soit un total de 288 heures de formation. La phase théorique est basée sur les exercices de groupe, avec plénières et synthèses, suivis d'échanges d'Retour d'expérience entre un MGC référent et les apprenants. L'andragogie est la méthode pédagogique utilisée. La formation pratique a permis l'immersion de l'apprenant en milieu rural sous la responsabilité d'un MGC référent. Conclusion Cette formation concrète, axée sur l'exercice en milieu isolé, fait intervenir des experts universitaires et des experts métier. Elle est une ouverture sur les sciences sociales et la gestion d'un cabinet médical. La Faculté de médecine est la courroie de transmission entre l'enseignement, l'insertion et la pratique professionnelle.
Présentation : Communications Orales
Thème : Médecine communautaire: des expériences innovantes
Titre : Médicalisation des aires de santé rurales au Mali
Mots-clés : medecin - communautaire - campagne - brousse - mali
Auteur : Nimaga KARAMOKO, AMC-Mali, Association nationale des MG communautaires du Mali
Co-Auteurs : Nimaga Karamoko, Mansour Sy, O. Doumbo, H. Balique
Objectif La médicalisation des zones rurales au Mali a été initiée en 1989 par certains professeurs de l'ENMP du Mali en collaboration avec l'ONG Santé Sud, soutenues par le Conseil National de l'ordre des médecins et par le Ministère de la santé, Méthode Les modalités d'installation des médecins généralistes dans les aires de santé rurales sont souples et pragmatiques : privé lucratif (cabinet et clinique rurale) et privé non lucratif (contrat de droit privé avec une association de santé communautaire, une ONG ou une confession religieuse). Elles obéissent toutes à certaines règles : étude de faisabilité, formation initiale préalable, contractualisation et mobilisation des aides auprès des partenaires, suivi et formation continue. Résultats obtenus Création de l'Association des Médecins de Campagnes (AMC), qui compte plus de 250 membres couvrant environ 3 millions d'habitants, soit 30 % de la population vivant en milieu rural. 87% des médecins généralistes installés a plus de 5 ans dans leur métier (stabilité). Evaluation de l'approche par des Experts de l'OMS et Validation par le Ministère de la Santé. Réplication par Santé Sud à Madagascar et au Benin. La Guinée et le Tchad sont en phase de prospection. Mise en place de réseaux de soins par les médecins généraliste autour de certaines pathologies chroniques (diabète, HTA, épilepsie, VH/SIDA et drépanocytose) Conclusion La médecine de campagne a montré qu'elle constitue une stratégie innovante contribuant à la mise en uvre efficace de la politique sectorielle de santé, que les médecins généralistes ont les compétences pour prendre en charge avec efficience les affections chroniques ; que les généraliste communautaires constituent une nouvelle dimension qui doit être soutenue et valorisée comme toute autre spécialité de la médecine.
Présentation : Communications Orales
Thème : Médecine communautaire: des expériences innovantes
Titre : Organisation territoriale des soins primaires en brousse en Nouvelle Calédonie, un exemple à mutualiser pour les zones désertifiées en France?
Mots-clés : Médecine - de - brousse
Auteur : Charles-Antoine ROUSSY, Direction Provinciales de l'Action Sanitaire et Sociale (DPASS Sud)
Co-Auteurs : Dr Charles-Antoine Roussy
Description claire et complète de l'expérience Un médecin généraliste métropolitain dirige depuis un an un centre médico-social de brousse qui assure la totalité des soins primaires pour 3000 habitants sur près de 1000 Km². C'est la seule offre de soins du territoire, à plus de 2 heures du centre hospitalier et des soins de second recours. Objectifs: dégager les similitudes des problématiques et d'organisation en de brousse et en zone désertifiée de métropole. Méthode: retour d'Retour d'expérience sur une période de 1 an sur le territoire et sur l'organisation des soins primaires. Résultats: présentation des moyens des couts annuels par tête et le suivi de certains indicateurs sur pathologies chroniques (Diabete). Caractère original et innovant de l'expérience A noter le développement d'un nouveau métier d'«agent de santé communautaire» dont la mission principale est la promotion de la santé au sein de la communauté afin de l'amener à une forme d'auto-responsabilité. C'est un relai de communication entre la population du territoire et le centre, un interprète, facilitateur d'échanges interculturels et intergénérationnels. Enseignements tirés de l'expérience Même si l'environnement et les conditions de vie sont différents, il existe de nombreuses similitudes avec la problématique des soins primaires en zones désertifiées peu peuplées en France Métropolitaine . Les solutions organisationnelles adoptées par les autorités locales sont complètement différentes Elles fonctionnent bien. Conclusion L'exercice de la Médecine Générale en brousse est un exercice qui allie les fonctions de la Médecine Générale et l'apport technique des communications. Il s'agit d'une forme d'exercice qui pourrait se retrouver rapidement en France métropolitaine, au moins sur le plan organisationnel.
Présentation : Communications Orales
Thème : Nourrissons et enfants: quelques particularités
Titre : évaluation de l'impact d'une formation à l'utilisation de l'outil ERTL4 sur les pratiques de repérage des Troubles du Langage oral
Mots-clés : troubles - du - langage - oral - ERTL4 - Formation
Auteur : Isabelle ADAMOWICZ, M.A.Form
Co-Auteurs : I Adamowicz ; D. Girardon Grichy;
Objectif il s'agit d'une étude effectuée dans le cadre d'un travail de thèse dont l'objectif était de mesurer l'impact d'une formation au repérage des troubles du langage oral (TLO) sur les pratiques de médecins de premier recours. L'utilisation de l'outil ERTL4 a servi d'indicateur pour évaluer l'impact. Cette formation était réalisée par une association de formation (M.A.Form) Méthode Enquête qualitative et quantitative par questionnaires auto-administrés adressés à 206 praticiens (médecins généralistes (MG), pédiatres) formés entre 2009 et 2012 (7 sessions) et triangulation par 2 entretiens téléphoniques Résultats obtenus 43% de réponse, 89 questionnaires exploitables : 70 MG, 19 pédiatres. 61% des praticiens répondants utilisent ERTL4 au décours de la formation : 36% de façon partielle et 25% intégralement. Sur trois mois d'activité analysés (octobre 2012-janvier 2013), 12% de la population cible (enfants de 3 ans 9 mois à 4 ans 6 mois) a été testée avec ERTL4, pourcentage réduit à 4% si l'on ne tient compte que des MG. Un repérage systématique est réalisé par 38% des praticiens : le repérage était majoritairement ciblé chez les MG (65% d'enfants positifs au test ERTL4), effectué plus systématiquement pour les pédiatres (23% de positifs). 62 % des répondants déclarent que cette formation les a sensibilisés aux TLO. Discussion La faisabilité en pratique de ville a été confirmée mais la fréquence de l'utilisation partielle de l'outil et du dépistage ciblé par les médecins généralistes interroge sur la pertinence d'un tel repérage en termes de santé publique. Conclusion Les résultats montrent néanmoins que la formation a un impact sur la sensibilisation aux TLO, l'utilisation de l'ERTL4 et le changement des pratiques. Pour autant, la systématisation du repérage n'est pas acquise.
Présentation : Communications Orales
Thème : Nourrissons et enfants: quelques particularités
Titre : Dépistage de la précocité intellectuelle chez l'enfant: quel ressenti pour les familles?
Mots-clés : Précocité - intellectuelle - Dépistage - médecin - généraliste
Auteur : Anaïs CORDIER, Département de médecine générale Rouen
Co-Auteurs : Cordier A, Maréchal-Dinelli A, Pellerin L, Hermil Jl
Objectif Les enfants intellectuellement précoces représentent 2,3% de la population. Leur fonctionnement intellectuel peut provoquer des échecs scolaires. L'objectif principal de cette étude était d'explorer l'hypothèse du bénéfice du dépistage précoce pour les familles. Méthode Etude qualitative concernant quinze enfants et onze parents entre décembre 2012 et septembre 2013. Critères d'inclusion : QI>125, accord de l'enfant et des parents. Panel inclus en partie lors d'une réunion locale de l'association française des enfants précoces, en partie via une psychologue libérale. Entretien réalisé avec l'enfant puis avec les parents. Enregistrement puis retranscription intégrale et anonymisation. Analyse selon les principes de la théorie ancrée avec le logiciel Nvivo. Résultats obtenus Pour les enfants, la compréhension d'eux même et pour les parents la compréhension de leur enfant leurs permettaient d'améliorer leurs relationnel et leur éducation. L'amélioration des troubles présentés par les enfants était évoquée. Le diagnostic permettait aux parents de se déculpabiliser concernant leurs choix éducatifs et d'améliorer leur estime de soi alors que leurs jugements étaient parfois sévères. Le diagnostic rassurait les enfants ayant tendance à se dévaloriser. Ils relataient l'adaptation scolaire qui avait suivi. Les limites des tests diagnostics utilisés étaient la sous-estimation lors de déficit sensitif, d'anxiété ou de refus de l'enfant et une persistance de troubles après le diagnostic. Principales limites l'étude : absence de triangulation d'analyse et absence d'enfant d'ouvrier et d'agriculteur dans l'échantillon. Conclusion Dans notre panel, l'hypothèse d'un bénéfice du dépistage précoce a été vérifiée pour une partie des familles ; d'autres n'ont pas perçu de changement. Aucune famille n'a évoqué de préjudice. Le dépistage est le point de départ de la prise en charge lorsqu'elle est nécessaire. Il semble important que le médecin soit vigilant, qu'il accompagne les familles en allant à leur rythme et qu'il propose facilement des tests d'évaluation.
Présentation : Communications Orales
Thème : Nourrissons et enfants: quelques particularités
Titre : Les déterminants de l'application, par les médecins généralistes, des récentes recommandations de l'AFSSAPS sur la prise en charge de la toux aiguë chez le nourrisson
Mots-clés : toux - pathologie - aiguë - nourrisson - recommandations
Auteur : Yannick RUELLE, DUMG POITIERS
Co-Auteurs : G Legros, Y Ruelle
Objectif Devant une toux aiguë, les médecins généralistes (MG) français prescrivent souvent des médicaments à visée symptomatique. Depuis 2010, l'AFSSAPS a contre-indiqué la plupart de ces médicaments chez le nourrisson. Les nouvelles modalités de prise en charge d'une toux aiguë du nourrisson liée à une infection virale des voies respiratoires reposent désormais sur l'information et les consignes d'hygiène. L'objectif de cette étude était d'identifier les facteurs limitant ou favorisant l'application de ces recommandations en explorant la façon dont les MG les ont intégrées dans leur pratique. Méthode Etude qualitative à partir d'entretiens individuels semi-dirigés de MG. Analyse descriptive puis thématique par théorisation ancrée à l'aide du logiciel N-Vivo®. Résultats obtenus 17 entretiens ont été réalisés et la saturation a été atteinte. Les obstacles identifiés étaient notamment les méconnaissances de la toux aiguë et des recommandations, la défiance envers l'institution, les représentations de celle-ci et des recommandations, l'attribution de fonctions symboliques à la prescription médicamenteuse, la pratique selon le modèle holistique, le manque de temps, le paiement à l'acte, l'Retour d'expérience personnelle des MG. Les facteurs facilitants étaient les connaissances sur la toux aiguë et le traitement, la délivrance d'une information détaillée aux patients, la représentation positive de la non prescription, la diffusion large des recommandations. Conclusion Les obstacles à l'application des recommandations ne sont pas spécifiques à la prise en charge de la toux aiguë du nourrisson. Leur meilleure application pourrait passer par des mesures promouvant l'information du grand public et l'éducation sanitaire, par l'intégration de la démarche « evidence-based medicine » dans les recommandations et par l'amélioration de la crédibilité des autorités sanitaires.
Présentation : Communications Orales
Thème : Nourrissons et enfants: quelques particularités
Titre : Les pleurs excessifs du nourrisson : proposition de conduite à tenir à partir du vécu des mamans et d'une revue narrative de la littérature.
Mots-clés : soins - du - nourrisson - comportement - du - nourrisson - colique - du - nourrisson
Auteur : Caroline LARGEAULT-MORAIN, DMG Besançon
Co-Auteurs : Caroline Largeault-Morain, François Dumel
Objectif La détresse maternelle face aux pleurs excessifs du nourrisson semble actuellement sous évaluée par le milieu médical alors qu'elle peut entraîner une réaction inadaptée, voire une maltraitance avec le syndrome du bébé secoué. Ces pleurs excessifs ajoutés à l'inquiètude des parents peuvent désemparer les professionnels de santé consultés. L'analyse du vécu des mamans face aux pleurs, associée à une revue bibliographique, nous permet de proposer une conduite à tenir. Méthode Etude qualitative par entretien semi-directif de seize mamans ayant ressenti les pleurs de leur bébé comme excessifs lors des premiers mois de vie. Revue narrative de la littérature. Résultats obtenus Les mamans ressentent une grande détresse devant des pleurs excessifs de leur enfant. Aucun traitement médical n'est considéré comme efficace. Les techniques comportementales et le contact sont privilégiés par les mamans pour calmer leur bébé, conformément à la littérature. Elles se sentent insuffisamment écoutées par les professionnels. Elles auraient aimé être mieux informées sur l'existence de ces pleurs et en particulier sur leur caractère passager, non pathologique, et l'absence de complications à long terme. Elles ont besoin d'être rassurées, soutenues et valorisées en tant que mère. Une information préliminaire sur les pleurs normaux et excessifs du nourrisson est souhaitée. Conclusion En l'absence de pathologie sous-jacente, le médecin doit se détacher du bébé qui pleure pour apporter à la maman écoute, déculpabilisation et réassurance sur ses capacités de soins. Les méthodes comportementales doivent être conseillées et le contact privilégié, en apportant les principes de préventions contre le syndrome du bébé secoué. Un suivi médical permettra de vérifier l'efficacité des mesures entreprises, limiter les sources d'information non validées, identifier les mamans à risque et les orienter dans le réseau professionnel de soins maternels. Une information devrait être fournie lors d'une consultation au quinzième jour de naissance dédiée aux difficultés rencontrées au retour à domicile.
Présentation : Communications Orales
Thème : Nourrissons et enfants: quelques particularités
Titre : Prise en charge des troubles du sommeil du petit enfant.
Mots-clés : TROUBLES - DU - SOMMEIL - PEDIATRIE - SANTE - PUBLIQUE
Auteur : Cécilia ETCHART-SALAS, DUMG Limoges
Co-Auteurs : Dominique Menard Cécilia Etchart-Salas Nathalie Dumoitier Marie Paule Pautout
Objectif Améliorer la prise en charge des troubles du sommeil de l'enfant de moins de quatre ans en soins primaires. Méthode Enquête descriptive réalisée par questionnaire anonyme de douze questions auprès de 485 médecins généralistes sur la prise en charge des troubles du sommeil de l'enfant, comparaison des résultats aux données de la littérature. Puis élaboration d'une formation dédiée à cette problématique. Résultats obtenus 194 médecins exerçant en soins primaires dont 70% d'hommes et 30% de femmes ont répondu. La majorité connaissait le temps de sommeil adapté à l'âge, abordait les troubles du sommeil en consultation, mais en sous-estimait la fréquence. 90% ont été confrontés aux insomnies comportementales et 34% aux insomnies organiques. 25% ont déjà demandé des examens complémentaires et 74% ont prescrit des traitements médicamenteux le plus souvent à base de plantes, ou homéopathiques, parfois, des antihistaminiques, très rarement des anxiolytiques. Plus de la moitié (57.6%) estimaient ne pas disposer de connaissances suffisantes. 82.8% aimeraient avoir un outil d'aide pour la prise en charge et 67% une formation complémentaire. Les objectifs de cette formation devraient être: un renforcement des connaissances des médecins sur la physiologie du sommeil de l'enfant, l'utilisation d'un agenda du sommeil ,la démarche de diagnostic différentiel entre trouble comportemental et trouble organique et l'apprentissage des traitements comportementaux et médicamenteux. Conclusion La prise en charge des troubles du sommeil de l'enfant de moins de quatre an en soins primaires nécessite des professionnels compétents, ce qui justifie une formation adaptée à leurs besoins.
Présentation : Communications Orales
Thème : Organisation des soins: qualité et continuité
Titre : Etats des lieux de la permanence de soins ambulatoires en ile de France
Mots-clés : Permanence - de - soins - ambulatoires - Ile - de - France - Etats - des - lieux
Auteur : Sandra LOPES, Département de Médecine Générale / Université Paris Diderot
Co-Auteurs : J Le Bel, S Fernandes Lopes, Jp Aubert, M Nougairède
Objectif Le nombre annuel de passages dans les services d'accueil des urgences hospitaliers (SAU) est passé de 7 à 14 millions entre 1990 et 2004, principalement pour des situations d'urgences non graves, 75% des patients rentrant à domicile après leur consultation. Les structures de PDSA (Permanence de Soins Ambulatoires) ont été créées en 2003 pour répondre à ces demandes de soins non programmées. Alors que ces structures sont censées répondre à un cahier des charges définis par les ARS, le Conseil National de l'Ordre des Médecins indiquait en janvier 2012 que l'organisation était loin d'être homogène et optimale. Méthode Etude descriptive des structures de PDSA d'Ile de France, leurs modes de fonctionnement ont été analysés à l'échelle régionale et départementale. Les données ont été recueillies par entretiens téléphoniques avec les médecins généralistes coordinateurs des structures de PDSA de janvier à mars 2013. Résultats obtenus Sur les 61 structures de PDSA d'Ile de France, 57 ont été étudiées. Les modes de fonctionnement sont hétérogènes, 41% de structures de PDSA sont implantées dans une structure hospitalière ou un EHPAD, 39% sont ouvertes en soirées du lundi au dimanche. Les MMG réalisent en moyenne 2778 actes/an, les patients adressés par les SAU représentant moins de 5% de l'activité globale. L'équipement est très hétérogène, 52% des structures disposent d'un ECG, ou d'une trousse de médicaments d'urgence. Seules 20% des structures imposent une régulation préalable par le Centre 15, et le tiers-payant n'est pratiqué systématiquement que par 46% des structures de PDSA interrogées. Conclusion Il a été mis en évidence une nette disparité d'organisation de la PDSA en Ile de France, en particulier pour la Seine-et-Marne ou le Val-d'Oise. Alors que plus de 80% des structures sont financées par l'ARS, l'efficacité et l'efficience de l'organisation de la PDSA en Ile de France reste à démontrer.
Présentation : Communications Orales
Thème : Organisation des soins: qualité et continuité
Titre : Intérêt des médecins généralistes et des internes pour un dispositif de continuité des soins en milieu urbain.
Mots-clés : Continuité - des - soins - Patients - fragiles - Internes - de - médecine - générale
Auteur : Rudy FISCHER, DMG, Faculté Paris Descartes.
Co-Auteurs : Rudy Fischer, Alix Letourneur, Hector Falcoff
Objectif La continuité des soins (CDS) comprend la cohérence de la démarche clinique dans le temps, le transfert des informations utiles et la coordination entre les acteurs des soins. La demande de visite urgente d'un patient fragile (de par son âge, ses pathologies ou son terrain), constitue un moment critique pour la CDS. Les dispositifs de permanence des soins (PDS) ne garantissent pas la CDS. Nous avons évalué l'intérêt des MG pour un projet de dispositif de CDS (MG d'astreinte + système d'information), et la motivation des internes de médecine générale (donc futurs remplaçants) pour participer au dispositif. Méthode Un questionnaire papier et en ligne a été diffusé aux 392 MG libéraux de 4 arrondissements parisiens (5e-6e-13e-14e). Plusieurs relances ont été réalisées. Un deuxième questionnaire a été distribués lors d'un choix de stage aux 289 internes en DES de médecine générale en Ile-de-France. Résultats obtenus Les taux de réponse ont été respectivement de 26% (MG), et 59% (internes). 87% des MG répondants étaient intéressés par le dispositif. Le sexe féminin, une insatisfaction vis à vis de la CDS actuelle, un intérêt pour la PDS, étaient associés à l'intérêt pour le dispositif. 63% étaient prêts à renseigner des fiches de synthèse sur les patients les plus fragiles, destinées au MG d'astreinte. Mais seuls 15% se déclaraient prêts à participer aux astreintes. Une indemnité forfaitaire d'astreinte était considérée comme souhaitable ou indispensable par 89% des MG. 64% des internes se déclaraient prêts à participer comme remplaçants au dispositif. Conclusion Dans le secteur étudié, la création d'un dispositif de CDS dédié aux patients fragiles serait bien acceptée et répondrait à un besoin ressenti par une proportion significative de MG. Pour être viable ce dispositif nécessiterait une collaboration entre MG du secteur et remplaçants. Les conditions de participation des internes en SASPAS mériteraient d'être étudiées.
Présentation : Communications Orales
Thème : Organisation des soins: qualité et continuité
Titre : Le centre de ressources pour Mini Réseaux de Proximité
Mots-clés : Mini-Réseaux - Coursier - social - Complexe
Auteur : Philippe GRUNBERG, CNGE
Co-Auteurs : Dr Philippe Grunberg, Marine Monet, Sibel Bilal
Description claire et complète de l'expérience Les patients complexes associant problèmes médicaux intriqués, troubles psychologiques et difficultés sociales ont du mal à trouver un généraliste qui dispose du temps et des relais nécessaires pour les prendre en charges . Avec le Centre de ressources (CR-MRP) le MG confronté à une situation qu'il ne maîtrise pas, appelle un coordinateur qui envoie auprès du patient, chez lui, dans un endroit public ou au cabinet du médecin un coursier sanitaire et social (CSS). Celui ci fait un diagnostic de situation : pb de papiers, d'ouverture de droit, de logement, de RDV manqué etc.. Il recense l'ensemble des acteurs qui vont pouvoir intervenir pour résoudre le problème, organise éventuellement avec eux une réunion de concertation avec le médecin (RCP), parfois en présence du patient (RCP2). Les professionnels de santé libéraux sont indemnisés pour ces réunions. Caractère original et innovant de l'expérience Pas besoin pour le médecin d'adhérer à un réseau. Il lui suffit de connaître la structure, d'être sur le territoire d'action de celle ci et de demander une aide. Indépendamment des pathologies rencontrées la structure utilise les réseaux propres du patient qui s'organisent en fonction des besoins et se retire dès que les acteurs classiques fonctionnent à nouveau. Enseignements tirés de l'expérience Le CR-MRP bénéficie depuis 4 ans de fonds publiques mais est appelé à s'autofinancer grâce aux Nouveaux Modes de Rémunération. Il a pris en charge environs 600 patients et aidé une cinquantaine de médecins. Une thèse est en cours pour évaluer le niveau de satisfaction des utilisateurs médecins, et le devenir des patients pris en charge, Conclusion Le CR-MRP est un outil souple et innovant d'aide à la prise en charge des situations complexes en médecine générale qui va au devant du patient et utilise ses réseaux déjà existant. L'objectif est d'intervenir dès le début d'une situation de crise médico-psycho-sociale.
Présentation : Communications Orales
Thème : Organisation des soins: qualité et continuité
Titre : Nouvelle organisation de la permanence des soins ambulatoire et Centre 15
Mots-clés : permanence - des - soins - ambulatoires - Régulation - Epidémiologie
Auteur : Martine PREVOST, CRGE LIMOUSIN
Co-Auteurs : Martine Prevost Nadège Lauchet Dominique Menard
Quel est le retentissement sur la régulation libérale en Centre 15 d'une réorganisation des secteurs de garde des médecins généralistes ? Contexte : - En 2010 les secteurs de gardes du département sont réduits de 33 à 18, - 6 secteurs de visite étendus - Création de 12 secteurs de consultation - Avant : 34 médecins d'astreinte - Maintenant : 6 à 19 médecins d'astreinte volontaires Méthode : 2 enquêtes étudient l'activité des médecins régulateurs libéraux. Résultats principaux : Enquête 2007 – 2008 Enquête 2012 – 2013 Plages de régulation 15 15 Nuit 7 7 Samedi après midi 3 3 Dimanche matin 3 3 Dimanches après-midi 2 2 Affaires 1234 1117 Décisions 1253 1157 % conseils médicaux 27 35 % avis médicaux (consultations + visites) 61 45 % consultations 26 % visites 19 % ambulances 6 9 % conseil venir à l'hôpital 2 4 % autres 4 7 % transmission au régulateur SAMU 0 0 Affaires par nuit 48 50 Affaires par samedi après midi 123 132 Affaires par dimanche matin 140 84 Affaires par dimanche après-midi 66 57 Autres résultats : • Diminution du recours au Centre 15 de 10 % • Activité du régulateur équivalente la nuit, diminue fortement le dimanche et augmente le samedi après midi • Recours au Centre 15 diminue pour les 20 , 50 et 80 ans mais augmente pour les 90 ans • Motifs de recours identiques • Augmentation des conseils médicaux • Moins de visites à domicile (concernent surtout les plus âgés) • Activité soutenue en consultation • Augmentation de l'envoi d'ambulances non médicalisées et du conseil : aller consulter aux urgences Conclusions : La nouvelle organisation de la PDSA en 87 a modifié l'activité et les décisions des médecins régulateurs libéraux ainsi que le recours au centre 15 des patients surtout pour les moins fragiles.
Présentation : Communications Orales
Thème : Organisation des soins: qualité et continuité
Titre : Santé des médecins et système de soins dédié : une étude des besoins dans l'arc alpin
Mots-clés : Santé - au - travail - Service - de - médecine - préventive - Prestation - des - soins - de - santé
Auteur : Yoann GABOREAU, DMG Grenoble
Co-Auteurs : Y. Gaboreau, Al. Verjus, Jp. Jacquet, G. De Vericourt, Jl. Bosson, P. Imbert, O. Marchand
Objectif recueillir le point de vue des médecins généralistes libéraux de l'arc alpin sur la prise en charge de leur santé par une structure de soins spécifique, ses caractéristiques attendues et ses critiques. Méthode une enquête épidémiologique analytique transversale déclarative a été menée à l'aide d'un questionnaire anonyme avec relances envoyé à 1076 médecins généralistes libéraux des départements de l'Isère, de Savoie et de Haute-Savoie entre mai et juillet 2012. Résultats obtenus le taux élevé de réponses obtenu (59,4%) révélait l'intérêt pour ce sujet. 68,9% des praticiens interrogés étaient favorables à une structure de soins dédiée. Ils étaient demandeurs de consultations de prévention mais aussi de soins (prescription thérapeutique et actes) dans un cadre de confidentialité renforcée. Ils restaient attachés au libre choix du médecin et du lieu de consultation. L'auto-surveillance (68,5%), le suivi déjà réalisé par d'autres confrères (30,2%) ainsi que le manque de temps disponible pour aller consulter (22,1%) semblaient être les principales causes de réticence à la création d'une structure spécifique. Conclusion ce travail est le premier à s'intéresser spécifiquement aux attentes des usagers, permettant d'imaginer un recours accru. Malgré l'intérêt exprimé, l'adhésion risque d'être limitée par les freins sus cités et les Retour d'expériences passées. Les difficultés risquent d'être la sensibilisation aux dangers de l'automédication et de l'auto-prescription, la sensibilisation des plus négligents pour leur santé, ceux souffrant d'addiction ou de problèmes psychologiques. La création d'une structure dédiée à la prise en charge de la santé des médecins libéraux reste plébiscitée, les exigences sont nombreuses, les obstacles puissants. Son but serait d'améliorer l'état de santé des médecins et, par ce biais, assurer aux patients une prise en charge optimale.
Présentation : Communications Orales
Thème : Organisation des soins : regroupements pluri professionnels
Titre : Le GPS – Groupement de Professionnels de Santé : structure territoriale intégrant soins de santé, formation initiale et continue et recherche en santé
Mots-clés : Groupement - Professionnels - de - santé - formation - recherche
Auteur : Patricia MERCIER , MG Form
Co-Auteurs : Patricia Mercier
Description claire et complète de l'expérience Depuis 10 ans, à l'initiative de professionnels des soins santé primaires, sont nés des Groupements de Professionnels de Santé (GPS) dans un double objectif : améliorer la qualité des soins de santé dispensés à la population et faciliter le travail des professionnels de santé sur un territoire. Les GPS portent un projet de santé, défini à partir des besoins en matière de santé pour la population et les professionnels des secteurs sanitaire et social du territoire, incluant la formation. Le premier de ces GPS a mis en uvre progressivement depuis 2002: - une coordination territoriale d'appui aux soins à domicile mais aussi dans les parcours de santé (coordination ville-hôpital et sanitaire-sociale), - une éducation thérapeutique, - des procédures visant à réduire les inégalités sociales de santé et d'accès aux soins, - l'accueil, en stage, d'étudiants des filières santé. Caractère original et innovant de l'expérience Ce GPS a préfiguré ce qu'on appelle actuellement un pôle territorial de santé. Une démarche d'évaluation quantitative et qualitative a été menée, impliquant des étudiants et professionnels en exercice. Elle a porté sur - l'éducation thérapeutique aux patients diabétiques et de son impact, - le dossier de soins partagé, - les représentations concernant les génériques et des freins à leur pénétration, - l'impact d'une coordination d'appui concernant les soins palliatifs et les hospitalisations. Enseignements tirés de l'expérience Le GPS a développé des coopérations interprofessionnelles dans le soin et la formation. Le travail d'évaluation a nourri des travaux de thèse ou mémoire. Conclusion Le GPS doit se concevoir comme une structure intégrant le soin, la formation initiale et continue et la recherche en santé. Des besoins émergent, entre autres: accompagnement et expertise venant du secteur des sciences économiques, sociologiques et anthropologiques.
Présentation : Communications Orales
Thème : Organisation des soins : regroupements pluri professionnels
Titre : Organisation professionnelle et projet de soins en médecine générale: état des lieux des maisons de santé pluri-professionnelles en Rhône-Alpes.
Mots-clés : maison - de - santé - pluri-professionnelle - médecine - générale - Organisation - des - soins
Auteur : Olivier MARCHAND, CIME
Co-Auteurs : O Marchand, A Mouty, P Francois
Objectif Identifier l'état des lieux actuel des MSP en fonctionnement en Rhône-Alpes, en termes de projet de santé. L'objectif secondaire était d'identifier d'éventuelles pistes d'évolution. Méthode Nous avons réalisé une enquête descriptive, par questionnaire auto-administré auprès de professionnels impliqués dans la mise en place et le fonctionnement de MSP en Rhône-Alpes, selon la liste arrêtée par l'ARS au 31/03/2013 (37 MSP). Elaboration d'un score à 3 dimensions, chacune côtée sur 20. Score global = moyenne des scores des 3 dimensions. Test de reproductibilité avec taux de concordance inter-observateur de 99%. Les résultats des statistiques descriptives sont présentés sous forme de médiane, de l'intervalle interquartile, des extrêmes et du nombre total. La question ouverte a été traitée par analyse de contenu. Distribution des scores présentée selon diagramme box-plot. Résultats obtenus Le projet de santé avait été signé et transmis à l'ARS pour 18/35 MSP. La pluri-professionnalité était considérée comme développée pour 26/35 MSP. La coopération des professionnels et la coordination des soins commençaient à se mettre en place (12/35 MSP). L'organisation de la prise en charge nous a semblé encourageante pour 13/35 MSP. Les points positifs à l'exercice en MSP étaient le travail d'équipe et la complémentarité des professionnels. Les points négatifs étaient le sentiment de contraintes liées à ces nouveaux modes d'exercice : cahier des charges imposant, lourdeur administrative, association du projet de santé à une atteinte de résultats, financement approximatif et incertain. Conclusion L'état des lieux des MSP en Rhône-Alpes est encourageant et traduit l'engagement des professionnels, même si une partie du chemin reste à parcourir. Au-delà du concept de MSP, le système de soins évolue vers une nouvelle approche pour une prise en charge globale et coordonnée.
Présentation : Communications Orales
Thème : Organisation des soins : regroupements pluri professionnels
Titre : Pôle territorial de santé et fonction de coordination des soins : évaluation à 10 ans.
Mots-clés : pôle - territorial - de - santé - coordination - terrtoriale - d'appui
Auteur : Patricia MERCIER , MG Form
Co-Auteurs : Patricia Mercier
Description claire et complète de l'expérience L'Retour d'expérience est celle d'un pôle de santé créé en 2002, assurant une coordination des soins de santé, sur un territoire couvrant 95 000 habitants. Ce pôle a développé une fonction de coordination sanitaire et sociale, ville-hôpital pour les soins assurés à domicile et en amont/aval d'hospitalisations éventuelles. Elle concerne essentiellement les personnes âgées ou en situation complexe, en soins de support, en soins palliatifs ou encore en fin de vie. Elle repose sur : - un dossier de soins coordonnés qui suit le patient dans son parcours, - une équipe de professionnels de santé formés, dédiée à cette fonction, - des procédures de coopération interprofessionnelle, ville /hôpital et sanitaire/sociale formalisées - une formation continue interprofessionnelle basée sur l'échange et l'amélioration des pratiques à partir de situations authentiques) Caractère original et innovant de l'expérience Il s'est agit de développer et expérimenter le concept nouveau de « coordination territoriale d'appui », en menant une démarche d'évaluation quantitative et qualitative à partir - du traitement des données colligées : nombre et types de situations traitées, provenance des demandes de coordination, nombre de professionnels impliqués - de travaux de thèse : évaluant la satisfaction des besoins et attentes des usagers et professionnels. Enseignements tirés de l'expérience Le dispositif implique 80 % des professionnels de santé et répond à la plupart de leurs attentes, la ville comme l'hôpital y ont recours, 50% des personnes en soins palliatifs décèdent à domicile (25% au plan national) Conclusion Les premiers résultats sont encourageants. Restent des préoccupations : incertitude sur les modalités et la pérennité des financements, flou juridique de ce type de structure appelé pôle territorial de santé.
Présentation : Communications Orales
Thème : Organisation des soins : regroupements pluri professionnels
Titre : Quel management pour les structures pluriprofessionnelles de premier recours ?
Mots-clés : Structures - pluriprofessionnelles - de - premier - recours - Management - Etude - qualitative
Auteur : Virginie DESGREZ, Faculté Paris VI
Co-Auteurs : Desgrez V., Schuers M.
Objectif Les projets de maisons et pôles de santé pluriprofessionnels se multiplient en France depuis quelques années. Ils constituent une évolution profonde du mode d'organisation des soins primaires : Jusque dans les années 90, le cabinet individuel était la norme pour les médecins généralistes libéraux. En passant d'un modèle individuel à un modèle collectif, les médecins généralistes ont du apprendre à travailler avec d'autres médecins, mais aussi des professionnels de santé paramédicaux, et ce malgré l'absence de formation au management lors de leur formation initiale. Quels sont les différents modèles de management des Pôles de Santé (PS) et Maisons de Santé Pluri Professionnelles (MSP) en France ? Méthode Etude qualitative par entretiens semi-dirigés effectués auprès de leaders de PS et MSP en France. L'échantillonnage a été raisonné afin d'assurer la variabilité des répondants. Les entretiens ont été menés par téléphone par un des chercheurs et retranscrits, jusqu'à saturation des données. Une grille d'entretien a été établie, elle est constituée de deux parties concernant le management stratégique d'une part et le management opérationnel d'autre part. L'analyse thématique de contenu est menée conjointement par deux chercheurs afin d'en assurer la validité. Résultats attendus L'analyse des données est en cours. Les résultats devraient permettre de mettre en évidence la variété des modèles de management au sein des structures pluriprofessionnels de soins primaires. Ils montreront comment les professionnels conçoivent le management, l'intérêt qu'ils y portent et la connaissance qu'ils en ont. Les difficultés de management seront détaillées, avec les facteurs limitants s'il y en a. Nous décrirons les facteurs favorisant un management innovant et réfléchi. Conclusion Les résultats devraient permettre de mettre en évidence la variété des modèles de management au sein des structures pluriprofessionnelles de soins primaires.
Présentation : Communications Orales
Thème : Prescriptions: le patient et ses médicaments
Titre : élaboration d'un score prédictif de la capacité d'autonomie de prise médicamenteuse des patients âgés de plus de 75 ans polymédiqués
Mots-clés : score - polymédiqué - sécurité - du - patient
Auteur : Audrey BIRON, aucune
Co-Auteurs : Audrey Biron, Néji Azouz, Anne-Laure Pomel, Sébastien Morino, Jean-Claude Schwartz
Objectif La polymédication est, chez le sujet âgé, fréquente et souvent légitime. Néanmoins compte tenu du terrain, elle augmente le risque iatrogénique et de mauvaise observance des traitements. Prescrire chez le sujet âgé est un enjeu de santé publique. L'objectif de cette étude consiste à élaborer un “score prédictif de la capacité d'autonomie de prise médicamenteuse des patients âgés de plus de 75 ans polymédiqués” utilisable au quotidien par tout professionnel de santé. Méthode Cette étude transversale, observationnelle, semi-qualitative est un travail de recherche mené par 4 investigateurs au domicile des patients par questionnaires à questions fermées et mise en situation. La population étudiée est celle des personnes âgées de plus de 75 ans, ayant au moins 5 médicaments chroniques, gérant seuls leur traitement et habitant à Paris. Elle est représentée par un échantillon de 99 patients recrutés auprès de 20 médecins traitants. La méthode statistique a été créée pour répondre à cette étude. Elle se compose de 2 étapes: mesure du pouvoir discriminant d'une série de questions par calcul de l'aire sous la courbe ROC et calibration par un test du Khi2. Résultats obtenus Le score ainsi élaboré comprend 10 questions qui permettent de dépister 88 % des patients présentant un problème d'autonomie de gestion médicamenteuse dans notre échantillon, en se basant sur 3 axes: la cognition (et la vision), la dextérité et l'implication du patient. Conclusion Ce score, sous réserve de validation de la grille, propose aux professionnels de santé (médecins, pharmaciens, infirmières, kinésithérapeutes…) pouvant travailler en coordination, un outil permettant de dépister le plus en amont possible les mauvais usages médicamenteux et donc de mettre en place rapidement les aides adaptées pour la sécurité du patient.
Présentation : Communications Orales
Thème : Prescriptions: le patient et ses médicaments
Titre : Efficacité du Tartrate Acide de Potassium chez des patients souffrant d'une dyschésie. Résultats d'une étude randomisée versus placebo en double-insu (Etude EDUCDYS)
Mots-clés : Dyschésie - inconfort - qualité - de - vie
Auteur : Anne-Laure TARRERIAS, Hôpital Foch
Co-Auteurs : Tarrerias Al, Abramowitz L, Coulom P, Staumont G, Merlette C, Berger V, Savarieau B, Marty M.
Objectif La constipation d'exonération ou dyschésie est une entité clinique complexe, fréquente (13 à 20% de la population), invalidante pouvant entraîner des complications locorégionales et altérer la qualité de vie. Elle est traitée en première intention en médecine générale. Le suppositoire d'Eductyl® qui agit par dégagement gazeux sur les mécano-récepteurs de l'ampoule rectale, reproduit les effets volumiques de la selle et facilite l'exonération en limitant les efforts de poussée. L'objectif de l'étude était d'évaluer l'efficacité d'Eductyl® vs placebo sur l'intensité de l'inconfort lié à la dyschésie. Méthode Cette étude comparative, randomisée, en double-insu, vs placebo, menée par des médecins généralistes et des gastroentérologues, a inclus des patients présentant une dyschésie (critères adaptés de Rome III). Les patients étaient traités par un suppositoire d'Eductyl® ou placebo, le matin pendant 21 jours. Le critère principal d'efficacité était l'évolution de l'intensité de l'inconfort lié à la dyschésie évaluée par EVA de 0 à 100 entre l'inclusion J0 et J21 (analyse de co-variance sur population FAS en LOCF). Résultats obtenus 323 patients ont été randomisés (166 Eductyl® et 157 placebo). Sur la population FAS (n=312), l'inconfort diminuait de -34,5 (ESM 1,8) dans le groupe Eductyl® et de -26,2 (ESM 1,9) dans le groupe placebo), avec une différence du changement de 8,2 [IC 95% -12,87 ; -3,62] en faveur d'Eductyl® (p=0,0005). Les analyses de sensibilité sur la population ITT et PP confirmaient l'analyse principale. L'ensemble des critères secondaires étaient également en faveur d'Eductyl® à J21 : nombre de patients améliorés de 50% (p=0,002), diminution de l'indice de dysfonction intestinale (indice BFI) (p=0,003), amélioration de la qualité de vie (score PAC-Qol) (p=0,001). La tolérance du produit était bonne. Conclusion Cette étude montre la supériorité d'Eductyl® vs placebo chez des patients souffrant d'une dyschésie.
Présentation : Communications Orales
Thème : Prescriptions: le patient et ses médicaments
Titre : Estimation des prescriptions inappropriées d'antiémétiques antidopaminergiques durant les épidémies de gastroentérites en France
Mots-clés : antiémétiques - prescription - inappropriée - étude - pharmacoéconomique
Auteur : Victoire ROUSSEL, UMR S 707 INSERM
Co-Auteurs : V Roussel, T Tritz, C Souty, C Turbelin, B Lambert, A Lillo-Lelouët, S Kerneis, T Blanchon, T Hanslik
Objectif Les antiémétiques antidopaminergiques (ADA), utilisés dans le traitement des nausées et vomissements associés aux gastroentérites (GE) devraient être considérés comme inappropriés : leur efficacité n'est pas établie dans cette indication et ils peuvent potentiellement induire des effets indésirables graves. Cette étude quantifie la consommation d'ADA attribuable aux épidémies saisonnières de GE en France et son coût annuel. Méthode Les médecins généralistes du réseau Sentinelles ont collecté et transmis les données épidémiologiques relatives aux cas de GE. Les périodes épidémiques ont été définies par un modèle de régression périodique. Les données des ventes des ADA ont été fournies par IMS Health. Les coûts induits par la prescription des ADA étaient fournies par l'Assurance Maladie. Un modèle de régression périodique appliqué aux données de ventes d'ADA a permis de calculer l'excès de consommation d'ADA attribuable aux épidémies saisonnières de GE et son coût. Résultats obtenus Durant chaque épidémie, les ventes de domperidone, metoclopramide et metopimazine augmentaient respectivement de 14%, 15% et 30%. Le coût moyen attribuable à une épidémie saisonnière de GE était 5 030 000 euros par an, dont 2 160 000 euros étaient remboursés par l'Assurance Maladie. Conclusion Une consommation inappropriée d'ADA liée aux épidémies saisonnières de GE a été identifiée et quantifiée grâce au croisement de bases de données épidémiologiques. Les recommandations concernant le traitement d'une GE méritent être diffusées plus largement.
Présentation : Communications Orales
Thème : Prescriptions: le patient et ses médicaments
Titre : Perception de l'utilisation de la mention non substituable par les médecins généralistes et les pharmaciens d'officines
Mots-clés : Non - Substituable - generiques - Perception - patient
Auteur : Vincent MAGNAVAL, DUMG Toulouse
Co-Auteurs : J Birebent, V Magnaval, J Dupouy, F Despas, S Oustric, J.P Montastruc, M Bismuth
Objectif Comparer la perception qu'ont les médecins généralistes de leur utilisation de la mention Non Substituable comparativement à ce que les pharmaciens d'officines constatent. L'objectif secondaire était de de comparer la volonté de non substitution des professionnels en fonction des classes pharmaco-thérapeutiques et des populations concernées. Méthode Questionnaire redondant adressé aux medecins généralistes et aux pharmaciens d'officines de la région Midi Pyrénées. Une analyse descriptive des paramètres étudiés a été réalisée. Les variables quantitatives ont été exprimées en pourcentage et comparées par un test de Chi-2. Les variables qualitatives ont été exprimés en moyenne +/- écart-type. Le recueil des données a été effectué sur tableur Excel et les analyses effectuées avec le logiciel Graphpad version 4.0. Résultats obtenus Les médecins sous-estiment leur utilisation de la mention non substituable. La présence de cette mention est la cause principale de non substitution par les pharmaciens d'officine. L'étude en fonction des classes pharmaco-thérapeutiques retrouve des résultats concordants entre médecins et pharmaciens sauf pour les immuno-suppresseurs et les antiagrégants plaquettaires. La population âgée est la moins substituée. Conclusion Les médecins sous-estiment l'utilisation de la mention non substituable car selon nous, ils ne la jugent pas comme faisant parti de l'acte médical. Les pharmaciens sont très proches des chiffres observés par la CNAM-TS car ils sont au plus proche de la délivrance et sont incités par la caisse à rester proche des objectifs fixés.
Présentation : Communications Orales
Thème : Prescriptions: le patient et ses médicaments
Titre : Usage des anthelminthiques en vente libre
Mots-clés : Anthelminthique - Automédication - Oxyure
Auteur : David PRIEUR,
Co-Auteurs : Prieur D, Longueville J, Sevrin Y, Hermil Jl
Objectif En 2011, 3,5 millions de boites d'anthelminthiques ont été vendues en France métropolitaine, dont deux millions sans ordonnance. Le rôle probablement bénéfique de l'exposition à certains helminthes dans le développement du système immunitaire, et protecteur dans la maladie de Crohn, invite à se poser la question de l'impact d'une telle consommation. L'usage de ces produits est-il toujours justifié ? L'objectif de l'étude était de déterminer les motifs de délivrance de ces produits et la part d'automédication. Méthode Etude descriptive, prospective, par questionnaires distribués dans dix pharmacies de Haute-Normandie du 02/02/12 au 02/10/12. Le questionnaire était rempli au comptoir par le personnel de l'officine pour chaque patient venus se faire délivrer un anthelminthique en vente libre, prescrit ou non. Les patients se voyant délivrer un anthelminthique sur le conseil du pharmacien étaient exclus. Résultats obtenus 314 patients ont été inclus dans l'étude. 70,4% des délivrances étaient effectuées sans ordonnance. Les motifs de délivrance les plus fréquents étaient la prévention (regroupant la prévention par habitude : 22,9%, le contact avec un humain infecté : 9,2%, le contact avec un animal infecté : 6,7%, le retour de voyage : 3,2%), le prurit anal : 32,5%, la visualisation de vers : 13,7%, la douleur abdominale : 11,5%, l'enfant grognon : 8,6% et la toux : 5,7%. Le flubendazole a été délivré dans 98,7% des cas. Aucun patient n'a effectué d'examen parasitologique. Conclusion L'usage des anthelminthiques est empirique. L'automédication est fréquente. La preuve parasitologique n'est jamais présente en dehors de la visualisation des vers. Les signes cliniques sont peu spécifiques des helminthoses, et la prévention, pratique ancestrale dans la pathologie vermineuse, est le plus souvent inutile. Le médecin généraliste a donc un rôle à jouer dans l'éducation de ses patients vis à vis de ces produits trop souvent utilisés à tort.
Présentation : Communications Orales
Thème : Prévention et dépistage: attitudes et perceptions des Médecins Généralistes
Titre : Accessibilité au dépistage en médecine générale de facteurs de risque d'exposition potentiels à la survenue d'une grossesse imprévue chez les 14-25 ans. Revue systématique de la littérature et technique Delphi
Mots-clés : grossesse - imprévue - prévention - facteurs - de - risque
Auteur : Elisabeth HERMOUET, Fayr GP
Co-Auteurs : Elisabeth Hermouet, Yannick Ruelle.
Objectif En France, une grossesse sur deux chez les 18-24 ans et 8 sur 10 chez les mineures sont déclarées imprévues malgré une pratique contraceptive performante. La prévention des grossesses imprévues, matérialisées par l'évolution du taux d'IVG chez ces femmes, ne répond pas aux objectifs attendus. L'objectif de ce travail est d'identifier des facteurs de risque potentiels de grossesse imprévue accessibles à un dépistage en consultation de médecine générale chez les jeunes femmes (14-25 ans). Les facteurs significativement associés à la survenue d'une grossesse imprévue constitueront la base d'élaboration d'un outil de dépistage à l'usage des médecins généralistes. Méthode Sélection, par revue systématique de la littérature, de facteurs de risque potentiels d'exposition à une grossesse imprévue. Technique Delphi auprès de médecins généralistes pour obtenir un consensus de 15 à 20 facteurs accessibles à un dépistage en consultation de médecine générale chez les femmes de 14 à 25 ans. Résultats obtenus Sur 102 articles analysés, 83 facteurs de risque potentiels ont été identifiés dont 40 ont été sélectionnés pour la technique Delphi. Les 18 experts interrogés ont retenu, après 3 rondes d'enquête, 18 facteurs accessibles à un dépistage en consultation de médecine générale. Conclusion La dimension qualitative d'une revue systématique de la littérature, l'hétérogénéité des études analysées et la pluralité des facteurs retenus limitent la généralisation des résultats. Leur concordance avec les données d'études antérieures et leur accessibilité consensuellement établie dans le cadre d'une consultation de médecine générale en légitiment l'applicabilité. La prévention des grossesses imprévues ne doit pas se limiter à la considération quantitative de la pratique contraceptive. Elle doit s'élargir à l'identification des facteurs qui la modulent car leurs combinaisons génèrent des situations exposant à la survenue d'une grossesse imprévue.
Présentation : Communications Orales
Thème : Prévention et dépistage: attitudes et perceptions des Médecins Généralistes
Titre : Développement d'un document d'information à destination des femmes enceintes, à propos du dépistage prénatal de la trisomie 21
Mots-clés : Dépistage - prénatal - Trisomie - 21 - Information - médicale
Auteur : Marie FLORI, DMG LYON
Co-Auteurs : Pr Marie Flori Dr Marion Lamort-Bouché Dr Corinne Perdrix
Objectif Toute femme enceinte doit être informée de la possibilité de recourir à un dépistage prénatal du risque de trisomie 21. L'explication de ce dépistage est complexe et souvent mal compris. Nous avons souhaité élaborer un document d'information à destination des femmes enceintes et à l'usage des soignants. L'objectif était d'améliorer la compréhension des patientes afin de les amener à prendre une décision libre et éclairée. Méthode Plusieurs étapes ont été suivies: - Méthodologie de développement préconisée par la Haute Autorité de Santé concernant l'élaboration d'une brochure d'information. - évaluation auprès des professionnels qui l'ont utilisé - Relecture des documents par des linguistes Résultats obtenus 2 documents ont été élaborés avec professionnels et usagers : une brochure à l'usage des patientes et un schéma servant de support à la consultation. Ces 2 documents ont été diffusés et évalués par 27 professionnels de santé qui les ont présentés aux patientes et utilisés en consultation. Des modifications ont été apportées. L'écriture et la présentation de la brochure ont été revues par des linguistes. L'utilisation des mots et la tournure des phrases ont été améliorées, sans modifier le contenu Conclusion Ce travail a permis de développer une brochure donnant l'information sur la trisomie 21 et le dépistage prénatal. Les objectifs de ce document sont d'informer sans être anxiogène, d'inciter les patientes, les couples à la réflexion, et de faire prendre conscience qu'il s'agit d'un choix personnel à toutes les étapes du dépistage. Ce document devra être réactualisé lors de l'arrivée de nouvelles techniques diagnostiques, notamment la recherche de l'ADN ftal circulant dans le sang maternel. Reste à diffuser cette brochure et à en mesurer l'impact auprès des patientes, des couples.
Présentation : Communications Orales
Thème : Prévention et dépistage: attitudes et perceptions des Médecins Généralistes
Titre : Modélisation de l'attitude des médecins généralistes envers la prévention
Mots-clés : Prévention - Echelle - d'attitude - Modèle - théorique
Auteur : Marc VANMEERBEEK, Université de Liège DUMG
Co-Auteurs : M Vanmeerbeek, Ch Monseur
Objectif En Belgique, la mise en uvre des procédures préventives reste insuffisante et inéquitable dans plusieurs domaines. Les médecins généralistes (MG) contribuent à cet état de fait, alors qu'ils rencontrent la grande majorité de la population. Quelle est leur attitude envers la prévention ? Méthode Un questionnaire postal a été envoyé à un échantillon aléatoire de 2.500 généralistes, répartis entre Flandre, Wallonie et Bruxelles. L'opinion des MG a été évaluée au moyen d'une échelle d'attitude. Cinq axes définis par une enquête qualitative préalable ont été explorés : vision globale de la santé, stratégies de prévention collectives, évaluation de pratique, collaboration interprofessionnelle et santé publique. Un consensus d'experts a défini les « meilleures » réponses aux échelles de Likert. Les résultats ont été soumis à une analyse factorielle exploratoire, puis à une analyse « Item Response Theory (IRT) » adaptée au traitement de réponses catégorielles (d'accord – pas d'accord). Résultats obtenus Les 457 réponses reçues ont été analysées pour modéliser l'attitude des MG ; trois dimensions ont été isolées : • Evaluation : positionne les MG selon leur souci à pratiquer une technique d'évaluation, à travailler par objectifs ou gérer leur base de données cliniques. • Responsabilité : attitude des MG qui se sentent responsables de la santé de leurs patients, ou qui organisent les conditions matérielles et relationnelles pouvant contribuer à son maintien. • Compétences professionnelles particulières : positionne les MG selon leur utilisation de plusieurs compétences « mineures » : acquisition et mise en pratique de l'information scientifique, délimitation des compétences entre praticiens et autorités de santé publique, délégation de tâches à des paramédicaux. Conclusion Une diffusion plus large et équitable des actes préventifs passe par la prise en compte de facteurs personnels et organisationnels propres aux MG. Leur distribution parmi les MG est probablement hétérogène, et leur degré d'acceptabilité variable. Une étude plus approfondie de la population des MG belges serait nécessaire.
Présentation : Communications Orales
Thème : Prévention et dépistage: attitudes et perceptions des Médecins Généralistes
Titre : Parcours de soins des personnes avant un voyage dans un pays en développement.
Mots-clés : voyageurs - Parcours - de - soins - conseils
Auteur : Henri PARTOUCHE, Université Paris Descartes, Sorbonne Paris Cité, Faculté de médecine, Département de mé
Co-Auteurs : Camila Rovira, Céline Buffel Du Vaure, Henri Partouche
Objectif évaluer la proportion de voyageurs ayant demandé conseil à un médecin généraliste (MG) avant un voyage vers un pays en développement. Rechercher les déterminants du recours aux MG et ceux d'avoir reçu leurs conseils ou ordonnances avant un départ. Méthode étude transversale par hétéro-questionnaire, auprès de tous les adultes résidant en France, en salle d'attente pour un vol vers un pays en développement. Les caractéristiques socio-démographiques et de santé, la nature du voyage et les ressources consultées avant le départ ont été recueillies. Une analyse descriptive a été effectuée (moyennes, pourcentages). Les déterminants du recours aux MG et d'avoir reçu leurs conseils ou ordonnances ont été recherchés par une régression logistique avec EpiInfo 7.0. Résultats attendus Parmi les 398 voyageurs approchés, 360 (91%) ont répondu. Parmi les répondants, 200 (44%) déclarent avoir pris des conseils médicaux dont 134 (37%) auprès de MG. Parmi ces derniers, 116 (87%) déclarent avoir reçu des conseils et/ou une ordonnance. Les principaux déterminants de non recours aux MG avant un départ sont : être un homme OR ajusté 0,47 [IC95% 0,28-0,81] ; avoir moins de 30 ans OR brut 0,36 [0,19-0,72] ; ne pas avoir vu de MG dans l'année ORaj 7,5 [2,11-26,64]; plus de 5 voyages antérieurs ORaj 0,25 [0,13-4,13] ; être de nationalité étrangère ORaj 0,38 [0,19-0,76]. En revanche les voyageurs en pays impaludés ont davantage recours aux MG, OR 5,12 [2,40-10,97]. D'autres analyses sont en cours. Conclusion Les voyageurs vers un pays en développement ont insuffisamment recours aux conseils médicaux et à ceux d'un MG avant leur départ. Cette étude a permis d'identifier les caractéristiques des patients à risque de ne pas solliciter un MG pour des conseils avant leur voyage.
Présentation : Communications Orales
Thème : Recherche: du protocole à la mise en œuvre
Titre : A quoi sert une commission des thèses dans un département de médecine générale?L'exemple de Paris-Diderot.
Mots-clés : Commission - des - thèses - Département - de - médecine - générale - Thèses - de - médecine - générale
Auteur : Elkhalifa ASTIFATE, Faculté de médecine Paris-Diderot
Co-Auteurs : E Astifate, J-P Aubert
Objectif La commission des thèses de notre faculté, depuis 2007, a pour mission de raccourcir les délais de réalisation des thèses et d'améliorer leur qualité. Le DMG souhaite amener 75% des étudiants à la soutenance au terme de quatre années après l'inscription en DES. L'hypothèse principale de notre étude est que le travail de la commission a permis de diminuer les délais nécessaires à l'obtention de la thèse. Cinq axes de travail ont été explorés. Méthode Sur le 1er axe (analyse des délais moyens de production des thèses), nous avons mesuré les délais moyens de dépôt du premier projet de thèse, les délais de son agrément, et les délais de soutenance après l'agrément. Notre critère d'évaluation principal était le délai PID-ST, étudié par courbes actuarielles de Kaplan-Meyer, ainsi que le taux d'étudiants ayant soutenu leur thèse quatre ans après le début de leur DES et son évolution. Sur le 2nd axe (fonctionnement interne de la commission), nous avons étudié l'évolution du taux d'agrément global des projets de thèse, du taux d'agrément au premier passage, et du taux de refus. Les trois autres axes analysaient les accidents de parcours de thèse, la cohérence fiche-thèse, les thèmes de thèse et les méthodes utilisées. Résultats obtenus L'analyse du délai Première inscription en DES-Soutenance de la thèse montre une réduction globale liée à la mise en place de la commission. Le délai de soutenance est plus court avec les promotions récentes. L'objectif d'un taux de soutenance de 75% quatre ans après l'inscription en DES n'est pas encore atteint. Sur l'axe 2, l'analyse du taux d'agrément d'emblée retrouve une augmentation régulière depuis l'année 2009, témoin probable d'une augmentation de qualité des projets. Conclusion La commission des thèses permet une réduction des délais de production, reste à démontrer que les publications scientifiques issues de ces thèses augmentent.
Présentation : Communications Orales
Thème : Recherche: du protocole à la mise en œuvre
Titre : difficultés d'inclusion au cours d'une étude européenne en soins primaires — Astrolab —: analyse, discussion, réflexions...et pistes d'amélioration
Mots-clés : recherche - médicale - en - soins - primaires - difficultés - en - deuxième - phase - de - recherche - clinique - inclusion - d'un - interne - et - intérêt - pédagogique
Auteur : Hélène ROMARY, AMGL
Co-Auteurs : Cédric Berbe- Médecin Généraliste Ancien Chef De Clinique Médecine Générale Nancy Hélène Romary- Interne De Médecine Générale M.POIROT Damien
Objectif > principal: identifier les difficultés rencontrées au cours de la deuxième partie de l'étude Astrolab à inclure les patients pré-identifiés dans la cohorte dans l'ensemble des régions. > Secondaire : Analyse de l'intérêt à impliquer un interne en collaboration avec le coordonnateur régional. Méthode Enquête auprès des 22 coordonnateurs régionaux, sous forme d'entretiens téléphoniques (questionnaire). Identification des difficultés et des freins à la bonne inclusion des patients initialement repérés. Mise en parallèle avec les chiffres d'inclusion de l'activité d'un interne travaillant en collaboration avec le coordonnateur régional. Résultats attendus L'absence de culture recherche pendant de longues années en médecine générale rend le médecin généraliste investigateur, bien que motivé, souvent démuni face à un recrutement standardisé d'étude internationale. L'intégration d'un interne en collaboration avec le coordonnateur régional permet à la fois une aide aux investigateurs, mais également une inclusion propre à l'interne. Cela se traduit par une accélération des inclusions parallèle à l'activité de l'interne. Conclusion Démocratiser la recherche en médecine générale est essentielle à la bonne pratique clinique. Elle doit se faire dès la formation initiale en instillant une culture recherche à la filière mais également à tous les étages de la profession. L'implication d'un interne qui fait le pont entre les générations et les pratiques est une piste prometteuse. D'autant que la recherche peut tout à fait s'inscrire aux activités demandées à titre systématique à un interne au cours de son stage dans une USER
Présentation : Communications Orales
Thème : Recherche: du protocole à la mise en œuvre
Titre : La cohorte Constances: une infrastructure pour la recherche et la santé publique
Mots-clés : Epidémiologie - Cohorte - Santé - Publique
Auteur : Anna OZGULER, UMS Inserm UVSQ Cohortes en population|66
Co-Auteurs : A Ozguler, M Nachtigal, M Goldberg, Marie Zins, L'équipe Constances, Les Centres D'Examens De Santé
Objectif Constances est une cohorte épidémiologique « généraliste » destinée à fournir des informations à visée de santé publique et à constituer un « laboratoire épidémiologique » ouvert à la communauté des chercheurs. Constances fait l'objet d'un partenariat entre la CNAMTS, l'Inserm, l'UVSQ, la Cnav et la DGS. Constances est labellisé « Infrastructure nationale de recherche en biologie et santé » du Programme Investissement d'Avenir. Méthode Débuté en 2012, Constances sera représentatif de la population couverte par le Régime général de Sécurité sociale- âgée de 18 à 69 ans à l'inclusion ; l'effectif total visé est de 200 000 sujets. Les sujets éligibles sont tirés au sort par la Cnav ; l'inclusion comprend un auto questionnaire et un recueil de données standardisé dans l'un des 17 Centres d'examens de santé (CES) de la sécurité sociale : examen clinique, biologie, tension artérielle, poids, taille, vision, audition et spirométrie; un bilan fonctionnel physique et cognitif est réalisé chez les sujets de 45 ans et plus par une psychologue. Le suivi est actif (autoquestionnaire annuel et examen dans le CES) et passif dans les bases de données de l'assurance vieillesse et maladie. Avec leur accord et celui de leur médecin traitant, les chercheurs pourront accéder au dossier médical des patients pour validation de certaines pathologies. Résultats attendus A ce jour 30 000 volontaires ont été inclus. On présentera les premiers résultats : principales caractéristiques de cet échantillon sur le mode de vie, les pathologies les plus fréquentes, les résultats du bilan clinique harmonisé et standardisé dans les différents CES et le bilan fonctionnel cognitif et physique. Conclusion Il s'agit de l'une des plus grandes cohortes épidémiologiques menées en France et en Europe. Constances permettra de faire un panorama complet de l'état de santé des français et de réaliser des études épidémiologiques sur des thèmes variés.
Présentation : Communications Orales
Thème : Recherche: du protocole à la mise en œuvre
Titre : Optimiser un projet de PHRC-National en Médecine Générale!
Mots-clés : PHRC-N - Optimiser - réussite
Auteur : Christian GHASAROSSIAN, Département Médecine Génrale Paris Descartes
Co-Auteurs : Christian Ghasarossian, Philippe Jaury, Céline Buffel Du Vaure, Jean Laurent Thebault
Description claire et complète de l'expérience Comment faire pour qu'un PHRC-National en Médecine Générale soit retenu au financement ? Caractère original et innovant de l'expérience A ce jour seulement 3 PHRC-Nationaux proposés par un généraliste et un Département Universitaire de Médecine Générale (DUMG) ont été retenus, dont 2 par notre DUMG. Une analyse rétrospective des critères communs et des grilles d'évaluations de ces projets ont permis de dégager un certain nombre de caractéristiques dont la connaissance pourra être utiles à l'ensemble de la communauté des chercheurs en médecine générale. Enseignements tirés de l'expérience Les éléments qui se dégagent de cette analyse sont très informatifs sur le fond et la forme. Sur le fond, il faut se questionner sur le côté novateur, original ou le progrès dans le cadre de la prise en charge du patient, à la fois sur le plan individuel et collectif. La prévalence de la question de recherche est-elle grande? Est-ce une question importante et utile en termes de santé publique ? La qualité de l'approche de l'investigation est de niveau en ce qui concerne l'état de la question du projet, des hypothèses, des objectifs principal et secondaires, des critères d'évaluation principal et secondaires, des critères de sélection, de la méthode, de la capacité de recrutement et de la grille budgétaire. Sur la forme, le porteur du projet et le DUMG ont su collaborer avec des équipes pluridisciplinaires de haut niveau d'expertise à la fois dans le domaine du projet de recherche et de la méthodologie? Le porteur du projet et le DUMG ont su constituer une équipe coordinatrice qui aura la capacité de mener à son terme le projet de recherche. La représentativité nationale des inclusions est claire. Conclusion Les PHRC-Nationaux de Médecine Générale sont trop rares. Ce travail souhaite être utile aux équipes des DUMG qui déposeront un futur projet pour optimiser leur réussite!
Présentation : Communications Orales
Thème : Relation médecin-patient: s'adapter au contexte
Titre : Aborder l'éjaculation prématurée en consultation de médecine générale : des stratégies efficaces, étude par méthode mixte
Mots-clés : Ejaculation - prématurée - Communication - Méthode - mixte
Auteur : Marie BARAIS, Département de Médecine Générale de Brest
Co-Auteurs : M Barais, C Pernin, H Vaillant Roussel, P Barraine, Jp Le Beau, S Cadier.
Objectif L'éjaculation prématurée est la dysfonction sexuelle la plus fréquente. Pour les patients, le médecin généraliste est un interlocuteur privilégié dans cette situation. Peu de patients reçoivent l'aide médicale souhaitée. L'objectif était d'explorer les stratégies employées par les médecins généralistes qui ont parlé d'éjaculation prématurée avec un de leur patient et de tester l'efficacité de ces stratégies. Méthode Une méthode mixte a été utilisé de façon séquentielle : la première partie était qualitative avec des entretiens semi dirigés de médecins ayant abordé le sujet en consultation. La deuxième partie était quantitative avec une étude interventionnelle visant à comparer l'emploi de ces stratégies aux soins courants. Les médecins du groupe intervention participaient à une session d'information sur les stratégies précédemment mises en évidence. Résultats obtenus Six stratégies ont été décrites : 3 étaient des stratégies d'attitude, 3 autres étaient des stratégies d'investigation. Employer l'une de ces 6 stratégies augmentait le nombre de consultations pendant lesquelles le sujet était abordé de 6,6 à 30,8 % (p = 0.004, OR = 6.68, IC95 = 1.55 - 34.40). Conclusion L'usage des techniques de communication développées par les médecins généralistes a augmenté le nombre de consultations où l'éjaculation prématurée était abordée. L'implication pour la pratique est l'amélioration de la qualité des soins centrés sur le patient.
Présentation : Communications Orales
Thème : Relation médecin-patient: s'adapter au contexte
Titre : Influence du médecin généraliste dans la promotion du primo don du sang selon les patients.
Auteur : Julien PRUVOT,
Co-Auteurs : J Pruvot, Pa Dambricourt, M Calafiore
Objectif Les besoins en produits sanguins labiles sont en augmentation croissante, et l'autosuffisance nationale est rendue possible par une large promotion du don du sang. Malgré la relation singulière qu'il entretient avec ses patients et les actions de santé publique inhérentes à son métier, le médecin généraliste n'est aujourd'hui pas inclus dans cette promotion. L' objectif principal est de déterminer si du point de vue des patients non donneurs, une discussion avec leur médecin généraliste est susceptible de les inciter à réaliser la démarche du don du sang. Secondairement, préciser les freins au don déclarés par ces patients et les informations attendues lors d'une telle discussion. Méthode Etude épidémiologique analytique multicentrique transversale, basée sur un questionnaire à 7 questions fermées, destiné aux patients consultant en soins primaires, chez des généralistes maîtres de stage des universités. Les patients âgés de 18 à 70 ans étaient inclus consécutivement dans des cabinets du Nord Pas-de-Calais après obtention de leur consentement. Le critère de jugement principal était le pourcentage de réponse positive en faveur de la discussion avec le médecin traitant comme outil de motivation au don du sang. Résultats obtenus 1048 questionnaires patients ont été inclus dans l'étude. Sur les 660 non donneurs interrogés, 450 (68.2%) déclaraient qu'une discussion avec leur médecin traitant pourrait les inciter à donner leur sang. Les non donneurs déclaraient le manque de temps comme frein principal (33,5%) et attendaient en premier lieu des informations sur les dates et lieux de passage de la part de leur médecin traitant (40,3%). Conclusion De nombreux patients traités en soins primaires et non donneurs déclarent qu'une discussion avec leur généraliste sur le don du sang pourraient les inciter à réaliser la démarche du primo-don et ainsi augmenter de manière significative le pool de donneurs.
Présentation : Communications Orales
Thème : Relation médecin-patient: s'adapter au contexte
Titre : Quels sont les obstacles à la pratique d'une activité physique chez les personnes Transgenres MTF
Mots-clés : transgenre - sport - VIH
Auteur : Julie GILLES DE LA LONDE, Département Médecine générale Paris 7
Co-Auteurs : Gilles De La Londe J, Mignotte K, Aubert Jp
Objectif La forte prévalence de l'infection par le VIH, la consommation de toxiques, le syndrome métabolique induit par les traitements hormonaux sauvages induisent chez les personnes transgenres Male-to-Female (PTMTF) un risque cardiovasculaire élevé . Prévenir le risque coronarien est un enjeu majeur de santé. Cependant, la pratique d'une activité physique semble particulièrement difficile au sein de cette population. Quels sont les obstacles à la pratique d'une activité physique chez les PTMTF et que faire pour y remédier ? Méthode Etude qualitative par entretiens semi-dirigés au près de PTMTF recrutés en consultations de médecine générale, d'endocrinologie, associations et espaces de discussion virtuels jusqu'à saturation des données. Echantillon raisonné diversifié, analyse thématique, double codage. Résultats obtenus 13 entretiens ont été réalisés de novembre 2012 à septembre 2013 Trois types d'obstacles ont été relevés : soi-même, l'Autre, la société. 1) Le mal-être physique lié à un corps considéré trop rond, induit par la prise d'hormones ; trop maigre à cause des traitements anti-rétro-viraux ; trop abîmé par des chirurgies mutilantes. La crainte de développer des muscles, associés au corps masculin ; la crainte de la maladie : aggraver un état précaire ou contracter d'autres infections ; les effets secondaires des traitements. 2) Les Retour d'expériences passées traumatisantes (violence physique, verbale, humiliations publiques) ; la discrimination subie lors des cours collectifs, dans les vestiaires ; le poids du regard de l'autre : l'obsession de la crédibilité ou de la « maladie visible ». 3) L'impossibilité d'obtenir des licences sportives en cas de discordance d'état civil ; les limites du certificat sportif avec des critères d'aptitude non définis, non validés. Conclusion Les difficultés sont pluri-factorielles chez cette population précaire, fragile qui souffre d'un manque d'estime de soi handicapant la vie de tous les jours. Les solutions semblent passer par la réassurance, l'éducation sur les problématiques de santé, un encadrement adapté et l'accès aux licences.
Présentation : Communications Orales
Thème : Relation médecin-patient: s'adapter au contexte
Titre : Relation médecin-@patient: étude qualitative sur le ressenti du médecin généraliste face à l'évocation par le patient d'informations de santé collectées sur internet et influence de ce ressenti sur la relation m
Mots-clés : Relation - médecin-@patient - étude - qualitative - sur - le - ressenti - du - médecin - généraliste - face - à - l'évocation - par - le - patient - d'informations - de - santé - collectées - sur - internet - et - influence - de - ce - ressenti - sur - la - relation - médeci
Auteur : Pascal AUDIER, DMG Poitiers
Co-Auteurs : P Audier, Y Brabant, T Valette, J Gomés, P Archambault.
Objectif Le médecin généraliste est et sera de plus en plus confronté à l'évocation par le patient d'informations de santé collectées sur internet. Quel est son ressenti face à cette intrusion dans la consultation et quels en sont les éléments influençant positivement ou négativement la relation médecin-malade? Méthode Etude qualitative par entretiens individuels semi-directifs jusqu'à saturation des données, auprès de 13 médecins généralistes constituant un panel représentatif (sexe, âge, lieu d'exercice, enseignant). Les discours ont été retranscrits puis analysés avec NVivo9 après triangulation. Résultats obtenus Les éléments les plus positifs du ressenti du médecin étaient une amélioration de la communication par une prise en compte par le médecin des @ informations verbalisées par le patient. Ces échanges permettaient un meilleur partage du savoir aboutissant à une négociation plus facile et à une meilleure adhésion du patient au projet de soin. Cette responsabilisation du patient était assortie d'un positionnement du médecin vers une obligation tacite d'auto-formation réflexive. Les éléments les plus négatifs correspondaient au peu de pertinence des sites consultés et des informations rapportées et à l'anxiété du patient générée par ces informations. Mais aussi au besoin de justification du médecin augmentant souvent inutilement le temps de consultation, à une surenchère d'examens et/ou de traitements et à l'impression d'une remise en cause et d'une perte de confiance du patient. Conclusion Même si l'évocation en consultation, par le patient, d'informations de santé collectées sur internet favorise la communication et les échanges, elle est ressentie par le médecin comme un frein à la qualité de la relation médecin-malade. Développer des sites de qualité pour le patient et l'accompagner dans sa recherche d'informations, pourraient permettre à des médecins généralistes mieux formés à l'internet santé et au @patient, d'utiliser positivement l'évocation de ces informations au profit d'une amélioration de la relation médecin-malade.
Présentation : Communications Orales
Thème : Santé des populations migrantes: une démarche
Titre : La prise en charge des migrants en médecine générale : soigner mieux en connaissant plus|Immigrés - - - Santé - Inégalité - sociale - Communication - interculturelle
Mots-clés : L Federici, G Juillien, A Oliver, E Casalino, C Choquet
Auteur : Laura FEDERICI, Hôpital Bichat
-Réaffirmer le rôle du généraliste dans la lutte contre les inégalités. Méthode -Patient majeur consultant au circuit court de l'hôpital Bichât du 1 au 5/07/2012. -Enquête prospective. -Questionnaires. -Analyse statistique descriptive et comparative (chi2). -Données médicales recueillies sur Urqual. Résultats obtenus 189 patients. 91 migrants : ..20% sans couverture maladie. ..Niveau d’étude secondaire, 3% jamais scolarisé.17.5% de chômeur. ..60% sont suivis par un généraliste (80% chez les non migrants, p<0.05). ..23% qualifient leur état de santé «passable». Conclusion -Les migrants affichent un moindre recours au généraliste et présentent des facteurs de vulnérabilité : psychologiques, socio-professionnels, sanitaires. -Les contraintes évoquées sont: la prise de rendez-vous, financières,administratives, difficultés de communication. IMPACT: -Développement de pistes de réflexion sur les stratégies susceptibles d’améliorer leur accès aux soins primaires: ..Connaitre les caractéristiques de notre patientèle. ..Les éduquer sur la nécessité d’avoir un généraliste. ..Favoriser une communication interdisciplinaire. ..Diffuser l’information. ..Minimiser l’impact des difficultés financières et administratives : partenariat médico-social, associations. ..Réorganiser la consultation : plages sans rendez-vous, dispositif public d’interprétariat. -Sensibilisation des professionnels sur les inégalités sociales et la nécessité du développement de leurs compétences en médecine transculturelle : ..Étoffer, diffuser l’offre de formation (professionnels, étudiants) ..Articuler les sciences humaines et sociales à nos connaissances biomédicales.
Présentation : Communications Orales
Thème : Santé des populations migrantes: une démarche spécifique
Titre : Adapter l'organisation des ser vices pour mieux répondre aux besoins des clientèles vulnérables
Mots-clés : Organisation - des - services - de - santé - populations - vulnérables - Santé - des - réfugiés
Auteur : Suzanne GAGNON, Université Laval
Co-Auteurs : Suzanne Gagnon, Md, Fcmf, Ccmf, Ma Professeure Agrégée Département De Médecine Familiale Et De Médecine D'Urgence Université Laval
Description claire et complète de l'expérience Le réseau de la santé est parfois incapable de répondre aux besoins de certaines clientèles. Réorganiser les services devient alors une avenue possible. Un modèle de travail en interdisciplinarité avec divers professionnels de la santé et des intervenants d'un organisme communautaire dans une approche centrée sur le patient avec un soucis de soutenir le reste du réseau et de former la relève. La liaison avec le milieu scolaire et communautaire régional et de quartier fait partie intégrante du modèle Caractère original et innovant de l'expérience Ce modèle d'une réorganisation des services de santé et des services sociaux a son origine de la base. Il a été développé par quelques intervenants terrain suite à des difficultés d'administration des soins auprès de cette clientèle et une étude régionale démontrant l'inaccessibilité aux services de santé pour cette clientèle. D'un projet-pilote local il est devenu, en cinq ans, un modèle approuvé par le ministère de la santé et des services sociaux su Québec, bonifié et implanté dans toute la province. Le service est devenu un centre d'expertise suprarégional en soutien aux plus petits centres et aux intervenants du réseau. Ce centre d'expertise a aussi un mandat de formation et de recherche. Enseignements tirés de l'expérience Pour des patients ayant des de santé complexe, le travail en équipe interdisciplinaire est essentiel. Un réseautage des services permet une meilleure évaluation des problèmes. La collaboration avec divers milieux permet une meilleure connaissance réciproque des ressources des milieux de la santé, social,communautaire et scolaire et aide à mieux planifier les interventions. Ce modèle permet aussi une meilleure connaissance des problèmes de santé de la clientèle. Conclusion Il est possible par une approche réflexive sur nos pratiques de réussir parfois à influencer des réformes dans le réseau de la santé. L'implication des intervenants dans l'évolution de l'organisation des services est essentielle.
Présentation : Communications Orales
Thème : Santé des populations migrantes: une démarche spécifique
Titre : Amélioration de la prise en charge des patients atteints d'Hépatite B Chronique en Médecine Générale
Mots-clés : Hépatite - B - Chronique - évaluation - qualité - des - soins
Auteur : Laura DEBEN, Université de Liège
Co-Auteurs : Laura DEBEN
Objectif L'arrivée de nouveaux migrants a augmenté la prévalence de l'hépatite B chronique dans certaines zones urbaines et périurbaines. Ce phénomène a amené une association pluridisciplinaire de soins primaires d'un quartier précarisé et multiculturel à se pencher sur la qualité du suivi de ces patients. L'objectif était de faire un état des lieux de la qualité de la prise en charge des patients atteints d'hépatite B chronique en vue de son optimalisation. Méthode La méthode était inspirée de la recherche-action. Une recherche bibliographique a permis d'identifier les recommandations. Ensuite, une revue des dossiers des 23 patients concernés dans le centre a été réalisée. Enfin, une animation basée sur la technique du groupe nominal a été organisée avec cinq médecins généralistes de l'association afin de prioriser des pistes d'amélioration. Résultats obtenus La recherche-action a permis d'améliorer la standardisation de l'encodage dans le dossier informatique et le rappel spécifique des patients dont le suivi était jugé insatisfaisant. Des décisions ont été prises comme la titularisation des patients auprès d'un seul généraliste, un consensus sur la description du statut sérologique, une amélioration du dépistage ciblé sur les facteurs de risque. Des outils pratiques (de dépistage, de suivi et d'encodage informatique) ont été élaborés. Conclusion Le suivi du patient atteint d'hépatite B chronique est complexe. Les médecins généralistes peuvent être plus proactifs au niveau du dépistage et du suivi, et développer aisément des outils pratiques adaptés à leur cadre de travail. Questionner la pratique professionnelle pour en améliorer la qualité est important. Au cours de la recherche, les différents intervenants ont exprimé leur enthousiasme vis-à-vis de cet audit clinique.
Présentation : Communications Orales
Thème : Santé des populations migrantes: une démarche spécifique
Titre : La santé physique des réfugiés
Mots-clés : santé - des - réfugiés - problèmes - de - santé - bilan - de - santé
Auteur : Suzanne GAGNON, Université Laval
Co-Auteurs : Suzanne Gagnon,Md, Fcmf, Ccmf, Ma
Description claire et complète de l'expérience Les réfugiés nouvellement arrivés dans la ville de Québec peuvent bénéficier d'un bilan de santé. La clinique santé des réfugiés reçoit ces nouveaux arrivants depuis le 3 juin 2007. Un groupe de travail créé par le Ministère de la santé et des services sociaux du Québec en 2011-12 a recommandé l'implantation de cliniques basées sur ce modèle dans toutes les villes du Québec qui reçoivent des réfugiés et des demandeurs d'asile, donc des immigrants admis pour motif humanitaire. Caractère original et innovant de l'expérience Le travail en interdisciplinarité au sein de cette clinique permet une approche bio-psycho et sociale ainsi qu'une évaluation des pathologies acquises à l'étranger, le tout en partenariat avec un organisme communautaire ayant le mandat d'accueil des réfugiés.Des protocoles de dépistage et des ordonnances collectives ont été développés. Le recul permet de mieux connaître les principaux problèmes de santé dont souffrent ces gens qui ont vécu, pour la majorité d'entre eux, dans des conditions précaires avant leur arrivée au Canada. Ces données seront présentées Enseignements tirés de l'expérience Les pathologies rencontrées chez les réfugiés de toute provenance nouvellement arrivés dans la ville de Québec diffèrent partiellement de celles mentionnées dans un guide de pratique canadien sur le sujet. La connaissance de ces pathologies permet de mieux répondre aux besoins de ces clientèles, améliorer leur état de santé et ainsi faciliter leur intégration à la société québécoise. Conclusion Ces données et le modèle d'intervention en interdisciplinarité en première ligne auprès d'une population spécifique ayant souvent des besoins complexes permettent d'aller plus loin dans l'intervention auprès d'eux et permettront de mieux orienter les services dans le futur.
Présentation : Communications Orales
Thème : Sécurité des soins: prévenir les effets indésirables
Titre : Hémorragie grave et scores prédictifs : étude longitudinale sur 1 an de patients ambulatoires, éduqués, sous AVK.
Mots-clés : Anti-vitamine - K - Hémorragie - Scores - prédictifs
Auteur : Yoann GABOREAU, DMG Grenoble
Co-Auteurs : Y. Gaboreau, N. Zenati, P. Imbert, C. Gentil, Jl. Bosson, G. Pernod
Objectif valider le meilleur score prédictif du risque d'hémorragie grave à 1 an chez des patients éduqués anticoagulés par AVK, quelle que soit l'indication et la molécule en ambulatoire. Méthode une étude épidémiologique analytique longitudinale multicentrique a été menée. Entre mai 2009 et décembre 2010 la cohorte de patients a bénéficié à l'inclusion d'un programme d'éducation thérapeutique par un réseau. Les variables des 7 scores prédictifs publiés ont été renseignées, complétées par d'autres variables d'intérêt. Ils ont été comparés entre eux par leurs courbes ROC, leurs valeurs prédictives et leurs rapports de vraisemblance. Résultats obtenus sur les 968 patients suivis pendant 1 an, 962 de 70 ans d'âge médian (54-81) ont pu être analysés. Le taux d'incidence d'hémorragies graves à 1 an était de 2,7%. Les scores avaient une AUC comprise entre 0,61 et 0,7. ATRIA possédait les meilleures performances (sensibilité = 34,6%, spécificité = 90%, rapport de vraisemblance négatif = 0,7 et positif = 3,4. L'anémie sévère à l'inclusion (hémoglobine < 10 g/dL ou hématocrite < 30%) était la seule variable associée à la survenue d'une hémorragie grave à 1 an (HR=6,1 ; IC95=2,7- 13,8). L'antécédent de chute dans l'année nécessitant un recours médical était très significatif en univariée mais limite en multivariée (HR=1,6 ; IC95=0,7-3,9). Conclusion quelques variables n'ont pu être recueillies (variabilité de l'INR, génotype du cytochrome P450 2C9) ou ont du être adaptées. Malgré cela, aucun score publié ne répond aux critères de validation (AUC > 0,8) dans cette population. Burgess et al confirment cela par leur étude récente comparant 5 scores chez des patients canadiens traités par warfarine. Au final, en population ambulatoire éduquée à la gestion des AVK, tous les scores sont mauvais. Seule l'anémie sévère semble discriminante dans la prédiction d'une hémorragie grave à 1 an.
Présentation : Communications Orales
Thème : Sécurité des soins: prévenir les effets indésirables
Titre : Incidence des événements indésirables associés aux soins en médecine générale
Mots-clés : Evenements - indésirables - Sécurité - des - soins - Incidence
Auteur : Philippe MICHEL, Direction de l'organisation, de la qualité et des relations avec les usagers, Hospices Civils de Lyon
Co-Auteurs : P Michel, A Mosnier, M Kret, I Dupie, M Keriel-Gascou, M Chanelière, A Haeringer-Cholet, C Larrieu, J.L Quenon, T Roberts, F Villebrun, J Brami
Objectif En 2012, le ministère de la santé a souhaité mieux explorer la problématique des événements indésirables associés aux soins (EIAS) en soins primaires. L'objectif de notre travail était d'estimer en France l'incidence des EIAS évitables en médecine générale et d'en décrire la typologie. Méthode Etude épidémiologique transversale de type « une semaine donnée », chez des médecins généralistes (MG) en 2013. Un EIAS était défini comme un « événement ou circonstance associé aux soins qui aurait pu entraîner ou a entraîné une atteinte pour un patient, et dont on souhaite qu'il ne se reproduise pas de nouveau ». La population était l'ensemble des patients vus par un échantillon de MG d'un réseau de surveillance, formés par téléphone. Le recueil de données était fait en ligne. Un séminaire de MG experts a permis de 1) valider l'EIAS, 2) classer chaque EIAS selon deux taxonomies, 3) définir le caractère évitable ou non de l'EIAS. Résultats obtenus Au total, 79% des MG contactés (127/160) ont participé à l'étude, permettant de recueillir 13438 actes. L'incidence des EIAS évitables est de 22 pour 1000 actes (2/MG/semaine). Ces EIAS étaient principalement en rapport avec des problèmes d'organisation du cabinet (42%) ou du parcours de soins (21%); moins souvent avec des défauts de connaissances ou de mobilisation de celles-ci par le MG (20%) ou une perte de temps liée au patient (10%). Pour 79% des patients, l'EIAS n'a eu aucune conséquence clinique, pour 20% une incapacité temporaire et 1% des EIAS étaient des événements indésirables graves. Conclusion Les résultats de cette première estimation française sont proches de ceux d'autres pays. L'excellent taux de participation est en faveur d'une sensibilisation importante de ces MG au sujet de la sécurité des patients, et de l'acceptabilité d'une telle étude. La fréquence de ces événements, même non graves, nécessite la définition d'actions de prévention.
Présentation : Communications Orales
Thème : Sécurité des soins: prévenir les effets indésirables
Titre : Nouveaux anticoagulants : dabigatran et rivaroxaban. Notifications auprès de cinq centres de pharmacovigilance
Mots-clés : Nouveaux - Anticoagulants - Dabigatran - Rivaroxaban
Auteur : Adrien KERKACHE, Hopital Bichat
Co-Auteurs : Adrien Kerkache
Objectif Les nouveaux anticoagulants (NAO) sont des médicaments prometteurs, de maniement plus simple que celui des AVK, avec équivalence globale de la balance bénéfice-risque dans les essais thérapeutiques. Ils restent cependant des médicaments à risque, en particulier hémorragique. Certaines particularités pharmacologiques posent question quant à leur utilisation en pratique quotidienne, notamment pour des patients à risque hémorragique élevé, sous-représentés dans les essais. Ce travail s'intéresse à des données de pharmacovigilance concernant le dabigatran et le rivaroxaban, recueillies dans les 2 premières années suivant leur mise sur le marché français. Méthode Après revue de littérature, nous présentons, pour le dabigatran et le rivaroxaban, les effets indésirables (EI) notifiés auprès de 5 centres parisiens de pharmacovigilance de janvier 2010 à décembre 2012. Les accidents hémorragiques sont en particulier analysés au regard des caractéristiques des patients et de leurs traitements. Résultats obtenus Sur la période de l'étude, sont déclarés comme EI pour 116 patients (93 pour dabigatran et 23 pour rivaroxaban), principalement des hémorragies : 52 / 113 EI et 20 / 27 EI respectivement. La survenue et la gravité des hémorragies sous dabigatran sont statistiquement liées à l'âge et la présence d'un facteur de risque hémorragique défini par l'afssaps. Un mésusage est noté : 20% de prescriptions inadaptées pour les deux médicaments. Conclusion L'évaluation du rapport bénéfice-risque des NAO par le médecin généraliste à l'introduction puis à chaque consultation en tenant compte des recommandations de l'affsaps, semble indispensable pour optimiser leur maniement.
Présentation : Communications Orales
Thème : Sécurité des soins: prévenir les effets indésirables
Titre : Perception par les patients de leur prise en charge médicale en soins primaires
Mots-clés : Perception - patient - Erreur - médicale - Communication - médecin-patient
Auteur : Magali PELLEREY, Aucune
Co-Auteurs : M Pellerey, S Gayet, N Guibert, P Lévèque, P Villani
Objectif INTRODUCTION : Peu de données existent dans la littérature sur l'évaluation par les patients de leur prise en charge médicale en soins primaires. L'objectif principal de cette étude est d'évaluer le pourcentage de patients estimant avoir subi un soin inadapté, une erreur diagnostique (ED) ou thérapeutique (ET) en soins primaires, et l'impact du retentissement perçu. Les objectifs secondaires sont : identifier les facteurs associés à la perception d'une erreur médicale, connaître les motifs les plus fréquents de changement de médecin traitant (MT). Méthode MATéRIELS ET MéTHODES : Il s'agit d'une étude étiologique transversale française réalisée de décembre 2012 à juin 2013 auprès de patients majeurs consultant dans 11 cabinets de médecins généralistes. Les patients ont répondu à un questionnaire anonyme. Résultats obtenus RéSULTATS : 145 patients ont été inclus : 35.9% ont perçu un soin inadapté et/ou une erreur médicale. Plus précisément, 24.1% ont perçu des soins inadaptés, 20% une ED (65.5% avec un préjudice estimé important voire plus), 22.8% ont perçu une ET (54.5% avec un préjudice estimé important voire plus). Au total, 17.9% des patients ont alors changé de MT. La pathologie cardiaque chronique et la perception d'avoir reçu des informations partielles en consultation sont les seuls facteurs indépendants associés de manière statistiquement significative à la perception d'une erreur médicale (respectivement p=0.05, p=0.01). Le changement de MT à la suite d'une erreur médicale est le 3ème motif de changement de MT après le déménagement du patient, le déménagement et/ou la retraite du MT. Conclusion CONCLUSION : La perception d'erreur médicale en ambulatoire par les patients semble fréquente. L'amélioration de la communication médecin-patient est un élément clé pour réduire les perceptions erronées des patients.
Présentation : Communications Orales
Thème : Suivi des femmes
Titre : Dépistage par frottis et type de médecin assurant le suivi gynécologique Enquête FECOND
Mots-clés : Frottis - inégalités - sociales - population - générale
Auteur : Laurent RIGAL, inserm/DMG paris 11
Co-Auteurs : L Rigal, V. Ringa, H Panjo, N Bajos, Groupe Fecond
Objectif Il existe encore en France des inégalités sociales concernant le frottis de dépistage du cancer du col utérin, mais elles n'ont pas été comparées selon le type de médecin qui assure le suivi gynécologique. L'objectif est de comparer les facteurs, en particulier sociaux, liés à l'absence de frottis à jour chez des femmes entre 25 et 49 ans selon le type de médecin, médecin généraliste (MG) ou gynécologue, qui assure leur suivi gynécologique. Méthode FECOND est une étude observationnelle réalisée en 2010 sur un échantillon représentatif de 5272 femmes entre 15 et 49 ans vivant en France, interrogées par téléphone. Notre échantillon est constitué de 3052 femmes entre 25 et 49 ans qui ont déjà eu des rapports, sans pathologie du col et qui ont un suivi gynécologique habituel. Les informations concernaient des caractéristiques sociales, démographiques et de santé (contraception, obésité, tabac, maladies chroniques) L'échantillon a été stratifié en 2 groupes, femmes suivies par un MG (n= 378) et suivies par un gynécologue (n= 2674). Des modèles logistiques expliquant l'absence de frottis à jour (pas de frottis depuis 3 ans) ont pris en compte les caractéristiques sélectionnées au préalable en analyse univariée. Résultats obtenus Parmi les femmes suivies par un MG, 21,7% n'étaient pas à jour du frottis, contre 5,5% chez celles suivies par un gynécologue. Une différenciation sociale existe quelque soit le médecin en charge du suivi, en défaveur des femmes les moins diplômées chez les MG (OR absence de frottis à jour, niveau bac versus inférieur au bac : 0,30 ; 0,13-0,52) et en défaveur des moins à l'aise financièrement chez les gynécologues (OR situation financière juste versus pas de problèmes particuliers 2,02 ; 1,09-3,74). Conclusion Que les femmes soient suivies par un MG ou par un gynécologue, la réalisation du frottis est inégalitaire.
Présentation : Communications Orales
Thème : Suivi des femmes
Titre : Les principales difficultés rencontrées par les médecins généralistes d'Indre-et-Loire dans leur pratique gynéco-obstétricale
Mots-clés : Freins - Pratique - Gynécologie-obstétrique
Auteur : Marie BROSSET, DUMG
Co-Auteurs : M Brosset, C Renoux
Objectif Pour leur suivi de gynécologie-obstétrique (GO), les femmes ont le choix entre le gynécologue, la sage-femme ou le médecin généraliste (MG). Le nombre de gynécologues médicaux décroit fortement. La pratique de la GO par les MG est hétérogène. Le but de l'étude était d'identifier les principaux freins à cette pratique par les MG d'Indre-et-Loire, parmi les 10 relevés dans une étude qualitative préliminaire. Méthode étude descriptive transversale quantitative par questionnaire. échantillonnage des MG d'Indre-et-Loire par tirage au sort. Envoi de questionnaires papier ou web après contact téléphonique puis rappel ciblé. Classement des freins selon le score moyen obtenu (échelle de 0 à 10) et identification des 3 principaux grâce à une ANOVA de Welch. Résultats obtenus 160 réponses exploitables sur les 191 questionnaires envoyés (taux de réponse de 84 %). Les 3 freins principaux retrouvés étaient (p<0,0001) : la méconnaissance des compétences des MG par les patientes (score moyen = 5,55/10), le suivi des patientes par d'autres professionnels (5,29) et le rapport rémunération/temps passé ou coût du matériel non favorable (5,03). Les solutions suggérées étaient la nécessité d'informer sur les compétences des MG, une meilleure organisation du système de soins et la mise en place d'une formation axée sur la pratique et les gestes techniques, commune à tous les professionnels de GO. Conclusion Les principaux freins retrouvés émanaient de problèmes liés à l'organisation du système de soins et non de difficultés personnelles. L'applicabilité des solutions évoquées serait intéressante à tester. Les exemples néerlandais et anglais pourraient aider dans l'adaptation de l'organisation des soins en France.
Présentation : Communications Orales
Thème : Suivi des femmes
Titre : Quelles sont les femmes dont le suivi gynécologique est assuré par un médecin généraliste ? Enquête FECOND
Mots-clés : Quelles - sont - les - femmes - dont - le - le - suivi - gynécologique - est - assuré - par - un - médecin - généraliste - ? - Enquête - FECOND - Quelles - sont - les - femmes - dont - le - le - suivi - gynécologique - est - assuré - par - un - médecin - généraliste - ? - Enqu
Auteur : Virginie RINGA, Inserm
Co-Auteurs : V. Ringa, L Rigal, H Panjo, N Bajos, Groupe Fecond
Objectif L'accès aux spécialistes est en France socialement différencié, mais peu de travaux ont étudié en population générale les facteurs sociaux liés au type de médecin responsable du suivi gynécologique. L'objectif est d'analyser, chez des femmes entre 18 et 49 ans, les facteurs sociaux et de santé liés a un suivi gynécologique assuré par un médecin généraliste (MG). Méthode FECOND est une étude observationnelle réalisée en 2010 sur un échantillon représentatif de 5272 femmes entre 15 et 49 ans vivant en France, interrogées par téléphone. Notre échantillon est constitué de 4209 femmes de 18 à 49 ans qui ont déclaré un suivi gynécologique habituel. Les informations concernaient les caractéristiques sociales (origine sociale estimée par le diplôme des parents, diplôme, milieu social estimé par la catégorie socioprofessionnelle, couverture médicale, situation financière perçue), démographiques, et des caractéristiques de santé (contraception, obésité, tabac, maladies chroniques)... Une analyse univariée puis une analyse multivariée par régression logistique ont permis d'identifier les facteurs sociaux et médicaux associé au type de suivi gynécologique (MG versus gynécologue). Résultats obtenus Au total 15,7% des femmes qui ont déclaré un suivi gynécologique étaient suivies par un MG. Toutes choses égales par ailleurs, le milieu social et la parité sont les facteurs les plus fortement liés au suivi par un MG. Les femmes qui ont au moins un enfant sont moins souvent suivies par un MG (OR=0,57 ; 0,44-0,74) ; les femmes étudiantes ou au foyer (OR : 2,06 ; 1,42-2,84) et celles de milieu populaire (OR : 1,39 ; 1,06-1,81) sont au contraire plus souvent suivies par un MG, de même que les fumeuses. Conclusion Nos résultats confirment la différenciation sociale de l'accès au généraliste, mais montrent que d'autres facteurs liés à la vie reproductive ou aux comportements de santé jouent sur le type de suivi gynécologique.
Présentation : Communications Orales
Thème : Suivi des femmes
Titre : Représentations de l'examen gynécologique et du frottis cervico-utérin par les femmes non-participantes au dépistage du cancer du col utérin
Mots-clés : Frottis - cervico-utérin - Représentations - Dépistage
Auteur : Laurence COMPAGNON, DUERMG UPEC
Co-Auteurs : L.Compagnon, E.Ferrat, J.Le Breton, S.Brossier, S Bercier, F.Adeline, C Attali
Objectif Objectif : Explorer les représentations des femmes non participantes au dépistage du cancer du col, vis-à-vis du frottis cervico-utérin (FCU) afin d'identifier les freins potentiels à la réalisation du FCU et de l'examen gynécologique. Méthode Méthode : Enquête qualitative par entretiens individuels semi-directifs, menée du 15 novembre 2011 au 7 mars 2013 auprès de dix-huit femmes habitant le Val de Marne, éligibles au FCU mais non à jour de l'examen. Leur recrutement s'est fait au cours de consultation en cabinet de médecine générale, et service hospitalier d'addictologie ou par recrutement de volontaire en centre social. Le recueil a été poursuivi jusqu'à saturation des données. Une analyse thématique de contenu manuelle a été réalisée par la thésarde. Résultats obtenus Résultats : Les femmes exprimaient un désintérêt pour leur col de l'utérus, résultant d'une méconnaissance de l'organe et de ses pathologies. Peu de femmes interrogées ignoraient l'existence du FCU. Le FCU était perçu comme douloureux, gênant, ses enjeux restant obscurs. Le comportement du médecin lors de l'examen influençait beaucoup la perception de ce dernier. Le FCU n'était considéré comme ni impératif, ni urgent ; pour certaines, il était trop cher. La compétence du médecin généraliste à pratiquer l'examen gynécologique et le frottis était largement ignorée. Conclusion Conclusion : Afin de lever les freins à la réalisation du FCU et potentiellement améliorer la participation au dépistage, il serait intéressant de mettre en place des actions pour développer les compétences communicationnelles des professionnels de santé lors de la pratique du FCU. Enfin, une meilleure diffusion de l'information sur le cancer du col de l'utérus et son dépistage par FCU auprès des femmes est nécessaire.
Présentation : Communications Orales
Thème : Vaccination: améliorer la couverture
Titre : étude Prativac : Perceptions des médecins généralistes et des pédiatres sur un changement de parcours vaccinal en France
Mots-clés : vaccination - focus-groups - Perception - médecin
Auteur : Claire ROGER, Sorbonne Universités, UPMC Univ Paris 06- INSERM, UMR_S 707, réseau Sentinelles
Co-Auteurs : F Blaizeau, C Roger, L Rossignol, M Cohen, D Ollandini, D Floret, M Béhar, T Blanchon
Objectif Depuis 2008, une réflexion sur la stratégie nationale de la politique vaccinale a été engagée afin d'améliorer la couverture vaccinale en France. La simplification du parcours vaccinal a été identifiée comme un axe prioritaire pour les années à venir. Cette étude avait pour but de connaître, avant toute décision, les perceptions des médecins généralistes (MG) et des pédiatres de France métropolitaine sur une simplification du parcours vaccinal. Secondairement, l'objectif était d'identifier leurs souhaits sur le type d'interventions nécessaires pour assurer le succès des options de simplifications envisagées. Méthode étude qualitative en France métropolitaine reposant sur la réalisation de focus-groups auprès de MG et de pédiatres. Au total sept focus-groups ont été réalisés. Le but était de collecter les propos de médecins présentant des caractéristiques hétérogènes, afin d'obtenir un maximum d'opinions sur le sujet. Résultats obtenus 41 médecins (35 MG et 6 pédiatres) ont participé à l'étude. La simplification du parcours vaccinal a recueilli leur adhésion. La priorité était de multiplier les actions d'information et de prévention pour améliorer la couverture vaccinale des adultes. L'option de disposer de vaccins en cabinet était favorablement accueillie, mais apparaissait comme secondaire par rapport aux actions d'information et de prévention à mener. Les médecins étaient prêts à adopter un tel changement à condition qu'il ne bouleverse aucunement leur pratique. Ils étaient favorables à un parcours vaccinal proposant la mise à disposition de vaccins dans leurs cabinets à condition de ne pas consacrer de temps ni de frais en gestion administrative ni consentir un investissement matériel trop important pour la conservation des vaccins. Conclusion Cette étude présente l'originalité de recueillir les avis des professionnels en amont d'une simplification éventuelle du parcours vaccinal. Elle devrait permettre d'adapter la communication et de mieux prévenir les réticences qui pourraient survenir à l'occasion de la mise en place d'un nouveau parcours.
Présentation : Communications Orales
Thème : Vaccination: améliorer la couverture
Titre : Couverture vaccinale contre l'hépatite B des enfants parisiens entrant en classe préparatoire (CP) entre 2002 et 2008.
Mots-clés : Couverture - vaccinale - Hépatite - B - Enfants - parisiens
Auteur : Virginie PERSONNE, Département Médecine Générale Paris Descartes
Co-Auteurs : V.Personne, O.Benainous, S.Gilberg
Objectif Depuis 1998, la couverture vaccinale contre l'hépatite B a régressé suite aux polémiques, ce qui interroge sur la couverture vaccinale actuelle des adolescents. Le service de scolarité de la ville de Paris recueille de façon anonyme le statut vaccinal des enfants scolarisés dans les écoles primaires publiques. L'objectif est de décrire la couverture vaccinale des enfants nés entre 1997 et 2002, devenus aujourd'hui ces adolescents, à leur entrée en CP entre 2002 et 2008. Méthode Etude rétrospective et descriptive du statut vaccinal contre l'hépatite B des enfants nés entre 1997 et 2002 et scolarisés en CP entre 2002 et 2008. L'association entre la couverture vaccinale et les variables socio-démographiques a été mesurée à l'aide de modèles de régression logistique. Résultats obtenus Parmi les 108 114 enfants analysés, 66 597 (61,6%) ont débuté une vaccination contre l'hépatite B. 61 190 (56,6%) enfants sont considérés comme bien vaccinés (au moins 3 injections), 47 489 (43,9%) comme bien protégés (respect des intervalles entre les doses). Les facteurs socio-démographiques qui influencent significativement la couverture vaccinale sont : l'année de naissance, le pays de naissance et l'arrondissement d'habitation. Les enfants nés après 1998, originaire d'un pays de forte prévalence de l'hépatite B, ou issus du 19ème arrondissement semblent mieux vaccinés que les autres (p<0,001 pour toutes les variables). Conclusion La couverture vaccinale des enfants à leur entrée en CP entre 2002 et 2008 est insuffisante. Contrairement aux résultats d'enquêtes nationales, elle augmente cependant à partir de 1998. La littérature prête ce résultat aux disparités régionales, faisant de l'IDF une des zones les mieux vaccinées de France. Il revient néanmoins aux médecins généralistes d'identifier ces enfants âgés aujourd'hui de 11 à 15 ans, non ou mal vaccinés en CP, et n'ayant pas encore bénéficié d'un rattrapage.
Présentation : Communications Orales
Thème : Vaccination: améliorer la couverture
Titre : Impact de la pandémie grippale de 2009 sur la promotion du vaccin antigrippal par les médecins généralistes de Franche-Comté
Mots-clés : Vaccin - Grippe - Prévention
Auteur : Marion YVE, Département de médecine générale de Besançon
Co-Auteurs : Dr Marion Yve Dr José-Philippe Moreno Dr Pascal Jordan
Objectif Depuis 2009, la couverture vaccinale contre la grippe pour les personnes à risque a chuté de 12% en Franche-Comté. La campagne de vaccination contre la grippe A/H1N1 a pu influencer les patients sur leurs habitudes de vaccination antigrippale. Objectif: Etudier l'influence de la campagne vaccinale contre la grippe A/H1N1 de 2009 sur la promotion du vaccin antigrippal auprès des médecins généralistes. Méthode Une étude quantitative prospective a été réalisée. Un questionnaire a été envoyé entre mars et mai 2013 par voie postale à un échantillon de médecins généralistes exerçant en Franche-Comté. Il comportait 25 questions réparties en quatre grands thèmes d'étude: le profil des médecins généralistes, leur statut vaccinal, leur vécu de la pandémie A/H1N1, leurs habitudes de promotion et de prescription du vaccin contre la grippe saisonnière depuis 2009. Résultats obtenus Le taux de participation était de 61,5%. La majorité des médecins se faisaient vacciner contre la grippe saisonnière (68%). La plupart (64%) s'était fait vacciner contre la grippe A/H1N1 en 2009. Les médecins affirmaient avoir été souvent sollicités pour donner leur opinion sur le vaccin pandémique en 2009. La majorité conseillait la vaccination pour leurs patients de moins de 65 ans avec facteurs de risque et ne se positionnait pas pour ceux n'ayant pas de facteurs de risque. La majorité des médecins disait ne pas avoir modifié sa façon de promouvoir le vaccin contre la grippe depuis 2009 mais 67% d'entre eux reconnaissaient être amenés à discuter plus longtemps avec leurs patients de cette vaccination au cabinet. Conclusion Les généralistes Franc-Comtois continuent de promouvoir le vaccin antigrippal malgré la campagne de vaccination de 2009. Le médecin généraliste, pierre angulaire du système de soins aurait permis l'adhésion du plus grand nombre à la vaccination antigrippal en 2009.
Présentation : Communications Orales
Thème : Vaccination: améliorer la couverture
Titre : Vaccination anti-HPV : évaluation de la couverture vaccinale et des facteurs ayant une influence sur sa réalisation en région PACA,
Mots-clés : vaccin - anti-HPV - papilloma
Auteur : Aurore BAUDOIN, faculté de médecine Aix Marseille
Co-Auteurs : Aurore Baudoin (1), Laura Sabiani (1), Francis Oundjian (2), Aubert Agostini (3, 4), Blandine Courbière (3, 4), Léon Boubli (1, 4), Xavier Carcopino* (1, 4), Emeline Tabouret (4) 1.Service De Gynécologie Obstétrique, Assistance Publique Des Hôpitaux De Marseille (Aphm), Hôpital Nord, Chemin Des Bourrely, 13915 Cedex 20, Marseille, France.E -Mail: Xcarco@Free.Fr2 Avenue De Lattre De Tassigny, 13009 Marseille 3 Service De Gynécologie Obstétrique, Assistance Publique Des Hôpitaux De Marseille (Aphm), Hôpital De La Conception, Boulevard Baille, 13005 Marseille, France. 4 Université D'Aix-Marseille Université (Amu), Faculté De Médecine, 27 Boulevard Jean Moulin, 13385 Marseille Cedex 05, France.
Objectif Le papillomavirus est le principal facteur de risque de survenue du cancer du col. Deux vaccins anti-HPV sont efficaces contre cette infection. Le calendrier vaccinal Français vient d'avancer l'âge de cette vaccination. Objectif : Evaluer la couverture vaccinale anti-HPV des jeunes filles en région PACA Méthode Une étude par questionnaires anonymes a été menée durant l'année scolaire 2011-2012 auprès de 2124 étudiantes et collégiennes/lycéennes de la région PACA. Résultats obtenus 41,6% des participantes étaient vaccinées. Les facteurs influençant significativement la probabilité d'être vaccinées étaient l'âge (AOR : 0,728 ; CI : 0,681-0,779 ; p<0,001), un médecin traitant favorable à la vaccination (OR : 68,776 ; IC : 34,511-137,061 ; p<0,001), une bonne information sur le vaccin (AOR : 24,279 ; IC : 5,417-108,82 ; p <0,001), des parents travaillant dans des catégories socioprofessionnelles élevées (AOR : 1,324 ; IC : 1,006-1,742 ; p=0,045). L'information reçue par les jeunes filles sur le vaccin provient du médecin traitant pour 63,5% d'entre elles, et de l'école/université pour 22,6% des participantes. Parmi les jeunes filles non vaccinées 33,6% seraient favorables à une vaccination en rattrapage. Seules 33,5% des participantes savent que le FCU intervient en complément de la vaccination. Conclusion Le taux de couverture vaccinale anti-HPV des étudiantes et collégiennes/lycéennes de la région PACA reste insuffisant. Les jeunes filles sont mal informées sur l'HPV. Les médecins généralistes ont un rôle primordial dans cette vaccination.
Présentation : Communications Orales
Thème : Vaccination: autour du patient
Titre : état des lieux des connaissances des patients sur le tetanos
Mots-clés : tetanos - Vaccin - Connaissance - des - patients
Auteur : Pierre BERNARD, DMG Clermont ferrand
Co-Auteurs : Dr Pierre Bernard Dr Julie Bourdin
Objectif Le tétanos est une toxi-infection aigüe grave potentiellement mortelle. Uniquement prévenu par la vaccination, le tétanos constitue encore de nos jours un problème de santé publique. Entre 2005 et 2007, 41 cas ont été déclarés auprès de la Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales (DDASS) dont 13 décès. Objectifs. - L'objectif principal était d'évaluer la connaissance de la couverture vaccinale et du statut vaccinal des patients. Les objectifs secondaires étaient : - l'évaluation des connaissances des patients sur la maladie et sa prévention, - et l'impact de ces connaissances sur la vaccination. Méthode Une étude transversale a été réalisée à partir d'auto-questionnaires chez des patients suivis en médecine générale en 2011. Résultats obtenus 251 patients ont été inclus. Parmi eux, 64,5% déclaraient être à jour dans leur vaccination (65,2% déclaraient avoir eu un rappel il y a moins de 10 ans) avec une moins bonne couverture vaccinale chez les personnes âgées. Le statut vaccinal pouvait être confirmé par une carte ou un carnet de vaccination dans 69,3% des cas. Les patients pensaient dans 85,5% des cas que l'envoi d'un courrier de rappel vaccinal pourrait améliorer leur couverture vaccinale. Une mauvaise connaissance globale des patients sur la maladie et sa prévention a été mise en évidence. Les patients ayant un bon score de connaissances possédaient une meilleure couverture vaccinale. Conclusion Conformément aux données de la littérature, cette étude montre un défaut de couverture vaccinale dans la population, en particulier chez les personnes âgées. La couverture vaccinale des patients est corrélée à leur connaissance de la maladie et de sa prévention mais pas uniquement, l'oubli et la négligence semblent également responsables. L'envoi d'un courrier de rappel pourrait certainement améliorer la couverture vaccinale de la population générale.
Présentation : Communications Orales
Thème : Vaccination: autour du patient
Titre : CABIPIC 2 : évaluation des risques d'accident d'exposition au sang et de la couverture vaccinale des internes de médecine générale de l'Université Paris Diderot.
Mots-clés : Accidents - d'Exposition - au - Sang - Couverture - vaccinale - Internes - de - médecine - générale
Auteur : Josselin LE BEL, Département de Médecine Générale / Université Paris Diderot
Co-Auteurs : J Le Bel, C Martin, G Pellissier, C Cambon Lalanne, E Bouvet, Jp Aubert
Objectif Durant leur exercice, les médecins libéraux sont régulièrement soumis à des risques infectieux, en particulier les accidents d'exposition au sang (AES). Cette exposition a été explorée par une première étude réalisée en 2011 en région parisienne, reproduite en 2012 en Lorraine. Les taux d'AES déclarés par les professionnels étaient de 30%, avec des différences significatives pour médecins les plus jeunes, thèsés après 2000. Il paraissait donc justifier de reproduire cette étude auprès d'un échantillon d'internes de médecine générale, ayant bénéficié d'un enseignement spécifique au cours de leur formation en DCEM. Méthode Enquête descriptive transversale auprès de l'ensemble des internes de médecine générale d'une université parisienne. Les données ont été recueillies du 19 septembre au 19 décembre 2013, par un auto-questionnaire informatisé, construit sur le modèle utilisé dans les études parisienne et lorraine, explorant les accidents d'exposition au sang (AES), l'élimination des déchets d'activité de soins à risque infectieux (Dasri) et la couverture vaccinale. Résultats attendus Les résultats sont en cours d'analyse. Ils seront comparés à ceux obtenus pour les deux études portant sur les médecins libéraux. Les résultats préliminaires, basés sur 210 internes, soit un taux de participation de 64%, montrent que 35% des internes répondants ont été victimes d'un AES au cours de leur internat, 40% de ces AES n'ont pas donné lieu à une déclaration d'accident de travail. Ils sont 81% à connaître la conduite à tenir en cas d'AES, mais 83% considèrent leurs connaissances sur les Dasri comme insuffisantes. Concernant leur couverture vaccinale, ils sont 99% à se déclarer vaccinés contre l'hépatite B, mais seuls 51% se vaccinent contre la grippe saisonnière. Conclusion Cette étude permettra d'améliorer la prévention des risques infectieux professionnels auprès des internes de médecine générale. Cette problématique en lien avec leur exercice professionnel futur, est peu abordée au cours du troisième cycle des études médicales.
Présentation : Communications Orales
Thème : Vaccination: autour du patient
Titre : La modification d'avis du HCSP sur le vaccin Cervarix a-t-elle généré une variation de délivrance de ce vaccin?
Mots-clés : Calendrier - vaccinal - Variabilité - des - pratiques - Recommandation
Auteur : Joelle LEMPéGNAT, DUMG Toulouse
Co-Auteurs : J Birebent, J Lempégnat, J Dupouy, R Bourrel, S Oustric, M Bismuth
Objectif La modification d'avis du Haut Comité à la Santé Publique du 17 décembre 2010 a-t-elle entraîné une variation du taux de délivrance de Cervarix par rapport au gardasil? Cette variation a été étudiée en fonction de la spécialité du prescripteur. Méthode Une étude écologique des remboursements de vaccins anti-papillomavirus a été réalisée à partir des données de la Caisse Nationale d'Assurance Maladie tous régimes confondus à l'échelon de la région Midi Pyrénées Toutes les données relatives aux remboursements des deux vaccins de décembre 2009 à décembre 2011, soit 12 mois avant et 12 mois après la parution de l'avis du HCSP du 17 décembre 2010 ont été extraites rétrospectivement. Ce délai de douze mois a été choisi pour englober et respecter les six mois que prévoient les AMM pour un schéma vaccinal complet. Les deux vaccins ont été identifié par leur Code Identifiant de Produit (CIP) : 377 130-1 pour le Gardasil® et 381 642-3 pour le Cervarix®. Nous avons considéré que tout schéma vaccinal initié était effectué avec la même spécialité pharmaceutique, et prescrit par le même prescripteur. Les variables qualitatives ont été comparés par des tests du Chi-2. Les variables quantitatives ont été comparé par le test t de Student. Résultats obtenus Il existe une variation statistiquement significative du taux de délivrance du cervarix au dépend du gardasil après la modification d'avis du HCSP. Cette variation est présente quelque soit la spécialité du prescripteur Conclusion La modification d'avis du HCSP a entrainé rapidement une variation du taux de délivrance du Cervarix car cette information a été relayée par le laboratoire pharmaceutique via les réseaux de FMC, d'experts et de visiteurs médicaux. Les médecins s'attachant particulièrement aux avis des autorités de tutelles, ils ont rapidement intégré cette information et modifié leur presciptions.
Présentation : Communications Orales
Thème : Vaccination: autour du patient
Titre : La pandémie de grippe A(H1N1) de 2009 a-t-elle ébranlé les piliers de la vaccination saisonnière ?
Mots-clés : grippe - A(H1N1) - grippe - saisonnière - vaccination
Auteur : Pascal JORDAN, DMG Besançon
Co-Auteurs : Nathalie Oleron-Jeanneau, Pascal Jordan
Objectif Depuis la pandémie de grippe A(H1N1) on note une baisse de la couverture vaccinale antigrippale saisonnière. Notre étude a exploré les représentations de la pandémie de 2009 et leurs répercussions éventuelles sur la vaccination saisonnière dans la population ciblée par la campagne nationale. Méthode Etude qualitative par entretiens individuels réalisés en 2013 auprès de quinze patients âgés de 68 à 90 ans. Résultats obtenus Les patients interrogés n'ont pas tous de souvenirs de la grippe A ou des polémiques concernant la campagne vaccinale de 2009. Les idées les plus présentes sont celles d'une grippe non grave ; d'une vaccination inutile ; d'une surmédiatisation confuse, peu crédible, génératrice de peurs ; d'un achat massif de vaccins fabriqués « dans la précipitation». Les adjuvants, les conservateurs ne sont pas évoqués spontanément par les patients et ne leur rappellent rien. La grippe A n'a pas été perçue comme plus grave que la grippe saisonnière (dont la gravité potentielle est diversement considérée). Certains patients sont en attente d'un bilan de la pandémie, l'absence de communication laissant planer un doute sur la pertinence de la vaccination. Pour la majorité des patients, la pandémie n'a pas influencé les habitudes vaccinales contre la grippe saisonnière. Aucun patient interrogé n'a cessé de se faire vacciner contre la grippe saisonnière depuis la pandémie, mais certains expriment plus d'interrogations. Tous les patients interrogés non vaccinés contre la grippe saisonnière énonçaient une idée reçue : n'ayant jamais eu la grippe, ils avaient peu de chance de la contracter. Conclusion L'exploration des représentations de la pandémie de 2009 n'éclaire que partiellement la baisse de couverture vaccinale saisonnière. Cette baisse est probablement plus à rapprocher des représentations concernant la grippe saisonnière elle-même. On retrouve par exemple dans nos entretiens l'idée d'une immunité naturelle contre le virus, inédite dans la littérature consultée.
Présentation : Communications Orales
Thème : Vaccination: autour du patient
Titre : Vaccination du nourrisson et douleur à l'injection : évaluation de la zone ventroglutéale en ambulatoire – Une étude prospective entre 2011 et 2013
Mots-clés : zone - ventroglutéale - vaccination - douleur
Auteur : Sébastien ROBINEAUX, cgep7
Co-Auteurs : Sébastien Robineaux Pauline Lavillunière
Objectif Comparer la douleur et la tolérance entre la face antérolatérale de cuisse et la zone ventroglutéale, suite à une injection de Prevenar 13® Méthode Etude prospective randomisée en ambulatoire. Lors d'une consultation, 71 nourrissons sans antécédent et suivis au cabinet ont été vaccinés soit en ventroglutéal (36) soit dans la cuisse (35) selon un protocole standardisé. Un questionnaire d'hétéroévaluation de la douleur (FLACC) a été réalisé par l'examinateur juste après l'injection et deux minutes plus tard. La durée des pleurs a été chronométrée. Un questionnaire évaluant la tolérance locale et générale suite au vaccin a été distribué aux parents afin qu'ils le documentent 48 heures après la consultation. Résultats obtenus La durée moyenne des pleurs est de 45.03 secondes en ventroglutéal et de 57.2 secondes dans la cuisse. La valeur moyenne du FLACC au moment de l'injection est de 5.5 en ventroglutéal et 6.2/10 dans la cuisse, puis respectivement de 0.22 et 0.51/10 deux minutes après l'injection. 48 heures après l'injection, une réaction locale est présente dans 38.9% des cas en ventroglutéal et dans 42.9% des cas dans la cuisse. Une réaction fébrile ou la prise de paracétamol est présente dans 55.6% en ventroglutéal et dans 68.6% des cas dans la cuisse. Aucune des différences n'est significative. Conclusion Les résultats de cette étude sont prometteurs car la douleur semble moindre et la tolérance meilleure dans la zone ventroglutéale. Cependant la puissance de l'essai est insuffisante et le geste technique moins pratique. Des études complémentaires nous paraissent donc nécessaires pour proposer la zone ventroglutéale comme une alternative fiable à la face antéro-externe de la cuisse actuellement préconisée par l'OMS.
Présentation : Communications Orales
Thème : Ville-Hôpital: mieux communiquer
Titre : évolution de l'ordonnance à un mois de la sortie d'un service de médecine
Mots-clés : ordonnance - de - sortie
Auteur : Charlotte PICHAT, CHU Nîmes
Co-Auteurs : C Pichat, M Rougier, A Sotto, P Lambert, J Crouzet, V Ray
Objectif Des études ont montré que la moitié de l'ordonnance d'un patient est modifiée entre son entrée et sa sortie d'hospitalisation, mais le suivi lors du retour à domicile a très peu été étudié. L'objectif était d'évaluer les différents facteurs et acteurs influençant l'ordonnance du patient après sa sortie d'hospitalisation. Méthode Etude de cohorte, prospective, monocentrique, descriptive et observationnelle, réalisée à partir d'un service de médecine polyvalente entre Septembre et Décembre 2012. Patients, médecins traitants (MT) et pharmaciens étaient interrogés par questionnaire 1 mois après la sortie d'hospitalisation des patients. Résultats obtenus Soixante-douze patients ont été inclus. La moyenne des médicaments par patient augmentait de 6,5 à l'entrée à 7,5 à la sortie (p= 0,002), puis à 7,6 un mois après la sortie (p=0,34). Trente quatre pourcent des modifications réalisées lors de l'hospitalisation n'étaient pas suivies par le MT. Il existait un lien significatif entre la modification d'un médicament lors de l'hospitalisation et la modification de ce même médicament à un mois (p<0,0001). Les principales causes de reprise d'un médicament étaient l'évolution d'une pathologie chronique (26,8%), l'absence de la justification de la modification dans le courrier de sortie (24,4%), et la réintroduction d'un médicament présent avant l'hospitalisation (19,5%). La principale cause d'arrêt d'une thérapeutique introduite lors de l'hospitalisation était l'absence ou la disparition de l'indication (64,8%). L'initiateur principal des modifications thérapeutiques était le MT. Le patient, sa famille et l'infirmière avaient également un rôle dans la décision thérapeutique, mais pas le pharmacien d'officine. Conclusion Les modifications réalisées lors de l'hospitalisation ne seraient que partiellement suivies par le MT. La prise en charge du patient à la sortie d'hospitalisation pourrait être améliorée par une optimisation de l'ordonnance de sortie, une amélioration de la communication entre les différents acteurs et une implication du pharmacien.
Présentation : Communications Orales
Thème : Ville-Hôpital: mieux communiquer
Titre : La télémédecine en zone vulnérable Gard-Lozère
Mots-clés : télémédecine - zone - vulnérable - état - des - leiux
Auteur : Myriam KAUFFMANN, DMG Montpellier
Co-Auteurs : Kauffmann Myriam, David Michel, Carbonnel François, Amouyal Michel
Description claire et complète de l'expérience Décrire l'ensemble des Retour d'expériences en télémédecine qui impliquent les médecins généralistes en zone « vulnérable » en Gard et Lozère, ainsi que les déterminants de la mise en uvre des projets. Caractère original et innovant de l'expérience Etude observationnelle transversale par entretiens personnalisés des acteurs locaux et institutionnels en télémédecine. Chaque entretien a été réalisé à partir d'un questionnaire thématique qui a été adapté à chaque acteur de façon pragmatique. Enseignements tirés de l'expérience 4 projets utiles aux généralistes ont été identifiés et leurs caractéristiques sont décrites à l'issue de nombreux entretiens approfondis, certains acteurs en nécessitant plus d'un. Une visioconférence entre des spécialistes du CHU de Nîmes et des généralistes en Lozère a lieu une fois par semaine pour télé expertise. Les cas cliniques sont discutés en temps réel entre les différents participants. Un système d'échange entre les médecins correspondants SAMU en Lozère et le centre 15 de Mende est organisé via un notebook avec connexion 3G et des ECG portatifs performants. Il s'agit de téléassistance. Un système de correspondance entre un réseau d'experts en plaie et cicatrisation sur le CHU et des médecins généralistes libéraux. En temps réel, les acteurs interagissent via une tablette numérique au domicile du patient. Un programme de téléformation dans le cadre du DPC, proposé par des praticiens hospitaliers des CHU de Montpellier et de Nîmes. Les conférenciers et les internautes interagissent depuis leurs ordinateurs à domicile ou dans une salle de visioconférence. Les principaux freins identifiés diffèrent selon les projets : le manque de temps ou d'intérêt, difficulté de connexion ou d'ergonomie, manque de suivi de l'outil, compliance, charge de travail. Facteurs facilitant : financement, groupe de coopération sanitaire, recours croissant à avis d'expert, simplicité et performance de l'outil. Conclusion La réussite d'un projet réside dans l'investissement de ses acteurs.
Présentation : Communications Orales
Thème : Ville-Hôpital: mieux communiquer
Titre : Les courriers d'admission des patients en service d'Urgences : que contiennent-ils et comment les améliorer?
Mots-clés : courrier - d'admission - Service - d'Urgences
Auteur : Nathalie DUMOITIER, DUMG Limoges
Co-Auteurs : Pr Nathalie Dumoitier Dr Dominique Menard Dr Guillaume Chauviere
Objectif Principal : Evaluer la valeur informative des courriers d'admission des patients adressés par les médecins généralistes à un service d'Urgences Secondaires : Réfléchir aux moyens facilitant la transmission d'informations nécessaires à la prise en charge adaptée des patients Elaborer des conseils pour la rédaction de ces courriers Méthode Etude prospective, descriptive du contenu de tous les courriers accompagnant les patients adressés aux Urgences de l'hôpital de T. entre le 28/02 et le 11/03/2013 à l'aide : . D'une grille de lecture critériée et pondérée comportant: •8 items définis en fonction des recommandations de l'ANAES et du code de déontologie (Identification patient, structure du courrier, identification médecin, observation du médecin généraliste, antécédents, traitement, complément d'information, orientation diagnostique) •l'identification de recours aux Urgences .Et d'une enquête de pratique des médecins généralistes et des urgentistes concernés à l'aide d'un questionnaire composé de questions ouvertes et de QCM. Résultats obtenus Sur 116 courriers, 77% étaient écrits par des médecins traitants . L'item « structure du courrier » atteignait un score de 80% ; les informations pouvant être améliorées étaient les informations médicales (présentes dans 46% des cas), les antécédents médicaux (48%), les signes vitaux(40%), les traitements(22%), les éléments d'ordre social(18%) et les allergies(7%).Les courriers écrits par les médecins traitants étaient de meilleure qualité que ceux écrits par les médecins remplaçants(p=0.029)et les courriers dactylographiés contenaient plus d'informations médicales que les manuscrits(p=0.03). Conclusion Une amélioration de la qualité des informations médicales contenues dans les courriers d'admission pourrait améliorer la prise en charge des patients adressés aux Urgences. Dans ce but, nous avons proposé une lettre type pour les médecins généralistes et les urgentistes.
Présentation : Communications Orales
Thème : Ville-Hôpital: mieux communiquer
Titre : Quelle est l'orientation secondaire des patients vus en cabinet de médecine générale et carré de WHITE
Mots-clés : Parcours - de - soins - médecin - généraliste - hospitalisation
Auteur : Martine PREVOST, CRGE LIMOUSIN
Co-Auteurs : Prevost Martine Garcia Claire Lauchet Nadège
Objectif - Identifier le pourcentage de patients qui à l'issue d'une consultation de médecine générale hors permanence des soins sont orientés vers un médecin d'une autre spécialité ou sont hospitalisés - Lister les spécialités médicales et chirurgicales les plus sollicités à l'issue d'une consultation de médecine générale Méthode Etude observationnelle descriptive prospective multicentrique réalisée en 2010 2011 auprès d'un échantillon représentatif de 151 médecins généralistes ayant effectué 11 894 consultations ou visites Résultats obtenus Pour 1000 consultants : - 103 patients sont adressés soit un autre médecin pour avis, soit hospitalisés dont : * 11 patients hospitalisés dont 3 en CHRU * 64 patients adressés à un médecin exerçant une autre spécialité médicale pour avis (principalement en cardiologie, rhumatologie, dermatologie et gastro entérologie) * 28 patients adressés à un médecin exerçant une activité chirurgicale pour avis (principalement en ORL, orthopédie et urologie) - 897 patients sont repartis de la consultation avec si besoin des ordonnances ou des demandes d'examens complémentaires sans autre orientation - Ces résultats sont pratiquement superposables aux résultats de WHITE en 1961 - L'extrapolation de ces résultats à la région donnerait 154 hospitalisations journalières dont 42 en CHRU, chiffre bien moindre que la réalité Conclusion Les médecins de cet échantillon prennent en charge de façon exclusive près de 90 % des patients issus de la population générale consultant en premier recours. Dans cette étude, les médecins généralistes ont bien joué leur rôle de pilier dans la santé communautaire et d'orientation dans le système de premier recours. Ils confirment la place exemplaire de leur exercice dans les stages ambulatoires de médecine générale pour la formation des futurs médecins. 50 ans après, les médecins généralistes orientent leurs patients dans le système de soins comme le démontrait WHITE
Présentation : Forum nutrition santé
Thème : Session Nutrition
Titre : Café, caféine… Quels effets sur la santé?
Mots-clés : café, caféine, nutrition
Auteur : Jean COSTENTIN,
Co-Auteurs : Jean Costentin
La consommation de caféine est en augmentation dans la population, aussi à cause de l'émergence des boissons dites énergisantes. Cela entraine des problèmes chez les personnes sensibles, surtout chez les jeunes. La cafeine bénéfique ou néfaste sur la santé? Quid des boissons énergisantes. Quels effets sur le cerveau? Que préconise le rapport de l'ANSES ?
Présentation : Forum nutrition santé
Thème : Session Nutrition
Titre : Place des médecins généralistes dans la prise en charge du diabète chez l'enfant et l'adolescent
Mots-clés : diabète, enfants, adolescents, nutrition
Auteur : Jean-Jacques ROBERT,
Co-Auteurs : Jean-Jacques ROBERT
Le nombre d'enfants touchés par le diabète augmente chaque année en France depuis 20 ans. Les manifestations du diabète peuvent à tord être attribuées à d'autres pathologies, entraînant un retard de diagnostic à l'origine d'une aggravation des manifestations et du risque de complications ainsi qu'une prise en charge inadaptée. Le médecin généraliste est au cur du système pour faire inverser cette tendance. Comment conjuguer les efforts ?
Présentation : Forum nutrition santé
Thème : Session Nutrition
Titre : Quelle est la difference entre l'allergie et l'intolérance au gluten?
Mots-clés : allergies, gluten, nutrition
Auteur : Jean-Marie RENAUDIN,
Co-Auteurs : Jean-Marie RENAUDIN
Le gluten est reconnu depuis longtemps comme un allergène-antigène majeur. L'allergie au blé est une pathologie assez fréquente chez l'enfant qui est à ne pas confondre la maladie cliaque dont les manifestations cliniques sont très diverses et de sévérité variable. Quels sont mécanismes en cause? Comment en faire le diagnostic? Evaluer la gravité pour en adapter la prise en charge. Comment réagir pour les vrais allergiques? Quelles sont les contraintes? Quelle réglementation de l'étiquetage des produits?
Présentation : Forum nutrition santé
Thème : Session Nutrition
Titre : Suivi pratique des opérés en chirurgie bariatrique en médecine générale
Mots-clés : chirurgie bartiatrique, nutrition
Auteur : Jocelyne RAISON,
Co-Auteurs : Jocelyne RAISON
La chirurgie bariatrique est considérée aujourd'hui comme le traitement le plus efficace pour obtenir une perte de poids durable et suffisante pour améliorer les comorbidités et la qualité de vie des personnes qui souffrent d'une obésité sévère Selon les dernières données de la CNAM, plus de 30 000 interventions ont été réalisées en France en 2011 : soit une croissance annuelle de 16% sur les cinq dernières années avec trois techniques principales d'intervention de chirurgie bariatrique. Les médecins généralistes sont de plus en plus confrontés à des patients ayant une obésité maladie métabolique chronique, candidats à chirurgie de l'obésité mais aussi de plus en plus souvent au suivi des patients opérés. Ces patients obèses sont certes améliorés par rapport à leurs comorbidités, mais exposés à des complications digestives, au risque de reprise de poids, de déséquilibre nutritionnel et aux conséquences du changement pondéral dans leur vécu quotidien. Les recommandations de la HAS tiennent compte de cette situation complexe, en donnant aux médecins généralistes un rôle dans la sélection, l'orientation et le suivi post chirurgical qui aborde des problématiques différentes à court terme, à moyen terme et à long terme
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 1
Titre : étude qualitative sur le vécu des femmes de l'IVG en ambulatoire.
Mots-clés : IVG - Thérapeutique - médicamenteuse - Enquête - qualitative
Auteur : Sophie MARTIN, Médecin généraliste remplaçant
Co-Auteurs : S. MARTIN, F. BLOEDE.
Objectif Le développement de la pratique des Interruptions volontaires de grossesse (IVG) par les médecins généralistes avait pour but d'élargir le choix des femmes et d'améliorer leur accès aux soins. La méthode médicamenteuse est reconnue comme efficace et sûre, mais les données sur le vécu des patientes de leur parcours en ambulatoire sont insuffisantes. L'objectif de ce travail était d'explorer ce vécu. Méthode Enquête qualitative, par entretiens individuels semi directifs, de 18 femmes ayant réalisé une IVG médicamenteuse en ville dans les 6 mois en Ile de France. Analyse par théorisation ancrée, avec double codage. échantillon raisonné diversifié. Résultats obtenus Le vécu de la décision est influencé par la norme sociétale et le contexte contraceptif au moment de la grossesse non désirée. L'accès à l'IVG, élément déterminant du vécu est fonction du 1er contact, du nombre d'intervenants, et de la connaissance des filières de soins. Le rôle du médecin traitant est dépendant de la représentation qu'elles ont de la relation médecin-patient. Le choix de la ville repose sur la proximité, et la relation avec un interlocuteur unique. La méthode médicamenteuse est décrite comme plus « facile », et permettant à la patiente d'être actrice de l'IVG. L'âge et la multiparité sont des facteurs importants dans le ressenti des douleurs. Le médecin est jugé comme la personne la plus appropriée pour aborder le vécu psychologique, notamment au moment de la dernière consultation. Conclusion L'exploration des facteurs influençant le vécu lors du parcours d'IVG a permis de proposer des pistes d'amélioration des pratiques médicales.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 1
Titre : évaluation des besoins de formation des médecins généralistes pour la prise en charge des nouveau-nés en sortie précoce de maternité au sens de la HAS.
Mots-clés : nouveau-né - sortie - précoce - besoins - de - formation
Auteur : Fabienne BILLIAERT, MG form
Co-Auteurs : F. BILLIAERT, C. GRONDIN.
Objectif Depuis 2004 on relève le développement inéluctable des dispositifs de sortie précoce de maternité après accouchement. Ceci soulève la problématique de l'accompagnement de l'enfant en médecine ambulatoire. Les médecins généralistes sont des intervenants essentiels du réseau d'aval. Ils sont insuffisamment impliqués. Ils interviennent dans des situations sans préparation. Ce travail recherche les besoins de formation ressentis dans cette situation, comparés aux connaissances théoriques requises (HAS 2004-2013). Méthode Une enquête descriptive transversale auprès de 50 médecins généralistes tirés au sort dans 2 bassins de vie par un questionnaire auto-administré. Notons qu'au décours de ce travail la recommandation HAS a changé. Résultats obtenus 88% des médecins interrogés s'estiment insuffisamment formés sur le sujet. Les modifications de la HAS vont dans le sens des points relevés dans ce travail. On note un besoin de formation pour le dépistage des pathologies graves du nouveau-né, la réalisation et l'accompagnement du test de Guthrie, le ré-adressage du bébé, le suivi de l'allaitement maternel, la couverture juridique. Conclusion Nous montrons la nécessité de respecter la volonté d'investissement en périnatalité et de former ceux qui le souhaitent. Un travail interprofessionnel est nécessaire ainsi qu‘une transversalité ville hôpital avec les néonatologistes. Chacun doit trouver son champ et la temporalité de ses actions. Les axes du futur DPC interprofessionnel sur le sujet de la sortie précoce sont ici relevés. Ils devraient permettre au médecin formé et impliqué en périnatalité de trouver sa place.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 1
Titre : A quelles conditions les adolescents à risques confient-ils leurs problèmes à leur généraliste ? Une enquête auprès de 2 000 adolescents.
Mots-clés : Adolescent - Relation - médecin/malade - Comportement
Auteur : Philippe BINDER, DMG Poitiers
Co-Auteurs : P. BINDER, A.-L. HEINTZ
Objectif Parmi les adolescents 90% consultent leur généraliste mais seulement 6% pour un motif psychologique. Pourtant entre 25 et 30% ont un mal-être avec des conduites à risque ; mais ne se confient pas. Quelles sont les qualités que les ados attendent de leur médecin pour lui confier leurs problèmes ? Sont-elles différentes pour les adolescents ayant des conduites à risque ? Méthode Deux mille jeunes de 15 ans ont été listés par le ministère de l'éducation nationale au sein de 200 établissements scolaires publics tirés au sort dans deux régions administratives françaises. Ils ont répondu à un auto-questionnaire à 88 items en condition d'examen en juin 2012. Une partie était issue questionnaire de référence du Health Behaviour In School-Aged Children. L'apport complémentaire évaluant le niveau et les critères des confidences a été validé au préalable par une étude spécifique. Résultats obtenus Les établissements scolaires qui ont répondu selon les spécifications de l'étude étaient 190 ; et 1873 questionnaires recueillis furent exploitables. Les adolescents de 15 ans sont réticents à se confier aux adultes en dehors de leurs parents, mais leur premier recours reste le généraliste. Les principales qualités du médecin requises pour se confier sont de type « honnêteté » =« il sait me poser les bonnes questions » , « je ne sens pas jugé(e) » , « je me sens compris(e) ». Ces qualités sont significativement plus souvent citées que celles concernant « fiabilité » ou « proximité affective ». Les réponses des ados ayant des conduites à risques garçons ou filles ne diffèrent pas des autres. Conclusion Pour se confier à leur médecin les adolescents ont besoin d'être sollicités par des questions adaptées dans une compréhension sans jugement.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 1
Titre : Comment est vécu l'abord ou l'absence d'abord du poids en consultation de Médecine Générale pour les patients de plus de 18 ans ?
Mots-clés : Pesée - Poids - Perception - patient
Auteur : Clara RIGLET-PONS, DUMG Tours
Co-Auteurs : C. RIGLET-PONS, L. PROD'HOMME, C. HUAS.
Objectif Alors que les institutions de santé se mobilisent contre l'épidémie d'obésité et d'anorexie, il apparait que le poids n'est évoqué en pratique de ville ni par les généralistes, ni par leurs patients. Objectif : Explorer le vécu des patients lors de l'abord du poids en consultation de médecine générale. Méthode étude qualitative avec réalisation d'entretiens semi-dirigés auprès de 81 patients de la région Centre après la consultation chez leur médecin. Analyse thématique en théorisation ancrée, après retranscription des verbatims et codage en double aveugle (règlement des désaccords par discussion). Travail réalisé en parallèle avec une observation directe des pesées en consultation. Résultats obtenus La majorité des patients, quel que soit leur poids, avait bien vécu l'abord du poids avec leur médecin. Ils expliquaient cette facilité à en parler, notamment par la relation de confiance avec ce dernier ou par le contexte de la consultation. Plusieurs patients exprimaient le désir de l'aborder mais plus tard, laissant le médecin juge d'en parler. Pour les patients ayant un IMC élevé, aborder le poids en consultation ne semblait être ni une priorité ni un souhait. Cependant, chez eux, une demande d'accompagnement et de soutien était souvent mentionnée. Certains patients souffraient lors de cet abord, dont deux femmes ayant un poids normal, sans forcément exprimer leur ressenti à leur médecin. L'observation des consultations a mis en évidence une demande de pesée des médecins très directive. Elle semblait parfois mal vécue. La discussion sans la pesée, elle, suscitait une réflexion sur un possible changement de comportement Conclusion Les patients laissaient le médecin juger de la nécessité d'aborder le poids puisqu'il les connaissait et en voyait les variations. La qualité de leur relation permettait d'en parler librement. Mais les patients n'exprimaient pas toujours leur souffrance. Le caractère intime de la perception du poids était souligné.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 1
Titre : Construction et évaluation d'un nouveau dossier prénatal papier intégrant des check-lists pour une meilleure sécurisation des soins à l'île de la Réunion
Mots-clés : Dossier - prénatal - check-list - île - de - la - Réunion
Auteur : Graham DONLON, Réseau Périnatal Réunion
Co-Auteurs : G. DONLON, J.-M. FRANCO.
Objectif Construire un dossier prénatal intégrant des check-lists d'aide à la pratique, pour sécuriser les soins et harmoniser les pratiques. Déterminer si son utilisation par les professionnels de santé de premiers recours à la Réunion serait adaptée et faisable. Méthode Nous avons repensé le dossier prénatal papier utilisé à la Réunion, en intégrant des check-lists d'aide à la pratique, et nous avons sollicité un groupe de 24 médecins généralistes et 8 sages-femmes pour expérimenter son utilisation pendant une période de trois mois. Un questionnaire pré-test et post-test ainsi qu'une réunion en focus group ont permis aux professionnels d'exprimer leur opinion sur la pertinence et l'utilisabilité de cet outil. Résultats obtenus 66% des participants ont estimé que ce nouveau dossier aiderait les praticiens à améliorer la qualité du suivi prénatal et 78% ont estimé qu'il permettrait de mieux identifier les risques. Des scores de valorisation ont mis en évidence une tendance globale à préférer ce nouveau dossier prénatal par rapport au dossier actuel qui ne plaît pas aux utilisateurs interrogés. Cependant, ce prototype que nous avons créé a été jugé trop chronophage pour être utilisable puisque 50% des participants ont estimé qu'il engendre une surcharge de temps de travail. Selon la littérature médicale, la fluidité et la facilité d'utilisation des check-lists peuvent être augmentées en multipliant les tests de faisabilité et en améliorant successivement l'outil sur les retours des utilisateurs. Conclusion Ce nouveau dossier prénatal constituerait donc une réponse pertinente à un besoin d'améliorer la qualité du suivi prénatal à la Réunion et le dépistage des risques liés aux grossesses. Des travaux supplémentaires, sous forme de cycles d'évaluation et «feed-back» des utilisateurs, seront nécessaires afin de le simplifier et le rendre plus efficient.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 1
Titre : Déterminants de la prescription d'implants contraceptifs, étude qualitative auprès de médecins généralistes d'Ile de France.
Mots-clés : prescription - implants - contraception
Auteur : Agnes LAUGIER, Hopital Rothschild
Co-Auteurs : A. LAUGIER, Y. BERTIN.
Objectif Contexte: En France, 2/3 des grossesses non désirées surviennent sous contraception. L'implant contraceptif (IC) a la meilleure efficacité de tous les contraceptifs. Il est cantonné par la Haute Autorité de Santé (HAS) en seconde intention, en cas d'échecs ou de difficultés d'observance. la prescription de contraceptif est un acte fréquent en médecine générale or 88% des IC sont prescrits par les gynécologues. Objectifs: Recherche des déterminants de la prescription de l'IC par les médecins généralistes (MG) ainsi que ceux pour la pose. Méthode Etude qualitative réalisée par des entretiens individuels semi dirigés auprès de MG d'Ile-de-France et analysée jusqu'à saturation des données, par une triangulation avec l'aide du logiciel Nvivo. Résultats obtenus Vingt MG ont été interviewés en 2013. Les IC sont surtout proposés aux femmes supposées à risque d'oublis fréquents de contraceptifs; les MG sous évaluent les risques faibles des autres. Les obstacles à la prescription sont liés aux habitudes des MG, à la crainte de la gestion et l'incertitude des effets secondaires ainsi qu'au manque de formation. Le manque de demandes des patientes alimente la faible proposition des MG. De plus, des MG se recentrent et abandonnent des compétences et pratiques. Pour la pose, les freins sont la formation et la peur, de l'acte et de son temps. Conclusion Le temps disponible et les compétences centrales : écoute de demandes multiples, information éclairée, décision partagée, gestion de l'incertitude, gestion différée; influent sur une pratique contraceptive diversifiée. Une consultation raisonnée de prévention pour toute femme fertile est à écrire. Le risque faible d'erreur de prise est sous-évalué par le raisonnement probabiliste du MG et des autorités alors que ses conséquences en termes de santé publique sont majeures. L'organigramme centré sur l'efficacité renversera l'ordre des propositions : IC, D.I.U puis pilule.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 1
Titre : Des outils éducatifs, pour l'enfant asthmatique, utilisables en médecine générale: revue de la bibliographie
Mots-clés : Education - formation - patient - Outils
Auteur : Serge ANE, DUMG TOULOUSE
Co-Auteurs : S. ANé, J. PHILLIPS, N. NAGEA, O. BOURGEOIS, M. BISMUTH , P. BISMUTH, B. ESCOURROU.
Objectif Le contrôle de l'asthme chez l'enfant est insuffisant avec une observance thérapeutique de l'enfant et de sa famille de 50% . Comment améliorer et développer l'éducation thérapeutique de l'enfant asthmatique au cabinet du médecin généraliste ? Méthode Recherche documentaire réalisée par interrogation des banques de données limitée aux publications de langue anglaise et/ou française 2003-2013, de pubmed, EM-consulte, Système universitaire de documentation (SUDOC), Bibliothèque interuniversitaire de médecine (BIUM), ainsi que les sites de HAS, INPES, asthme-allergie.org, ginasthma.org en utilisant les mots clefs : asthma, patient education, teaching material, 0-16 years old en anglais, asthme, éducation thérapeutique, enfant en français. Résultats obtenus 850 références on été obtenues, 68 ont été retenues car ils concernaient les outils facilement intégrables à la consultation d'un médecin généraliste. Ce sont : Des supports d'évaluation comme le questionnaire ACT qui évalue le contrôle de l'asthme sur une période de 4 semaines ,le matériel d'inhalation du patient qui évalue l' utilisation correcte, le carnet de suivi respiratoire de l'enfant, le Peak flow qui évalue l'efficacité du traitement et l'exploration fonctionnelle respiratoire, Des supports de sensibilisation comme « La maison des allergènes » qui sensibilise aux à l'environnement, les schémas anatomiques et les bronches en caoutchouc pour mieux comprendre sa maladie, le photo langage Les jeux et le cdrom « la maison virtuelle de l'asthme » favorise les acquisitions Enfin le plan d'action personnalisé favorise l'adaptation et le changement de comportement Conclusion Il existe donc des outils éducatifs adaptes à la consultation du médecin de premier recours qui contribuent tous au même objectif à savoir améliorer l'observance thérapeutique et l'autonomie. Il faut les promouvoir afin d'en faciliter l'utilisation par les MG .
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 1
Titre : Diagnostic de la BPCO : la relation médecin généraliste-cardiologue , un axe fort de la détection.
Mots-clés : Interdisciplinarité - BPCO - cardiologue-MG
Auteur : Roger ESCAMILLA, CHU Toulouse
Co-Auteurs : R. ESCAMILLA, D. BROUQUIERES, E. BERARD, J. FERRIERES.
Objectif L'association BPCO et comorbidités cardiovasculaires est fréquente. Or, si la pathologie cardiaque est diagnostiquée et prise en charge, la recherche d'une BPCO est souvent oubliée. Cette étude a pour but d'évaluer un possible rôle du cardiologue dans le diagnostic de la BPCO. Méthode Il s'agit d'une étude prospective sur 10 mois réalisée chez les patients de plus de 40 ans adressés par leur MG pour un bilan cardiovasculaire dans le centre de dépistage et de prévention de l'athérosclérose du CHU de Toulouse. Outre le bilan cardiovasculaire, une spiromètrie a été systématiquement réalisée. Devant une anomalie spirométrique, le cardiologue a recommandé au patient de consulter, en accord avec son MG, un pneumologue. Résultats obtenus 400 patients, 233 (58%) de sexe masculin, 220 (45 %) fumeur, d'âge moyen 58±11 ans ont été inclus. La spirométrie était normale chez 338 (85%) patients. Une anomalie de la fonction ventilatoire était présente chez 65 (15%) sujets : essentiellement trouble ventilatoire obstructif VEMS/CVF<0,7 : 33 fois (8,25%) ou diminution des débits effort-indépendants (atteinte des voies aériennes distales) 10 fois (2,5%). Sur les 65 patients, 9 (14%) ont été perdus de vue, 16 (26%) n'ont pas vu de pneumologue, 37 (60%) ont consulté un pneumologue. Conclusion En l'absence de symptôme impactant fortement la qualité de vie, la BPCO n'est souvent pas diagnostiquée. Le cardiologue peut avoir un rôle important en appuyant la démarche du MG. En effet, dans notre étude, le cardiologue est écouté par près de2/3 des patients, qui consulteront un pneumologue. La relation MG-cardiologue-pneumologue semble essentielle pour améliorer le diagnostic précoce de la BPCO.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 1
Titre : Impact du vécu maternel sur les représentations de l'enfant « faux positif » du dépistage de la trisomie 21. Etude qualitative à partir de 17 entretiens semi-dirigés.
Mots-clés : Dépistage - trisomie - 21
Auteur : Marie FLORI, DMG LYON
Co-Auteurs : L. WECXSTEEN, M. FLORI.
Objectif Le dépistage de la trisomie 21 pendant la grossesse est proposé à toutes les femmes enceintes, et permet de définir un groupe à risque plus élevé. Environ 99% des femmes appartenant à ce groupe, auront un enfant indemne de trisomie 21. - Explorer le vécu du dépistage et rechercher s'il influe sur la mise en place des représentations maternelles de l'enfant à venir. - Explorer l'impact du dépistage sur le lien mère enfant après la naissance Méthode - Etude qualitative par entretien semi-dirigés - Population : femmes appartenant à un groupe à risque élevé, ayant eu une amniocentèse, le hcaryotype réalisé étant normal. Les patientes étaient interviewées quelques mois après la naissance de l'enfant. - Accord du comité d'éthique du CHU Résultats obtenus - 17 entretiens ont été réalisés. L'attente des résultats est une période douloureuse pour les patientes, pendant laquelle la grossesse peut être désinvestie. Les représentations maternelles du ftus puis de l'enfant sont parasitées par la représentation du handicap. Après la naissance, certaines mères traquent la malformation ou guette l'apparition d'un trouble psychomoteur. L'enfant apparait fragile aux yeux de sa mère. Conclusion Ce travail ne permet pas de connaitre le retentissement du dépistage sur l'attachement mère-enfant. Cependant même après la naissance, le vécu du dépistage n'apparaît pas toujours comme une histoire révolue, il peut s'insinuer dans le présent de manière récurrente. Et l'anxiété induite peut perdurer en post natal. La répercussion de ce dépistage et notamment des « faux positifs » sur la relation précoce mère- bébé, mériterait d'être étudiée. Cette étude nous fait prendre conscience de l'importante variabilité du vécu du dépistage de la trisomie 21 par les patientes et de la difficulté pour les soignants de l'anticiper. Aux soignants d'écouter les craintes de ces patientes pendant la grossesse et après la naissance.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 1
Titre : L' avortement médicamenteux jusqu'à 9 semaines d'aménorrhée au centre de la santé de la reproduction de Mahdia Revue de 148 cas
Mots-clés : avortement - médicamenteux - 9 - semaines
Auteur : Rym HAJAMOR, Office National de la Famille et de la Population
Co-Auteurs : R. HAJAMOR, S. HADHRI, H. LAAJILI, A. HAJAMOR, A. MAZGAR, A. AISSA.
Objectif Evaluer l'efficacité de la mifépristone à la dose de 200 mg relayée 24h plus tard par du misoprostol à la dose de 400µg par voie sublinguale dans l'interruption volontaire de la grossesse ne dépassant pas 63 jours d'aménorrhée. Méthode Etude prospective de 148 femmes admises pour IVG médicamenteuse entre Mars 2011 et Mars 2013. Le protocole utilisé est l'administration de 200mg de mifépristone MIFEGYNE suivie 24 heures plus tard par l'administration de 400µg de misoprostol CYTOTEC par voie sublinguale. Résultats obtenus Un nombre de 459 avortements ont été recensés durant la période d'étude ; l'avortement médicamenteux représente 32% du total des IVG. 148 dossiers ont été analysés. L'âge moyen des patientes est de 31 ans [17, 44 ans] ; 12% des femmes avaient plus de 40 ans. 69% des grossesses étaient de moins de 43 jours, 19% de 43 à 49 jours et 12% de 50 à 63 jours. Le délai moyen d'expulsion est de 6 heures [2, 24 heures] ; 42% des expulsions sont survenues dans les 4 premières heures suivant la prise du misoprostol et 3 expulsions (2%) sont survenues après la prise du mifépristone. Les effets secondaires sont dominés par le saignement dans 100% des cas, les douleurs dans 92% des cas, les nausées dans 27% des cas 4 cas d'hémorragie ont nécessité une aspiration chirurgicale en urgence. L'expulsion était totale dans 95% des cas, l'avortement était jugé incomplet dans 4% des cas et une seule grossesse évolutive était répertoriée ayant nécessité une révision chirurgicale. Conclusion La mifépristone MIFEGYNE à la dose de 200 mg relayée 24 heures plus tard par du misoprostol CYTOTEC à la dose de 400µg par voie sublinguale est une méthode efficace et sûre dans les interruptions médicamenteuses des grossesses jusqu'à 63 jours d'aménorrhée.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 1
Titre : La dépendance à la nicotine en milieu scolaire selon l'échelle de Fagerstrom
Mots-clés : Tabac - Dépendance - à - la - nicotine - echelle - de - fagerstrom
Auteur : Fathi BECHA, association medicale de Kerkennah
Co-Auteurs : F. BECHA, I. CHARRAD, S. SASSI, B. GUEMRI, S. GUAHAMI, A. FGAIR.
Objectif Le tabagisme actif est considéré aujourd'hui comme l'une des formes les plus graves de dépendance. Le but du travail est d'évaluer le degré de dépendance à la nicotine des élèves du collège et du lycée de la circonscription de ******., en utilisant l'échelle de Fagerstrom. Méthode Il s'agit d'une enquête prospective fait au collège et au lycée de la circonscription de **** Durant l'année scolaire 2012-2013, Résultats obtenus Parmi les 866 élèves qui ont répondu au questionnaire 163 (156 garçons et 7 filles) sont des fumeurs Selon la méthode de Fagerstrom : - 39.26 % n'ont pas de dépendance à la nicotine, - 25.15 % faible dépendance à la nicotine, - 19.63 % dépendance moyenne à la nicotine, - 15.95 % forte dépendance à la nicotine. La dépendance s'aggrave avec l'âge, la proportion des fumeurs moyennement ou fortement dépendants évolue de 1% pour la tranche d'âge 12_15 ans à 46 % pour la tranche d'âge supérieur à 18 ans , L'étude de la dépendance à la nicotine selon l'âge, les classes d'étude, le désir d'arrêter et le besoin d'aide pour arrêter de fumer feront l'objet de cette communication. Conclusion En conclusion nous discuteront l'intérêt d'une stratégie thérapeutique médicamenteuse et non médicamenteuse et non médicamenteuse de l'aide à l'arrêt du tabac en se basant sur l'évaluation de la dépendance par le test de Fagerstrom ,sans négliger le rôle de la prévention primaires (éducation pour la santé au niveau scolaire)./.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 1
Titre : Médecin généraliste et interruption volontaire de grossesse : place dans les recommandations cliniques professionnelles
Mots-clés : Interruption - volontaire - de - grossesse - IVG - recommandations - professionnelles
Auteur : Thibaut RAGINEL, Normandie Université ; Faculté de Médecine, Département de Médecine Générale / U
Co-Auteurs : N. BELLOT, P. ABBATE, J.-C. ROBERT, T. RAGINEL.
Objectif En France, environ 210 000 interruptions de grossesse (IVG) sont réalisées chaque année. Dans 50% des cas, le premier professionnel rencontré est le médecin généraliste (MG) ou le gynécologue habituel de la femme. Le MG peut réaliser des IVG médicamenteuses en ambulatoire depuis 2004. Cependant en 2010, seules 13% des IVG étaient réalisées en ambulatoire. L'objectif de ce travail était de déterminer la place du MG dans ce contexte, en se basant sur les recommandations professionnelles. Méthode Les recommandations étudiées étaient recherchées au sein de bases de données médicales (Pubmed, National Institute for Health and Clinical Retour d'expérience, Catalogue et Index des Sites Médicaux de langue Française, Canadian Medical Association Infobase, National Library for Health) et en utilisant les moteurs de recherches de différents organismes de références (Haute Autorité de Santé, Organisation Mondiale pour la Santé, Society of Family Planning et les différents collèges de médecine générale et de gynécologie-obstétrique). La qualité des recommandations était évaluée par la version française de la grille de lecture AGREE (Appraisal of Guidelines for Research and Evaluation Instrument) permettant l'évaluation des lignes directrices pour la recherche,. Une grille de lecture conçue pour l'étude était utilisée pour identifier la place du MG. Résultats obtenus Parmi les 33 recommandations inclues, 25 recommandations étaient évaluées comme étant recommandées pour la pratique. Le MG n'était cité que dans 16 documents. Il faisait partie des cibles de 24 des recommandations mais n'a participé à leur rédaction que dans 6 cas. La place du MG n'était décrite que dans 7 recommandations. En dehors de celles portant sur l'IVG médicamenteuse en ambulatoire, les recommandations étaient majoritairement formulées pour la prise en charge en équipe en établissement de santé. Conclusion Des recommandations rédigées spécifiquement pour les MG et prenant en compte les spécificités de l'exercice de soins primaires seraient utiles.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 1
Titre : Mayotte : expérimentation d'un nouveau mode d'invitation dans le cadre du dépistage organisé du cancer du col de l'utérus.
Mots-clés : dépistage - cancer - du - col - de - l'utérus
Auteur : Anne PLESSIS, département de médecine générale
Co-Auteurs : A. PLESSIS.
Objectif Une première campagne de dépistage organisé du cancer du col de l'utérus (CCU) a été mise en place à Mayotte entre 2010 et 2013. Elle a ciblé l'ensemble des femmes de 25 à 65 ans de l'île, dont 40% étaient estimées en situation irrégulière donc non affiliées à la sécurité sociale. Nombreuses parlent uniquement shimaorais, les taux d'illettrisme et de précarité sont élevés. La religion musulmane est largement prédominante. L'accès aux soins primaires se fait surtout grâce aux 16 dispensaires et aux PMI répartis sur l'île.L'objectif de ce travail a été d'explorer les stratégies novatrices d'invitation au dépistage du CCU. Méthode Une enquête de terrain a été menée durant l'été 2012. Elle a consisté en la rencontre des principaux acteurs de cette campagne, la collection de documents et l'observation d'une réunion de sensibilisation. L'originalité de ces actions de « sensibilisation » repose notamment sur l'intervention d'une femme mahoraise, formée par la structure de gestion de la campagne, directement auprès de la population. Résultats obtenus Les résultats de la campagne montrent qu'entre février 2010 et décembre 2011, 10328 femmes ont été dépistées, soit 27% de la population cible. Auparavant le dépistage spontané était faible. Nous avons pu appréhender l'importance d'avoir intégré à l'organisation des femmes mahoraises appartenant à la population ciblée. La réflexion sur la communication tout comme l'action sur le terrain se sont nourries de leurs connaissances des coutumes et représentations locales. Conclusion L'accès des femmes au dépistage semble avoir été favorisé par ces actions de santé communautaire.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 1
Titre : Modalités du diagnostic de l'anorexie mentale de l'adolescent par le médecin généraliste en ambulatoire
Mots-clés : Anorexie - mentale - Diagnostic - Adolescent
Auteur : Jacques CITTEE, FACULTE DE MEDECINE DE L'UNIVERSITE PARIS EST CRETEIL
Co-Auteurs : C. ARISTE-ZELISE, D. MAURY, J. CITTEE.
Objectif Décrire les modalités diagnostiques effectuées en pratique par les médecins généralistes en ambulatoire pour l'anorexie mentale de l'adolescent. Méthode Une enquête qualitative par entretiens individuels semi-directifs a été menée auprès de 18 médecins généralistes installés sur un intersecteur de pédopsychiatrie du Val de Marne. Chacun d'entre eux avait établi ou évoqué au moins une fois le diagnostic d'anorexie mentale chez un adolescent entre 10 et 19 ans. Une analyse de contenu thématique des verbatims a été effectuée. Résultats obtenus L'analyse a permis de proposer une modélisation de l'approche diagnostique du médecin généraliste face à cette pathologie dans un contexte ambulatoire de soins primaires. Le raisonnement diagnostique du médecin généraliste comporte trois étapes. La première correspond à la mise en évidence de critères d'appel : la maigreur, l'amaigrissement, de l'adolescent et/ou l'inquiétude des parents. La seconde correspond à la recherche de critères pertinents pour le diagnostic : la déformation de l'image corporelle et/ou la peur du regard des autres. Les vomissements sont décrits comme pertinents mais leur présence n'est pas indispensable. Afin de parvenir à la dernière étape de confirmation du diagnostic, le médecin généraliste a besoin de réévaluer la situation sur moyen/long terme et d'éliminer un diagnostic différentiel. Pour finir, il se fie à l'avis du spécialiste, à la présence de restrictions alimentaires, d'un déni de la pathologie ou encore au stade avancé de la pathologie avec une présentation bruyante. Conclusion Dans cette étude, l'analyse des éléments de pratique individuelle a permis de d'identifier ceux qui étaient partagés par les praticiens et d'établir un modèle diagnostique pragmatique de l'anorexie mentale chez l'adolescent en soins primaires, inféré à partir de la pratique du médecin généraliste en ambulatoire. Afin de consolider ces critères, une étude quantitative à plus grande échelle serait sans doute nécessaire.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 1
Titre : Obstacle à la prévention, au repérage et à l'accompagnement des mineurs en danger par les médecins généralistes: revue narrative de littérature
Mots-clés : Médecin - généraliste - Maltraitance
Auteur : Delphine TCHIMBAKALA, UFR Paris 13 Bobigny
Co-Auteurs : D. TCHIMBAKALA, C.-A. KHAU, Y. RUELLE, E. BACHELARD.
Objectif Suite à la loi du 05 mars 2007 centrée sur la prévention et l'accompagnement médico-social des enfants en danger, la participation des médecins généralistes (MG) au circuit de protection de l'enfance (PE) demeure minoritaire. L'Observatoire national de l'enfance en danger s'appuie sur des thèses de médecine générale pour étudier les pratiques des MG. L'objectif était d'identifier les obstacles des MG pour prévenir, repérer, accompagner les enfants en danger et leurs familles. Méthode Revue narrative des thèses soutenues sur la PE après la réforme de 2007. Inclusion des enquêtes de pratiques ciblant uniquement les MG, après interrogation des catalogues du SUDOC et de la BIU Santé. Sélection et analyse des données par deux chercheurs. Résultats obtenus Huit enquêtes épidémiologiques descriptives et 4 enquêtes qualitatives. Les difficultés des MG étaient de 3 ordres: le diagnostic évaluatif des situations familiales, la prise de décision/action en contexte d'incertitude et la méconnaissance du cadre et des partenaires actuels de la PE. Leur réticence à enclencher des mesures de protection étaient sous-tendues par les craintes de l'erreur diagnostique, de la rupture du lien avec la famille, de la perte de cohésion de celle-ci et la difficulté de se positionner dans un réseau complexe. Les MG préféraient recourir à l'hospitalisation devant le danger. En dépit de leur faible puissance et de biais méthodologiques, les thèses étaient cohérentes avec la littérature internationale. Conclusion Actualisation des connaissances, préparation pragmatique au management de situations familiales complexes, participation à une démarche de pratiques réflexives pourraient permettre de lever des obstacles à l'intégration des MG dans le dispositif de PE. Des initiatives en recherche-action testeront ces hypothèses. Une méta-analyse des données quantitatives de ces thèses est envisagée afin de préparer de futurs travaux de recherches.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 1
Titre : Prévalence et caractéristiques associées à l'utilisation de la contraception chez les mineurs: une étude auprès de 430 lycéens de Seine-et-Marne et de Seine-Saint-Denis suite à la mise en place du Pass' Santé Contracept
Mots-clés : contraception - chez - l'adolescente - contraception - d'urgence - education - sexuelle - des - adolescents
Auteur : Mathilde ROZE, Faculté de médecine Paris VI UPMC
Co-Auteurs : M. ROZE, C. RONDET, G. LAZIMI.
Objectif L'accès à la contraception, sans concertation parentale, est un droit pour les mineurs. Malheureusement, les jeunes ayant besoin d'une contraception sont confrontés à différents obstacles. Afin de faciliter cet accès, le 26 Avril 2011 l'île de France met en place le « Pass' santé contraception ». L'objectif de cette étude est d'évaluer la prévalence et les caractéristiques des lycéens utilisant une contraception et d'évaluer la connaissance du Pass' Santé Contraception par les lycéens et les soignants d'île de France. Méthode Distribution de 430 questionnaires anonymes dans 4 lycées (professionnels et généraux des départements 77 et 93) en juin 2012. Envoi par mail de questionnaires aux infirmières scolaires de ces départements. Analyses statistiques réalisées avec le logiciel Stata. Résultats obtenus 89,37% des lycéens interrogés ont utilisé une contraception lors de leur premier rapport (préservatif: 85,81%). 25,34% des lycéens utilisent régulièrement une contraception (prévalence de lycéens ayant déjà eu des rapports sexuels = 37,21%), avec un risque plus élevé pour les lycéens interrogés dans les lycées professionnels par rapport à ceux des lycées généraux OR= 2,94 [1,81 ; 4,78] (p<0,001). De même les lycéens interrogés du département 77 sont plus nombreux que ceux du 93 OR=2,47 [1,51 ; 4,16] (p<0,001). Seuls 7,90% des lycéens interrogés connaissent le Pass' Santé Contraception et 2,09% l'ont demandé (sans différence significative selon le type et le département du lycée). La moitié (56,74%) des lycéens connaissent la contraception d'urgence et 7,02% l'ont déjà utilisée, avec une utilisation plus fréquente dans le 77 OR=2,60 [1,07 ; 6,66] (p=0,035). Conclusion Dans cette étude 67,5% des lycéens ayant des rapports sexuels utilisent régulièrement une contraception. Il apparait aussi clairement que le Pass' Santé Contraception est encore méconnu des lycéens et des professionnels de santé.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 1
Titre : Pratiques de dépistage du diabète gestationnel en Sarthe
Mots-clés : Diabète - gestationnel - Dépistage - Variabilité - des - pratiques
Auteur : Eric CAILLIEZ,
Co-Auteurs : D. NIOGRET BUISSON, E. CAILLIEZ.
Objectif En décembre 2010, les sociétés savantes françaises de gynécologie et diabétologie ont publié de nouvelles recommandations pour le dépistage et la prise en charge du diabète gestationnel non encore validées par l'HAS. Les principales modifications préconisaient un dépistage ciblé au premier trimestre par glycémie à jeun et une vérification au deuxième trimestre par HGPO à 75 gr si le premier test était normal. L'objectif de ce travail était de faire un état des lieux des pratiques de dépistage et prise en charge du diabète gestationnel au vu de ces recommandations et d'identifier des obstacles à leur application. Méthode Etude quantitative transversale des pratiques déclaratives de médecins généralistes (MG) sarthois sur le dépistage du diabète gestationnel deux ans après la parution des recommandations. Questionnaire associant questions fermées et ouvertes, par voie téléphonique pour avoir des réponses spontanées. Résultats obtenus Près de 55 % des MG ont répondu. Deux tiers dépistaient plus souvent au premier trimestre, par une glycémie à jeun, mais encore de manière systématique. L'HGPO 75 était souvent réalisée systématiquement au deuxième trimestre. Les MG connaissant les recommandations dépistaient plus tôt que les autres au premier trimestre (p<0.0001), plus souvent par une glycémie à jeun (p<0.0001), mais encore trop souvent de manière systématique. Parmi ceux connaissant le mieux les recommandations, se trouvaient les femmes et les médecins à pratique importante de la gynécologie. L'absence de validation HAS, la difficulté à cibler les facteurs de risque, la peur de méconnaitre un diagnostic par un dépistage ciblé étaient les principaux freins à l'adhésion des généralistes aux recommandations Conclusion Des études semblent nécessaires pour confirmer le bénéfice d'un dépistage ciblé du diabète gestationnel, avec les seuils glycémiques retenus actuellement. Quel peut être le risque évolutif de diabètes gestationnels non repérés par dépistage ciblé ?
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 1
Titre : Quelle est la place du médecin généraliste dans le repérage et le parcours de soin des adolescents atteints de troubles des conduites alimentaires en soins secondaires en Indre et Loire ?
Mots-clés : TROUBLE - DES - CONDUITES - ALIMENTAIRES - médecin - généraliste - Parcours - de - soins
Auteur : Sandrine BOUSTANI, DUMG Tours
Co-Auteurs : S. BOUSTANI GAILLARD, A. BOURREAU, J.-S. CADWALLADER, C. HUAS.
Objectif Les troubles des conduites alimentaires (TCA) sont des pathologies difficiles à dépister et potentiellement sévères. Le parcours de soins de ces patients est mal connu, en particulier le rôle des médecins généralistes (MG). L'objectif de cette étude était de décrire le parcours de soin des adolescents (12-19 ans) souffrant de TCA et la place du MG dans ce parcours en Indre et Loire en 2012 – 2013. Cette étude s'articule au sein du projet de recherche CenTRAL-MG, en particulier avec l'étude du point de vue des spécialistes de soins secondaires dédiés aux TCA. Méthode La méthode qualitative a été utilisée. Des entretiens semi-directifs de patients ont été réalisés selon un guide d'entretien. Ils ont été retranscrits sous Word, anonymisés puis analysés avec le logiciel Nvivo10© en théorisation ancrée. Un tiers des entretiens a été codé en double aveugle avec règlement des désaccords par consensus. Résultats obtenus 9 patientes ont été interrogées, recrutées via deux des services contactés. Les autres structures n'ontt pas donné suite. Les obstacles au dépistage étaient le déni et l'évitement de soins. Le MG avait identifié les TCA pour la majorité des patientes. Il avait aussi assuré la coordination de soins avec d'autres soignants ambulatoires pour la majorité. Un rôle de médecin traitant lui était souvent attribué. Il semblait aussi avoir un rôle dans la prise en charge somatique des TCA et le suivi post hospitalier. Malgré ces rôles, la plupart des patientes avaient déclaré qu'elles n'attribuaient pas de place au médecin généraliste dans leur prise en charge Conclusion La discordance entre le rôle effectif retrouvé du MG dans le parcours de soins de ces patientes et leur attente interroge la place du médecin généraliste dans le dépistage et la prise en charge des TCA. La saturation des données n'ayant pas été atteinte, ce travail est à poursuivre.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 1
Titre : Repérage par le médecin généraliste des violences sexuelles faites aux femmes
Mots-clés : violences - sexuelles - repérage - femmes
Auteur : Mathilde PALISSE, sans
Co-Auteurs : M. PALISSE, G. LAZIMI.
Objectif En France, près d'une femme sur cinq subit au cours de sa vie une violence sexuelle. Ce type de violences a des conséquences sur la santé à court et long terme. Pourtant, seules 8% des victimes de viols ou de tentatives de viol en parlent à leurs médecins. Ceux-ci n'interrogent que très peu leurs patientes de peur d'être intrusifs et de s'immiscer dans leur vie privée. L'objet de cette étude est d'interroger les patientes afin d'évaluer l'acceptabilité d'un repérage systématique des violences sexuelles. Méthode Pour cela, un questionnaire a été proposé par 13 internes à 145 patientes consultant dans 19 cabinets de médecine générale. Résultats obtenus Parmi les femmes interrogées, plus de 8 sur 10 estiment que la prise en charge des violences sexuelles fait partie du rôle du médecin généraliste. 34 femmes ont subi des violences sexuelles, plus de 2/3 d'entre elles (23 femmes) n'en avaient pas parlé auparavant. Parmi ces dernières, 13 auraient souhaité que leur médecin leur pose la question. Parmi toutes les femmes, plus de 8 sur 10 ont trouvé normal d'être interrogées sur les violences sexuelles. Enfin, une très large majorité des femmes (victimes ou non) a une opinion favorable sur le dépistage : 81% pensent qu'il peut aider les femmes à en parler et 53% qu'il devrait être plus systématique. Conclusion Cette étude démontre qu'il est faisable et souhaité par les patientes de réaliser un repérage des violences sexuelles par les médecins généralistes. Celui-ci permettrait aux victimes de mettre des mots sur leur souffrance, ainsi que d'être accompagnées et d'accéder aux soins nécessaires.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 1
Titre : Représentations de l'alimentation par les femmes enceintes
Mots-clés : Représentations - de - l'alimentation - par - les - femmes - enceintes - Représentations - de - l'alimentation - par - les - femmes - enceintes - Représentations - de - l'alimentation - par - les - femmes - enceintes
Auteur : Adeline FENART, DMG Paris-Sud
Co-Auteurs : A. FENART, G. COINDARD.
Objectif La médicalisation de la grossesse est un phénomène sociologique largement décrit depuis la deuxième partie du XX° siècle. En particulier la médicalisation de l'alimentation de la femme enceinte s'est développé dans les années 1980. La femme enceinte reçoit ainsi, dès le début de sa grossesse, de nombreuses recommandations alimentaires ciblées sur les risques infectieux et les risques de surpoids. Peu d'études sont disponibles sur les représentations que ces femmes ont de leur alimentation durant la grossesse. Méthode Une étude qualitative par entretiens semi-dirigés a été menée auprès de 12 femmes enceintes primipares suivies en centre hospitalier universitaire afin de déterminer leurs regards sur les conseils alimentaires reçus durant leur grossesse. Résultats obtenus Ces conseils et recommandations ont été délivrés par les gynécologues, les sage-femmes ou les médecins généralistes. Une méconnaissance des risques infectieux liés à la toxoplasmose et à la listériose a été constatée ainsi qu'à la prise excessive de poids. L'insuffisance des informations délivrées par le corps médical, voire parfois leurs divergences, semble à l'origine de cette carence. On observe alors une mobilisation des autres formes de savoirs profanes issus des médias numériques, de la famille ou des proches, qui vient invariablement brouiller les messages de santé publique. Parallèlement, dans un certain nombre de cas, la frustration induite par ces messages conduit à une culpabilisation de la future mère. On retrouve donc chez la femme enceinte, par le bais de recommandations peu voire pas comprises, le terreau de la culpabilisation maternelle qui sévit dans nos sociétés modernes. Conclusion Il semble alors temps de repenser nos modes de communications sur l'alimentation envers les femmes enceintes, pour qu'ils soient à la fois plus clairs et surtout moins culpabilisants.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 1
Titre : Surcharge pondérale et mode de vie chez le jeune tunisien
Mots-clés : Prevention - Obésité - Militaire
Auteur : Ridha AHMADI, Ministére Défense Nationale
Co-Auteurs : R. AHMADI, R. ALLANI, M. YEDAAS.
Objectif étudier l'ampleur de la surcharge pondérale chez les jeunes et le changement de leur mode de vie Méthode les auteurs se proposent de tester un questionnaire auto-administré, comportant 34 variables relatives au mode de vie, chez une cohorte de 193 jeunes volontaires de sexe masculin. une enquête CAP a été menée au niveau du Centre Régional de conscription et de Mobilisation de Tunis durant l'année 2009. Pour chaque sujet enquêté le questionnaire a relevé les mesures anthropométriques, le niveau d'instruction ainsi que le niveau socio-économique, les habitudes alimentaires et le mode de vie. L'obésité a été chiffrée par l'indice de masse corporelle. L'analyse statistique est réalisée par le logiciel SPSS version 11.5. Résultats obtenus L'âge moyen est de 23 ± 6 ans et avec des valeurs extrêmes de 18 et 34 ans. 70% des conscrits ont une corpulence normale et 25% présentent un surpoids ou une obésité. Le BMI moyen est de 23,4 ± 7,6 kg/m2. La majorité des jeunes (62%) sont des fumeurs. L'âge de début est dans 60% entre 15 et 20 ans. 23% Des Jeunes étudiés consomment régulièrement de l'alcool. 92% reconnaissent que la prévention de l'obésité est liée au changement du mode de vie, 94% affirment que l'obésité est un facteur de risque du diabète et 91% pensent qu'elle est responsable de maladies cardiovasculaires. Plus que la moitié des sujets (51%) rapportent qu'ils ont un mode de vie sédentaire et ne pratiquent pas d'effort Conclusion La surcharge pondérale et l'obésité, ainsi que tous les facteurs de risque cardiovasculaire, sont phénomènes qui se voient de plus en plus chez les jeunes en Tunisie et n'épargne pas le milieu militaire qui offre de multiple opportunités pour sensibiliser les jeunes .
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 2
Titre : Activités du Réseau Epilepsie Madagascar (REM) 2008 à 2012
Mots-clés : épilepsies - sensibilisations - Médecins - Généralistes - Communautaires
Auteur : Jocelyn RAKOTOZANANY, AMC-MAD
Co-Auteurs : J. RAKOTOZANANY, H.-L. MAMISOA, M. RAKOTONINALY, N RAMAROMANDRAY, C. RAZAKARISON, A. RAJARIVELO, G. FARNARIER, P. GENTON.
Objectif La prise en charge des patients épileptiques fait souvent intervenir le neurologue. En situation isolée, le Réseau épilepsie Madagascar (REM) permet d'en assurer une prise en charge par des Médecins Généralistes Communautaires formés et de réaliser une recherche-action afin de déterminer la prévalence. Méthode Comparaison des nombres des malades épileptiques pris en charge chez les médecins appartenant au réseau avant et après formation. Attitude de la population devant un malade épileptique avant et après sensibilisation de masse (REM TOUR), appréciée par des questionnaires distribués lors du 3ème REM TOUR. Résultats obtenus 11 épileptiques sont recrutés par les 9 médecins inclus au réseau en décembre 2007, 84 malades en juillet 2008 équivalent à 0,9 pour mille de la population. En Juin 2012, après recrutement de nouveaux membres, 214 épileptiques sont inclus pour 17 médecins équivalent à 1,4 pour mille de la population. Les tradipraticiens et les sectes religieuses sont le premier recours pour la prise en charge des épileptiques. Les questionnaires distribuées au cours du 3ème REM TOUR, font ressortir que 90 pour cent considèrent que l'épilepsie est une maladie et qu'il faut consulter un médecin en première intention. Conclusion Cette étude démontre l'effet bénéfique du réseau pour les malades épileptiques, tant par augmentation du nombre de malades traités que par la précocité de leur prise en charge en milieu rural évitant les séquelles. Avec une prévalence observée de 1,4/1000, les résultats restent cependant insuffisants au regard des résultats mondiaux de 11,29 pour mille. Les problèmes socio-économiques, le niveau d'étude insuffisant, la durée de traitement trop longue nécessitera encore beaucoup d'effort pour le réseau.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 2
Titre : Apport du stage de Médecine de Famille dans l'acquisition des habilités techniques des étudiants en médecine
Mots-clés : Médecine - de - Famille - Internes - Habilités - techniques
Auteur : Sana EL MHAMDI , CHU de Monastir, Tunisie
Co-Auteurs : M.-S. SOLTANI, S. EL MHAMDI, A. SRIHA, H. ABROUG, A. BEN SALAH, I. BOUANENE, K. BEN SALEM.
Objectif En Tunisie, la formation des internes se déroule en six quadrimestres dont cinq se déroulent au niveau des structures hospitalo-universitaires. Le sixième quadrimestre est coordonné par le département demédecine de famille (MF) et se réalise au niveau des structures de première ligne. L'objectif de ce travail était d'évaluer l'apport du stage de MF dans l'acquisition des compétences et habilités techniques. Méthode Il s'agit d'une étude prospective quasi-expérimentale intéressant les internes effectuant le stage de MF du 01/11/2009 au 31/10/2011. Au début du stage chaque interne reçoit le carnet de stage comportant les grilles énumérant les différentes habilités techniques à acquérir en MF. L'interne doit apprécier, sous le contrôle de son encadreur clinique, l'état de ses connaissances au début et à la fin du stage selon sa propre perception et selon une échelle de likert allant de 1 à 5 (1- Mauvais, 2- Moyen, 3- Bien, 4- Très bien, 5- Excellent). Résultats obtenus Notre population d'étude était composée de 362 internes en médecine parmi eux 290 (81 %) avaient des grilles complètes. L'étude montre une amélioration statistiquement significative dans l'acquisition des différentes habilités techniques par les internes. La proportion des internes ayant une maîtrise au moins acceptable des différentes habilités techniques variaient entre 4 et 18 % avant la réalisation du stage de Médecine Communautaire et entre 16 et 63 % après la réalisation de ce stage (p<0,01). Conclusion Ce travail montre que les résultats de maîtrise des habiletés techniques sont moyens. Afin de garantir une meilleure formation des futurs médecins de famille, il est indispensable d'intégrer les principales compétences et habiletés dans le programme de formation théorique et surtout dans des stages pratiques contextualisés.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 2
Titre : Apports d'une initiation au groupe Balint dans la formation à la relation médecin-patient des étudiants en SASPAS en DES de Médecine Générale. Etude qualitative par entretien semi-directif.
Mots-clés : GROUPE - BALINT - ENSEIGNEMENT - Relation - médecin/malade
Auteur : François PETREGNE, DMG DE BORDEAUX
Co-Auteurs : F. PETREGNE, E. GOURRIN.
Objectif Le Département universitaire de médecine générale a souhaité mettre en place une initiation au groupe Balint dans le but d'améliorer la formation à la relation médecin- patient en sixième semestre du DES de médecine générale. Objectif : Décrire la mise en place d'une initiation au groupe Balint dédiée à des internes de médecine générale qui sont en dernier semestre et en SASPAS. Etudier le fonctionnement et définir les apports de ce groupe Balint proposé aux internes et qui a été intégré à leur enseignement théorique. Méthode Une étude qualitative par entretien semi-dirigé a été réalisée par une interne du groupe auprès des 9 participantes, des 2 leaders et de l'enseignant coordinateur. Les résultats ont été analysés avec l'aide du logiciel Nvivo9. Résultats attendus L'étude montre une bonne implication des participantes aux quatre séances de deux heures sur un semestre. Apport du Balint au-delà du savoir grâce à la qualité des échanges dans le groupe, les participantes ont amélioré leur savoir-être par une prise en compte de leurs émotions, dans leur rôle de médecin. Elles améliorent aussi leur savoir-faire, par l'acquisition de compétences en communication, en psychologie et par une réflexion sur leur pratique médicale. Conclusion La place de cette initiation permet d'aborder l'enseignement à la relation médecin-patient en théorisant l'approche contextuelle. L'expertise du groupe d'internes dynamise l'expression de chacun, permet une écoute active et empathique, et est une aide à la réflexion individuelle. Tout ceci participe à la définition de l'identité professionnelle du futur praticien, à son bien-être et à sa satisfaction professionnelle. Cette initiation au groupe balint proposée aux internes en DES de médecine générale offre une réflexion originale, intéressante et efficace dans la perspective de cet enseignement à la relation médecin-patient et devrait pouvoir être proposée à un plus grand nombre d'étudiants.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 2
Titre : Appropriation d'un dossier de liaison en cancérologie régional par les professionnels de santé après une phase de diffusion test
Mots-clés : Cancérologie - Dossier - de - soins - Evaluation
Auteur : Sylvie AULANIER, UFR médecine de CAEN
Co-Auteurs : C. BESNIER, C. BAYARD, S. AULANIER.
Objectif Appropriation d'un dossier de liaison par les Professionnels de santé (PDS) et les patients six mois après sa distribution aux patients par les centres autorisés en cancérologie de la région. Méthode Etude observationnelle multicentrique, non comparative, non randomisée, prospective et évaluative quantitative et qualitative. Autorisations : CPP et CCTIRS. Sujets inclus : tous les patients > 18 ans nouvellement diagnostiqués et disposant du cahier (distribution effective: 355 patients soit 25% des sujets éligibles dans ¾ des centres) Intervention testée : taux de consultation du dossier par les utilisateurs, taux de présentation du dossier à chaque PDS, rubriques consultées par les utilisateurs Questionnaires administrés téléphoniquement aux patients et par courrier aux PDS Analyse statistique : Indicateurs descriptifs classiques : moyenne, écart-type, pourcentage. Représentation graphique Risque de première espèce égal à 0.05 Test statistique : Chi-deux ou de Fisher suivant les conditions de validité Logiciel IBM-SPSS version 20.0, EPI INFO version 6 Résultats obtenus A 6 mois la population des répondeurs (n=355) est répartie selon un sexe ratio h/f de 0.90, avec une moyenne d'âge de 63 ans (écart type 11.75) 78 non répondeurs sont décrits 54% (n=234) des patients ont consulté le dossier 60% des patients ont présenté le dossier au moins une fois à un PDS 81% des médecins généralistes, 90% des IDE et 38% des cancérologues l'ont consulté selon les patients Les PDS ont consulté les coordonnées, le Protocole Personnalisé de Soin, les ordonnances Les patients ont consulté les ordonnances, les résultats, l'Agenda 23% des médecins ont noté des observations Limite : 15% des PDS ont répondu au questionnaire Conclusion L'appropriation du dossier par les patients est difficile si les PDS n'adhèrent pas au dispositif. L'appropriation du dossier par les PDS dépend de sa présentation par le patient. Patients et PDS semblent ignorer en quoi le dossier est utile pour chacun.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 2
Titre : Attitudes des patients envers les stagiaires en médecine dans le CHU de Monastir (Tunisie)
Mots-clés : Attitudes - Acceptabilité - des - patients - Stagiaires
Auteur : Sana EL MHAMDI , CHU de Monastir, Tunisie
Co-Auteurs : A. BEN SALAH, S. EL MHAMDI, I. BOUANENE, M.-S. SOLTANI.
Objectif Décrire l'attitude des patients envers les stagiaires en médecine dans l'hôpital universitaire de Monastir Méthode Etude descriptive transversale, réalisée auprès de tous les patients hospitalisés dans l'hôpital universitaire de Monastir, lors d'un passage unique par chaque service. Le recueil des données a été effectué par l'intermédiaire d'un questionnaire balisé par une revue de la littérature et pré-testé auprès de vingt patients. Les questionnaires étaient remplis par des enquêteurs préalablement formés à l'étude. Résultats obtenus Parmi les patients hospitalisés dans le CHU de Monastir, 356 ont accepté de participer à l'étude, soit un taux de réponse de 88,77%. L'âge moyen de ces patients était de 42± 2 ans. Parmi eux, 58,7% avaient un niveau d'éducation secondaire ou plus. La majorité des patients enquêtés acceptaient que le stagiaire lise leur dossier médical (98,6%), assiste à leur consultation (96%), leur fasse l'interrogatoire (96%), leur fasse l'examen abdominal (95%) quelque soit le genre du stagiaire. Alors que 27,5% des femmes hospitalisées, refusaient que le stagiaire leur fasse une palpation des seins en absence d'un médecin; et pensaient qu'il manquait d'habileté pour un tel geste. Concernant la question à propos de la pratique d'un toucher vaginal, 35,5% des patientes refusaient de se confier à un stagiaire alors que 23% acceptaient les stagiaires de sexe féminin uniquement. Les principales raisons citées étaient la pudeur et le manque de confiance. Conclusion Il s'avère que l'attitude des patients envers les stagiaires en médecine diffère selon la situation. L'amélioration de la communication avec le patient pour le convaincre à accepter les stagiaires d'une part, et l'utilisation d'autres méthodes d'apprentissage de certains gestes tel que la simulation d'autre part pourrait garantir le confort pour la patient et la formation clinique de l'étudiant.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 2
Titre : Datasantémada, premiers résultats sur 19 551 actes de médecine générale communautaire (MGC)
Mots-clés : Base - de - données - de - santé - Datasanté - MGC - Médecin - Généraliste - Communautaire
Auteur : Mamy Hery Ny Aina RAKOTONINALY, Santé Sud
Co-Auteurs : M.-H.-N.-A. RAKOTONINALY, N. RAMAROMANDRAY, C. RAZAKARISON, T. POULARD, P. COSTES.
Objectif Le programme d'informatisation mobile connecté en 3G des MGC de brousse à Madagascar expérimente depuis 6 mois l'alimentation via internet d'une base de données de santé nommée Datasantémada. Cette communication vise à en présenter les premiers résultats compilés. Méthode Chaque MGC du programme expérimental tient un dossier médical pour chaque patient. Les totaux mensuels repris dans un Rapport Mensuel d'Activité (RMA) destiné au Ministère est saisi en ligne sur une base de donnée. La base de donnée reprend à l'identique la classification du RMA ministériel: tranche d'âge, diagnostic des maladies, et autres spécifications. Résultats obtenus La base de données Datasantémada recueille au jour de l'étude (21 Février 2013) : 11324 actes sur le registre des consultations des maladies sur 65 mois d'activité saisis. Les 36 motifs de consultation sont classés en 5 tranches d'âge : moins de 11 mois, 1 à 4 ans, 5 à 14 ans, 15 à 24 ans, plus de 25 ans. Au sein de cette activité, on comptabilise 9859 traitements prescrits, et 4365 enfants pesés, dont 39% sont de faible poids, 8% de très faible poids. En sus, on relève 5750 actes de soins, 1855 Consultations prénatales, 101 accouchements avec 105 enfants vivants, 3 mort nés, 8 avortements. 263 poses d'Implanon, 258 injections de Lofemenal. Conclusion Si le volume total de l'activité, médicale, obstétricale, pédiatrique peut sans réserve être analysé dans sa diversité ou sa répartition en tranche d'âge, il en est tout autre de la répartition par classification diagnostique. En effet, la « nomenclature diagnostique » du ministère de la santé malgache en 36 catégories mélange motifs de consultation et diagnostic supposés ou certifiés. Les consultants viennent pour des affections aigües notamment respiratoires (31% des cas), digestives (16%). Ces premiers résultats appellent sans conteste à poursuivre la mise en uvre du réseau Datasantémada, et à mettre en uvre une véritable méthodologie d'analyse.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 2
Titre : Deux outils en ligne pour un réel développement professionnel, personnel et collectif
Mots-clés : Deux - outils - en - ligne - pour - un - réel - développement - professionnel - personnel - et - collectif - Deux - outils - en - ligne - pour - un - réel - développement - professionnel - personnel - et - collectif - Deux - outils - en - ligne - pour - un - réel - développement - professionnel - personnel - e
Auteur : Isabelle CIBOIS-HONNORAT, MGForm- SFDRMG
Co-Auteurs : I. CIBOIS-HONNORAT, E. DRAHI, M.-R. TOULET, Y. LE NIC, J.-C. SOULARY, P. VALLéE.
Description claire et complète de l'expérience Contexte : Le développement professionnel continu des professionnels de santé prévu dans la loi réunit les notions de formation professionnelle continue et d'évaluation des pratiques professionnelles. Au-delà de ce DPC « réglementaire », l'analyse permanente des pratiques, la lecture de revues, la recherche de données validées pertinentes, le partage des acquis, etc., supposent que chacun puisse poser sa question et apporter sa contribution. Le DPC devient alors réellement un enjeu personnel dont les acquis sont mis à disposition du plus grand nombre. Des organismes généralistes, partant des mêmes constats, ont imaginé simultanément deux outils en ligne, complémentaires l'un de l'autre. - Des recommandations brèves adaptées à la pratique, élaborées à partir de questions posées au sein de groupes d'échange de pratique, relues avant mise en ligne par un comité scientifique, - Une encyclopédie participative où tout professionnel peut poser une question ou proposer une contribution, un comité d'experts élaborant ou validant la réponse. Caractère original et innovant de l'expérience Reconnaissant chacun la valeur réciproque de leurs outils, les organismes ont décidé d'en coordonner la complémentarité pour les partager dans un souci d'utilité publique, au-delà des clivages institutionnels. Description de chaque outil et de sa genèse, de son développement par chacune des structures, de la décision de partage, et des perspectives. Enseignements tirés de l'expérience Résultats : - Des données validées au regard de l'EBM par un comité d'experts. - Une pratique réflexive - Des outils simples, utilisables en ligne, en consultation - Des liens dans la complémentarité Conclusion Dans l'esprit de la création du Collège de la médecine générale, le travail en commun d'organismes agréés DPC, respectant les valeurs et spécificités de chacun, permet d'élaborer progressivement le corpus scientifique spécifique nécessaire à la médecine générale
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 2
Titre : Empathie chez les étudiants en médecine et stage chez le médecin généraliste
Mots-clés : Empathie - Etudiants - en - médecine - Stage
Auteur : Cora LUCET, Université Paris Descartes
Co-Auteurs : C. LUCET, C. BUFFEL DU VAURE, P. JAURY.
Objectif L'empathie est une compétence que les étudiants en médecine doivent maîtriser. Pourtant, son enseignement est peu présent dans les études médicales françaises. En les mettant en contact d'une relation médecin-malade privilégiée, le stage chez le médecin généraliste au cours du deuxième cycle des études médicales améliore-t-il l'empathie des étudiants ? Méthode Il s'agit d'une étude cas-témoins auprès d'étudiants de deuxième cycle des études médicales. Lors des choix de stages, les étudiants ayant choisi un stage chez un médecin généraliste (cas) et ceux ayant choisi un stage clinique hospitalier (témoins) ont été invités à remplir un questionnaire soit papier soit en ligne avant et après leur stage. Les données recueillies comprenaient des données socio-démographiques ainsi que la Jefferson Scale of Physician Empathy-MS (JSPE-MS) et l'Interpersonal Reactivity Index (IRI), mesurant chacune l'empathie. Le critère de jugement principal était la différence de scores à la JSPE-MS après le stage. Une analyse descriptive des étudiants a été effectuée. La comparaison des résultats JSPE-MS sera réalisée par une régression linéaire avec ajustement sur leurs scores initiaux. Les analyses seront effectuées à l'aide du logiciel R. Résultats attendus De septembre à décembre 2013, 42 étudiants de DCEM4 ont été recrutés, 15 effectuant un stage de médecine générale et 27 effectuant un stage clinique hospitalier. Dans chacun de ces groupes respectivement, l'âge moyen était de 23.6 ans avec 68% de femmes et 23.7 ans avec 66.7% de femmes. Les analyses sont en cours. Nous espérons montrer chez les étudiants en stage chez le médecin généraliste une augmentation plus importante du score au JSPE-MS. Conclusion Si le stage chez le médecin généraliste augmente les capacités empathiques des étudiants en médecine, cela renforcerait l'importance de son application au cours de l'externat.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 2
Titre : Facteurs déterminant l'équilibre de vie des médecins généralistes
Mots-clés : équilibre - de - vie - Santé - des - médecins - Perception - médecin
Auteur : Michel DAVID,
Co-Auteurs : C. BOUILLOT, D. MICHEL.
Objectif Comme dans toute la société, les praticiens et futurs praticiens montrent un intérêt grandissant pour une meilleure qualité de vie. Pour eux aussi, trouver un équilibre de vie satisfaisant devient un but. Comment l'ont-ils mis en uvre, quelles adaptations, comment maintiennent-ils cet état sur le long terme? L'objectif est d'étudier les motivations et le ressenti, le vécu des médecins généralistes satisfaits de leur équilibre de vie et ainsi identifier les déterminants de l'équilibre de vie dans cette population. Méthode Parmi les médecins généralistes installés de l'Hérault, présélection des praticiens au moyen de l'échelle de la MBI visant à exclure ceux ayant des résultats en faveur d'un syndrome d'épuisement professionnel. On retient ainsi ceux qui ont les scores les plus favorables dans les 3 domaines explorés par le test : épuisement professionnel, dépersonnalisation, accomplissement personnel. Constitution d'un échantillonnage avec variabilité maximale sur chaque critère et réalisation d'une étude qualitative avec recueil des données au moyen d'entretiens semi-dirigés auprès des médecins sélectionnés. Arrêt du recueil une fois parvenu au phénomène de saturation des données. Analyse thématique des données. Résultats attendus Nous mettrons en évidence les facteurs déterminants de l'équilibre et ce pour chaque catégorie de personne et de mode d'exercice. Nous souhaitons également mettre en valeur des phénomènes critiques (évènements, comportements) favorisants la perte d'équilibre. Conclusion Les données pourraient servir de base pour la création d'un outil (échelle d'équilibre) visant à évaluer le ressenti des médecins sur leur équilibre de vie. Cet outil pourrait ainsi être utilisé à différents moments de leur vie professionnelle, dans un but de prévention très en amont du burn out et peut-être même permettre d'identifier les risques de rupture de l'équilibre.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 2
Titre : Facteurs favorisants et freins à la réalisation de la thèse de médecine générale dans une Université d'Ile de France
Mots-clés : thèse - pédagogie - troisième - cycle
Auteur : Sahoul MARECAR, Paris XIII Bobigny
Co-Auteurs : S. MARECAR, H. ECALE, Y. RUELLE, C. BEZANSON.
Objectif La thèse d'exercice permet aux futurs médecins de passer du statut d'étudiant à celui de docteur en médecine. Plus de la moitié des étudiants ne soutiennent pas leur thèse dans les trois ans impartis à l'internat de médecine générale. L'objectif était d'explorer les facteurs favorisants et les freins à la réalisation de la thèse de médecine générale pour proposer des pistes susceptibles d'aider les étudiants à soutenir leur thèse plus tôt. Méthode étude quantitative descriptive, par questionnaire auto-administré (version papier et en ligne) aux étudiants inscrits en troisième cycle de médecine générale en 2011-12. Analyse statistique par Excel®. Résultats obtenus Le taux de participation a été de 57,8 % (n=111) dont 5 % avaient soutenu leur thèse et 40 % avaient un sujet de thèse. Le manque de temps était évoqué par 48 % des étudiants n'ayant pas commencé leur thèse et 42 % des étudiants en cours de thèse. Les autres freins étaient les aléas de la vie (18 %), le manque de connaissances (9 %), le manque d'aide méthodologique (16 %). Les étudiants n'ayant pas débuté la thèse estiment qu'il faut 15 mois pour la réaliser, alors que 24 mois ont été nécessaires aux étudiants l'ayant soutenue. Le principal facteur favorisant était le directeur de thèse (38 %) malgré les difficultés signalées (20 %) pour un problème de disponibilité (60 %) ou des difficultés à trouver un directeur (30 %). Conclusion La mise en lien des internes et des directeurs de thèse est à améliorer. La reconnaissance du statut universitaire des directeurs de thèse pourrait faciliter leur recrutement. La mise en place d'enseignements interactifs dédiés à la thèse est également une piste d'amélioration. Ce questionnaire pourra être ré-administré pour évaluer les modifications de l'enseignement et du soutien méthodologique sur la thèse, apportées en 2013-14.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 2
Titre : Impact d'une formation type DPC sur la prise en charge de la dépression en Médecine Générale
Mots-clés : depression - DPC - diagnostic
Auteur : Jean Paul BOYES, FMCACTION
Co-Auteurs : J.-P. BOYES, O. BOURGEOIS, M. BISMUTH, E. PEZE, L. LATROUS, P. BISMUTH, B. ESCOURROU.
Objectif La dépression en médecine générale est un motif fréquent de consultation, 15 % de la population serait concernée, insuffisamment diagnostiquée par les médecins généralistes, selon l'HAS .Ce thème fait partie de ceux que nous proposons aux médecins généralistes dans le cadre du développement professionnel continu(DPC) Notre objectif : évaluer l'impact de l'utilisation d'échelles validées dans le diagnostic de la dépression et analyser les modifications de pratiques envisagées en fin de phase présentielle Méthode DPC sur la dépression réalisée pour des médecins généralistes, sur 1 journée présentielle .Support vidéo de consultations filmées comme base au travail réflexif. Les temps de formation : utilisation d'échelles de diagnostic validées, évaluation de la gravité, traitement médicamenteux, utilisation de techniques simples non médicamenteuses comme les thérapies cognitivo comportementales (TCC). Trois mois plus tard remplissage d'un questionnaire évaluant le nombre d'utilisation d'échelles validées et les changements effectués selon les intentions des participants exprimés en fin de formation présentielle. Deux experts présents (médecin psychiatre et médecin généraliste compétents sur le sujet). Résultats obtenus 17 médecins ont participés de mai à septembre 2013 87 dépressions diagnostiquées 80 échelles réalisées avec utilisation à 84 % de l'échelle MADRS Concernant les objectifs de changements de pratique ,60% des médecins déclarent avoir limité la prescription des anxiolytiques ,30 %, avoir eu une approche différente du patient dépressif grâce a la sensibilisation au TCC , 10 % ont mis en place un suivi structuré à travers une consultation précoce à 8 jours Conclusion L'Utilisation massive des échelles, corrélées au nombre de dépression diagnostiquées nous permet de conclure que Le DPC semble tenir ses promesses en matière de modification des pratiques. Les changements concernent des points majeurs de la consultation et de la structuration du suivi, répondant ainsi aux préconisations des recommandations actuelles.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 2
Titre : Interdisciplinarité et BPCO : le pharmacien d'officine peut-il être un acteur du dépistage?
Mots-clés : BPCO - pharmacien - d'officine - dépistage
Auteur : Bruno JULIA, Groupe Interdisciplinarité BPCO
Co-Auteurs : B. JULIA.
Objectif La BPCO est fréquente mais sous diagnostiquée. L'HAS a défini récemment un parcours de soins du patient BPCO et identifié les intervenants possibles. La collaboration pharmacien d'officine-médecin généraliste (MG) semble intéressante. Nous rapportons une étude de faisabilité réalisée dans la région Midi-Pyrénées. Méthode Sur une période de 2 mois, 9 pharmacies ont participé à une étude prospective, après une réunion d'information et de formation à la mesure du souffle par un mini-spiromètre le PIKO6 . Le protocole est simple : aucune donnée personnelle sur le patient n'est recueillie. Il a été proposé à tous les fumeurs de plus de 40 ans de répondre à un questionnaire sur la BPCO (questionnaire GOLD comportant 5 questions) ; quand plus de 2 réponses sont positives (en faveur d'une BPCO), une mesure du souffle est effectuée à l'aide du PIKO 6. Si le rapport VEMS1/VEMS6 est inférieur à 0,7, le patient reçoit un livret d'information sur la BPCO et il lui est conseillé de consulter son MG. Résultats obtenus 672 sujets ont répondu au questionnaire ; parmi eux, 319 (47%) avaient au moins 3 réponses positives et ont eu une évaluation du souffle. 118 (17,5%) avaient un rapport VEMS/VEMS6 <0,7 compatible avec une BPCO et il leur a été conseillé de consulter leur MG. Ainsi chaque pharmacie a dépisté en moyenne 35 BPCO potentielles par le questionnaire et 13 par le PIKO 6. Conclusion En l'absence de confirmation spirométrique, nous ne savons pas quel est le nombre réel de BPCO dépistées. Cependant, il apparaît que le pharmacien d'officine peut être un des acteurs du dépistage et que son action, en relation étroite avec le MG, pourrait améliorer le diagnostic précoce de la BPCO.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 2
Titre : L'exercice de la Médecine Générale en couple: l'exemple de la Basse Normandie
Mots-clés : MEDECINS - GENERALISTES - COUPLES - TRAVAIL - ET - VIE - PERSONNELLE
Auteur : Frederic - Julie - Eric DUHEM / LEROYER, FAC DE MEDECINE CAEN
Co-Auteurs : E. LEROYER, F. DUHEM, J. DUHEM.
Objectif Regard sur l'organisation des couples de médecins généralistes vie professionnelle / vie privée Avantages et inconvénients d'un exercice en commun Sujet original et innovant Méthode Grâce à un questionnaire et des entretiens semi directifs, approfondis, les médecins présentent leur mode d'exercice professionnel, leurs conditions de travail, leurs stratégies, visions et projets pour améliorer leur vie ainsi que leurs intérêts personnels, leur vie familiale et les stratégies mises en place pour articuler leur vie professionnelle et leur vie privée. Résultats obtenus La question du temps de travail est centrale dans la problématique de l'articulation vie familiale/vie professionnelle. l'importance de « préserver » leur vie personnelle et familiale, tant des éventuels « débordements » de leur vie professionnelle dans leur vie personnelle que du temps qu'ils essayent de garder pour leurs familles et activités Partage timide des taches Conclusion Concilier un travail professionnel avec une vie de famille est devenu un impératif majeur pour les étudiants en médecine dans un contexte de progression de la féminisation de la profession et de large diffusion du modèle familial à deux actifs.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 2
Titre : Le carré de White revisité en 2013: pour quoi les patients décident-ils de ne pas nous consulter ?
Mots-clés : Ecologie - des - soins - Carré - de - White - Décision - de - consulter
Auteur : Jean-François MICHEL, Faculté de Médecine Paris Descartes
Co-Auteurs : J.-F. MICHEL, R. SOURZAC.
Objectif Thèse de doctorat en médecine ayant deux objectifs : 1. Décrire l'écologie des soins primaires en 2013 au sein d'une patientèle parisienne d'un médecin généraliste. Diffère-t-elle des résultats publiés dans la littérature ? 2. Recenser les troubles de santé ressentis par ces patients et les modalités de leur prise en charge. Méthode Etude non interventionnelle monocentrique, du 1er au 31 octobre 2013. Envoi d'un agenda anonyme à 500 patients randomisés de la patientèle d'un médecin généraliste du 14e arrondissement de Paris. Les patients inscrivent les troubles ressentis sur l'agenda et indiquent comment ils les prennent en charge: automédication, recours à un professionnel de santé, lequel, en quel lieu. Résultats attendus 39% des patients ont renvoyé leur agenda, dont 80% ont ressenti un symptôme. 27% ont consulté leur médecin généraliste. Ces résultats sont proches de ceux du carré de White en 1961. Le recueil des troubles de santé et les décisions des patients permettent de décrire l'état de santé ressenti de la population étudiée et son utilisation du système de soins. La plus grande part de ces troubles ne donnent pas lieu à une prise en charge par un médecin et échappent au « champ de vision » de la médecine de premier recours. Conclusion Le carré de White revisité en 2013 et le recueil des troubles de santé et de leur prise en charge par les patients permet de mieux décrire le schéma comportemental des patients face à leurs symptômes et à l'offre de soins Les conclusions attendues pourraient permettre de mieux éduquer les patients afin d'éviter des consultations inutiles ou des retards de consultation. Ce travail devrait contribuer à la formation des médecins généralistes
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 2
Titre : Le DPC, un observatoire de pratiques.
Mots-clés : Audit - Clinique - environnement - professionnel - amélioration - des - prises - en - charge
Auteur : Bernard ORTOLAN, ACFM
Co-Auteurs : B. ORTOLAN.
Description claire et complète de l'expérience présentation des résultats de 7 thèmes d'analyse de pratique sur cinq ans. Il s'agit d'examiner l'évolution des pratiques à partir des principaux indicateurs des audits réalisés entre 2009 et 2013 sur des pathologies fréquentes en médecine générale : Diabète, HTA, AVK, MRC, Contraception, Ostéoporose et Lombalgie Caractère original et innovant de l'expérience Audit Clinique Ciblé avec recueil des indicateurs les plus pertinents figurant dans le dossier des malades concernés. Il s'agit de grilles au format HTML traitées par internet sécurisé sur un serveur dédié. Population : 932 médecins, 6995 grilles soit 7.5 par médecin. Elles permettent de mesurer les écarts de pratique par rapport aux recommandations et donc de repérer les pistes d'amélioration potentielles. Les participants sont ensuite réunis pour en discuter. Enseignements tirés de l'expérience Les résultats : Sur nos 7 audits nous examinons le suivi longitudinale des 3 ou 4 indicateurs les plus exemplaires de l'EBM, afin de savoir s'il existe globalement en médecine générale, une progression, une stagnation ou parfois même une régression de l'application des recommandations. Cette analyse est par ailleurs pondérée par l'évolution du contexte de l'exercice professionnel, qu'ils s'agissent du cadre conventionnel (ROSP) où l'HTA et le diabète sont impactés, ou de l'apparition de nouveau traitement, ou encore d'interventions médiatiques intercurrentes, comme sur la contraception orale ou les NACO en 2013. Conclusion Dans un programme de DPC l'étape d'analyse de pratique semble être un révélateur et donc un levier efficace d'amélioration des comportements et des pratiques, individuellement et collectivement. Les médecins libéraux sont très sensibles et très réactif aux évènements scientifiques, sociologique et politiques qui interfèrent sur leur environnement professionnel et conditionnent en partie l'adaptation de leurs pratiques. Trois ou quatre indicateurs bien choisis sont nécessaires et suffisants pour améliorer significativement la prise en charge des patients.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 2
Titre : Le management des équipes en santé
Mots-clés : Manager - Gestion - des - équipes - Médecin
Auteur : Bénédicte HOENNER HECHT , DMG Strasbourg
Co-Auteurs : B. HOENNER HECHT.
Objectif Avec l'institution de la tarification à l'activité en 2003, la création des pôles en 2005, et la loi « hôpital, patients, santé, territoires » en 2009, le secteur de la santé est entré dans une logique managériale. La division traditionnelle entre responsabilités médicales et administratives n'existe plus. Les médecins, généralistes et autres, sont intégrés aux structures dirigeantes et les leviers actuels du changement sont efficacité et rendement. Ainsi, bien que la logique professionnelle ait toujours la préférence des médecins, acquérir des compétences en management est devenu indispensable. Améliorer la qualité des soins en gérant de façon optimale les ressources, qu'elles soient matérielles ou humaines, est devenu une compétence clé. Les facultés de médecine forment leurs étudiants à être de bons médecins, et la formation managériale qu'elle soit initiale ou continue reste faible. Or tout médecin, quel qu'il soir, sera confronté au cours de sa carrière à la gestion de ressources. Quelles sont les besoins en matière de formation pour le médecin, toutes spécialités confondues, afin qu'il endosse son rôle hybride de médecin-manager dans la gestion des équipes ? Méthode Enquête qualitative par entretiens semi dirigés de médecins séniors ayant une Retour d'expérience en gestion des équipes. Résultats attendus Ma recherche étudie d'une part les processus relationnels liés aux soins, mais également l'Retour d'expérience vécue par les médecins, et permet de comprendre les processus décisionnels qui en découlent. Conclusion Même si la notion de médecin gestionnaire n'est pas nouvelle, les vagues successives de réformes instituées depuis quelques années ont contraint les médecins à endosser un rôle hybride associant clinique et gestion et à être l'acteur principal de la réflexion médico-économique. Des informations sur les pratiques actuelles des managers en santé et de la manière dont ils se sont formés, ont été collectées.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 2
Titre : Les médecins généralistes et le conseil en activité physique
Mots-clés : Prévention - étude - qualitative - activité - physique
Auteur : Laetitia PHILIPPON, Faculté médecine Paris 5
Co-Auteurs : L. PHILIPPON.
Objectif Malgré l'hétérogénéité des études, le nombre de Français ayant une activité physique conforme aux recommandations semble insuffisant. Les études françaises sur la façon dont les généralistes l'abordent en consultation sont encore peu nombreuses. Quelle place lui accordent-ils ? Comment s'y prennent-ils avec les personnes ne pratiquant pas assez et quelle est l'influence de leurs trajectoires professionnelles et personnelles ? Méthode Notre groupe de travail a réalisé une étude qualitative exploitant 90 entretiens semi-directifs sur les soins préventifs auprès de médecins généralistes franciliens. La méthode d'analyse était inductive, il s'agissait de dégager progressivement les logiques d'actions des praticiens dans une démarche de « théorisation fondée ». Résultats obtenus Les formations médicales initiale et continue des médecins ainsi que les recommandations qui leur sont destinées sont insuffisantes. De plus, la crainte d'accidents au cours de la pratique revient régulièrement dans les entretiens, c'est d'ailleurs en partie pour se rassurer qu'ils adressent aux cardiologues avant la pratique d'un sport. Ces aspects peuvent freiner les médecins pour en parler. La pratique personnelle des médecins interrogés, source de connaissances spécifiques, influence leur pratique médicale. En consultation, l'évaluation de l'activité physique est subjective, limitée, et rarement notée dans les dossiers. Malgré la variabilité des patients, les conseils donnés sont souvent imprécis, c'est surtout la marche qui est citée. Les généralistes manquent de relais spécialisé pour prendre en charge les personnes sédentaires. Ils sont démunis d'outils ou de moyens d'évaluation standardisés, en leur absence, leur bon sens intervient. Leurs préjugés sont importants, ils anticipent souvent le refus de leurs patients. Conclusion Il existe une variabilité de la pratique des médecins selon leurs parcours professionnel et personnel. L'activité physique parait encore secondaire et peu cadrée, malgré une mobilisation récente.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 2
Titre : Organisation régionale et actions collectives des médecins généralistes enseignants en Ile-de-France en 2010: une enqu^te qualitative auprès des acteurs
Mots-clés : Médecins - généralistes - enseignants - Comportement - coopératif - Université
Auteur : Jacques CITTEE, FACULTE DE MEDECINE DE L'UNIVERSITE PARIS EST CRETEIL
Co-Auteurs : A. DUPONT, J. CITTEE.
Objectif Aujourd'hui, il existe en Ile de France 7 facultés avec 7 départements de médecine générale et 7 collèges de généralistes enseignants. Les départements se coordonnent depuis 2004 alors que les collèges travaillent indépendamment les uns des autres. L'objectif de cette étude réalisée en 2010 était d'appréhender l'organisation des enseignants en médecine générale, leurs actions collectives au-delà de leur attachement facultaire et les évolutions possibles à court et moyen termes. Méthode Une enquête qualitative par entretiens semi-directifs a été menée entre juin et octobre 2010 auprès de 20 médecins généralistes enseignants issus des 7 facultés franciliennes, sur leur organisation et leurs interactions. Résultats obtenus Les généralistes enseignants se regroupaient dans 4 types de structures professionnelles : les collèges, les départements universitaires, le Collège National des Généralistes Enseignants (CNGE) et les syndicats professionnels. Les actions collectives étaient principalement des actions d'harmonisation du DES de médecine générale et de coordination des stages hospitaliers. Elles restaient exclusivement à l'initiative des départements universitaires, avec toutefois des divergences persistantes dans les approches pédagogiques. La question de la création d'un collège régional a été posée. Il permettrait la mutualisation des actions et une pensée collective et autonome au niveau régional. Cependant certains acteurs interrogés pensaient que le CNGE permettait déjà une telle articulation et qu'une telle création serait superflue. Conclusion La communauté généraliste enseignante d'Ile de France semble actuellement écartelée entre une dynamique de repli facultaire et une dynamique d'ouverture et de construction inter-facultaires. L'issue de ces tendances contradictoires restait en 2010 incertaine, malgré des prémisses de constructions inter-facultaires à partir des acteurs de terrain.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 2
Titre : Perceptions, attentes et attitudes des pharmaciens d'officine du Val de Marne et Seine et Marne concernant les patients atteints de BPCO
Mots-clés : BPCO - Pharmaciens - Parcours - de - soins
Auteur : Abdeslame BOUZIT, DEPARTEMENT DE MEDECINE GENERALE DE PARIS EST CRETEIL (UPEC)
Co-Auteurs : A. BOUZIT, J. CITTEE, M. FRAYSSE, A. ABISROR.
Objectif La broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) représente un enjeu de santé publique et en soins primaires. Parmi les acteurs de soins primaires, le pharmacien d'officine prend une nouvelle dimension, grâce à de nouvelles missions qui lui sont attribuées par la loi HPST (Hôpital, Patients, Santé et Territoires) . L'une des questions auxquelles peu de réponses sont apportées actuellement est celle des perceptions, attentes et attitudes des pharmaciens d'officine français par rapport aux patients porteurs de pathologies chroniques. L'objectif de cette étude était d'identifier les perceptions, les attentes et les attitudes des pharmaciens exerçant dans le 94 et le 77 concernant les patients vivant avec une BPCO. Méthode Une enquête par questionnaire par voie électronique a été menée d'avril à novembre 2013 auprès des 823 pharmaciens répartis sur les deux départements. Ce questionnaire explorait les aspects sociodémographiques des pharmaciens, le contexte actuel de leur métier, leurs attentes et leurs pratiques concernant les malades porteurs de pathologies chroniques, et en particulier leurs connaissances, attentes et pratiques concernant les patients atteints de BPCO. Le questionnaire a été construit après avis d'experts pharmaciens et quatre entretiens exploratoires. Résultats obtenus 159 questionnaires exploitables ont été collectés. 91% des enquêtés déclarent connaître la loi HPST, 65% avoir une action de prévention, dépistage, d'éducation thérapeutique et de diagnostic. 79% sont favorables à un entretien pharmaceutique. 80% estime la BPCO fréquente, cependant ils pensent ne pas y être assez formés (75%) ainsi qu'à l'éducation thérapeutique du patient (70%). Ils déclarent manquer d'outils de dépistage (60%), avec 76% qui ne recherchent jamais la BPCO. 73% pensent que la prise en charge des patients BPCO dans leur pharmacie est en accord avec la loi HPST. Conclusion La loi HPST donne un cadre inédit aux pharmaciens d'officine pour développer de nouvelles pratiques quant aux parcours de soins et de nouvelles interactions interprofessionnelles en soins primaires.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 2
Titre : Pertinence de la lettre de transfert vers le service des urgences de l'hôpital régional de Djerba en Tunisie
Mots-clés : Lettre - médicale - de - transfert - Service - Urgence - Pertinence
Auteur : Salem ZANNED, GROUPEMENT SANTE BASE DJERBA
Co-Auteurs : S. ZANNED, N. BEN SEDRINE, S. GHRAB.
Objectif Etudier la forme et le contenu de la lettre médicale de transfert afin de vérifier la pertinence des informations fournies et améliorer les insuffisances détectées. Méthode Nous rapportant une étude rétrospective portant sur 333 lettres médicales de transferts, rédigées à l'occasion d'un transfert vers le Service des Urgences de l'Hôpital Régional de Djerba en Tunisie et colligées en 6 mois (2009). Résultats obtenus Trois cent trente trois (333) lettres de transferts analysées, dont 77 provenant du secteur privé, 126 d'un hôpital de circonscription, 120 des Centres de Santé de Base et 10 autres de divers services interne de l'hôpital et en provenance d'autres hôpitaux régionaux. Deux (n = 2) lettres de transferts ne présentent, ni identité ni l'âge du patient et 31,23 % des lettres (n = 104) ne mentionnent pas l'âge. Les données de l'anamnèse sont présentes dans 99 % des cas (n = 330), celles de l'examen clinique sont jugées complètes dans 97,59 % des cas (n = 325). 24,62 % seulement des lettres (n = 82) renseignent sur la pratique des examens complémentaires. Le traitement en cours ou mis en route n'est signalé que dans 20,72 % des cas (n = 69). L'en-tête de la lettre de liaison fait défaut dans 10,80 % des cas (n = 36) et 10 % des lettres (n = 33) jugées écriture illisible, ne comportant aucune signature dans 1,80 % des cas (n =6) avec absence du cachet personnel du médecin dans 30,63 % des cas (n =102) ou du cachet de service d'origine dans 4,20 % des cas (n = 14). La lettre ne présente pas de date d'examen dans 3,60 % des cas (n =12). Conclusion La lettre médicale de transfert est un document qui engage la responsabilité du médecin, dont la rédaction doit être faite avec la grande attention et prudence.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 2
Titre : Pour une meilleure prise en charge des patients multi morbides: 3 nouveaux concepts en Médecine Générale.
Mots-clés : Multimorbidité - Concept - Complexité
Auteur : Céline BUFFEL DU VAURE, Département Médecine Générale, Paris Descartes
Co-Auteurs : C. BUFFEL DU VAURE, C. GHASAROSSIAN, P. JAURY.
Objectif La prise en charge des patients multimorbides est une spécificité de la Médecine générale, mais n'est malheureusement que peu codifiée. L'objectif est de montrer comment s'approprier et mettre en place 3 nouveaux concepts (fardeau du traitement, inertie thérapeutique, prévention quaternaire) devrait améliorer la prise en charge des malades chroniques en Médecine Générale. Méthode Un groupe d'échange de pratique sur la prise en charge des patients multimorbides a permis de faire émerger l'importance des nouveaux concepts : le fardeau du traitement, inertie thérapeutique, prévention quaternaire. Une revue de la littérature a été menée. Un groupe d'expert s'est réuni pour faire une synthèse et l'intégrer dans une prise en charge pragmatique de ces patients. Résultats attendus Le fardeau du traitement est tout le travail que doit fournir un patient pour se soigner. La prise de conscience par le médecin du fardeau du traitement du patient permet d'adapter les objectifs thérapeutiques aux possibilités du patient. L'inertie thérapeutique (attitude des soignants aboutissant à un retard dans l'instauration ou l'intensification d'un traitement alors que le diagnostic est posé et le risque connu) permet de conceptualiser les décisions de « ne rien faire » au regard du contexte du patient mais surtout replace la complexité et la hiérarchisation des décisions au centre de la prise en charge. La prévention quaternaire vient renforcer ces points. L'articulation de ces 3 nouveaux concepts permet ainsi de définir un cadre de prise en charge des patients multimorbides, dans une approche pragmatique, centrée patient. Conclusion La prise en charge des patients multimorbides nécessite un changement de paradigme adapté à la pratique. Ces 3 concepts permettent une nouvelle approche, centrée patient, intégrant la complexité et mettant en avant la hiérarchisation, compétences spécifiques à la Médecine Générale.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 2
Titre : Quelle est la satisfaction des médecins généralistes libéraux concernant leur rémunération ?
Mots-clés : rémunération - des - médecins - paiement - à - l'acte - nouveaux - modes - de - rémunération
Auteur : François DUMEL,
Co-Auteurs : C. BOUSSON, J.-M. PERROT.
Objectif Les jeunes médecins, diplômés depuis peu, ne s'installent pas ; ils remplacent, optent pour le salariat. Nombreux installés de longue date « déplaquent » pour aller vers le salariat. Notre hypothèse était que la rémunération de la médecine générale libérale n'est pas attrayante. Notre objectifs : Recueillir et analyser l'opinion des médecins généralistes libéraux de X concernant leur mode et leur niveau de rémunération. Méthode Il s'agit d'une étude quantitative et prospective par questionnaire adressé en janvier 2013 à 600 médecins généralistes libéraux, à l'exclusion des généralistes à exercice particulier. Résultats obtenus 195 médecins ont répondu au questionnaire. La création d'une CCAM clinique est souhaitée par 83% des répondants, l'instauration de nouveaux forfaits par 65% d'entre eux. La rémunération sur objectifs de santé publique fait l'objet de nombreuses réserves, notamment sur la pertinence des indicateurs de qualité des soins et sur de possibles problèmes éthiques. La moitié des médecins sont satisfaits du mode de rémunération actuel. Ils sont 42% à souhaiter une persistance du paiement à l'acte majoritaire, 29% une diversification des modes de rémunération, 13% un salariat, et 5% une capitation. 44% des généralistes envisageraient un salariat s'ils en avaient l'opportunité. Le taux de satisfaction des médecins sur leur niveau de rémunération est de 28%, quelle que soit l'importance des revenus perçus. La nouvelle génération de médecins est moins attachée au paiement à l'acte et souhaite davantage une diversification du mode de rémunération (38%) ou un salariat (24%) de façon à accéder à une meilleure qualité de vie. Conclusion L'opinion des généralistes libéraux de X sur leur rémunération est très hétérogène. Les jeunes médecins sont moins attachés au paiement à l'acte que leurs aînés et privilégient les modes de rémunération favorisant la prise en charge globale des patients.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 2
Titre : Satisfaction des médecins généralistes : une revue systématique de la littérature.
Mots-clés : Satisfaction - professionnelle - Revue - systématique - de - littérature.
Auteur : Bernard LE FLOCH, DUMG Brest
Co-Auteurs : B. LE FLOCH, J.-Y. LE RESTE, S. DREVILLON, J. DERRIENNIC, B. CHIRON, M. BARAIS, P. BARRAINE, P. NABBE, C. LIETARD.
Objectif La majorité des pays de l'OCDE est confrontée à une pénurie de médecins généralistes. De nombreuses recherches étudient les côtés négatifs de la spécialité pour l'expliquer. Il existe cependant des médecins heureux d'être généralistes et souhaitant rester en soins primaires. L'EGPRN a mis en place un groupe de recherche pour étudier les facteurs positifs qui rendent la profession attractive. Méthode Revue systématique de la littérature de 2000 à 2013 selon les recommandations PRISMA. Les bases de données étudiées sont PubMed, Cochrane et Embase. La sélection des articles et l'analyse ont été effectuées par deux chercheurs. Résultats obtenus Le nombre d'articles retenus était de 437. Après sélection, le nombre d'articles analysés était de 69. Les facteurs de satisfaction des médecins généralistes selon la littérature pouvaient être classés en plusieurs thèmes. Les facteurs de satisfaction personnelle étaient en rapport avec la famille, la qualité de la vie au lieu d'habitation, l'emploi du conjoint, les services proposés aux enfants. Une bonne intégration à la communauté sociale était importante. La satisfaction liée à chaque profession apparaissait, comme la rémunération, les responsabilités données. L'analyse a mis en évidence les facteurs de satisfaction du métier de médecin, avec l'organisation du travail, l'utilisation de technologie, la délégation de tâches. Plus spécifiques du métier de généraliste, étaient la nécessité d'une valorisation de la profession de médecin généraliste et la nécessité d'une meilleure reconnaissance académique. La relation avec le patient était importante avec la prise en charge globale et le plaisir de soins variés. Le contact, les groupes de parole, l'enseignement étaient également des facteurs de satisfaction trouvés dans la littérature. Conclusion La littérature sur les facteurs positifs en médecine générale est pauvre. Pris individuellement, les articles ne dressent pas un modèle du médecin généraliste satisfait de son métier. Des études complémentaires sont nécessaires pour approfondir le sujet.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 2
Titre : T.B.M.G ou l'utilisation des ROSP pour une analyse réflexive des pratiques
Mots-clés : performance - Indicateur - qualité - des - soins
Auteur : Jean Luc GALLAIS, MGFORM
Co-Auteurs : J.-L. GALLAIS, G. URBEJTEL, A. DERVILLE.
Objectif Mise en place de Tableaux de Bord en Médecine Générale (TBMG) dans un échantillon national représentatif de médecins généralistes volontaires mettant en commun notamment leurs indicateurs liés à la rémunération sur objectifs de santé publique (ROSP) Méthode Création, avec le soutien du FIQCS, d'une base de données anonymisées multi-sources reliant les informations issues des ROSP à d'autres indicateurs caractérisant chaque professionnel de la santé, sa clientèle, ses modalités d'exercice et son environnement local. Constitution à partir de 2012 d'un échantillon de MG fournissant périodiquement des données émanant principalement du professionnel lui-même, issues du RIAP et des données ROSP. Dans un second temps, un enrichissement avec des données statistiques locales ou régionales est prévu. Le traitement est une analyse en composante principale reposant sur les fonctions statistiques avancées XLSTAT d'Excel 2013. TBMG mobilise aussi les participants pour faciliter leur production de données en les aidant à optimiser l'usage de leurs différents logiciels métier. Résultats attendus Présentation des résultats d'un échantillon représentatif de 300 MG sur les critères d'âge et de genre. Seront débattues les variations des indicateurs, dont ceux des ROSP, en fonction des caractéristiques des médecins et des clientèles. Les corrélations positives ou négatives liées à des facteurs non médicaux comme la vulnérabilité sociale ou les préférences d'exercice des médecins sont exposées. Pour les médecins, TBMG est l'occasion de découvrir des aspects méconnus de leur pratique et d'identifier les facteurs les influençant. Conclusion Les premiers résultats TBMG confortent les objectifs et les méthodes. Ils éclairent les hétérogénéités des pratiques et dessinent des axes de travail pour optimiser la qualité de ces pratiques. Le partage et les retours d'informations s'accompagnent de la volonté des MG de poursuivre leur implication. L'évolution en cours de TBMG porte sur l'extension de l'échantillon national et l'introduction de nouveaux indicateurs.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 2
Titre : Temps de travail et attractivité des maisons et pôles de santé pour l'installation des jeunes médecins
Mots-clés : exercice - pluriprofessionnel - temps - de - travail - installation - professionnelle
Auteur : Aude RAQUIN, Aude Raquin
Co-Auteurs : A. RAQUIN, M. LAMORT-BOUCHé.
Objectif Les maisons de santé pluri-professionnelles (MSP) et pôles de santé pluri-professionnels (PSP) sont présentés comme un moyen de maintenir l'accessibilité et la continuité des soins sur le territoire malgré les problématiques de démographie médicale. Ils sont aussi décrits comme une amélioration de la qualité de vie et des conditions d'exercice des médecins généralistes. L'objectif de ce travail était de décrire l'emploi du temps des médecins exerçant en MSP et PSP. L'objectif secondaire était de comparer les conditions de travail réelles de ces médecins à celles souhaitées par les jeunes médecins. Méthode Etude descriptive transversale du temps de travail des médecins de MSP et PSP de la région Rhône-Alpes. Un questionnaire en ligne à été soumis en avril 2013 aux 92 médecins des 27 MSP et PSP répondant aux critères de la loi. Résultats obtenus Le taux de réponse était de 64% (59/92 médecins). Le temps de travail hebdomadaire des médecins était de 46 heures en moyenne. 41 heures pour les femmes (p=0,0003) et les moins de 41 ans (p=0,0009). Cette durée était répartie en moyenne sur 8 demi-journées par semaines avec 6.5 semaines de congés par an. 80% de ce temps de travail était consacré aux activités de soins. Le temps moyen consacré à la coordination entre les professionnels était de 2 heures par semaine. En moyenne les médecins cotaient à 7/10 leur qualité de vie. 18/59 médecins se sont primo-installés dans la MSP/PSP à l'âge de 32 ans en moyenne. Conclusion Le temps de travail des médecins des MSP/PSP est inférieur à celui des médecins généralistes en France. L'organisation différente du travail, permettant de dégager du temps médical et du temps libre, favorise l'installation des jeunes médecins généralistes.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 3
Titre : éducation thérapeutique en soins de premier recours : Intérêt d'un outil d'aide au diagnostic éducatif intégré au logiciel métier
Mots-clés : diagnostic - educatif - Dossier - médical - informatisé - maladie - chronique
Auteur : Sophie COURGEY, DMG Besançon
Co-Auteurs : S. COURGEY, P. JORDAN, F. DUMEL.
Objectif hypothèse: Un outil d'aide au diagnostic éducatif, utilisée au cours d'une consultation dédiée, facilite et permet aux médecins généralistes de débuter et formaliser un travail d'ETP centré sur le patient et sa maladie chronique. objectif : Evaluer l'aisance des médecins de soins primaires à débuter et à formaliser l'éducation thérapeutique grâce à un outil d'aide au diagnostic éducatif intégré au logiciel métier. Méthode Une étude de faisabilité concernant l'utilisation en soins primaires d'un outil d'éducation thérapeutique intégré au logiciel métier du médecin à propos de la prescription des antivitamines K : Population : Médecins généralistes informatisés recrutés sur la base du volontariat. Matériels : Le support/outil utilisé est un diagnostic éducatif, construit selon les recommandations de l'ETP, sous forme de questionnaire ou formulaire, directement intégré dans le logiciel métier. Les participants doivent le tester auprès de 5 patients sous AVK. évaluation de l'outil par les médecins utilisateurs par un questionnaire. Résultats obtenus De mars à juin 2013, quatorze médecins généralistes ont réalisé 49 diagnostics éducatifs; 33 ont aboutit à un projet éducatif. Les patients ont été satisfait de cette consultation, en souhaitant revoir, certains points complexes. Selon les médecins l'outil est facile et agréable d'utilisation. 13 médecins/ 14 se considéraient plus à l'aise pour débuter un projet éducatif grâce à cet outil intégré au logiciel métier. Ils seraient prêts à utiliser ce type d'outil pour d'autres maladies chroniques pour débuter et formaliser un projet éducatif en consultation de soins primaires. Conclusion En l'intégrant directement dans le logiciel métier, cet outil a facilité une éducation thérapeutique intégrée à la consultation. Il vérifie le bénéfice de l'informatisation des dossiers patients en rendant ces dossiers informatiques dynamiques. Il convient de confirmer les données de ce travail exploratoire sur un nombre signifiactifs d'utilisateurs et l'adapter à d'autres maladies chroniques .
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 3
Titre : étude d'un outil de téléexpertise entre médecins généralistes correspondant SAMU et médecins régulateurs en Lozère
Mots-clés : télémédecine - téléexpertise - médecine - rurale
Auteur : François CARBONNEL, DMG Montpellier-Nîmes
Co-Auteurs : O. COCHET, F. CARBONNEL, M. DOUSSE-DOUET.
Objectif Le Pôle d'Excellence Rural télémédecine d'urgence est un système informatique de communication à distance de données cliniques et électrocardiographiques mis à disposition des médecins généralistes correspondant SAMU (MCS) en Lozère. Le but de cet outil est d'améliorer leur communication en intervention avec le centre 15. Il s'agissait ici d'explorer l'intérêt du MCS pour cet outil ainsi que d'évoquer son ressenti sur l'émergence de la télémédecine comme solution à la faible densité des médecins généralistes. Méthode Etude qualitative par entretiens individuels semi-directifs auprès des médecins équipés de cet outil avec analyse thématique des verbatims. Résultats obtenus Les médecins identifiaient les limites de l'outil : problèmes techniques tels que la connexion, le format de l'outil ou encore la complexité du logiciel de saisie, qui les faisaient souvent opter pour l'utilisation du téléphone mobile. La téléexpertise électrocardiographique en temps réel est la qualité principale de ce dispositif. La télémédecine est vécue comme un vecteur d'amélioration de l'offre de soins et du désenclavement du territoire, par le biais d'une activité valorisante et formatrice qu'il faut développer. La charge de l'organisation, la disponibilité des participants ou encore la question de la rémunération, restent à préciser. Conclusion Ce travail met en lumière le lien ville-hôpital dans le département de la Lozère et l'importance de la communication verbale entre médecin effecteur et médecin régulateur, particulièrement en contexte de stress, faisant du téléphone mobile l'outil préférentiel. Cependant, la téléexpertise d'un électrocardiogramme est une pratique devenue courante en Europe et est accueillie avec enthousiasme dans ce travail. Elle nécessite une fiabilisation de l'outil pour y parvenir, mais aussi une simplification de son maniement. La télémédecine bien qu'étant un domaine prometteur, ne semble pas être une solution suffisante à la menace de la pénurie médicale.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 3
Titre : étude EVAG : Acceptabilité du vaccin contre la grippe saisonnière dans la population générale
Mots-clés : Grippe - Vaccin - Acceptabilité
Auteur : Karine BOIRON, Réseau Sentinelles- UMRS 707 Inserm - UPMC
Co-Auteurs : K. BOIRON, M. SARAZIN, M. DEBIN, J. RAUDE, L. ROSSIGNOL, V. COLIZZA, C. GUERRISI, T. BLANCHON.
Objectif La gestion de la vaccination lors de la pandémie grippale de 2009 semble avoir influé fortement sur le regard porté sur la vaccination contre la grippe par les Français. L'objectif de cette étude a été d'évaluer l'acceptabilité du vaccin antigrippal saisonnier dans la population générale et de déterminer les facteurs associés à une opinion neutre ou négative vis-à-vis de ce vaccin. Méthode Une étude ancillaire transversale a été réalisée à partir des données recueillies auprès des 6059 participants à la saison 2012/2013 de l'étude GrippeNet.fr, système de surveillance de la grippe en population générale. Résultats obtenus Parmi les personnes interrogées, 39% déclaraient avoir une opinion positive de la vaccination contre la grippe saisonnière, 39% une opinion neutre et 22% une opinion négative. Les facteurs associés à une opinion neutre ou négative étaient un âge jeune, un faible niveau d'étude, l'absence de contact avec des personnes âgées ou malades, l'absence de traitement pour une pathologie chronique, la prise d'un traitement homéopathique préventif, et le fait d'habiter dans certaines régions françaises. Conclusion Cette étude confirme la hausse importante de personnes défavorables au vaccin antigrippal en France ces dernières années. Elle permet d'esquisser le profil des personnes particulièrement réticentes, qui pourraient être ciblées par les prochaines campagnes d'informations.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 3
Titre : évaluation d'un Programme de Prévention de la Transmission Mère-Enfant du VIH dans les Centres de Traitement Ambulatoire en République du Congo
Mots-clés : PTME - (prevention - transmission - mère-enfant) - VIH - Republique - du - Congo
Auteur : Charles-Marie DUJARDIN, DUMG Marseille
Co-Auteurs : C.-M. DUJARDIN, G. GENTILE.
Objectif La prévention de la transmission mère-enfant (PTME) du VIH est devenue une thématique prioritaire dans la lutte contre cette pandémie. De nouvelles recommandations sont édictées régulièrement et en avril 2012, l'Organisation Mondiale de la Santé demandait d'évaluer urgemment l'Retour d'expérience des pays pour guider ses prochaines lignes directrices. Dans ce cadre, ce travail a pour objectif d'évaluer l'efficacité du programme de PTME effectuée dans les deux centres de traitement ambulatoire du VIH en République du Congo. La transmission globale du VIH est choisie comme critère principal, associée à deux critères secondaires : la transmission précoce à 6 semaines et la survie sans VIH. Méthode Il s'agit d'une étude rétrospective réalisée entre 2010 et 2013 portant sur l'ensemble des femmes ayant bénéficié d'une prise en charge pendant leur grossesse et après l'accouchement. Ont été exclues les femmes n'ayant pas reçu de traitement pendant la grossesse et celles perdues de vue avant l'accouchement. Une analyse univariée a été effectuée à la recherche de facteurs associés aux critères de l'étude. Résultats obtenus 748 grossesses ont été inclues, pour un total de 767 enfants. Le taux de transmission global du VIH est de 1,31%, le taux de transmission précoce à 6 semaines de 1,36% et le taux de survie sans VIH de 88,64%. La recherche de facteurs associés retrouve comme facteurs significatifs le terme (p=0,004) et la situation matrimoniale (p=0,031), associés à la survie sans VIH. Conclusion Comparés aux études réalisées dans différents pays d'Afrique, ces chiffres soulignent la grande qualité du travail effectué dans ces centres spécifiques du VIH. Bien qu'elle ne reflète pas les pratiques à l'échelle de l'ensemble du pays, elle montre néanmoins qu'il est possible d'obtenir des résultats très intéressants en terme de PTME dans le cadre d'une approche spécifique, régulière, coordonnée, et pluridisciplinaire des femmes enceintes séropositives.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 3
Titre : évaluation de la fonction rénale chez le sujet agé diabétique : A propos de 96 cas.
Mots-clés : Insuffisance - rénale - sujet - âgés - créatinine
Auteur : Ghalia KHADHAR, caisse national de sécurité sociale
Co-Auteurs : G. GHATTAS, H. CHATTY, L. RAIES, H. ZAOUALI, F. MONGELGI.
Description claire et complète de l'expérience . Chez le sujet âgé, une grande variabilité dans l'estimation du débit de filtration glomérulaire (DFG) est observée selon le type de formule utilisée. L'objectif de cette étude a été de comparer le degré d'accord entre 2 formules d'estimation du DFG soit la formule de Cockcroft et Gault (CG) et la Modification of Diet in Renal Disease (MDRD) chez les sujets diabétiques type II et âgés de plus de 60 ans. Caractère original et innovant de l'expérience Il s'agit d'une étude transversale, descriptive réalisée en Janvier 2013 incluant des malades âgés de plus de 60 ans, atteints d'un diabète type II . Le DFG a été estimé selon les deux formules avec la classification K/DOQI 2002 . Enseignements tirés de l'expérience . La population étudiée a comporté 57 femmes et 39 hommes (sexe radio 0,7), âgés en moyenne de 66,6±6ans [60-89 ans]. Le DFG était de 102,8± 35ml/mn selon la formule de CG [33 – 209 ml/mn] et de 103,6± 32ml/mn selon la formule MDRD [26 – 177 ml/mn]. La clearance de la créatinine selon la formule MDRD était corrélée à la clearance de la créatinine selon la formule de CG avec un coefficient de corrélation de 0,77 (p<0,0001). La fonction rénale était normale selon la formule MDRD dans 35,4% versus 32,3% selon CG ; une hyperfiltration glomérulaire était retrouvée dans 32,3% selon MDRD versus 30,2% selon CG et une insuffisance rénale était objectivé dans 32% selon MDRD versus 37,5% selon CG (p<0,0001). Conclusion Chez le sujet âgé, la clearance de la créatinine selon la formule MDRD est corrélée à la clearance de la créatinine selon la formule de CG. Toutefois, l'estimation du DFG selon la formule MDRD reste plus efficace pour le diagnostic et la stratification des stades de la maladie rénale chronique dans cette population.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 3
Titre : évaluation qualitative d'un programme d'ETP sur le diabète en soins primaires : implication et perception des professionnels, impact sur la dynamique interprofessionnelle
Mots-clés : Education - Thérapeutique - Dynamique - Interprofessionnelle - Espaces - de - quartiers
Auteur : Naima YASRI , Interne Paris Ouest
Co-Auteurs : N. YASRI, A. NJOMGANG, C. FOURNIER, M.-H. CERTAIN, A. TESMOINGT, P. CLERC.
Objectif Cette étude vise à évaluer un programme d'ETP en soins primaires mis en place en 2012 sur le diabète de type II dans des espaces de quartier pour une population multiculturelle en situation de précarité. L'évaluation porte sur l'implication des professionnels dans le programme, leur perception du programme et ses effets sur la dynamique interprofessionnelle dans la perspective d'un projet de maison de santé pluri professionnelle Méthode Il s'agit d'une étude qualitative par entretiens individuels semi-dirigés auprès des professionnels impliqués dans le programme en tant que prescripteurs ou intervenants : cinq médecins généralistes, deux diététiciennes, une anthropo-nutritionniste, une infirmière, un podologue, un pharmacien et une psychologue. Les entretiens ont été menés par une interne en médecine générale, en lien étroit avec une seconde interne, un médecin généraliste enseignant-chercheur et une sociologue. Les données ont été analysée selon une approche inductive par codage ouvert, en deux étapes, avec l'utilisation du logiciel Nvivo 9 : codage individuel par les quatre chercheurs puis confrontation pour aboutir à un consensus. Une seconde thèse de médecine générale, articulée à celle-ci, explore la participation des patients à ce programme, leur perception du programme et la réponse à leurs besoins, permettant des analyses croisées entre perception des patients et des professionnels. Résultats obtenus L'implication, la mobilisation et la disponibilité de l'équipe d'ETP dans l'élaboration et l'animation du programme ont été fortes. Les professionnels sont globalement satisfaits de cette Retour d'expérience et constatent la naissance d'une dynamique interprofessionnelle entre les acteurs de santé de la ville. Certaines difficultés ont été soulevées dans la coordination, et dans la communication entre médecins recruteurs et équipe d'ETP Conclusion La satisfaction des professionnels renforce l'idée de pérenniser cette dynamique interprofessionnelle dans une Maison de Santé. Les difficultés soulevées et les propositions d'amélioration permettront d'adapter le programme lors de sa reconduction.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 3
Titre : Apprentissages informels des patients atteints de maladies chroniques
Mots-clés : apprentissage - expérientiel - informel
Auteur : Nassir MESSAADI, université Lille 1 -sciences de l'éducation
Co-Auteurs : N. MESSAADI.
Objectif l'objectif principal de cette recherche est de connaitre les différents types d'apprentissages des personnes atteintes de maladies chroniques Méthode étude qualitative basée sur des entretiens semi-dirigés auprès de 11 personnes. Résultats obtenus les apprentissages vis à vis de la maladie se font essentiellement à partir des Retour d'expériences vécues par la personne. Il existe peu de savoirs savants. Dans la majorité des cas, il s'agit de savoirs profanes issus de l'Retour d'expérience. Le contexte et l'environnement sont des facteurs importants d'apprentissages. La présence de la maladie dans la famille ou un proche est un ancrage important des apprentissages pouvant inhiber de nouveaux comportements. Conclusion Les apprentissages vis à vis de la maladie chez les personnes atteintes de maladies dites chroniques sont surtout expérientiels et informels. Les notions de viabilité et d'affordance sont importantes à prendre en compte par les soignants s'ils désirent accompagner les personnes vers un changement de comportement.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 3
Titre : Connaissances, attitudes et pratiques des femmes Tunisiennes vis-à-vis du dépistage des cancers du sein et du col utérin
Mots-clés : Dépistage - Cancer - sein - Cancer - sein
Auteur : Ines BOUANENE, Service de Médecine Préventive et d'Epidémiologie- CHU Fattouma Bourguiba, Monastir
Co-Auteurs : I. BOUANENE, S. EL MHAMDI, S. BOUSLAH, M.-S. SOLTANI.
Objectif Evaluer les connaissances, les attitudes et les pratiques des femmes de la région de Monastir vis-à-vis du dépistage du cancer du sein et du col utérin. Méthode C'est une étude descriptive transversale auprès de 900 femmes âgées de 25 ans et plus, qui consultaient pour tout motif, au niveau des centres de santé de base de la région de Monastir. Les informations ont été recueillies à partir d'un questionnaire. Une analyse multivariable a été faite par un modèle régression logistique binaire afin d'identifier les déterminants du recours au dépistage pour chacun des deux cancers. Résultats obtenus L'âge moyen des femmes était de 41,6± 12,4 ans et 43,8% avaient un niveau d'études primaire. Un antécédent familial de cancer du sein était retrouvé chez 11,1% des cas. Une bonne connaissance des facteurs de risque du cancer du sein et du col était retrouvée chez 8% et 22,8% des cas respectivement. Plus de ¾ des femmes avaient une attitude positive vis-à-vis du dépistage des deux cancers. La régression logistique a montré que les femmes ayant un haut niveau d'éducation (OR=1,78), ayant un antécédent familial de cancer du sein (OR=2,67), ayant une bonne connaissance des facteurs de risque (OR=1,65) et des moyens de dépistage (OR=2,31) pratiquaient plus fréquemment le dépistage du cancer du sein (p<0,008). Les déterminants de la pratique du dépistage du cancer du col étaient l'âge >= 45 ans (OR=2,58), le statut matrimonial (OR=2,8), avoir une bonne connaissance des facteurs de risque (OR=2,59) et des moyens de dépistage (OR=9,6) (p<0,001). Conclusion Ces résultats mettent l'accent sur la nécessité d'impliquer davantage les professionnels de santé dans l'éducation sanitaire des femmes en vue d'améliorer leur adhésion au dépistage des cancers gynécologiques.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 3
Titre : Dépistage de l'infection par le VIH dans les cabinets de Médecine Générale parisiens en 2013, une étude épidémiologique observationnelle
Mots-clés : Dépistage - VIH
Auteur : Valentina ROCCHETTI, aucune
Co-Auteurs : V. ROCCHETTI, J.-P. VIARD.
Objectif Evaluation des pratiques de dépistage de l'infection par le VIH des médecins généralistes installés à Paris en 2013 et recherche des modifications depuis la parution en 2009 de la recommandation par l'HAS du dépistage systématique de tous les patients de 15 à 70 ans, indépendamment des facteurs de risque, en plus du dépistage ciblé. Méthode De janvier à avril 2013, après accord téléphonique, les médecins généralistes parisiens ont répondu à un questionnaire à réponses fermées par mail ou courrier. L'analyse statistique a été réalisée par le Test du Chi 2. Résultats obtenus 407 réponses ont été obtenues. A part les infections sexuellement transmissibles, les médecins n'identifiaient pas toujours les situations à risque. Les pratiques différaient selon les arrondissements. Les médecins du 1er arrondissement et ceux du nord-est de Paris étaient plus confrontés à l'infection par le VIH que leurs confrères, et plus actifs pour le dépistage, dont le résultat était plus souvent positif. Les stratégies de dépistage variaient aussi en fonction des caractéristiques démographiques des médecins et de leur type d'exercice : les femmes, les médecins plus jeunes et exerçant en secteur 1 prescrivaient plus de sérologies. Seuls 45% des médecins étaient au courant de la recommandation sur le dépistage systématique de l'infection par le VIH. La collaboration avec une faculté de médecine était un facteur associé à la connaissance de la recommandation. Conclusion Les pratiques de dépistage des médecins généralistes parisiens diffèrent selon les caractéristiques démographiques, le lieu et le type d'exercice. Elles n'ont pas changé depuis la parution de la nouvelle stratégie de dépistage. Une réévaluation des méthodes de diffusion des recommandations semble nécessaire.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 3
Titre : Dysfonction érectile (DE)chez les patients diabétiques en France, étude ENTRED 2007
Mots-clés : Dysfonction - érectile - Prévalence - Dépistage
Auteur : Patrick TIV, medecin
Co-Auteurs : P. TIV, M. TIV, C. DRUET, S. HALIMI, A. FAGOT-CAMPAGNA, A. PENFORNIS.
Objectif L'objectif de l'étude était d'étudier la prévalence de la dysfonction érectile, ses facteurs associés et sa prise en charge, auprès d'un échantillon représentatif de patients diabétiques, et de décrire la vie sexuelle des hommes et femmes diabétiques. Méthode 8 926 diabétiques ont été tirés au sort parmi les bénéficiaires du Régime général des travailleurs salariés et du Régime social des indépendants,domiciliés en France métropolitaine, âgés d'au moins 18 ans au 31/07/2007 et ayant bénéficié d'au moins trois remboursements de médicaments antidiabétiques oraux et/ou d'insuline au cours des douze derniers mois. La DE a été évaluée à l'aide du questionnaire IIEF-5 composé de 5 questions. Résultats obtenus La DE a pu être évaluée chez 744 patients dont 648 DT2 et 78 DT1. La prévalence de la DE était de 73% chez les DT2 et de 53% chez les DT1. Les facteurs associés a la DE étaient: l'âge, une hypertension artérielle, une HbA1c > 7%, l'absence de changement dans les habitudes quotidiennes, l'existence de complication(s) du diabète, un suivi par un médecin spécialiste, une vision inquiète de l'avenir et des scores moindres de qualité de vie. Chez les DT1, seul l'âge était significativement associé à la présence d'une DE. 47% étaient très ou plutôt satisfaits de leur vie sexuelle. Conclusion Cette étude confirme la prévalence élevée de la DE chez les diabétiques. Malgré l'important impact négatif sur la qualité de vie, les patients souffrant de DE consultent peu leur médecin et une faible partie d'entre eux bénéficie d'une prise en charge thérapeutique alors que les scores de qualités de vie sont plus élevés chez les patients traités de leur DE par rapport aux patients non traités. Une incitation au dépistage et au traitement de la DE devrait être encouragée chez tous les soignants impliqués dans la prise en charges des diabétiques.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 3
Titre : Epidémiologie des plaies prises en charge en médecine générale en France Métropolitaine.
Mots-clés : tétanos - plaie - fréquence
Auteur : Marianne SARAZIN, Réseau Sentinelles UMRS 707 Inserm
Co-Auteurs : M. SARAZIN, F. ROBERTON, R. CHARLES, A. FALCHI, S. GONZALES-CHIAPPE, T. BLANCHSON, F. LUCHT, T. HANSLIK.
Objectif Mesurer la fréquence et la nature des plaies chez les patients vus en médecine générale, décrire le statut vaccinal anti tétanique et les sources informant le médecin sur ce statut. Méthode Etude nationale, descriptive, prospective, une semaine donnée, auprès des médecins généralistes du réseau Sentinelles à partir d'un questionnaire électronique. Résultats obtenus Le taux de participation a été de 12,6 % (130 médecins). 197 patients avec p laies ont été rapportés, 175 décrits. La fréquence des plaies a été de 1,4 ± 0,2 pour 100 consultations. Ces plaies présentaient un caractère aigu dans 76% ± 6,3 des cas, étaient principalement d'origine traumatique (54,8 % ± 7,3 des cas), dataient de plus de 24 heures (64,7 % ± 8) et étaient propres sans délabrement osseux et/ou musculaire (94 % ± 3,5). Les médecins ont classé les plaies comme non à risque tétanique dans 30,8 % des cas, à risque mineur dans 60,6 % et à risque majeur dans 8,6 %. Le facteur associé à une plaie considérée comme à risque mineure ou majeure était l'existence d'une profession ou d'un loisir à risque (p<0,05). Le statut vaccinal était connu pour 71%± 7 des patients. Selon le calendrier vaccinal de 2013, 21%±7,1 des patients n'étaient pas à jour de leur vaccination et de façon significativement plus importante chez les plus de 75 ans. Le statut vaccinal était renseigné par le dossier patient dans 66,1 % ±8,3 des cas. Conclusion Cette étude a permis une description précise des plaies vues en médecine générale ainsi que l'état vaccinal associé à ces plaies. Elle a montré une fréquence relativement importante des plaies dans ce contexte et toute la difficulté d'appréciation du risque tétanique par les médecins.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 3
Titre : Impact d'une formation sur le dépistage du mélanome en médecine libérale
Mots-clés : mélanome - Formation - E-Learning - Dépistage
Auteur : Jacques GRICHY, M.A.FORM
Co-Auteurs : E. MAUBEC, J. GRICHY.
Objectif La HAS a préconisé de renforcer la formation des médecins au dépistage précoce du mélanome. En 2012 une vingtaine de formations étaient proposées en France mais leur évaluation est limitée. Notre objectif était d'étudier l'impact de ces formations sur les connaissances et la pratique médicale. Méthode Ce travail d'évaluation a été mené en 2011-12 dans l'association de formation M.A.FORM. L'évaluation de la pratique faite uniquement pour les formations par e-learning consistait en l'analyse de 20 dossiers du médecin avant et 3 mois après la formation (notification de 6 facteurs de risque du mélanome) à l'aide de tests de Student appariés. Un questionnaire complémentaire comportant 20 questions sur l'état des connaissances et la pratique médicale (identification des sujets à risque, dépistage du mélanome) a également été transmis à tous les médecins formés via internet en aout 2013. L'analyse était faite dans l'échantillon des médecins répondeurs en tenant compte du type de formation reçue (e-learning ou formation présentielle) Résultats obtenus 215 médecins ont été formés dont 101 médecins par e-learning. Avant la formation les facteurs de risque du mélanome sont très peu colligés dans les dossiers mais leur nombre double 3 mois après la formation. Certains facteurs comme le phototype et l'exposition aux UV restent moins pris en compte. 74 médecins (34%) ont répondu au questionnaire complémentaire. 70% des médecins évaluent leurs connaissances initiales insuffisantes. L'état des connaissances et la pratique médicale sont significativement améliorés, avec quelques spécificités pour chaque type de formation. L'impact de la formation semble être prolongé un à 2 ans après la formation. L'impact sur le dépistage précoce est limité puisque 9% des médecins déclarent dépister davantage de mélanomes fins. Conclusion Ces évaluations suggèrent un impact important des formations dans l'acquisition de connaissances et l'amélioration de la pratique médicale ce qui souligne leur intérêt.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 3
Titre : Impact de la grippe B en soins ambulatoires : résultats d'une étude rétrospective menée en France de 2003 à 2013
Mots-clés : Grippe - B - Soins - ambulatoires - Etude - d'impact
Auteur : Anne MOSNIER, Réseau des GROG
Co-Auteurs : A. MOSNIER, I. DAVIAUD, M. VALETTE, V. ENOUF, J.-M. COHEN.
Objectif Si beaucoup d'attention a été accordée à la grippe A, peu d'études ont spécifiquement porté sur la grippe B, dont deux lignages distincts circulent. L'objectif de notre travail est de décrire l'impact de la grippe B, au cours des dix derniers hivers, dans la population consultant en soins ambulatoires, en France métropolitaine. Méthode Etude descriptive rétrospective au sein d'un réseau de surveillance, entre 2003 à 2013, à partir d'une base contenant, pour chaque patient ayant eu un prélèvement rhino-pharyngé, les données cliniques et le résultat virologique. Résultats obtenus L'étude s'appuie sur 16 335 cas de grippe, dont 3 859 cas de grippe B (23,6%). Parmi les 2 266 virus B dont le lignage est connu, 1 422 (62,8%) appartenaient au lignage Yamagata et 844 (37,2%) au lignage Victoria. La grippe B a circulé avec un impact notable (nombre de cas estimé >=1 million) au cours de 6 des 10 dernières saisons. Le nombre de détections de virus B a été supérieur à celui des virus A(H3N2) ou (H1N1) à 3 reprises. Au total entre 2003 et 2013, 20,5 millions de personnes ont été touchées par la grippe B, soit près d'un français sur trois. Le nombre de patients hospitalisés pour grippe B à l'issue de la consultation/visite initiale est estimé à 130 000 (41,2% des hospitalisations pour grippe). Conclusion L'impact de la grippe B n'est pas négligeable. Particulièrement fréquente chez les 5-14 ans, la grippe B concerne également les autres tranches d'âge, notamment les plus fragiles (>=65 ans) qui, selon les saisons et l'adéquation vaccinale, représentent jusqu'à 11,7% des cas de grippe B.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 3
Titre : Implication des Médecines Généralistes dans le repérage des troubles visuels chez l'enfant
Mots-clés : attachés - d'information - formations - territorialisées - outils - pédagogiques
Auteur : Sabine VERROUL, URPS Médecins Libéraux - Nord Pas de Calais
Co-Auteurs : C. ORVAL, S. VERROUL.
Description claire et complète de l'expérience Repérer précocement les troubles visuels chez l'enfant contribue à diminuer les inégalités sociales de santé et à prévenir d'éventuelles difficultés d'apprentissage. C'est pourquoi depuis 2009, l'URPS Médecins Libéraux – Nord Pas de Calais sensibilise les professionnels via le passage d'attachés d'information et propose des formations territorialisées. Caractère original et innovant de l'expérience Diplômés de la visite médicale, les attachés d'information sensibilisent les professionnels de santé à des problèmes sanitaires régionaux, rappellent les recommandations de bonnes pratiques et présentent des ressources locales susceptibles de les aider dans le repérage ou la prise en charge de leurs patients. Une fois le rendez-vous effectué auprès du professionnel, l'attaché d'information remplit un rapport de contact qui permet un recueil systématique des pratiques déclarées. Les formations territorialisées proposées sont déployées en partenariat avec les ressources locales existantes, la PMI et l'Education Nationale. Ces formations proposent des ateliers pratiques et présentent un ensemble d'outils pédagogiques pour la pratique quotidienne : lunettes de dépistage et fiche rappel reprenant les principaux signes d'alerte et les examens à réaliser à chaque âge. Enseignements tirés de l'expérience Au 30 Juin 2013, 1645 médecins généralistes de la région ont été contactés par les attachés et 130 ont suivi une formation. L'analyse des rapports de contact montre que les médecins réalisent peu de diagnostics de troubles visuels pour les enfants qu'ils voient (moins de 5 par an pour 80% d'entre eux) et que 64,5% ne connaissaient pas les ressources locales présentées. Conclusion L'analyse des pratiques a démontré l'intérêt des médecins généralistes pour la thématique, mais également le manque de formation sur le sujet. Fort de ce constat, l'URPS songe à élargir ses actions de prévention aux autres troubles sensoriels (audition et langage) ; et mène une réflexion afin que le repérage de ces troubles fasse l'objet d'un module spécifique dans le cadre de la formation initiale.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 3
Titre : Intérêt de la réhabilitation des patients déments et Alzheimer
Mots-clés : Maladie - d'Alzheimer - Démence - Apparentée
Auteur : Sarah BEN HAMADOU, FML
Co-Auteurs : S. BEN HAMADOU.
Objectif L'incidence des démences augmente en France.La plus fréquente est la maladie d'Alzheimer. L'objectif de l'étude était d'évaluer l'impact sur l'autonomie et l'institutionnalisation à long terme des patients bénéficiant de séances de réhabilitation à domicile par les Equipes spécialisées Alzheimer à domicile (ESAD)d'une ville du Nord de la France Méthode Etude épidémiologique unicentrique prospective, descriptive et analytique chez des patients pris en charge par l'ESAD de Thumeries (Thumeries Accompagnement Réhabilitaton des patients Alzheimer :TARA)entre mai 2011 et juin 2012. L'évaluation s'est basée sur l'évolution des scores obtenus aux tests cognitifs réalisés au début, à la fin de la prise en charge. Les scores « charge de l'aidant » « score de la dépendance »,propres à l'établissement, le MMSE étaient réalisés aux mêmes échéances en plus de l'évaluation à 3 mois après la fin de la prise en charge. Résultats obtenus 60 patients ont été inclus entre mai 2011 et juin 2012. 66% des patients ont été réévalués à 3 mois. 33% souffraient de la démence d'Alzheimer. L'âge moyen était de 78,5 ans+/-1,05 ans. Les scores MMSE, « charge de l'aidant », et « score de dépendance » sont restés stables au cours des 3 évaluations, de même pour les résultats aux autres tests cognitifs. Les tests utilisés ont été celui du t de student. 52% des aidants ont ressenti une amélioration au quotidien au terme de la prise en charge. 40% des patients poursuivaient les activités lors de la réévaluation à 3 mois. Conclusion L'étude est recevable car elle s'est basée sur la pratique de l'ESAD, d'où le fait le fait de l'utilisation de scores non validés notamment pour la dépendance et la présence de biais(attrition,mesure,information). L'objectif principal de la réhabilitation pourrait être d'améliorer le quotidien du patient et de l'entourage, participant au sentiment de bien-être et non d'améliorer les performances cognitives.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 3
Titre : L'Education Thérapeutique de proximité : Un modèle coordonné avec le médecin traitant
Mots-clés : Education - thérapeutique - en - ville - Médecin - traitant - Transdisciplinarité
Auteur : Sabine VERROUL, URPS Médecins Libéraux Nord Pas de Calais
Co-Auteurs : S. VERROUL, B. VIGY.
Description claire et complète de l'expérience L'Union Régionale des Professionnels de Santé Médecins (URPS ML), en partenariat avec les autres URPS est à l'initiative du développement d'une offre d'ETP en soins de 1er recours sur la région Nord-Pas-de-Calais. Cette action globale contribue à la montée en compétences de soignants et au déploiement d'une offre d'ETP pratiquée par des équipes pluridisciplinaires libérales. Objectifs : 1. Optimiser la coordination entre les acteurs de santé et le médecin traitant. 2. Valoriser la pluridisciplinarité en formant des équipes éducatives. 3. Promouvoir la proximité et faciliter l'accessibilité des patients à l'ETP. Caractère original et innovant de l'expérience La démarche globale de l'URPS s'inscrit dans le temps. Elle soutient la formation d'équipes éducatives de proximité en lien avec les médecins généralistes souhaitant se former. Les actions menées par l'URPS tendent à valoriser le rôle du médecin traitant comme « pivot » du parcours éducatif du patient chronique. Enseignements tirés de l'expérience Parmi les 16 équipes éducatives formées à l'ETP, on compte 42 médecins formés et 34 médecins sensibilisés. Conscient des contraintes de temps, chaque médecin formé s'approprie son rôle parmi : l'orientation, la proposition et l'information de leurs patients sur le(s) programme(s) d'ETP, avant l'initiation de l'inclusion. En plus, d'être référent du parcours éducatif, plusieurs médecins sont coordonnateurs de programmes. Ils sont aussi « soignant éducateur » lorsqu'ils conçoivent et dispensent l'ETP. Les médecins mettant en uvre l'ETP retirent de cette Retour d'expérience la construction d'une véritable alliance thérapeutique avec leurs patients. Conclusion Par son action, les URPS ont démontré que la mise en uvre d'une démarche éducative, coordonnée avec les médecins traitants, est possible en ambulatoire. L'ETP en ville s'articule en complémentarité des offres existantes. Les URPS doivent désormais mènent une action de sensibilisation auprès des médecins. De même, qu'une réflexion partagée sur le modèle économique de l'ETP qui s'avère être une limite du dispositif.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 3
Titre : La médiation interculturelle dans la prise en charge des patients migrants vivant avec le VIH
Mots-clés : VIH - médiation - interculturelle - éducation - thérapeutique
Auteur : Lio COLLIAS, Paris Diderot
Co-Auteurs : L. COLLIAS, S. DIOUNOU, A. SIMON, S. HERSON.
Objectif L'avènement de la thérapeutique médicamenteuse permet aux personnes infectées par le VIH de vivre plus longtemps avec une bonne qualité de vie. Dans la prise en charge des patients séropositifs migrants en France, les soignants ont été confronté à une nouvelle problématique. La nécessaire collaboration avec des personnes possédant une autre culture, une autre langue et une autre manière de considérer leur santé a fait naître la médiation interculturelle dans le cadre du soin médical. Elle a montré de bons résultats après 2 ans dans le suivi des patients dans un service de médecin interne d'un service d'infectiologie parisien. Nous avons voulu savoir auprès des patients sur quels aspects de leur prise en charge la médiation avait été une aide. Méthode Nous interrogeons les patients par un hétéro-questionnaire, en français. Les seules conditions sont qu'ils sont originaires d'Afrique sub-saharienne et qu'ils sont suivis pour une infection par le VIH Résultats attendus Nous avons pu interroger 35 patients. Notre étude montre que la médiation les aide pour la connaissance autour de leur maladie et du système de soins et pour être plus à l'aise avec l'équipe soignante. Une partie des patients trouve la médiation utile pour la levée du secret et l'amélioration de la communication autour du VIH. Conclusion La médiation est un allié pour l'éducation thérapeutique, offrant au patient une information et un transfert de savoir adapté à ses croyances, sa culture et son environnement. Conscient de l'importance d'une communication efficace dans le soin, le médiateur crée une relation de respect mutuel, amenant à une autonomie du patient. La conscience de l'importance de cette relation ouvre la possibilité à tous les soignants de faire de la médiation dans la prise en charge des patients migrants.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 3
Titre : Le Médecin Généraliste face à la dénutrition de la personne âgée
Mots-clés : dénutrion - Personne - âgée - qualité - de - vie
Auteur : François DUMEL, DMG Besançon
Co-Auteurs : E. OUDOT, R. IEHL, J.-M. PERROT, F. DUMEL.
Objectif Comment les médecins généralistes appréhendent-ils la dénutrition de la personne âgée dans leur pratique quotidienne? Méthode Etude qualitative par focus group auprès d'un échantillon raisonné de 20 médecins généralistes. Résultats obtenus La dénutrition, symptôme et/ou maladie, interfère constamment avec l'état de santé et la vie quotidienne de la personne âgée. Le repérage est assez difficile et s'appuie sur l'entourage et les professionnels du maintien à domicile. La sémiologie de la visite permet une approche psycho-sociale et environnementale. De ce fait les outils d'aides au diagnostic sont peu utilisé car peu adapté au problème sous toutes ces formes. S'enquérir sur la façon de manger de la personne âgé est vécu par les médecins généralistes comme une forme intrusion dans l'intimité et l'organisation quotidienne de la vie de la personne âgée. Les différentes méthodes pour lutter contre la dénutrition ( portage des repas, compléments alimentaires, etc..) ont une portée réduite et manger finit par devenir une contrainte. Il faudrait donner envie d'avoir envie, trouver de la convivialité et injecter de la vie au quotidien de ces personnes âgées pour retrouver le plaisir de manger. De ce fait les recommandations de bonne pratique paraissent ne pas pouvoir répondre au problème et ne sont adaptées à au quotidien des médecins généralistes. Conclusion Avant d'être un problème médical, la dénutrition de la personne âgée est un problème de toute la société. Valoriser la personne âgée, lui donner envie d'avoir envie et de la convivialité est au moins aussi important que les efforts des professionnels du maintien à domicile
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 3
Titre : Le non-recours au dépistage VIH dans l'agglomération parisienne. Etudier le rôle de la proximité aux médecins de ville et aux CDAG.
Mots-clés : VIH - CDAG - médecins - de - ville
Auteur : Annabelle LAPOSTOLLE, Inserm UMRS707
Co-Auteurs : A. LAPOSTOLLE, J. VALLEE, V. MASSARI, P. CHAUVIN.
Objectif En France, en dehors de certains sous-groupes de populations (e.g. les femmes enceintes) à qui un dépistage VIH est systématiquement proposé et de situations bien précises (dons de sang, d'organes, etc.), le dépistage du VIH repose sur une démarche volontaire. Les dépistages volontaires sont essentiellement réalisés en médecine générale, en gynécologie et dans les laboratoires d'analyse médicale ou les centres de dépistage anonymes et gratuits (CDAG). L'objectif de notre étude est d'estimer si la proximité aux CDAG et la densité médicale du quartier de résidence sont associées à des dépistages volontaires plus fréquents. Méthode Cette étude s'appuie sur les données collectées par la cohorte SIRS en 2010, auprès d'un échantillon aléatoire représentatif de 3000 adultes de l'agglomération parisienne. L'accessibilité aux CDAG a été mesurée comme le nombre de CDAG accessibles à 20 minutes en transports en communs. Une stratification sur la densité médicale (généralistes, gynécologues et laboratoires d'analyse médicale) dans le quartier de résidence et quartiers adjacents a été réalisée du fait d'une forte interaction. L'association entre recours au dépistage volontaire vie entière et accessibilité aux CDAG a été mesurée en utilisant des régressions logistiques multiniveau. Résultats obtenus Selon les quartiers, entre 10% et 49% des individus interrogés ont réalisé un dépistage volontaire du VIH au moins une fois dans leur vie. Ces variations spatiales sont largement associées à l'accessibilité de l'offre de dépistage. Les analyses ont ainsi montré que - après ajustement sur certaines caractéristiques démographiques et socioéconomiques individuelles et contextuelles – la proximité aux CDAG est positivement associée au dépistage VIH volontaire lorsque la densité médicale du quartier de résidence est faible. Conclusion Nos résultats pourraient suggérer que, en Ile-de-France, après 30 ans d'épidémie de VIH, l'accessibilité aux CDAG pourrait améliorer le recours au test volontaire de dépistage VIH dans des quartiers à faible densité médicale.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 3
Titre : Les médecins généralistes et les dépistages organisés des cancers
Mots-clés : Dépistage - organisé - cancers - généralistes
Auteur : Nathalie ADHERA, faculté médecine paris 5
Co-Auteurs : N. ADHERA, G. BLOY, L. RIGAL.
Objectif En France, la participation au dépistage organisé des cancers du sein et colorectal n'est pas suffisante pour obtenir une baisse de la mortalité significative. Ce travail analyse le point de vue des généralistes concernant les dépistages organisés: l'adhésion idéologique, politique voire intime ainsi que leur déroulement pratique, les avantages et les obstacles que rencontrent les médecins à les faire réaliser. Méthode 99 entretiens semi-directifs, d'une durée moyenne de 1h15, ont été réalisés par un groupe de travail auprès de médecins généralistes franciliens sur les soins préventifs. La méthode d'analyse commune, qualitative, était inductive. Leurs logiques d'action et les fondements de leur pratique ont été progressivement dégagés dans une démarche de « théorisation fondée ». Résultats obtenus Les généralistes ont montré une adhésion modérée au dépistage organisé : crainte de surmédicalisation, difficultés à adopter un raisonnement épidémiologique et nostalgie du dépistage individuel. Le principal avantage évoqué est le rattrapage des patients dont le niveau socio-économique est faible. En pratique, pour le dépistage du cancer du sein, ils évoquent des doutes sur les effets indésirables de la mammographie voire sur son efficacité, la difficulté de la palpation mammaire et une différence de prise en charge dans le cadre d'un dépistage individuel. Pour le dépistage du cancer colorectal, ils apprécient le rôle central du généraliste mais déplorent la lourdeur des tâches administratives imposées. Ils émettent des doutes quant à l'efficacité de l'Hémoccult® et semblent davantage le proposer pour répondre à une demande forte des patients plutôt qu'à leur propre initiative. Conclusion Le dépistage organisé provoque souvent une tension pour les médecins généralistes qui ont en majorité du mal à abandonner leurs pratiques au profit d'une standardisation de la médecine. Le dépistage en lui même soulève de nombreuses interrogations mais la voie du dépistage organisé permet de garantir un dépistage contrôlé et de qualité.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 3
Titre : Les otites externes en médecine semi-rurale : étude cas-témoins et épidémiologie à Penne-d'Agenais (Lot-et-Garonne)
Mots-clés : Otite - externe - épidémiologie - Santé - en - milieu - rural
Auteur : Guillaume CONORT, Créteil - Kremlin-Bicêtre
Co-Auteurs : G. CONORT.
Objectif étudier les facteurs de risque des otites externes vues en médecine générale dans une zone semi-rurale et touristique du Sud-Ouest de la France et clarifier son épidémiologie. Méthode Une étude cas-témoins a été menée au cours du mois de juillet 2010 chez les consultants au cabinet de médecine générale de Penne-d'Agenais, complétée par une étude rétrospective portant sur les données climatiques, la base de données du cabinet et celle des deux pharmacies du canton sur la période 2009-2012. Résultats obtenus En Juillet 2010, 19 patients atteints d'OEA et 38 témoins ont été inclus, d'âge moyen 24,7 ans, 58 % de femmes. Les facteurs de risque indépendants sont un antécédent d'OEA (OR = 24 ; p < 10-3), la baignade fréquente (OR = 16, p = 0,02) et la température moyenne de la semaine précédant la consultation (OR = 2 ; p = 0,04). Entre 2009 et 2012, 121 patients ont consulté au moins une fois pour OEA, d'âge moyen 25 ans, 51 % de femmes. La prévalence mensuelle est 8 ‰, supérieure l'été (24 ‰, p < 10-6). Dans le même temps, 1807 traitements topiques contre les OEA ont été délivrés dans les deux pharmacies, avec la même saisonnalité. Conclusion Il n'y avait pas de source unique de contamination, mais une forte saisonnalité. La prévalence est probablement sous-estimée, les cas étant moitié moins nombreux qu'attendu avec les données pharmaceutiques. Les patients sont plus jeunes et ont moins de co-morbidité que ceux des études du Royaume-Uni ou des Pays-Bas. Du fait de l'exhaustivité insuffisante, d'autres études épidémiologiques prospectives sont nécessaires pour confirmer ces résultats. Des études de prévention ciblées sur la baignade et des études thérapeutiques doivent être menées dans un contexte de médecine générale en France, qui semble différent de celui d'autres pays ou d'autres modes d'exercice.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 3
Titre : Perceptions des médecins généralistes au sujet de la fragilité des personnes âgées : une étude qualitative
Mots-clés : Fragilité - personne - âgée - Enquête - qualitative - Médecins - généralistes
Auteur : Pierre-Yves SALEH, interne en médecine
Co-Auteurs : P.-Y. SALEH, F. MARéCHAL, L. LETRILLIART.
Objectif Le concept de fragilité chez la personne âgée definit des patients ayant un risque majoré de chute, d'hospitalisation, de dépendance, et de décès. En France, la prévalence de la fragilité est estimée à 15% chez les personnes de plus de 65 ans. La fragilité pourrait ainsi constituer une cible pour prévenir une perte d'autonomie évitable. Aucune recommandation officielle n'existe à ce jour concernant son dépistage ou sa prise en charge. Explorer les représentations des médecins généralistes sur le concept de fragilité des personnes âgées. Méthode Nous avons réalisé deux entretiens collectifs auprès de médecins généralistes, puis cinq entretiens individuels auprès de médecins généralistes ayant une capacité de gériatrie. Les entretiens ont suivi un canevas pré-défini. Résultats obtenus Si le cadre du concept de fragilité est assez bien défini par les médecins généralistes, sa projection dans la pratique clinique pose des problèmes. Le dépistage systématique est jugé possible, mais l'utilisation de grille standardisée ne semble pas correspondre aux pratiques actuelles en ambulatoire. Les médecins généralistes se sentent compétents pour l'évaluation et la prise en charge des personnes âgées fragiles. La valorisation de la coopération interprofessionnelle, notamment avec les infirmiers, leur paraît nécessaire, afin de progresser dans la prise en charge de ces patients. Conclusion La fragilité des personnes âgées représente un défi pour les années à venir, car elle est encore mal connue et complexe à dépister et à prendre en charge. La recherche clinique doit être renforcée, notamment en milieu ambulatoire, afin de préciser les bénéfices à attendre en terme de prévention de la dépendance. Il est utile de développer les collaborations pluri-professionnelles en ambulatoire, et des recours ciblés à l'hôpital lorsqu'une évaluation approfondie des patients fragiles est nécessaire.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 3
Titre : Place de l'antibiothérapie dans la prise en charge de la rhinopharyngite de l'enfant pour les parents consultant en Médecine Générale
Mots-clés : rhino-pharyngite - antibiotiques - Enfant
Auteur : Sophie BUCHER, Faculté Paris Sud
Co-Auteurs : S. BUCHER, C. LENTI MBIELEU.
Objectif La rhinopharyngite aiguë est une infection bénigne virale. Pourtant des études ont montré qu'en France, la moitié des consultations pour rhinopharyngite aiguë se concluait par une prescription d'antibiotiques. L'objectif de ce travail de thèse était d'évaluer les connaissances des parents sur la rhinopharyngite, les antibiotiques et la place de ces derniers dans le traitement de cette affection. Méthode L'étude était descriptive prospective multicentrique. Les données ont été recueillies par questionnaire anonyme à disposition des parents d'enfant de moins de 16 ans dans les salles d'attente. Les données démographiques, les antécédents d'affection oto-rhino-pharyngée, les connaissances sur la rhinopharyngite, les antibiotiques et le traitement de la rhinopharyngite ont été renseignés. Résultats obtenus De janvier à mai 2012, 271 questionnaires ont été recueillis chez 12 médecins généralistes d'Ile de France. L'origine virale de la rhinopharyngite était connue par 47% des parents, 51% savaient que les antibiotiques n'agissaient que sur les bactéries et 5% savaient que les résistances aux antibiotiques étaient en augmentation. Les parents connaissant l'origine virale de la rhinopharyngite ou les campagnes d'information de l'Assurance maladie étaient significativement moins nombreux à déclarer que les antibiotiques étaient efficaces dans la rhinopharyngite. Six pour cent des parents ont affirmé s'attendre à une prescription d'antibiotique en cas de rhinopharyngite chez leur(s) enfant(s) mais 23% se disaient rassurés par la prescription d'antibiotiques. Conclusion L'échantillon de ce travail n'est pas représentatif de la population générale. Cependant même si les connaissances des parents restaient perfectibles, peu de parents s'attendaient à une prescription d'antibiotiques même si cette prescription rassurait les parents. L'information et l'éducation des patients doivent être poursuivies pour améliorer les pratiques.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 3
Titre : Prise en charge du diabète de type 2 en soins ambulatoires des sujets de plus de 65 ans : cohorte S.AGES. Données à l'inclusion
Mots-clés : Prise - en - charge - du - diabète - de - type - 2 - en - soins - ambulatoires - des - sujets - de - plus - de - 65 - ans - cohorte - S.AGES. - Données - à - l'inclusion - Prise - en - charge - du - diabète - de - type - 2 - en - soins - ambulatoires - des - sujets - de - plus - de - 65 - ans - cohorte - S.AGES. - Donn&eacu
Auteur : Sophie BUCHER, Faculté Paris Sud
Co-Auteurs : S. BUCHER, L. BECQUEMONT, L. BENATTAR, L. ZIBI, P. BERTIN, G. BERRUT, E. CORRUBLE, N. DANCHIN, T. DELESPIERRE, G. DERUMEAUX, B. FALISSARD, F. FORETTE, O. HANON, F. PASQUIER, M. PINGET, R. OURABAH, V. RINGA.
Objectif L'étude S.AGES est une étude de cohorte prospective multicentrique de sujets de plus 65 ans non institutionnalisés atteint de fibrillation auriculaire, de diabète de type 2 ou de syndromes douloureux dont l'objectif est de décrire la prise en charge médicale en conditions de vie réelle. Ce travail décrit les caractéristiques à l'inclusion des sujets de la sous-cohorte diabète et compare ses résultats avec ceux d'autres cohortes de sujets âgés diabétiques. Méthode D'avril 2009 à juin 2011, 983 patients ont été inclus par 213 médecins généralistes métropolitains. Les caractéristiques démographiques, les paramètres gériatriques, les antécédents, les caractéristiques du diabète et les traitements ont été enregistrés à l'inclusion. Résultats attendus L'âge moyen était de 76,7 ± 5,9 ans. La grande majorité des patients était autonome, sans trouble cognitif et en bon état de santé. L'ancienneté du diabète était de 11,3 ± 8,7 ans en moyenne avec une hémoglobine glyquée moyenne à 6,9 ± 1,0%. Vingt pour cent des patients avaient une atteinte macrovasculaire, 33% des patients avaient une insuffisance rénale, 14,6% une complication oculaire et 7,1% une neuropathie. Les premiers antidiabétiques oraux par fréquence étaient les biguanides (61,2%) et 17,8% des patients avaient recours à l'insuline. La stratégie thérapeutique s'intensifiait avec le déséquilibre du diabète. Les résultats comparés avec ceux de cohortes françaises et nord-américaine a mis en évidence une augmentation des complications et du recours à l'insuline avec l'âge, l'ancienneté du diabète et son degré de déséquilibre. Conclusion Par leur mode de recrutement, les patients de S.AGES étaient globalement en bonne santé avec un diabète bien équilibré. Cependant nos résultats sont cohérents avec ceux d'autres cohortes. Le suivi pendant 3 ans devrait permettre d'étudier la prise en charge des patients diabétiques âgés en conditions de vie réelle, incluant les facteurs de risques d'hospitalisations.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 3
Titre : Rougeole : la vaccination en action, 3 ans de suivi dans les quartiers de Montpellier
Mots-clés : Vaccination - Rougeole - Quartiers - d'une - ville
Auteur : Nadia RACHEDI, Conseil général de l'Hérault
Co-Auteurs : N. RACHEDI, S. HAAS.
Objectif Observer finement la couverture vaccinale contre la rougeole Mettre en place des actions dans les quartiers sous vaccinés Suivre l'évolution de la couverture vaccinale contre la rougeole Diffuser la méthode Cartovaccins (autres territoires; autres vaccins) Méthode Groupe transdisplinaire, inter-institutionnel, plurisectoriel (CPAM 34, PMI 34, Ville de Montpellier, CHU Montpellier, AFPA, URPS médecins, URPS pharmaciens, Santé Scolaire, Partenariat Institutionnel GSK) Recueil de données (CPAM 34, PMI, GERS) sous exploitées, rarement croisées et jamais utilisées Réalisation de publications diffusées aux professionnels de santé Réunions dans les quartiers sous-vaccinés Communications orales et Poster Résultats obtenus Entre 2009 et 2010 : amélioration dans la très grande majorité des quartiers (18 sur 23), avec une progression du taux de couverture de 63 % à 66 %. En 2011, amélioration non confirmée : taux de vaccination proches de ceux de 2009 (en moyenne 64 %). Entre 2009 et 2011 : creusement des écarts de taux de vaccination entre les quartiers - progrès pour une moitié avec un taux supérieur à 70 % d'enfants vaccinés à une dose, soit une couverture médiane de deux points supérieure à celle de 2009; 25 % des quartiers les mieux couverts avaient en 2009 un taux de vaccination supérieur à 73 % et, en 2011, 81 %, ce qui représente une progression significative; à l'autre extrême, les 25 % des quartiers les moins bien vaccinés ne progressent pas : leur taux de vaccination au ROR à une dose stagne à un niveau inférieur à 60 % en 2009 comme en 2011 Conclusion Les taux de vaccination contre la rougeole ont augmenté en 2010 sous l'effet de la menace à ce stade bien perçue que représentait l'épidémie pour la population. Mais ce comportement de vaccination a été à la fois trop tardif et trop bref pour éviter l'accélération que connaîtra la circulation du virus en 2011.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 3
Titre : Saisonnalité des infections urinaires en France et dans le monde
Mots-clés : infections - urinaires - saisonnalité
Auteur : Louise ROSSIGNOL, UMR S 707 Inserm / UPMC
Co-Auteurs : L. ROSSIGNOL, C. PELAT, B. LAMBERT, A. FLAHAULT, E. CHARTIER-KASTLER, T. HANSLIK.
Objectif Une saisonnalité des infections urinaires (IU) a été suspectée, mais jamais confirmée. L'objectif de ce travail était d'évaluer la saisonnalité des IU basses. Méthode La saisonnalité des IU a été estimée à l'aide de plusieurs séries temporelles : ventes hebdomadaires de médicaments antibactériens urinaires en France entre 2000 et 2012, et nombre hebdomadaire de requêtes contenant les termes « infection urinaire » ou « cystite » faites auprès du moteur de recherche Google entre 2004 et 2012 en France, Allemagne, Italie, Etats-Unis, Chine, Australie et Brésil. Les volumes des ventes et des requêtes de l'été ont été comparés à ceux de l'hiver grâce au test de Mann - Whitney. La périodicité a été recherchée par une analyse spectrale utilisant la transformée de Fourier. Résultats obtenus L'été, le volume des ventes de médicaments antibactériens urinaires et des requêtes Google contenant les termes « infection urinaire » ou « cystite » était supérieur de 8 % à 20 % au volume hivernal. L'analyse spectrale a mis en évidence une périodicité annuelle de toutes les séries analysées. Les pics annuels des séries temporelles ont été observés durant l'été en France, Etats-Unis, Allemagne, Italie et Chine, et durant l'été austral au Brésil et en Australie. Conclusion Une saisonnalité annuelle des IU a été mise en évidence dans sept pays différents, avec des pics au cours de l'été.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 4
Titre : étude des motifs de consultation dans les services d'accueil des urgences pour les patients adultes suivis par un réseau de soins palliatifs à domicile de Seine Saint Denis
Mots-clés : étude - des - motifs - de - consultation - dans - les - services - d'accueil - des - urgences - pour - les - patients - adultes - suivis - par - un - réseau - de - soins - palliatifs - à - domicile - de - Seine - Saint - Denis - étude - des - motifs - de - consultation - dans - les - services - d'accueil - des - urg
Auteur : Mathilde DUVAL, Sainte Perine
Co-Auteurs : M. DUVAL, N. NISENBAUM.
Objectif Nous avons recensé et essayé de comprendre les motifs conduisant les patients, suivis par un réseau de soins palliatifs à domicile, à consulter aux urgences. Nous faisons l'hypothèse qu'une grande partie de ces passages aux urgences aurait pu être évitée et pourrait être probablement gérée en ambulatoire. Méthode Il s'agit d'une étude semi quantitative décrivant les motifs de consultations dans trois services d'accueil des urgences (du C.H.U. d'Avicenne, du C.H. de Delafontaine et de la Clinique de l'Estrée), au cours de l'année 2011, pour les patients suivis par un réseau de soins palliatifs à domicile, Arc En Ciel, uvrant dans le nord du département de la Seine Saint Denis. Nous avons retenu les critères suivants pour définir une consultation inévitable: l'apparition d'un symptôme non gérable en ambulatoire, la nécessité d'actes diagnostiques ou thérapeutiques non réalisables en ville, l'impossibilité d'intervention médicale au domicile et l'isolement ou la précarité du patient. Résultats obtenus Sur les trois services d'urgences, nous avons dénombré 68 consultations pour 47 patients. Les deux tiers des consultations ont lieu la nuit (entre 18 et 8 heures le lendemain), les weekend et jours fériés. Onze sont adressés par leur médecin traitant et dix ont appelé le réseau avant leur passage. Les principaux motifs de consultation sont : la détresse respiratoire (16,2%), l'altération de l'état général, l'hyperthermie ou l'infection puis l'hémorragie. Selon nos critères retenus, plus de 87% des consultations sont inévitables, non gérables en ville. L'astreinte téléphonique du réseau permet, quant à elle, de gérer plus de 70% des demandes concernant en général des symptômes non graves. Conclusion Ce travail questionne l'intérêt de l'anticipation des symptômes à domicile pour diminuer le recours aux urgences.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 4
Titre : étude FPDM (Family Practice Depression and multimorbidity): traduction aller retour et analyse méta-ethnographique de la définition de la multimorbidité en Allemand, Bosniaque, Bulgare, Croate, Français, Grec, Italien et Polonais.
Mots-clés : Multimorbidité - consensus - delphi - méta-ethnographie
Auteur : Jean Yves LE RESTE, DUMG BREST
Co-Auteurs : J.-Y. LE RESTE, P. NABBE, D. LAZIC, A. SOWINSKA, S. ARGYRIADOU, S. CZACHOWSKI, C. DOERR, H. LINGNER, C. LYGIDAKIS, R. ASSENOVA, M. HASAGANIC, J. DERIENNIC, B. LE FLOCH, H. VAN MARKWICK, C LIéTARD, P. VAN ROYEN.
Objectif Dans le cadre de l'étude FPDM une définition exhaustive de la multimorbidité a été réalisée grâce à une revue systématique de la littérature. Cette définition devait être traduite dans l'ensemble des langues de l'équipe Européenne pour permettre de poursuivre l'étude. Son homogénéité linguistique devait être testée. Méthode Traduction aller retour utilisant une procédure de consensus delphi identique dans chaque pays. Chaque échantillon national devait être constitué d'un groupe de généralistes experts, anglophones. Une première traduction établie par trois chercheurs était soumise par mail au groupe. Le consensus était défini par au moins 70 % des notations supérieurs ou égales à 7 sur une échelle de 1 à 10. En cas d'absence de consensus une nouvelle traduction était proposée en fonction des remarques des participants. Après la réalisation du consensus une traduction retour était effectuée et soumise aux auteurs originaux de la définition pour validation. L'ensemble de ces traductions validées était finalement soumis au groupe Européen constitué de onze experts universitaires pour analyse méta-ethnographique (homogénéité linguistique). Résultats obtenus 250 généralistes européens, experts de leurs disciplines, ont été réunis pour réaliser les traductions. Huit traductions de la définition de la multimorbidité ont été réalisées par les procédures de consensus. Elles ont été validées par le groupe de travail Européen. Les huit traductions retour et leurs comparaisons avec l'original seront présentées. L'analyse méta-ethnographique a conclu à la stabilité de ces traductions. Conclusion Les traductions allemande, bosniaque, bulgare, croate, française, grecque, italienne et polonaise de la définition de la multimorbidité sont achevées. Elles sont stables et disponibles pour des études collaboratives portant sur des patients multimorbides en Europe.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 4
Titre : Apport du monitoring de qualité de la prise en charge des maladies chroniques (HTA + diabète) (circonscription sanitaire de Kerkennah 2011/2012)
Mots-clés : Monitoring - Maladies - chroniques - Planification
Auteur : Charrad IMED, Hopital Régional de Kerkennah
Co-Auteurs : I. CHARRAD, F. BECHA, A. FGUEUIR, S. GHAHAMI, S. SASSI, B. GUEMRI, A. BACCOUCHE, M. BEN KHALIFA.
Description claire et complète de l'expérience L'hypertension artérielle et le diabète par leur fréquence élevé, la gravité de leurs complications cardio-vasculaires et leur coût économique très élevé constitue actuellement un problème de santé publique prioritaire en tunisie. Pour le renforcement, la surveillance et la gestion de la qualité de prise en charge des hypertendus et des diabétiques, notre équipe a adopté le monitoring comme outil d'évaluation et de suivi. Caractère original et innovant de l'expérience Cette étude porte sur 1398 malades hypertendus et diabétiques suivis dans la circonscription sanitaire de kerkennah , dont 723 hypertendus, 231 diabétiques et 444 hypertendus diabétiques. Pour l'évaluation de la qualité de la prise en charge de nos malades chroniques, on a utilisé le monitoring. Le but de notre étude est : - Evaluer le niveau d'atteinte des objectifs mis en uvre par notre équipe pour améliorer la qualité de suivi des malades chroniques de notre secteur. -Etude des performances de notre équipe en matière de prise en charge des maladies chroniques (HTA + Diabète) et ce par la comparaison des deux courbes de monitoring 2011-2012. Enseignements tirés de l'expérience En comparant les deux courbes de monitorings de 2011 et de 2012, on a constaté une amélioration de la couverture : *Amélioration de l'utilisation du service de 8%. *Amélioration de la couverture adéquate de 22%. *Amélioration de la couverture effective de 26%. Conclusion -Ces résultats ont été jugés peu satisfaisants puisque les objectifs n'ont pas été atteints, mais l'amélioration de la couverture adéquate de 22% et de la couverture effective de 26% montre que notre équipe possède une bonne capacité de gestion et de planification. -Cette évolution nous a incité à suivre la même stratégie correctrice, et à améliorer nos objectifs pour avoir des meilleurs résultats dans l'avenir. -En fin l'utilisation de cet outil renforce le travail en équipe, améliore les performances des équipes et les intègre dans le processus de planification.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 4
Titre : Dépistage précoce de l'artériopathie oblitérante des membres inférieures: pratiques des médecins généralistes.
Mots-clés : AOMI - IPS - DE
Auteur : Djamila MESSAOUI, Université Paris-Diderot, Paris 7
Co-Auteurs : D. MESSAOUI, R. WAKIM, M. NOUGAIREDE, M. BUDOWSKI.
Objectif L'artériopathie oblitérante des membres inférieurs (AOMI) est fréquente et associée à un mauvais pronostic cardiovasculaire. Cette pathologie serait sous dépistée en soins primaires. Compte tenu de la prédominance des formes asymptomatiques, la HAS et de nombreux auteurs recommandent de dépister systématiquement les patients à risque cardiovasculaire, en mesurant l'index de pression systolique (IPS); outil de référence du dépistage ayant une valeur pronostique. L'objectif de cette étude descriptive est d'identifier les pratiques des médecins généralistes concernant ce dépistage en prévention primaire cardiovasculaire, ainsi que les difficultés rencontrées. Méthode Un questionnaire comprenant trois vignettes cliniques, à différents stades de la pathologie athéromateuse (patients asymptomatiques en prévention cardiovasculaire primaire et secondaire, et patient avec une AOMI symptomatique), a été adressé par mail à 1214 médecins libéraux thésés en France métropolitaine dont les adresses mail étaient disponibles notamment sur des sites d'annonces médicales. Résultats obtenus Sur les 142 répondants (taux de réponse =11,7%), 87% affirment dépister la maladie à un stade précoce, à l'examen physique. La plupart se basent uniquement sur la palpation des pouls pédieux, malgré des performances diagnostiques limitées. Seuls 3% des répondants utiliseraient l'IPS comme outil de dépistage. La mesure de l'IPS est associée à un temps de consultation long (p=0,03) et au statut universitaire (p<0,005). Le recours systématique à l'écho-doppler artériel des membres inférieurs concerne 25% des médecins et augmente en prévention secondaire (38%). Le principal obstacle au dépistage identifié, est le manque d'informations concernant la maladie et son dépistage. Conclusion Une sensibilisation des médecins pourrait permettre d'améliorer la qualité du dépistage par un examen physique plus complet et mesure de l'Index de Pression Systolique (IPS)
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 4
Titre : Document d'information destiné aux victimes de violences pour les inciter à faire établir un certificat médical initial
Mots-clés : violences - certificat - médical
Auteur : Claudie LOCQUET, HAS
Co-Auteurs : C. LOCQUET.
Objectif Informer le grand public des messages clés issus des recommandations de bonnes pratiques (RBP) élaborées par les professionnels de santé et les associations d'aides aux victimes et de médiation (Inavem) sur le certificat médical initial concernant une personne victime de violences. Mettre à disposition des victimes de violences un document montrant le déroulement de la consultation et l'intérêt d'obtenir le certificat médical initial manquant dans 70% des dossiers. Réduire le nombre des démarches administratives (7 en moyenne) des victimes de violences. Méthode La recherche documentaire de la RBP a été complétée par celle de documents d'information concernant les victimes de violence. Le groupe de travail (GT) comprenait 1 coordinateur, 1 chef de projet de la RBP et 2 membres d'une association départementale de l'Inavem. Le GT a identifié 1 message principal et 4 messages complémentaires qu'il a retranscrits en suivant les principes méthodologiques (messages appropriables, concis et clairs). Un maquettiste et 1 infographiste ont réalisé une première maquette. Les 3 associations organisatrices du test ont reçu une boite à outils (lettre de sollicitation, diaporama, questionnaire). Le test a été réalisé en une semaine, en interview face à face, auprès de 12 victimes et 21 accompagnants. Le questionnaire portait sur la perception et la compréhension des messages, le format et les illustrations. Résultats obtenus Les testeurs ont bien perçu les messages (100%) mais ont réfuté les illustrations (75%). La deuxième maquette, soumise à un groupe de test élargi a été plébiscitée à 100% Conclusion Le document est diffusé sur les sites de l'Inavem et de la HAS (rubrique informations grand public et accolé à la RBP). Il est utilisé dans des séances de formation conjointes Inavem-Ordre des médecins. Un format papier n'ayant pu être réalisé (coût), il est difficile d'évaluer l'impact d'un document « écran ».
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 4
Titre : Enquête Eclair : les enseignements d'une étude sur les anticoagulants oraux
Mots-clés : Anticoagulants - Médicament - Pharmacovigilance
Auteur : Joël COGNEAU, IRMG/ CIA
Co-Auteurs : J. COGNEAU, J.-P. JACQUET, F. LACOIN.
Objectif Principal : Identifier les événements indésirables liés à la prise d'un nouveau anticoagulant par voie orale (NACO) par des patients suivis en MG, et leur prévalence. Secondaire Tester la réactivité d'un « réseau » sur un thème totalement en phase avec les objectifs généraux de la structure, et faisant suite d'une enquête précédente. Méthode Enquête rétrospective Par questionnaire internet adressé aux médecins du réseau Patients inclus : tous les patients ayant été traités par NACO au cours de l'année 2013, et suivis par un médecin du réseau . Données relevées : Indications Prescripteur initial Renouvelement/durée de traitement Effet indésirable (quelqu'il soit) Arrêt de traitement : motif (fin de traitement, autre). Résultats obtenus En 2 semaines, du 23/09 au 04/10/2013, 575 médecins généralistes (sur environ 2000 sollicités), répartis sur 12 régions, ont répondu à l'enquête 500 d'entre eux (87%) ont suivi en 2013 au moins un patient traité par NACO. Les résultats montrent que, sur 2365 patients traités par NACO en 2013 et dont le médecin généraliste a eu connaissance, il a été constaté 6,3% (n=149) d'accidents hémorragiques, ayant entraîné 0,28% de décès (n=7). Ces chiffres sont nettement inférieurs à ceux des essais cliniques, qui sont des études de suivi (prospectives).Ils montrent néanmoins que les NACO, alternative thérapeutique aux antivitamine K ont, comme eux, des effets secondaires graves. Conclusion La réactivité des médecins interrogés montre l'intérêt des médecins généralistes pour le sujet, mais aussi pour la forme de l'enquête. Les résultats incitent à développer des études prospectives de surveillance du médicament en situation réelle.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 4
Titre : L'index de pression systolique (IPS), outil de dépistage de l'artériopathie oblitérante des membres inferieurs (AOMI) : étude des causes de la faible utilisation par le médecin généraliste (MG) de cet examen en soins ambulato
Mots-clés : IPS - AOMI
Auteur : Marco CABRAL, Service de médecine interne CHU Louis Mourier
Co-Auteurs : M. CABRAL, R. WAKIM, M. BUDOWSKI, C. GONDOIN.
Objectif L'AOMI devrait être dépistée systématiquement chez les patients à risque cardiovasculaire. Plus de 27 millions de personnes en seraient atteints dans les pays occidentaux dont 16.5 millions de façon asymptomatique. Il est préconisé de proposer un dépistage systématique pour les personnes de plus de 50 ans, fumeurs et/ou diabetiques ainsi que les personnes de plus de 65 ans, et en prévention secondaire une fois par an selon le guide de recommandation nord américaine de 2011. L'IPS est un examen simple et fiable qui permet le dépistage en amont des premiers symptômes. Malgré une cotation effective (EQQM006+EQQM006/2 soit 21,12+21,12/2=31,68€), le recours à l'IPS reste faible selon les études. Cette étude de type quantitative a pour objectif principal de connaître les raisons du faible recours à l'IPS par le MG. Méthode Nous avons proposé à 2439 MG, recrutés via les sites de remplacements et les DMG puis contactés par mail, de décrire leurs connaissances, conditions d'utilisation et raisons de recours ou pas à l'IPS. Résultats obtenus 297 MG (12.2%) ont participé au questionnaire. 88% disent connaître l'IPS, mais seuls 9% le réalisent. Les raisons du faible recours à l'IPS, citées le plus souvent par les MG ayant répondu à l'étude sont : le coût du matériel, le manque de maîtrise de l'IPS et la prescription systématique d'un écho-doppler des membres inférieurs (p<0.0001). Puis viennent, la méconnaissance d'une rémunération de l'IPS pourtant effective , les difficultés à réaliser cet examen dans un temps limité et la méconnaissance de l'IPS et ses indications. Conclusion L'IPS est un acte simple, fiable et reproductible permettant de dépister l'AOMI, surtout au stade asymptomatique. Pour pallier le manque de connaissance de l'AOMI et l'IPS, des Formations Médicales Continues ou à défaut des plaquettes informatives peuvent être proposées.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 4
Titre : L'état bucco-dentaire est-il un bon indicateur pour évaluer la précarité des patients? Quel est le rôle du généraliste dans ectte prise en charge?
Mots-clés : DENT - PRECARITE - Douleur
Auteur : Pierre FRANCES, SFDRMG
Co-Auteurs : P. FRANCES.
Objectif Objectif principal: Description des 2 populations présentant des problèmes dentaires en fonction de leur lieu de résidence. Objectif secondaire: Analyser les facteurs associés à ces problèmes, le rôle du généraliste dans cette problématique, et les raisons d'une non prise en charge adéquate. Méthode étude prospective d'une année, effectuée par un généraliste, dans 2 centres d'hébergement pour SDF: - Un centre ouvert à l'année: Solidarité 66 (S). - Un centre de grande précarité hivernal: Le Tremplin (T). Résultats obtenus 752 patients consultés, dont 707 sur S, et 45 sur T. La tranche d'âge la plus fréquente: les 20-39 ans pour S, et les 40-59 ans pour T. Nombre de dents perdues: une dent pour 49,9% des cas sur S, et plus de 4 pour 55,9% sur T. Le généraliste a administré différents traitements: antalgique pour 90,2% des cas en S, et 97% des cas en T; antibiotique pour 26% des cas pour S, et 85,6% pour T. Plusieurs addictions associées: - Tabac pour 86,7% pour S, et 94,9% pour T. - Alcool pour 43,6% pour S, et 79,5% pour T. - Toxicomanie pour 25,1% pour S, et 56,4% pour T. En ce qui concerne les pathologies aiguës dentaires, 75% des patients n'ont pas de couverture en S, et 79,2% en T. L'hygiène dentaire est régulière pour 12,8% des cas en S, et 7,7% en T. La limitation de la prise en charge des soins dentaires est liée principalement au coût pour 50,2% pour S, et 89,7% pour T. Conclusion L'état de santé bucco-dentaire est un bon indicateur d'évaluation de la précarité d'une population; le généraliste y jouant un rôle prépondérant pour soulager et éviter des infections. Pour améliorer cette situation, il faudrait créer une PASS dentaire, ou revaloriser les soins dentaires.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 4
Titre : L'abord du poids en consultation de Médecine Générale avec un patient adulte. A partir d'une observation des consultations.
Mots-clés : Poids - corporel - Pesée - Relation - médecin/malade
Auteur : Caroline HUAS, DUMG Tours
Co-Auteurs : L. PROD'HOMME, C. HUAS.
Objectif Explorer comment est abordé le poids en consultation de médecine générale. Méthode Méthode qualitative avec observation directe des consultations réalisée par des étudiants en médecine. Une grille d'observation standardisée prétestée permettait de recueillir une description des patients adultes (IMC, motif de consultation…), des médecins (balance, modalités d'installation…) et les phrases prononcées lors de l'abord du poids et de la pesée, avec les réactions des patients. L'analyse a été univariée puis bivariée sur les données chiffrées, et inductive (théorisation ancrée) sur les verbatim, par la méthode de la table longue. Résultats obtenus 187 consultations ont été observées. Le poids a été abordé lors de 72 consultations (38,2%), par une discussion et/ou une pesée. Les médecins étaient majoritairement à l'initiative de l'abord du poids. La fréquence d'abord selon les médecins variait de 13,6% à 80% des consultations observées. Les patients dont le poids était abordé étaient plus âgés, plus en surcharge pondérale, avaient plus d'antécédents cardiovasculaires ou endocriniens et consultaient plus pour un suivi chronique (p<0,05). La demande de pesée par le médecin était très directive et semblait parfois mal vécue. La discussion seule semblait provoquer une réflexion sur un possible changement de comportement. Conclusion Lorsque le médecin maîtrise les outils de communication facilitant l'expression libre du patient sur son poids, cela semble permettre l'expression d'une souffrance et initier une réflexion sur un changement de comportement. Il existe une variabilité de pratiques des médecins qui pourrait être étudiée par des focus groupes.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 4
Titre : Liste de BEERS dans notre consultation
Mots-clés : Médicament - de - BEERS - Sujet - agé - Iatrogénie
Auteur : Abdelhalim BOUDJELIDA, Médecine interne
Co-Auteurs : A. BOUDJELIDA, A. BERRAH.
Objectif Certains médicaments peuvent entraîner une altération de la qualité de vie ou une dégradation de l'état de santé des personnes âgées. BEERS a établi une liste noire de médicaments jugés inappropriés en gériatrie (1992,1997,2002). Objectifs. .Connaître la fréquence de l'exposition du sujet âgé aux médicaments de BEERS en consultation. .Recenser les principales classes de médicaments de BEERS. .Identifier les éventuels effets secondaires. Méthode Design de l'étude:Etude analytique.Rétrospective.Fiches de consultation.200 patients >= 65 ans . Résultats obtenus Médicaments de BEERS Retrouvés: 50/200 : 25% Age moyen : 72ans Nombre de médicaments : 2,5 Sex-ratio : 0,33 Liste des médicaments:Antalgiques (Dextropropoxphéne)n=13, AINS n=11,Psychotropes n=9,Anti histaminiques n=6,Anti émétiques (PRIMPERAN) n=5,Anti cholinergiques n=2,antihypertenseurs centraux n=2,antispasmodiques n=2,digitaliques forte dose n=1. Médecin prescripteur: Interne junior 33%,Interne sénior 33%,Assistant et Maitre assistant :34% Conclusion L'utilisation de médicaments BEERS chez le sujet âgé est une situation très fréquente dans notre pratique courante, cette prescription inappropriée engage parfois le pronostic vital . Mieux prescrire reste un objectif majeur de santé publique si l 'on désire diminuer la fréquence et la gravité de ces accidents sans priver le sujet âgé des traitements utiles. Améliorer nos connaissances dans le domaine de la thérapeutique gériatrique est impératif.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 4
Titre : Lombalgie communes : création d'un aide mémoire simple à l'usage du patient lombalgique utilisable en cabinet de Médecine Générale.
Mots-clés : Lombalgie - commune - Prévention - secondaire
Auteur : Aymeric HENRIOT, DMG Caen
Co-Auteurs : M. ATESCI-RAPHALEN, A. HENRIOT, P. COUETTE, P. GRUJARD.
Objectif Développer un support synthétique pour les patients utilisable par les médecins généralistes lors des consultations. Le support devait fournir un nombre limité d'exercices simples réalisables par le patient et explicables par le médecin généraliste en consultation. Méthode La technique du groupe nominal était utilisée pour réaliser la sélection d'un petit nombre d'exercice pouvant être présenté sur un support de format A4. Le panel d'experts comportait 2 kinésithérapeutes, 2 rhumatologues, 1 médecin généraliste, 1 médecin de rééducation physique et 1 neurochirurgien. Le groupe a mis en commun l'ensemble des exercices utilisables. Chaque exercice était noté par les experts séparément pour garder ceux ayant obtenu les meilleurs scores. Le groupe a également assuré l'agencement des éléments sur le support A4. Résultats obtenus Les exercices retenus se focalisent sur deux axes: l'anté-retroversion du bassin et la flexion de la hanche. Le document final retient une séquence d'exercices réalisable au domicile qui s'enchainent et sont démontrables par le médecin généraliste dans le contexte d'une consultation. Conclusion Ce travail apporte un nouveau type de support pour la lombalgie commune spécifiquement développé pour les médecins généralistes qu'i faut maintenant tester en pratique courante.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 4
Titre : Pharmacovigilance en médecine générale
Mots-clés : Pharmacovigilance - notification - effets - indésirables
Auteur : Djamila CHIBANI, Espace Temps maison de santé
Co-Auteurs : D. CHIBANI, M. JAMOULLE.
Description claire et complète de l'expérience En ces temps troublés où la surmédicalisation semble être un maître mot, il paraît important de se pencher sur le système belge de pharmacovigilance, en comprendre les rouages et les objectifs et voir de quelle façon il était perçu ou employé par des collègues belges. Caractère original et innovant de l'expérience Une étude détaillée de l'information disponible, la visite du centre belge de pharmacovigilance a permis de mesurer l'importance de la pharmacovigilance et son apport à la médecine clinique. Pendant le même temps, notre équipe relevait tous les cas de notifications effectués en 2013. Un questionnaire a été soumis à quelques dizaines de médecins pour comprendre les obstacles mis à l'exercice quotidien de cette branche importante du travail du médecin qu'on appelle à juste titre traitant. Enseignements tirés de l'expérience Le mode de fonctionnement du centre belge de pharmacovigilance peut être exposé ainsi que son rôle dans les rouages de recueil d'informations sur les effets secondaires des médicaments par l'OMS. 25 cas de notifications, soit environ deux par mois sont exposés en détail et commentés. Les obstacles à la pharmacovigilance mis en évidence lors de l'enquête auprès de médecins généralistes seront exposés et discutés. Conclusion Il y a clairement une sous notification d'effets indésirables de la part des médecins pour diverses raisons. Il est important de sensibiliser les médecins à notifier en levant les obstacles tant que possible et favoriser des formations sur la pharmacovigilance.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 4
Titre : PICKPILL : un logiciel pour smartphones pour l'aide à l'observance thérapeutique et l'application des recommandations en cas d'oubli des contraceptifs hormonaux oraux
Mots-clés : Contraception - orale - Observance - m-médecine
Auteur : Anne BONICEL, Département de Médecine Générale
Co-Auteurs : A. BONICEL, J.-M. ROYE, F. GAY.
Objectif L'oubli de de contraception orale concerne quasiment toutes les femmes et la conduite tenue après celui-ci expose souvent à un risque de grossesse non désirée par méconnaissance des risques réels et de la conduite précise à adopter. Ce travail vise à proposer un outil d'information complémentaire sous la forme d'une application pour smartphone. Méthode Un cahier des charges scientifiques a été écrit à partir des recommandations sur les méthodes contraceptives de l'HAS en 2004. Puis, une application pour smartphone a été développée en collaboration étroite avec une entreprise de logiciels informatiques. Un test de compréhension a été mené sur 12 patientes de 16 à 28 ans et 8 futurs diffuseurs (internes de médecine générale et remplaçants) grâce à un questionnaire standardisé de l'HAS. Résultats obtenus Le logiciel « PickPill » vise d'une part à prévenir les oublis dans le quotidien des femmes en leur proposant une alarme intelligente adaptée à leur schéma thérapeutique et modulable suivant les situations à risque (décalage horaire, troubles digestifs, interactions thérapeutiques…). D'autre part, il propose une conduite à tenir en cas d'oubli stratifiée dans le temps adaptée à chaque situation particulière en analysant les éventuels comportements à risque dans les jours précédant l'oubli et en donnant les consignes pour éviter le sur-risque dans les jours suivant l'oubli. Le test préliminaire a fait émergé une grande satisfaction sur la simplicité et la clarté des messages ainsi que de la praticité de cet outil intégré au quotidien. Cela a également permis d'apporter des améliorations avant diffusion de l'outil. Conclusion Cet outil se veut complémentaire aux informations orales et écrites pour s'intégrer dans une stratégie d'accompagnement rapproché de la prescription et de responsabilisation des patientes. Des relais institutionnels ont été contactés pour la diffusion afin de permettre aux plus grand nombre de patientes et de prescripteurs d'utiliser gratuitement cet outil.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 4
Titre : Place de la réadaptation cardiaque et de l'éducation thérapeutique du patient coronarien en médecine générale. Etude prospective du suivi post-Syndrome Coronarien Aigu à 6 mois de 52 patients et 30 médecins génér
Mots-clés : Prévention - secondaire - éducation
Auteur : Anne-Marie LUCCHESI, médecin généraliste
Co-Auteurs : A.-M. LUCCHESI, N. ASSEZ, H. HUBERT.
Objectif Evaluer la prévention secondaire dans le suivi post-syndrome coronarien aigu (SCA) ainsi que la place de la réadaptation cardiaque (RC) dans ce suivi. Méthode Cette étude prospective observationnelle monocentrique a inclus 52 patients admis pour SCA en Unité de Soins Intensifs Cardiologique et 30 de leurs médecins généralistes afin d'étudier le suivi post-SCA des patients. Les données ont été recueillies au moyen d'entretiens téléphoniques à un mois, 3 et 6 mois. Des statistiques comparatives (test de Cochran et test de Mc Nemar) ont été réalisées aux trois temps de l'étude. La place de la RC a été étudiée par des statistiques croisées (test de Khi deux de Pearson ou test exact de Fisher) à 3 et 6 mois. Résultats obtenus Un nombre important d'évènements CV ainsi que de complications est constaté durant le suivi. Une évolution de la pratique d'une activité physique régulière est observée tout au long du suivi (p=0,03). Il existe une amélioration de la correction du bilan lipidique entre 3 et 6 mois (p=0,00). La réalisation d'une RC présente de nombreux bénéfices : modifier les habitudes de vie avec notamment le sevrage tabagique à 6 mois (p=0,01) et la pratique d'une activité physique régulière à 3 mois (p=0,00) et à 6 mois (p=0,03), une amélioration des stratégies de prise en charge recommandées par la HAS comme la prescription du bilan lipidique et glucidique (p=0,00 à 3 mois vs p=0,03 à 6 mois) et une amélioration de la qualité de vie des patients à 6 mois du suivi (p=0,02). Conclusion La correction des FDR CV des patients après un SCA est insuffisante. La prévention secondaire pourrait être améliorée par le développement de l'éducation thérapeutique du patient coronarien en ambulatoire telle qu'elle est initiée en RC.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 4
Titre : Prévention de la dépendance de la personne âgée et soins de premier recours
Mots-clés : Parcours - de - soins - Personne - âgée - Prévention
Auteur : Nathalie RIOLACCI, Santé publique
Co-Auteurs : N. RIOLACCI, E. CORBILLON, M. VARROUD-VIAL.
Description claire et complète de l'expérience Un repérage précoce et une prise en charge médicale et sociale adaptée permettent aux des personnes âgées fragiles de conserver leur autonomie et de retarder l'état de dépendance. Caractère original et innovant de l'expérience Les fiches « Points clés & Solutions » de la Haute Autorité de santé fournissent, sur des thèmes de santé publique susceptibles de modifier l'organisation des professionnels de santé, une synthèse des données de la littérature. Chaque fiche propose des outils pour améliorer les pratiques et les organisations, des messages clés et des interventions concrètes. Enseignements tirés de l'expérience Pour améliorer les étapes critiques de parcours de santé des personnes âgées fragiles, un groupe de travail pluridisciplinaire après analyse de la littérature a retenu les outils suivants: (i) 5 critères pour repérer la fragilité ; (ii) une grille pour une évaluation gériatrique de première ligne ; (iii) des critères pour le recours à l'expertise gériatrique et (iv) le plan personnalisé de santé (PPS) si la coordination d'une prise en charge pluriprofessionnelle du patient est nécessaire (v) la promotion de l'activité physique et d'une vie sociale, comme facteurs de protection de la dépendance. L'amélioration des parcours suppose que les organisations évoluent : accès plus facile à des ressources sanitaires et sociales formées aux problématiques du grand âge, promotion de modes d'exercice pluriprofessionnel agissant à toutes les étapes du parcours : repérage, évaluation, intervention, surveillance et enfin, simplification des échanges entre le secteur sanitaire et social, avec l'usage d'outils communs d'évaluation et de communication Conclusion Deux fiches sont disponibles sur le site de la HAS (www.has-sante.fr) : repérage et prise en charge des patients fragiles. Les conditions d'initiation et d'élaboration d'un PPS par les médecins généralistes et équipes de santé primaire seront prochainement disponibles. Elles sont diffusées auprès des organisations professionnelles et des agences régionales de santé pour accompagner les dispositifs support des parcours de santé.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 4
Titre : Prescription: je t'aime...moi non plus
Mots-clés : Prescription - Déterminants - de - la - prescription - Formation - médicale - initiale
Auteur : Rosalie ROUSSEAU, UFR NAntes
Co-Auteurs : R. ROUSSEAU, L. GORONFLOT.
Objectif Explorer, chez les jeunes médecins généralistes, les déterminants de la prescription médicale, les stratégies mobilisées en situation de soin et les pistes proposées pour la formation médicale initiale. Méthode Une enquête qualitative a été réalisée dans l'inter-région Ouest, par l'intermédiaire de 4 focus group, entre avril 2012 et février 2013 auprès de vingt huit médecins généralistes. Ils avaient validé leur DES de médecine générale entre 2007 et 2012 et exerçaient en soins primaires en tant que remplaçants, collaborateurs libéraux ou jeunes installés. Le contenu des verbatims a été analysé séparément par deux chercheurs, avant une mise en commun avec l'aide du logiciel NVivo®, puis réorganisé en catégories selon une approche par analyse thématique. Résultats obtenus Après avoir exprimé leurs représentations, les participants ont évoqué la difficile organisation du temps de la prescription médicale pendant une rencontre de soins. Ils ont ensuite exploré les facteurs déterminants ainsi que les difficultés ressenties, avant de proposer des pistes d'amélioration de leur formation médicale initiale : approfondir sa compétence relationnelle, mieux connaître les autres métiers des soins primaires, augmenter le nombre de stages en ambulatoire, réaliser des ateliers pratiques de pharmacologie et intégrer les patients dans les enseignements. Conclusion Les jeunes médecins généralistes sont conscients des enjeux de la prescription médicale. Ils lui accordent une place importante tant dans le cadre de leur rôle dans la coordination des soins que dans celui du lien thérapeutique et symbolique à la qualité de leur relation médecin-patient.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 4
Titre : Reconnaitre et prendre en charge les gammapathies monoclonales de signification indéterminée en médecine générale. Revue systématique et analyse de la littérature.
Mots-clés : gammapathies - monoclonales - de - signification - indéterminée - Médecine - Générale - hémopathies - malignes
Auteur : Bernard LE FLOCH, DUMG Brest
Co-Auteurs : B. LE FLOCH, L. LéLIAS, D. BARBA, C. BERTHOU, F. NGO SACK, P. NABBE, P. BARRAINE, B. CHIRON, M. BARAIS, J.-Y. LE RESTE.
Objectif Contexte : Les gammapathies monoclonales de signification indéterminées (GMSI) sont connues comme le stade précurseur de plusieurs hémopathies malignes. Mais souvent, elles n'évoluent pas défavorablement. La surveillance des GMSI a évolué ces dernières années. Le médecin généraliste (MG) prend une place importante dans la prise en charge de cette pathologie fréquente. Méthode Méthode : Revue systématique de la littérature sur PubMed de 2008 à 2013 selon les recommandations PRISMA. Sélection des articles, puis étude des bibliographies analyse des articles retenus. L'analyse et la synthèse ont été effectuées par deux chercheurs. Résultats obtenus Résultats : Après une première sélection de 225 articles, 54 articles correspondant aux critères de recherche ont été analysés. Le dosage des chaines légères libres sériques et du rapport kappa/lambda occupe une place fondamentale dans le diagnostic et l'évaluation du pronostic des GMSI. Ce dosage prescrit par un MG en France n'est pas pris en charge par l'Assurance Maladie. En l'absence de critères péjoratifs, la réalisation d'un myélogramme et d'un bilan osseux complet n'est pas indispensable chez tout patient porteur d'une GMSI. Le MG doit tenir compte dans sa prise en charge globale des patients porteurs d'une GMSI d'un effet délétère sur le rein, d'un risque accru de maladie thrombo-embolique et d'un trouble de l'immunocompétence. Conclusion Conclusion : La prise en charge des GMSI peut être réalisée dans de nombreuses situations par le MG. Celui-ci peut repérer les situations nécessitant un avis spécialisé en raison du risque d'évolution vers des hémopathies malignes sévères. Le dosage des chaines légères libres sériques par le MG doit être réévaluée en France.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 4
Titre : Recrutement de volontaires au don de cellules souches hématopoïétiques : les médecins généralistes prennent toute leur place.
Mots-clés : Cellules - souches - hématopoïétiques. - Donneurs - de - tissus. - Médecine - générale.
Auteur : Benoît CHIRON, DUMG Brest
Co-Auteurs : A. MICHEL-LE BOURHIS, B. CHIRON, M. BARAIS, C.FEREC.
Objectif Devant une augmentation du nombre d'allogreffes de cellules souches hématopoïétiques (CSH), le plan greffe 2012-2016 recommande un accroissement du registre français des volontaires au don de CSH. Actuellement, l'organisation du recrutement des volontaires n'implique pas les médecins généralistes (MG). Rechercher un consensus sur les conditions matérielles, d'organisation et de formation nécessaires à l'implication des MG dans la procédure de recrutement des volontaires au don de CSH. Méthode Etude qualitative par recherche de consensus chez des MG intéressés par le recrutement de volontaires au don de CSH. Les MG participant à l'étude ont été recrutés parmi l'ensemble des MG du Finistère. Un groupe d'experts a établi la liste des possibilités organisationnelles, techniques et financières quant au recrutement de volontaires par les MG. Ces possibilités étaient soumises aux MG volontaires sous forme de questionnaire. Les MG classaient les propositions de la plus à la moins adaptée. Un second tour était réalisé pour valider les réponses obtenues au premier tour et conclure ou non à un consensus. Résultats obtenus Sur 882 MG interrogés, 86 étaient intéressés, 74 volontaires pour l'étude. Le consensus a été obtenu pour 4 des 5 items. La formation était souhaitée sous forme d'une soirée avec restitution des acquis par questionnaire en ligne. Le recrutement des volontaires parmi leur patientèle et le recrutement de personnes adressées par le centre donneur étaient acceptés. Une reconnaissance professionnelle par affichage dans le cabinet médical était souhaitée. La rémunération demandée était comprise entre 27 et 30€ par consultation. Concernant la procédure, une tendance était notée pour le prélèvement salivaire fait au cabinet médical et l'envoi du dossier au centre donneur par le MG, sans obtenir de consensus. Conclusion Les conditions définies pourront permettre d'impliquer les MG dans le recrutement de volontaires au don de CSH.
Présentation : Posters
Thème : GROUPE 4
Titre : Un guide d'intervention en santé-voyage aussi pour le médecin généraliste
Mots-clés : Santé-voyage - Guide - d'intervention - situations - épidmiologiques - par - pays
Auteur : Suzanne GAGNON, Université Laval
Co-Auteurs : S. GAGNON.
Description claire et complète de l'expérience Le comité consultatif québécois sur la santé des voyageurs du Québec de l'Institut national de santé publique du Québec publie un guide à l'intention des intervenants en santé-voyage. . Caractère original et innovant de l'expérience Ce guide est rédigé en français par un groupe de professionnels (médecins, infirmières et pharmaciens) travaillant en santé-voyage et/ou en santé publique. Il est rédigé afin d'être facile d'utilisation par les intervenants travaillant auprès des gens partant en voyage et les aider dans leur prise de décision. Il synthétise les situations épidémiologiques par pays pour plusieurs pathologies. Il est mis à jour régulièrement et des bulletins de vigie sont expédiés aux abonnés entre les mises à jour. Des cartes de distribution sont disponibles par pays pour les principales pathologies. Des chapitres complémentaires sur diverses maladies tropicales et des feuillets de renseignements à remettre aux patients figurent aussi dans ce guide. Enseignements tirés de l'expérience Ce guide, selon une étude mené par le comité consultatif québécois sur la santé des voyageurs, est l'outil le plus utilisé par les intervenants en santé-voyage au Québec. Conclusion Sa mise à jour se fera en continu à compter des prochains mois. Cet outil, disponible en ligne, peut être utilisé par les médecins de famille et autres professionnels de la santé devant répondre aux questions de leurs patients avant leur départ en voyage.
Présentation : Programme Scientifique
Thème : Aide à la publication
Titre : Aide à la publication
Auteur : Hervé MAISONNEUVE,
Co-Auteurs : Hervé Maisonneuve
Atelier destiné à la rédaction de l'article original. Les participants pourront réfléchir à leurs projets de publication, et préparer un plan d'article à soumettre. Savoir rédiger la question de recherche, les méthodes et résultats avec des illustrations permet de mieux préparer la discussion. Le style scientifique ne correspond pas aux habitudes littéraires et doit être précis, clair et bref.
Présentation : Programme Scientifique
Thème : Applications pour tablettes et smartphones
Titre : Applications pour tablettes et smartphones
Auteur : Juan Sebastián SUAREZ VALENCIA,
Co-Auteurs : Juan Sebastián SUAREZ VALENCIA, Guillaume MARCHAND
Présentation : Programme Scientifique
Thème : Atelier Le Généraliste
Titre : Formation interactive à l'urgence cardio-respiratoire
Auteur : Daniel JANNIERE,
Co-Auteurs : Daniel JANNIERE
Simulations de cas cliniques, entraînement à des gestes techniques, matériel de réanimation de base - Mannequin simulateur patient
Présentation : Programme Scientifique
Thème : Autour de la rémunération
Titre : Autour de la rémunération
Auteur : Anne BOTTET,
Co-Auteurs : Anne BOTTET, Frédéric VILLEBRUN, Jean-Claude SOULARY
La nomenclature des actes CCAM courants Les modes de rémunération accessibles aux professionnels : nouvellement installés (PTMG) ,ayant des activités universitaires (MDS, enseignements), exerçant en territoire défavorisé (forfait majoré MT en ZUS) , en structure regroupée (aide à la création de MDS/PDS/CDS, nouveaux modes de rémunération NRM 2014, subventions diverses des ARS, ministères CPOM, FIR)…
Présentation : Programme Scientifique
Thème : Comment créer une maison de santé?
Titre : Comment créer une maison de santé?
Co-Auteurs : Didier MENARD, Josselin LE BEL
Présentation : Programme Scientifique
Thème : Gestes techniques
Titre : Gestes techniques
Auteur : Céline CASTA,
Co-Auteurs : Céline CASTA, Alain LORENZO, Isabelle AUBIN-AUGER
Gestes techniques en gynécologie (frottis, implanon,..) Gestes techniques sur l'appareil locomoteur ( examen articulations et infiltrations correspondantes..) Spirométrie en Médecine générale (indications,résultats, critères de qualité)
Présentation : Programme Scientifique
Thème : Les propositions Recherches du comité interface INSERM/Médecine Gén&
Titre : Les propositions Recherches du comité interface INSERM/Médecine Générale
Co-Auteurs : Comité d'interface INSERM / Collège de la Médecine Générale
1. Formations Recherche en Médecine Générale 2. Appels d'offre 3. Base de données 4. Implication des médecins dans la recherche
Présentation : Programme Scientifique
Thème : Sessions Francophones
Titre : Quelle est la meilleure méthode pour établir le profil du medecin généraliste Maghrebin
Mots-clés : profil - professionnel - Maghreb - Recherche
Auteur : Hadjij REDOUANE, societe algerienne de medecine générale
Co-Auteurs : Mchich Fatima Zohra Alami Présidente De Mg Maroc Hajji Zarrouk Saida Présidente De La Société Des Médecins Généralistes Tunisiens. Jean Pierre Jacquet Cnge Bendahmane Farouk Cnge Hadjij Redouane Président De La Société Algérienne De Médecine Générale
Objectif établir le profil du medecin généraliste est la première étape pour faire un référentiels métiers afin de preparer un cursus de formation spécifique. Maghreb car la population est presque identique mais les système de santé différents. une uniformisation du cursus pour un enrichissement mutuel serait un objectif bénéfique à tous. Méthode atelier ou les différentes méthodes seront débattue ou la méthode la plus accepter par tous sera prise Résultats obtenus méthode à suivre pour établir le profil du mg maghrébin qui sera utilisable en Algérie Maroc et Tunisie Conclusion retrouver une méthode uniforme au Maghreb pour le recueil des données afin d'établir le profil des médecins généralistes maghrébin en générale ou algérien , marocain , tunisien en particulier
Présentation : Programme Scientifique
Thème : Sessions Francophones
Titre : Baclofène, prescription en Belgique: expérience et formations.
Auteur : Thomas ORBAN,
Co-Auteurs : Thomas ORBAN
Description claire et complète de l'expérience Le contexte belge est différent: la prescription est moins conflictuelle qu'en France. L'Retour d'expérience montre une collaboration entre médecins généralistes et psychiatres. La formation continue données par la SSMG (société scientifique de médecine générale) a pu toucher plus de 1000 MG sur une année. Caractère original et innovant de l'expérience Démarrage parallèle entre la prescription de baclofène en belgique, la mise sur pied d'une étude d'observation et l'enseignement, en formation continue, de son utilité et de son indication. Enseignements tirés de l'expérience Le travail de réseau possible autour de la problématique alcool fut facilité par l'émergence de la prescription du baclofène. Les résultats obtenus sont intéressants et se rapprochent de ceux qui ont été obtenus en France. Conclusion L'alcoologie en soins primaires peut émerger suite à l'apparition de molécules prescrites par le généraliste. Cette alcoologie est peu présente en Belgique: elle est cependant en train de s'organiser suite à cette Retour d'expérience de prescription et d'enseignement.
Présentation : Programme Scientifique
Thème : Sessions Francophones
Titre : Collaboration entre médecins généralistes et spécialistes dans la prise en charge des patients atteints de cancer.
Auteur : Sarah DAGRAIN,
Co-Auteurs : S Dagrain, C Rousseau
Objectif Le traitement des cancers est principalement de la compétence de divers médecins spécialistes (MS). La place des médecins généralistes (MG) dans la prise en charge de ces patients n'est pas clairement définie à l'heure actuelle. Cette étude a recueilli l'opinion de représentants de ces deux types de professions sur leur collaboration. Méthode Une étude qualitative a été réalisée au départ d'entrevues individuelles : huit MG (hommes et femmes, pratiques solo et en groupe, rurales et urbaines) et dix MS, travaillant au sein de trois grands hôpitaux de la même région ont été interrogés. Résultats obtenus De nombreux freins à la prise en charge par le MG ont été identifiés : complexité du suivi oncologique, manque de temps et de moyens, difficultés des MS de déléguer des tâches aux MG, court-circuit du MG par les patients, divers problèmes de communication/collaboration. Les différents intervenants ont marqué un intérêt à renforcer le partenariat. Plusieurs pistes d'amélioration de la collaboration ont été évoquées : plan de traitement commun, partage des tâches et suivi en alternance, outils de communication, rencontres entre MG et MS, pratique de groupe. Les MS se sont davantage montrés motivés au changement. Conclusion La littérature fait une grande place aux difficultés de communication entre MG et MS ; cette étude confirme que des attentes sont présentes des deux côtés et que des solutions concrètes peuvent être proposées par les intéressés. L'étape suivante est de provoquer une rencontre de consensus entre des représentants des MG et des MS portant sur les outils de communication à mettre en place et le partage des tâches. L'organisation des réunions de concertation oncologique multidisciplinaire et la mise en place de plans de traitement semblent de bonnes opportunités pour débuter.
Présentation : Programme Scientifique
Thème : Sessions Francophones
Titre : Mise en place d'un programme d'amélioration de la qualité des formations pour médecins généralistes
Auteur : Geneviève BRUWIER,
Co-Auteurs : Gérald VANWOENSEL, Thomas ORBAN, Geneviève BRUWIER, Yves GUEUNING, Luc LEFEBVRE
Présentation : Programme Scientifique
Thème : Sessions Francophones
Titre : Utilisation de l'électrocardiographie en Médecine Générale, une enquête par questionnaire.
Auteur : Ludivine BONHOMME,
Co-Auteurs : Dr Ludivine Bonhomme
Objectif L'électrocardiographie (ECG) est une technique d'une valeur inestimable, notamment en dépistage chez les sportifs. Mais qu'en est-il en médecine générale ? Cette étude étudie l'utilisation de l'ECG par les médecins généralistes (MG) de deux communes urbaines, leur perception quant à son intérêt pratique et leurs besoins éventuels de formations. Méthode Enquête par questionnaire auprès des 74 MG de deux communes urbaines. Recherche de corrélations statistiques entre l'âge des médecins, leur mode de pratique, le nombre de patients par semaine, le fait de travailler aux urgences et l'utilisation de l'ECG (test du Chi-carré). Résultats obtenus L'ensemble des médecins visés a répondu à l'enquête. Environ deux tiers détiennent le certificat nécessaire à la tarification de l'ECG et l'ont déjà mis en pratique, mais seulement 30% l'utilisent encore, principalement en cas de douleur thoracique ou de trouble du rythme. La moitié de ces derniers a déjà fait appel à un spécialiste pour une aide à l'interprétation du tracé. Travailler dans une maison médicale est le seul paramètre associé de manière significative à l'utilisation de l'ECG (p=0,004). Soixante-neuf pourcents des candidats pensent que l'ECG a sa place en médecine générale, mais beaucoup d'obstacles sont rencontrés, principalement la proximité des hôpitaux, le manque de temps et de compétences. Soixante-deux pourcents ont demandé la mise en place d'ateliers d'interprétation et de cours de remise à niveau. Conclusion Cette étude montre une utilisation relativement limitée de l'ECG. Or, si dans certaines indications son intérêt en médecine générale est modeste, il est clairement établi pour les certificats d'aptitude sportive que nous rédigeons. Plusieurs obstacles sont cependant à surmonter pour en assurer une utilisation efficace. Peut-être faudrait-il tirer des enseignements de la pratique en maison médicale, où l'on semble plus l'utiliser et développer une interaction accrue avec les cardiologues, notamment à l'aide de la télé-cardiologie.
Présentation : Programme Scientifique
Thème : Sessions Francophones
Titre : Vers un système de concepts pour la médecine de famille. Utilisation de la Classification Internationale pour les Soins Primaires (CISP) et de la Core Content Classification of General Practice (3CGP) pour l'indexation des communications lors des congrès de M&e
Auteur : Marc JAMOULLE,
Co-Auteurs : Marc JAMOULLE
Présentation : Programme Scientifique
Thème : Sessions Francophones
Titre : état de connaissance des femmes enceintes autour de la toxoplasmose : enquête de médecine générale
Mots-clés : connaissance - toxoplasmose - femmes - enceintes
Auteur : Rokia CHERKAOUI DEKKAKI, MG Maroc
Co-Auteurs : Rokia Cherkaoui Dekkaki
Objectif Evaluer le niveau de connaissance des femmes enceintes autour de la toxoplasmose, en consultation de médecine générale. Méthode Un questionnaire à 19 items a été renseigné par les femmes enceintes, admises en consultation de médecine générale, d'avril 2013à novembre 2013, sur la base de volontariat. La saisie et l'analyse des données a été faite à l aide de logiciel SPSS 20. Résultats obtenus L age moyen des participantes est 27 années plus ou moins 4 ans, leur niveau d instruction:11% illettrées, 23% sont de niveau primaire, 37% de niveau secondaireet 29% de niveau universitaire. 64% non immunisées contre 36% immunisées .47% n'ont aucune connaissance de la toxoplasmose, 37% ont une connaissance moyenne et 16% ont une bonne connaissance. 29% n'ont jamais entendu parler de la toxoplasmose, 71% ont déjà entendu parler.78% ne connaissent pas leur statut sérologique et seul 22% qui ont eu l'information de leur médecin traitant. Conclusion Une information claire des femmes enceintes vis à vis de la toxoplasmose,par le médecin traitant , proposant des recommandations prophylactiques et une surveillance sérologique régulière , est importante pour éviter la séroconversion des femmes non immunisées , de plus en plus nombreuses en milieu urbain . Le médecin généraliste, médecin de proximité et de premier recours a un rôle important dans l'amélioration du niveau des connaissances des femmes enceintes et dans la mise en place des mesures de prévention cotre la toxoplasmose congénitale.
Présentation : Programme Scientifique
Thème : Sessions Francophones
Titre : Aspects épidémiologiques des accidents domestiques chez les enfants d'âge préscolaire en Tunisie
Mots-clés : accident - domestique - préscolaire
Auteur : Cokri TOUNSI, MDN
Co-Auteurs : Chokri Tounsi, Ali Mrabet
Objectif Prevention des accidents domestiques. Méthode IIl s'agit d'une enquête transversale par interrogatoire des parents de tout enfant âgé entre 0 et 5 ans victime d'un accident domestique se présentant aux urgences de l'hôpital d'enfants de Tunis, de jour comme de nuit. Le recrutement des cas a duré un mois . Résultats obtenus Au total, 30 enfants ont été inclus avec une légère prédominance féminine (53,3%). La plupart de ces enfants sont âgés de plus de 4 ans et 76,6% d'entre eux habitent en milieu urbain. plus de 2/3 des accidents domestiques sont survenus chez des enfants dont les mères sont au foyer. Les parents de niveau supérieur sont retrouvés dans 10 % des cas chez les pères et dans 13,3 % des cas chez les mères. Dans prés de 40% des cas, l'accident survient pendant la nuit. L'accident survient dans 30% des cas dans le jardin, 16.97% dans la salle de bain et 13.33% dans la chambre de l'enfant. Le type d'accident est dominé par les chutes dans 43,3% des cas, les brûlures avec 23,3%, suivi d'ingestion de corps étrangers avec 10%. L'accident survient dans 46,6% chez des enfants instables et malhabiles. Les accidents surviennent dans 40% des cas lorsque l'enfant est soumis à la garde habituelle et dans 17% des cas lorsqu'il est seul. 60% des enfants victimes d'accidents domestiques ont reçu un traitement ambulatoire, dans 40% il y a eu recours à l'hospitalisation. Conclusion Une bonne connaissance de la situation épidémiologique, une stratégie efficiente d'information, d'éducation et de communication représentent les axes de prévention sur les quels il faut agir afin de renforcer le système de surveillance des enfants d'âge préscolaire à domicile.
Présentation : Programme Scientifique
Thème : Sessions Francophones
Titre : Connaissances, attitudes et pratiques relatives aux IST/sida auprès des Gens de mer à Larache
Mots-clés : IST/sida - gens - de - mer - risque
Auteur : Mohamed BELABSIR, ALCS
Co-Auteurs : Pr Chakib El Houssine Laraqui Hossini Dr Belabsir Mohamed Dr El Mountacir Latifa Dr Sakili Thami
Objectif Explorer les connaissances, attitudes et pratiques des gens de mer de la ville de Larache en matière des IST/sida. Méthode Etude transversale, descriptive, menée du 3 juillet au 15 septembre 2012. Résultats obtenus La population étudiée avait une moyenne d'âge de 34 ans, les connaissances sur les modes de prévention du VIH/sida étaient bonnes, sur les modes de transmission moins bonnes. Il y a persistance des idées erronées concernant les modes de transmission et de prévention des IST. Le préservatif est un moyen connu de prévention (79,4%), cependant son utilisation dans les situations génératrices de risques reste insuffisante (41,5%). Ce qui explique le taux élevé des IST dans les antécédents (23,5%). 46,3 % refusent de partager un repas avec une personne infectée du VIH et 64% des personnes interrogées pensent qu'un travailleur non malade mais porteur du VIH ne devrait pas être autorisé à rester au travail. Conclusion Les résultats expliquent que les gens de mer étaient jusqu'au là à l'ombre des actions structurées de sensibilisation et de prévention en matière d'IST/sida. Il ressort aussi que les gens de mer ne sont pas convaincus de leurs connaissances, et le fait de connaitre n'est pas nécessairement synonyme de pratique sans risque.
Présentation : Programme Scientifique
Thème : Sessions Francophones
Titre : La prévention ; place de la sensibilisation
Mots-clés : sensibilisation - implication - santé - communautaire
Auteur : Najat OULACHGUER, Bureau communal d'hygiène
Co-Auteurs : Najat Oulachguer Ali Benomar
Description claire et complète de l'expérience Notre Retour d'expérience se base sur un ensemble de séance de sensibilisation intéressant des problème de santé , au sein de notre commune .Les séances de sensibilisation ont intéressées les élèves , les étudiants, les parents et les femmes de foyers. Les séances sont présentées soit dans des salles équipées en moyens audiovisuels nécessaires, ou sur les lieux, à la demande des intéressés ou suite à l'initiative du médecin; Caractère original et innovant de l'expérience le risque des maladies sur la santé des gens et le coût élevé du traitement payé par le malade et l'état en plus de son retentissement sur la famille du malade, son entourage et la société font que la prévention reste un moyen judicieux pour réduire ce fléau. Enseignements tirés de l'expérience la prise de connaissance des maladies existantes dans la commune et de leurs moyens de prévention sont les atouts du médecin du bureau d'hygiène communal , qui lui ont permis d'entamer des séances de sensibilisations en collaborations avec la population, les professionnels de santé , les décideurs politiques, les départements intéressés et l'autorité locale. le déplacement du médecin vers la population et la discussion sur les lieux du problème de santé,des modalités de prise en charge ont contribué à la réussite et l'adhésion des bénéficiaires. L'implication de tous les intervenants pour la prise en charge des malades et en particuliers la pratique des séances de sensibilisation est une nécessité afin d'assurer la réussite de cette action, la connaissance de la pathogénie de la maladie n'est pas le seul déterminent dans la réussite de la sensibilisation mais aussi les caractéristiques de la population cible: profil économique, socioculturel , religieux, ethnique,.....et aussi des moyens à notre disponibilité. Conclusion la sensibilisation est un moyen de prévention à la disposition des acteurs de santé, peut réduire l'incidence de certaines problèmes de santé si 'elle est pratiquée en impliquant tous les intervenants.
Présentation : Programme Scientifique
Thème : Sessions Francophones
Titre : Pathologies en médecine du travail
Mots-clés : MEDECINE - DU - TRAVAIL - ERGONOMIE - STRESS
Auteur : Choukri BENAZZI, EPSP GHAZAOUET
Co-Auteurs : Dr Benazzi Choukri Service Medecine Du Travail Epsp Ghazaouet
Objectif a) Décrire la fréquence et l'état des maladies chroniques en médecine du travail. b) la prise en charge et l'incidence des malades Méthode Méthode POPULATION D'Etude Il s'agit d une étude descriptive exhaustive, rétrospective de l'ensemble des cas vus en consultation lors de la visite périodique de médecine du travail au niveau de Ghazaouet durant la période 2011 - 2013 Réalisation d une fiche d'enquête comprenant les variables : Etat civil- facteurs de risques -signes cliniques- -examens complémentaires- évolution-changement et aménagement de poste de travail Exploitation des registres de déclaration du SEMEP Exploitation des dossiers médicaux Résultats attendus Résultats obtenus : C'est une étude qui nous a permis d'énumerer les pathologies rencontrées et d'apporter une prise en charge afin de diminuer leur nuisance en milieu du travail Le stress, les troubles musculo-squeletiques-problème d'ergonomie en milieu de travail, colopathie fonctionnelle, allergies et l'eczéma cutanée, le tabagisme etc… En 2011 on a eu30 entreprises prises en charge 2012 on a eu 33 entreprises prises en charge 2013 plus de 40 entreprises prises en charge On a étudier l'état de changement de poste ou d'aménagement de poste de travail des travailleurs non respectés par les directeurs d'entreprises Conclusion meilleure prise en charge des travailleurs évaluation de l'incidence des patients travailleurs
Présentation : Programme Scientifique
Thème : Sessions Francophones
Titre : Le généraliste et le changement
Auteur : Daniel WIDMER,
Co-Auteurs : François HERITIER, Daniel WIDMER
Présentation : Programme Scientifique
Thème : Sessions Plénières
Titre : Certificat de non contre indication au sport: pour protéger qui?
Auteur : Yves ABITTEBOUL,
Co-Auteurs : Michel BISMUTH, Xavier JOUVEN, Yves ABBITEBOUL, Nicolas GOMBAULT
Le certificat de non contre indication au sport est fréquemment demandé en médecine générale. A quoi engage t-il ? A quoi oblige t-il ? A quoi sert-il et qui protège-t-il ? La place de l'ECG ?
Présentation : Programme Scientifique
Thème : Sessions Plénières
Titre : Examens complémentaires au cabinet en France et en Europe
Auteur : Jacques AUBERT,
Co-Auteurs : Serge GILBERG, Jacques AUBERT, Isabelle CIBOIS-HONNORAT
Avec le développement de tests fonctionnels utilisables au cabinet de plus en plus nombreux, variés et performants, le généraliste dispose aujourd'hui d'une boite à outils extrêmement bien achalandée dans laquelle il peut trouver de précieux instruments aussi bien pour l'aide au diagnostic que pour le suivi des patients qu'il traite. Ce qui est disponible et ce qui pourrait l'être à la lumière d'exemples étrangers
Présentation : Programme Scientifique
Thème : Sessions Plénières
Titre : Le Patient diabétique en MG. Mythes et réalités
Auteur : Rémy BOUSSAGEON,
Co-Auteurs : Pierre-Louis DRUAIS, Françoise GUEYFFIER, Rémy BOUSSAGEON, Alain MOREAU, Denis POUCHAIN, Vincent RENARD
Présentation : Programme Scientifique
Thème : Sessions Plénières
Titre : Les maladies chroniques: le livre blanc du Collège de la Médecine Générale
Co-Auteurs : Eric DRAHI, Marie-Hélène CERTAIN, François LACOIN
Présentation : Programme Scientifique
Thème : Sessions Plénières
Titre : Les modes d'exercice de la Médecine Générale de demain
Auteur : Yann BOURGUEIL,
Co-Auteurs : Frédéric VILLEBRUN, Aude MAINGUY, Pierre DE HAAS, Richard LOPEZ, Luc DUQUESNEL, Yann BOURGUEIL, Baptiste VACHON
Les modes d'exercice regroupés, les solos, … Comment travaillera-t-on demain ? Avantages et inconvénients de chaque mode d'exercice
Présentation : Programme Scientifique
Thème : Sessions Plénières
Titre : Modes et polémiques
Auteur : Marion ADLER,
Co-Auteurs : Michel BISMUTH, Joël COGNEAU, Virginie PERSONNE, Denis POUCHAIN, Marion ADLER
1. Les nouveaux anticoagulants : une avancée thérapeutique, ou un risque sanitaire supplémentaire ? 2. La vitamine D : des dosages inutiles ? Que sait-on de la dose optimale de vit. D à prescrire, et à qui ? L'association du calcium : utiles, inutiles, dangereuse ? 3. La cigarette électronique : A-t-on des arguments solides pour conseillers l'e-cigarette aux fumeurs
Présentation : Programme Scientifique
Thème : Sessions Plénières
Titre : Vacciner les immunodéprimés
Auteur : Jean-Louis BENSOUSSAN,
Co-Auteurs : Jean-Louis BENSOUSSAN, Odile LAUNAY, Serge GILBERG
Présentation : Programme Scientifique
Thème : Sessions Transdisciplinaires
Titre : Alimentation de l'enfant
Auteur : Isabelle CIBOIS-HONNORAT,
Co-Auteurs : Isabelle CIBOIS HONNORAT, Patrick TOUNIAN, Claude FISCHLER, Cécile MASSON-BELLANGER
L'alimentation du nourrisson constitue un enjeu de santé publique. Les pratiques et recommandations ont beaucoup évolué au cours du temps et en fonction des cultures. Ces évolutions reposent-elles sur des données scientifiquement établies ? A quelles autres influences ont-elles été soumises ? Peut-on parler de « modes » alimentaire ? Quel est l'état des connaissances actuel concernant l'allaitement maternel, les laits artificiels, la diversification, les allergies alimentaires, etc ? Nous vous proposons de débattre autour de ces thèmes avec la participation de chercheurs en biologie et sciences humaines et sociales et de praticiens experts du sujet.
Présentation : Programme Scientifique
Thème : Sessions Transdisciplinaires
Titre : Dépistage, diagnostic et prise en charge des patients ayant une IST
Auteur : Jean-Pierre AUBERT,
Co-Auteurs : Henri PARTOUCHE, Philippe HOFLIGER, Jean-Pierre AUBERT
L'augmentation de l'incidence des IST est préoccupante en France. Non traitées ou mal traitées, elles sont un fardeau pour la communauté, en raison de leurs complications loco régionales, générales et des coûts générés par leur prise en charge. Comment rompre la chaîne de transmission de la Syphilis, du VIH, du VHB et de Chlamydia trachomatis ? Quelles sont les populations cibles pour le dépistage de chacun de ces agents infectieux ? Sur quels éléments cliniques faire un diagnostic précoce et avec quels outils ?
Présentation : Programme Scientifique
Thème : Sessions Transdisciplinaires
Titre : Inégalités Sociales de Santé: du constat à l'intervention
Auteur : Gladys IBANEZ,
Co-Auteurs : Anne-Marie MAGNIER, Emmanuel VIGNERON, Didier MENARD, Gladys IBANEZ, Laurent RIGAL, Arielle LE MASNE
Les inégalités sociales de Santé s'aggravent dans tous les pays européens et sont particulièrement élevées en France. Quel est l'état des lieux ? Quelles sont les principaux facteurs favorisant ces inégalités ? Les soins sont-ils en cause ? Dans quelle mesure les soignants peuvent-ils intervenir ? De quel support social et politique disposent-ils ?
Présentation : Programme Scientifique
Thème : Sessions Transdisciplinaires
Titre : Médecine de la personne
Auteur : Simon-Daniel KIPMAN,
Co-Auteurs : Marie-Anne PUEL, Didier SICARD, Céline LEFEVE, Simon-Daniel KIPMAN
En médecine, la personne est abordée deux fois. Les patients sont des personnes avec des histoires; des comportements, des représentations, des convictions, des liens, des fantasmes. Les médecins sont des personnes aussi: la consultation est donc la rencontre de deux personnes, dont l'une demande de l'aide à l'autre, rencontre qui les transforme l'un l'autre, chacun d'entre eux étant relié à un faisceau relationnel propre. La relation thérapeutique dans toutes ses dimensions établit un lien qui est toujours en devenir, toujours à construire ou à reconstreuire. De ces échanges nait le lien thérapeutique auquel cette session se propose de réfléchir.
Présentation : Programme Scientifique
Thème : Sessions Transdisciplinaires
Titre : Prise en charge des violences faites aux femmes
Auteur : Gilles LAZIMI,
Co-Auteurs : Modérateur et intervenant : Gilles LAZIMI, Médecin généraliste au Centre de santé de Romainville, membre du Haut Conseil de l'Egalité entre les femmes et les hommes Intervenants : Patrick POIRET, Procureur Général à la Cour d'Appel de Nancy Gérard LOPEZ, psychiatre, Président de l'institut de Victimologie Emmanuelle PIET, médecin des PMI, Présidente du collectif féministe contre le viol
Les violences faites aux femmes sont encore trop souvent ignorées, notamment par les professionnels de santé. Pourtant : -Dans les 12 mois précédant l'enquête, 1 femme sur 10 avait subi des violences exercées par son compagnon. -Une femme meurt tous les deux jours et demi en France sous les coups de son conjoint ou ex-conjoint. - Une femme sur six, déclare avoir été victime, au cours de sa vie, d'un viol ou d'une tentative de viol entre 18 et 39 ans. Les deux tiers des femmes l'ont subi avant 18 ans. Mais seulement 4 % le signalent à la police ou la gendarmerie et une infime minorité de viols font l'objet d'une plainte. 8 % seulement révèlent à leur médecin l'agression qu'elles ont subie. Le retentissement sur la santé est majeur Les violences ont un retentissement majeur sur la santé des personnes. Elles peuvent être à l'origine de nombreuses pathologies psychiques et somatiques. Les femmes victimes ont besoin de trouver de l'aide auprès des professionnel(e)s de la santé, de la police, de la gendarmerie, de la justice et des travailleurs sociaux. A partir de quelles plaintes et comment aborder ces violences vécues lors de la consultation ? Quels recours ? Quelles coopérations ?
Présentation : Programme Scientifique
Thème : Télémédecine
Titre : Télémédecine
Mots-clés : Télémédecine
Auteur : Jean-Marc BOIVIN,
Co-Auteurs : Jean-Marc BOIVIN, Pierre Simon (ANTEL Paris) et Paolo Di Patrizio ( UL Nancy)
La télémédecine permet de réduire les inégalités d'accès au soins. Elle représente également un outil appréciable pour le médecin, mais offre aussi des perspectives pour l'universitaire et le chercheur.
Présentation : Symposia
Thème : Symposium IPSEN / MENARINI
Titre : Pathologies uratiques : de l'environnement à l'adhésion des patients à la prise en charge thérapeutique, tour d'horizon autour de cas concrets
Auteur : Sylvain LA BATIDE ALANORE,
Co-Auteurs : Guy RECORBET, Sylvain LA BATIDE ALANORE, Yves MAUGARS
Cas cliniques rencontrés en médecine de ville Pathologies uratiques et leurs conséquences Prise en charge et éducation des patients
Présentation : Symposia
Thème : Symposium Laboratoire Gallia
Titre : Du désir de grossesse aux premières années de vie. Nouveautés, débats, hypothèses en matière de prise en charge hygieno-diététique
Auteur : Marcel HESS,
Co-Auteurs : Louis-Dominique VAN EGROO, Christine VAN EGROO, Alexis MOSCA
Introduction et étapes clés Prise en charge du couple en désir d'enfant Etpaes clés de la nutrition de la naissance à 3 ans
Présentation : Symposia
Thème : Symposium Médecine Thermale
Titre : Médecine thermale et éducation thérapeutique du patient
Auteur : Claude-Eugène BOUVIER,
Co-Auteurs : Claude-Eugène BOUVIER, Brigitte SANDRIN, Christian ROQUES, Pascale JEAMBRUN
Une légitimité De réels atouts Des expériences évaluées ou en cours d'évaluation
Présentation : Symposia
Thème : Symposium MAYOLY SPINDLER
Titre : Helicobacter pylori : la pratique en médecine générale en 2014
Auteur : Julien LE BRETON,
Co-Auteurs : Julien LE BRETON, Jean-Charles DELCHIER, Anne COURILLON-MALLET, Frédéric HELUWAERT
Introduction : infection à Hp :état des lieux de la pratique en médecine générale Quelles recommandations? Qui dépister pour une infection à Hp ? Comment diagnostiquer une infection à Hp ? Quels traitements pour éradiquer l'infection à Hp ? Comment contrôler l'éradication de l'infection à Hp ? Coordination médecin généraliste et gastro-entérologue Conclusion : attitude en pratique dans la recherche et l'éradication de l'infection à Hp en médecine générale
Présentation : Symposia
Thème : Symposium Mc Donald's
Titre : Une nouvelle approche méthodologique de mesure du profil nutritionnel des menus et produits consommés chez McDonald's et de leur évolution de 2009 à 2012 : le Bilan Nutritionnel de McDonald's. Exemple et résultats.
Auteur : Serge MICHELS,
Co-Auteurs : Sébastien PEROCHAIN, Serge MICHELS
Présentation : Symposia
Thème : Symposium MSD
Titre : Regards croisés sur l'Anthropologie et maladies métaboliques
Auteur : Marie-Anne PUEL,
Co-Auteurs : Magali COCAUL, Gilles BOESH
Point de vue du clinicien Point de vue d'anthropologue
Présentation : Symposia
Thème : Symposium Nestlé Waters
Titre : Constipation : une eau minérale à l'épreuve du double aveugle
Auteur : Florence CONSTANT,
Co-Auteurs : Florence CONSTANT, Laurence PLUMEY, Christophe DUPONT
Constipation : l'importance de la prise en charge nutritionnelle Constipation : une étude clinique démontre l'efficacité d'Hépar
Présentation : TABLE RONDE LE GENERALISTE
Thème : Généralistes et fin de vie
Titre : Généralistes et fin de vie
Auteur : Jean PAILLARD,
Co-Auteurs : Jean-Claude Ameisen, président du Comité Consultatif National d'Ethique (CCNE) Emmanuel Hirsch, Directeur de l'Espace Ethique de l'AP-HP Jean-Claude Darrieux, médecin généraliste aux Essarts-le-Roi (78) Daniel Widmer, médecin généraliste à Lausanne (Suisse) Didier Giet, médecin généraliste à Liège (Belgique)
Table ronde européenne. Quelle place, quel positionnement pour le médecin généraliste?